La Romieu
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France La Romieu (L'Arromiu en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Petit Auvignon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Romieu est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1793. Ses habitants sont appelés les Roméviens ou Roméviennes.
Le nom de cet ensemble médiéval, « l'Arroumîu », signifie « le pèlerin » (un « roumieu » désignait à la base un pèlerin pour Rome, mais le terme s'est appliqué à tous les pèlerins).
La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1901, la tour du Cardinal d'Aux, classée en 1928, et le château de Madirac, inscrit en 1964.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Plusieurs collines entourent la commune. De nombreux sites préhistoriques et des carrières de sable les jonchent. La Romieu fut habitée à l'époque romaine : une voie antique, la Peyrigne, qui reliait La Motte de Lécussan à Saint-Bertrand-de-Comminges<ref>[1]</ref>, Valcabrère et la Ténarèze, passent par La Romieu.
La Romieu se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Petit Auvignon, le Marcasson, le ruisseau de Chante-Louve, le ruisseau de Horties, le ruisseau des Mouragnès, le ruisseau du Pontet, le ruisseau la bisalle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Petit Auvignon, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Auvignon à Calignac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bois de Broustes et grottes proches » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan à la Romieu » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à La Romieu.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Romieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), forêts (7,1 %), prairies (5,9 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisées (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Romieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 339 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le pèlerinage de Compostelle
La Romieu est une ville étape européenne sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, située sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1998, le chemin Lectoure-La Romieu-Condom, soit 33 km, est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Les chemins de Rocamadour (GR 652) et du Puy-en-Velay (GR 65) se rejoignent à La Romieu.
Le Modèle:Date-, une messe a lieu dans la collégiale Saint-Pierre pour l'année jacquaire. La prochaine est prévue pour 2021.
Le Modèle:Date- voit l'arrivée à la Romieu de la Vierge Noire de Rocamadour sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Histoire
Un prieuré bénédictin a été fondé par le moine Albert sur les terres des seigneurs de Firmacon, vicomtes de Lomagne.
Une charte du cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille de 1082 indique que le prieuré est donné à l'abbaye par le moine Albert, Odon, seigneur de Firmacon et sa femme Adélaïde. Cet acte fait de La Romieu une « sauveté » avec une charte de franchise qui place la communauté villageoise sous la protection des seigneurs de Firmacon<ref>GUÉRARD (M.). – Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Paris : Lahure, 1872. Tome premier, charte 150.</ref>.
Les co-seigneurs de la ville étaient le seigneur de Firmacon et le prieur du monastère. Les seigneurs de Firmacon y rendaient la justice.
Après le traité d'Amiens, en 1279, qui reprenait les clauses du traité d'Abbeville de 1259 et cédait l'Agenais au roi d'Angleterre, La Romieu entra dans le domaine du roi d'Angleterre. Ils exercèrent un temps le droit de haute et de basse justice mais les vicomtes de Lomagne conservèrent le droit de juger en cas d'homicide et de vol. Puis les droits de justice furent partagés entre les vicomtes de Lomagne et le chapitre de chanoines. La Romieu ne revint définitivement dans le domaine du roi de France qu'après 1453.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville devint une commune avec des consuls.
La Romieu dépendait du Parlement de Bordeaux, de la sénéchaussée de Gascogne et du diocèse de Condom à partir de 1318.
Arnaud d'Aux, né en 1270 à la Romieu, fut chargé de plusieurs missions diplomatiques par son cousin Bertrand de Got (qui devint le pape Clément V). Il fut promu évêque de Poitiers, puis camérier du pape (ministre des Finances). Il eut la charge du problème des Templiers. En 1312, il devint évêque d'Albano et cardinal. Vers 1312, Arnaud d'Aux a acheté aux consuls et aux habitants de La Romieu un terrain situé contre les fossés de la ville qu'il a fait combler pour en creuser d'autres plus loin. En 1314, le roi Édouard II d'Angleterre en fit son consul privé. C'est à cette époque, c'est-à-dire au faîte de sa gloire, qu'il décida d'établir une fondation religieuse dans son village natal, La Romieu. Pour construire la collégiale, il a racheté le prieuré à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le Modèle:Date-, le pape Jean XXII a donné son accord pour cette transaction dans une bulle. Au cours d'une messe dans l'église Notre-Dame-du-Prieuré, en Modèle:Date-, le cardinal d'Aux annonça le rattachement du prieuré à la collégiale Saint-Pierre. L'acte de fondation de la collégiale date du Modèle:Date-. Raymond de Galard, évêque de Condom a approuvé la fondation le Modèle:Date-<ref>Marcel Durliat, La Romieu, Modèle:P.181-193, dans Congrès archéologique de France. Modèle:128e. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970</ref>.
À l'époque médiévale, le village dépendait de l'Angleterre. L'amitié d'Arnaud d'Aux pour Édouard II facilita grandement les choses, d'autant plus que le roi anglais reversait la totalité des impôts collectés localement pour qu'il puisse édifier sa fondation. Elle fut achevée vers 1320. Le cloître fut construit peu après l'église. Arnaud d'Aux est mort en Modèle:Date- à Avignon et son corps a été transporté dans la collégiale où il a été placé dans un enfeu. Le cardinal d'Aux avait prévu dans son testament daté du Modèle:Date- que les descendants mâles de la famille d'Aux devaient porter le titre de Patron du chapitre de la collégiale. Ce titre est resté dans la branche aînée de la famille d'Aux jusqu'en 1790<ref>Evelyne Ugaglia, La collégiale Saint-Pierre. La Romieu, Office du tourisme de La Romieu, La Romieu, 2003 Modèle:ISBN ; Modèle:P.32</ref>.
En 1569, les protestants commandés par Montgommery prirent la ville et la pillèrent. La collégiale Saint-Pierre et l'église paroissiale Notre-Dame ont été saccagées. Le cloître fut incendié et ses étages partiellement détruits.
Le chapitre de la collégiale disparaît au début de la Révolution. Les villageois choisirent la collégiale comme église paroissiale ce qui a entraîné la démolition de l'église Notre-Dame.
Depuis 1901, la collégiale et son cloître, exceptionnel exemple d'architecture gothique méridionale, sont classés monuments historiques.
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La Collégiale
Saint-Pierre. -
Le cloître de la Collégiale Saint-Pierre. -
La place de la Collégiale Saint-Pierre.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 29,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 129 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 205, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 205 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
62 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à la Romieu au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 62 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
16 | 25,8 % | (12,3 %) |
Construction | 7 | 11,3 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
12 | 19,4 % | (27,7 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
9 | 14,5 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
12 | 19,4 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,5 % | (8,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 62 entreprises implantées à la La Romieu), contre 12,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 41 en 2000 puis à 38 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 26 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »<ref>« La Romieu », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.</ref>.
Lieux et monuments
Édifices religieux
Collégiale Saint-Pierre de La Romieu<ref>Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 96-101 - Picard - Paris - 1992 - Modèle:ISBN.</ref>,<ref>*Marcel Durliat, La Romieu, pp. 181-193, dans Congrès archéologique de France. Modèle:128e. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970</ref>
Influencée à la fois par le gothique méridional et l'art du Nord, la collégiale se signale par son vaisseau unique de quatre travées, long de 36 mètres, haut de 15 mètres et étroit de 9 mètres et qui s'achève par une abside polygonale. Elle se caractérise par sa voûte gothique et abside à pans coupés. Dans le chœur, on trouve les tombeaux du prélat et de ses neveux, profanés à la Réforme, banalement refaits.
L'église et le cloître sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Une tour octogonale s'appuie sur le côté oriental de l'abside. Composée de trois salles voûtées (une par niveau) et cent-soixante-huit marches, elle s'achève sur une pièce très ajourée au sommet. Le rez-de-chaussée sert de sacristie ornée de peintures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (seize anges chanteurs ou musiciens escortés de la famille d'Aux). Elle possède un clocher de 33 mètres.
Au nord de l'église, dont il jouxte les deux premières travées extérieures, le cloître carré à quatre galeries de huit arcades gothiques géminées est une œuvre majestueuse, bâti probablement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En dépit de restaurations maladroites, on distingue encore quelques traces d'un très riche décor sculpté de feuilles de chêne, de vigne et de lierre mêlées à des figures humaines et animales. Du cloître, une arcade à mâchicoulis conduit à l'église. Il soutenait l'étage disparu des bâtiments conventuels.
- L'ancien couvent des religieuses franciscaines de Montpellier jusqu'à l'après guerre, qui est ensuite devenu le couvent des religieuses de la Providence, est aujourd'hui l'accueil des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, géré par une association privée. C'est une œuvre des vicomtes de Saint-Gresse-de-Merens pour la mémoire du vicomte mort en 1870 à Paris.
Parmi les autres édifices religieux, on trouve :
- la chapelle du hameau de Saint-Caprais à Modèle:Unité de la Romieu ;
- la chapelle Saint-Jean-De-Rouède (qui ne se visite pas) ;
- l'église Saint-Caprais ;
- l'ancien hôpital Saint-Jacques devenu couvent des clarisses (propriété privée) ;
- la croix dite de Sainte-Lucie avec l'emplacement de la relique réalisée en pierre, située à l'arrivée du chemin de Rocamadour.
- les ruines de la chapelle de l'église (Belmont).
- Édifices civils
Le village de La Romieu comporte plusieurs bâtiments intéressants : Modèle:À délister
- La Tour du Cardinal d'Aux est classée au titre des monuments historiques en 1928<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est, avec un morceau de mur d'enceinte, le seul élément subsistant du palais cardinalice que s'était fait construire le cardinal d'Aux au sud-ouest de la collégiale. L'entrée occidentale du Palais se trouvait rue du Puits.
- La Porte du Château de Madirac : Construit en 1582 par Bernard du Bousquet, magistrat de Condom, deux atlantes encadrent la porte du château de Madirac ; une inscription en latin résume les circonstances de la construction. Ce château est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le château de Saint-Aignan, berceau de la famille de Saint Gresse de Merens, avec son allée de cèdres classée monument Historique (propriété privée) ;
- l'ancien hôpital de la famille de Galard de Terraube, qui est devenu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la gendarmerie nationale.
- le lavoir de la Fontaine, ancien site romain avec sa source et son ancien lavoir gothique.
Patrimoine environnemental
- les grottes de Broutés ;
- les grottes de Cavet blanc ;
- les grottes de Sinaie ;
- la grotte de Mathurin ;
- la source de Sept Hountas.
- Légende des chats
Plusieurs sculptures représentant des chats figurent autour de la place. Elles sont l’œuvre d’un sculpteur animalier d’origine orléanaise, Maurice Serreau, qui s’était installé à La Romieu pour sa retraite. Au début des années 1990, il commence à sculpter des chats, qu’il offre à divers commerçants de la commune. Il explique ensuite avoir été inspiré par une légende selon laquelle une jeune orpheline, Angéline, aurait sauvé un couple de chats lors d’une terrible famine, où la population avait dû se résoudre à manger tous les chats. La prospérité revenue, les récoltes étaient dévorées par les rats et souris qui avaient proliféré. C’est alors qu’Angéline libéra les chats issus du couple qu’elle avait enfermé, et elle sauva le village d’une nouvelle famine. Elle finit par ressembler elle-même à un chat. Cette légende est une création contemporaine de toutes pièces, car elle n’est attestée par aucun document antérieur à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais elle connaît un grand succès auprès des visiteurs.
Personnalités liées à la commune
- Fortius de Auxio ou Fort d'Aux de Lescout, évêque de Poitiers en 1312, succède au cardinal d'Aux, son oncle, premier patron du chapitre de la collégiale.
- Le vicomte de Saint-Gresse de Merens, né à La Romieu, zouave pontifical, s'est illustré et est mort au siège de Paris de 1870.
- Le marquis de Lally-Thollendal fit, pour le mariage de son fils en 1845, restaurer la collégiale de La Romieu en la faisant orner d'une frise et doter de calices.
- Gilbert Cours-Darne, né à La Romieu (1909-2001), est un botaniste, ingénieur agronome, inspecteur général de la recherche scientifique Outre-mer, fondateur de l'arboretum de La Bordette.
- Le chevalier de Romegas de Mansonville ou Mathurin d'Aux de Lescout général des galères fit réparer la collégiale de la Romieu.
- L'abbé Felix Maupomé, chevalier de la Légion d'honneur, né à la Romieu, résistant était prisonnier de guerre ; on le nomme aussi le curé mousquetaire inhumé à Dému.
- Adrien Larribeau, chevalier de la Légion d'honneur, né à la Romieu, fut archevêque de Séoul, présent au concile Vatican II. Il est mort en 1975 et est inhumé à Montbeton en Tarn-et-Garonne.
- Étienne Bouet, officier de la Légion d'honneur, héros des deux guerres, résistant, fut tué au maquis de Meilhan dans le Gers en 1944 au côté de son petit-fils Jean Seguin et auprès du commandant Louis Marcellin.
- Sœur Jeanne Boyer, religieuse de la Providence de La Romieu (+ en 1995), est reconnue par le mérite national pour son rôle dans la Résistance.
- Jean Laboubée, tombé au champ d'honneur en Indochine, est chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre.
- Jarry Pailler, ancien sous-préfet de Condom, est inhumé au cimetière de la Romieu.
- Alain Leclère, facteur d'orgue, est créateur de l'orgue de Terraube ; il est inhumé à La Romieu.
- Gabriel de San Mateo, directeur de lycée et ancien maître des chœurs de l'Armagnac, est inhumé à La Romieu.
- Thierry Cambournac, général d'armée, grand officier de la Légion d'honneur, grand officier de l'ordre national du mérite.
- Christine Boisson, aquarelliste, cofondatrice en 2012 du festival l'Art au Mieux.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- La Romieu sur le site de l'Institut géographique national.
- Site officiel de l'Office de Tourisme de La Romieu.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes