La Tranclière

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Modèle:Infobox Commune de France

La Tranclière est une commune française du département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appartient au canton de Pont-d’Ain et de l’aire d’attraction de Bourg-en-Bresse dont elle profite de la croissance actuelle.

Commune essentiellement agricole, ce village « discret », d’après Gérald Lévy et Joseph Rousset, est peu peuplé (288 personnes en 2019). Ses habitants s'appellent les Tranclériens et Tranclériennes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village de La Tranclière se situe douze kilomètres au sud de la préfecture Bourg-en-Bresse et dix kilomètres au nord-ouest de Pont-d’Ain, dans la Bresse<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située globalement sur deux niveaux : le plateau des Dombes et la plaine de la Bresse, à plus de 20 mètres d’altitude en dessous<ref name=":2" />. La grande majorité du sol est essentiellement formée d’alluvions glaciaires, hormis le fond de la vallée de la Leschère constitué, lui, de sables et d’argiles de Bresse avec un affleurement de cailloutis<ref name=":2" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune comportait 25 étangs, dont la plupart sont aujourd’hui asséchés et boisés<ref name=":2" />.

Urbanisme

Typologie

La Tranclière est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), terres arables (29,7 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

L’aérodrome de Bourg-Pont d’Ain

Le hameau de Donsonnas héberge en 1959 sur un terrain prêté par Maurice Curnillon l’aérodrome de Bourg-Pont d’Ain<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref> utilisé par l’aéro-club de Bourg-en-Bresse<ref name=":2" />. L’aérodrome est utilisé pour la formation des élèves pilotes et sera arrêté en 1978<ref name=":3" /> à cause de la mise en service de l’aérodrome de Bourg-Teyssonge<ref name=":2" />. La piste fait Modèle:Unité de longueur et est engazonnée<ref name=":3" />.

En 1990, Roland Curnillon dépose une demande pour la réouverture à titre privé de l’aérodrome qui sera effective en 1991<ref name=":3" />. Il est réservé aux avions et ULM déclarés en Préfecture<ref name=":3" />.

Toponymie

Le nom de La Tranclière apparaît sous la forme « Trancleria » en 1325<ref name=":2" />. Il est soit d’origine latine d’après le nom de personne « Tranquillus » ou plus probablement germanique d’après le nom « Tranculf »<ref name=":5">Modèle:Ouvrage</ref>, nom du premier propriétaire du lieu<ref name=":2" />, avec le suffixe -aria<ref name=":5" />. L’ajout d’un son /Modèle:Prononciation API/ après le groupe consonantique « cl » est typique du francoprovençal de la Bresse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le village puis hameau de Prin est trouvé en 1150 orthographié « Prings » dans la charte de Cluny (t. V, Modèle:N°)<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>, « Prins » en 1285 puis « Prenx » en 1587<ref name=":4" />. On le trouve encore aujourd’hui sous la variante Prins. C’est un nom d’origine burgonde qui rappelle la notation Brengs (Brens) qui se retrouve dans Brans (Jura) et Bereins (Ain)<ref name=":4" />. La forme primitive est Beringos qui signifie « chez les Beringi » et est construite à partir du nom propre « Bera »<ref name=":4" />.

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

Les plus anciennes trace d’habitations du territoire ont été trouvées lors des fouilles de 1927 à l’emplacement de l’ancienne église du hameau de Prin<ref name=":0" />. Des sépultures ainsi que du mobilier funéraire important donné comme préhistoriques, constitué notamment de haches et de bracelets, ont été trouvés et légué par l’inventeur de la fouille au musée de Saint-Germain-en-Laye<ref name=":0" />.

En 1984, les travaux de l’autoroute A40 ont mis au jour au lieu-dit en Gouty, près de la Leschère, trois fours gallo-romain du milieu du premier siècle de notre ère<ref name=":2" />. Ces fours à céramiques sont la preuve que la commune est habitée depuis au moins cette période<ref name=":2" />.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse de la Tranclière, à l’instar des paroisses environnantes, appartenait à Barnard, fondateur de l’abbaye d’Ambronay, auquel il la rattacha à sa fondation<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les moines de cette dernière établirent alors un doyenné rural pour y développer la paroisse<ref name=":2" />,<ref>Jacques Dubois, « L'implantation monastique dans le Bugey au Moyen Âge », Journal des savants, 1971, Modèle:N°, Modèle:P. lire en ligne.</ref>.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Tranclière est un petit village actif sur un territoire où l’on trouve aussi celui de Prins, cité dès cette époque<ref name=":2" />. La gestion fut alors du fait des moines qui y assurèrent un service d’église et bénéficiaient des libéralités de Girard de la Palud en 1299<ref name=":0" />. À cette époque, la paroisse n’était pas établie comme un fief et dépendait, sur un plan féodal, de la seigneurie de Varambon<ref name=":0" />. En 1493, Anthelme de la Balme, doyen de la Tranclière, déclare la paroisse appartenant aux seigneurs de Vertriac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Renaissance et Révolution française

Fichier:Giuseppe Ruggero - duca CarloII Savoia Rivista italiana di numismatica 1896 (page 380 crop).jpg
Des deniers de Charles II de Savoie, en frappe en 1550.
Fichier:La tranclière.png
La Tranclière sur une carte datant entre 1608 et 1627.

Un trésor de plus de 300 deniers de Savoie de 1550 a été enterré avec précaution au hameau de Donsonnas<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il est peut-être un marqueur du passage de Francois 1er dans la région et notamment de l’occupation de Bourg-en-Bresse entre 1536 et sa reprise en 1559.

Durant le rattachement de la Bresse à la France, la paroisse fut prise dans les troubles de la région et la population subit la cruauté des troupes françaises<ref name=":0" />. De la fin de l’année 1595 à l’année 1601, les combats et les déplacements de troupes qui secouèrent la région ont beaucoup affecté les deux villages<ref name=":2" />. Au nom d’Henri IV, Charles de Gontaut-Biron prit le marquisat de Varambon et sema la ruine et la désolation sur son passage<ref name=":2" />. La population comptée en 1603 par Christophe de Rye montre qu’il y reste très peu de personnes : 6 ménages sur La Tranclière et 3 sur Prins, alors paroisse indépendante<ref name=":0" />. Ce qui donne par extrapolation entre 40 et 45 personnes pour 9 feux fiscaux.

Le village de Prin ne se remettra pas de ces dégâts<ref name=":2" />. En octobre 1654, l’archevêque de Lyon décide de l’unir à la paroisse de Dompierre-sur-Veyle, mais il sera finalement rattaché à La Tranclière<ref name=":2" />. Néanmoins, les contributions des terres seront encore comptées indépendamment jusqu’à la Révolution et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il sera totalement incorporé à la nouvelle commune<ref name=":2" />. Le maire de cette dernière ne se fait d’ailleurs pas très bien voir par les autorités révolutionnaires et fait l’objet d’une dénonciation par les habitants de Dompierre parce qu’il refuse d’abattre une croix dans la commune ainsi que de délivrer des certificats de civisme à des « citoyens patriotes »<ref name=":2" />.

Époque contemporaine

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est décrite comme étant très pauvre par le chanoine Martin, biographe de Jean-Marie-Sauveur Gorini, mais son propos est très exagéré et avait surtout pour but l’hagiographie de son sujet<ref name=":0" />. En effet, la commune prend part à de nombreux travaux d’aménagement du territoire avec ses voisines, comme la route… et est pionnière sur l’agriculture régionale grâce à l’usage du chaulage agricole par ses agriculteurs et agricultrices, notamment un certain Convert<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Alors qu’auparavant la paroisse de Certines dépendait de celle de la Tranclière, l’église du bourg fut « créée en chapelle » en 1818 au profit de Certines<ref name=":2" />, mais les habitants et habitantes refusèrent de se joindre à la paroisse de Certines à cause de l’état impraticable des chemins en hiver<ref name=":2" />. Il fut demandé en 1841 au gouvernement l’érection en succursale de la paroisse qui n’était qu’une chapelle vicariale, cette demande fut acceptée en 1845<ref name=":2" />.

Prin

Le hameau de Prin, aussi orthographié Prins, a été une paroisse indépendante jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />. On la trouve citée en 1132<ref name=":2" /> en tant que possession de l’abbaye de Cluny qui y avait installé un prieuré<ref name=":0" />. L’église ne semble pas avoir été très utilisée puisqu’en 1654 la visite pastorale la déclare comme étant presque vide avec une décoration très pauvre, le bâtiment dans un état déplorable et abandonné<ref name=":0" />. Cette visite sonna la fin de la paroisse en tant que telle et son rattachement à la Tranclière<ref name=":0" /> bien qu’originellement le document de l’archevêché de Lyon la rattache à la cure de Dompierre<ref name=":0" />. Cette église ne survécut pas à la Révolution qui la vendit comme bien national en 1791 à un certain Gabriel Courtois de Pont-d’Ain qui l’utilisa vraisemblablement comme carrière<ref name=":0" />.

La Cochère

Anciennement orthographié La Coucheyra, La Cochure ou La Cossière<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>, le hameau est à l’origine un « membre » de la commanderie des Feuillets des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem<ref name=":0" />, dont on atteste la possession depuis le milieu du XIIIe siècle<ref name=":0" />. À cette époque, ce n’était vraisemblablement qu’une grange que les hospitaliers occupaient et dont on trouve confirmation auprès d’Albert de la Tour, seigneur de Coligny, dans des actes de 1250 et 1267<ref name=":1" />. Plusieurs sources indiquent que la chapelle dédiée à sainte Catherine fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sans qu’on puisse en attester la véracité<ref name=":2" />. Un acte de 1670 indique qu’elle était bien tenue et dans un excellent état et que le chapelain, nommé par le commandeur des Feuillets et habituellement un chanoine de Varambon<ref name=":1" />, y était tenu d’y célébrer trois<ref name=":1" /> ou quatre messes par an<ref name=":0" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cependant, il ne restait plus qu’elle en guise de hameau<ref name=":0" />. Elle ne fut plus entretenue à une date indéterminée mais postérieure puisqu’aujourd’hui il ne reste d’elle que des ruines des murs de fondation<ref name=":0" /> derrière une ferme<ref name=":2" />.

Donsonnas

Le hameau est mentionné dans une charte de 1267 et dépendait de la seigneurie de Varambon<ref name=":2" />. Il est mentionné dans un acte de 1624 que seulement une partie était soumise à la taille et que l’autre était franche<ref name=":2" />. D’une importance équivalente à celui du bourg, il est situé dans la partie basse de la commune<ref name=":2" />. En 1959 et jusqu’en 1978, l’aérodrome de Bourg-Pont d’Ain sera mis en service au lieu-dit des Grands-Champs. Il rouvrira en 1991 à titre privé et est encore en fonctionnement aujourd’hui<ref name=":2" />,<ref name=":3" />.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Tranclière est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Fichier:Daniel Rousset - Maire de La Tranclière (cropped).jpg
Daniel Rousset, maire de La Tranclière depuis mars 2001.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Les données démographiques antérieures à 1793, année du premier recensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour les paroisses de La Tranclière et Prin, un décompte des feux a été effectué. Une date de recensement des feux est connue : 9 feux (6 pour La Tranclière et 3 pour Prin) en 1603<ref name=":2" />. Cette population correspond à une estimation entre 40 et 45 personnes, selon la méthode de calcul d’extrapolation du feu fiscal.

Économie

La commune a de tout temps été essentiellement agricole et l’est encore toujours aujourd’hui<ref name=":2" />.

En 1932, la beurrerie La Tranclière - Certines - Dompierre est fondée par Jean-Claude Barbet et Jean Poncet qui en sera le premier président<ref name=":2" />. Cette dernière gagne la médaille d’or en 1937 pour son « beurre de Bresse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1960, un nommé Vacle lance la fabrication de « L’Étoile du Revermont », une marque toujours en production aujourd’hui<ref name=":2" />. En 1974, la beurrerie fermera<ref name=":2" />. En 2021, il y a une beurrerie coopérative partagée avec la commune de Certines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Église Saint-Jean-Baptiste de La Tranclière 01.jpg
L'église de La Tranclière.
  • Églises :
    • Église Saint-Jean-Baptiste.
    • Ruines de la chapelle Sainte-Catherine : elle date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, encore en état au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":2" />, il ne restait plus qu’elle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le hameau de La Cochère<ref name=":0" />. Un description fut faite en 1670 : « un petit clocher tout neuf, monté sur bois, couvert de thuilles à crochet dans lequel il y a une cloche pesant environ douze livres… la dite chapelle toutte platellée et en bonne estat, avec un benestier de pierre de taille »<ref name=":0" />.
    • L’église de Prin ou église de la Madeleine<ref name=":2" /> : Attestée dès 1132<ref name=":2" />, elle est un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny<ref name=":0" />. La visite pastorale de 1654 la trouve en mauvais état : Modèle:Citation<ref name=":2" />. À la suite de cela les paroissiens la refont à neuf<ref name=":2" />. Mais en 1753<ref name=":2" />, des nouveaux travaux sont envisagés mais les Tranclériens et Tranclériennes refusèrent de financer les frais<ref name=":2" />. Sans travaux et sans entretien, elle s’effondra en 1772<ref name=":2" />. Le 9 avril 1791, en ruine, elle fut vendue comme bien national à un certain Gabriel Cortois de Pont-d’Ain<ref name=":2" />. Son mobilier a néanmoins été conservé puisqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un certain Monsieur de la Bastie le récupère dans les ruines de l’église et le transporte à l’église de Dompierre-sur-Veyle<ref name=":2" />.
  • Croix :
    • La Croix de Prin : C’est une croix dont il reste seulement le fût sur son socle de pierre<ref name=":2" />. Il est possible que le dessus ait été détruit par des membres comité de surveillance de la Révolution situé à Dompierre-sur-Veyle<ref name=":2" />. Elle a apparemment été remise en place sans le haut en 1832. On peut y lire l’inscription : Modèle:Citation<ref name=":2" />.
    • La Croix du cimetière : C’est une croix en pierre qui a été mise construite et mise en place en 1905<ref name=":2" />. Elle comporte l’inscription : Modèle:Citation<ref name=":2" />.
    • La croix du lieu-dit « La Croix » : Datée de 1803, elle est en pierre et ne semble pas porter de nom mais le donne au hameau où elle est située<ref name=":2" />. Elle n’a que sa date d’érection en inscription : Modèle:Citation<ref name=":2" />.
    • La Croix de Donsonnas : Datée de 1804, elle est en pierre<ref name=":2" />.
    • La Croix de l’ancien cimetière : En fer sur une base en pierre, elle est située à l’emplacement de l’ancien cimetière à côté de l’église Saint-Jean-Baptiste<ref name=":2" />. Elle marque l’emplacement de ce dernier<ref name=":2" />.
  • Édifices publics :
    • La Mairie - École : c’est en 1817 que l’on rencontre les premières évocations d’un besoin d’une école dans la commune<ref name=":2" />. En 1838, la commune achète la maison de J. Cl. Pernet située au nord de la place pour y mettre l’école et le mobilier de la mairie<ref name=":2" />. Mais en 1875, l’état de « misère » du bâtiment surtout basé sur le fait qu’il y a 75 élèves en hiver pour une salle de classe de 38m² inspire une demande du conseil communal au préfet afin de changer la situation<ref name=":2" />. Après de « nombreuses vicissitudes », un nouveau bâtiment est construit et livré en 1881, et s’y installe l’école et la mairie<ref name=":2" />. M. Chossat de Monburon, un propriétaire de la commune, fait don de la bibliothèque qui y est installée<ref name=":2" />. En 1913, y est adjoint un préau<ref name=":2" />. Une nouvelle classe a été construite depuis à la suite du regroupement pédagogique avec l’école de Certines<ref name=":2" />. La mairie s’installe à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la beurrerie de l’autre côté de la place.
    • Le Presbytère : il a existé un presbytère ancien dont on a trace dans une lettre du sieur Belvey, noble de Bourg-en-Bresse, datée du 6 juin 1763<ref name=":2" />. La commune fait l’acquisition d’un bâtiment en 1830 pour servir de presbytère<ref name=":2" />, mais les travaux durèrent très longtemps au point qu’en 1866, le préfet intervient et qu’il fallut attendre 1878 pour réceptionner le bâtiment terminé<ref name=":2" />. Après avoir longuement servi, il est réaménagé pour contenir deux logements et la cantine scolaire<ref name=":2" />.
    • Le puits de la place du village : en pierre, il n’est plus utilisé et sert de décoration<ref name=":2" />.
    • Cimetière : il se trouve au lieu-dit « Le Violet »<ref name=":2" />. Le terrain est un regroupement de parcelles venant de Monsieur Buard et Claude Curnillon, afin d’être rectangulaire<ref name=":2" />. L’ancien emplacement se trouvait à côté de l’église Saint-Jean-Baptiste mais il était devenu trop petit et trop près des maisons à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":2" />. En 1901, fut prise la décision de le déplacer à sa situation actuelle<ref name=":2" />. Déplacement terminé en 1949 avec la désaffectation du lieu et la mise en place d’une croix en mémoire de celles et ceux qui y ont été inhumés<ref name=":2" />.
    • Monument aux morts : Constitué d’un bloc de pierre en forme de pyramide tronquée, une forme courante, il est inauguré le Modèle:Date- et se trouve sur la place du village<ref name=":2" />.
  • Édifices privés :
    • Ferme de la Grange Blanche : Autrefois propriété de la famille Chossat de Monburon<ref name=":2" />, elle dispose encore d’escaliers et de balcons en bois avec des traces de peintures visibles au premier étage, qui devait servir de logement<ref name=":2" />. La ferme conserve également un puits recouvert d’une dalle en pierre encore en fonctionnement<ref name=":2" />.
    • Beurrerie La Tranclière - Certines - Dompierre : Fondée en 1932 par J. Cl. Barbet et Jean Poncet<ref name=":2" />, elle participera à la renommée du Beurre de bresse et gagna même une médaille d’or en 1937<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1960, M. Vacle y lance le fromage « L’étoile du Rervermont »<ref name=":2" />, toujours produit aujourd’hui<ref name=":2" />. La beurrerie fermera en 1974<ref name=":2" />. Elle abrite aujourd’hui la mairie.
    • Puits : Sur le territoire de la commune se trouvent encore 17 puits privés<ref name=":2" />.
    • Fours : Il y a 4 fours qui sont encore en état sur le territoire de la commune, ils fonctionnent encore de manière ponctuelle<ref name=":2" />.
  • Lieux archéologiques :
    • L’officine de potier gallo-romain : En 1984, lors des travaux de l’autoroute A40 entre Mâcon et Pont-d’Ain, a été mis au jour au lieu-dit en Gouty, aux abords immédiat du tracé, des vestiges d’un atelier de céramiques<ref name=":2" />. Les trois fours, dont un de forme circulaire et deux en couloir, ont été dégagé par Georges Vicherd et son équipe<ref name=":2" />. Datés du milieu du premier siècle de notre ère, ils servaient à produire des vases en céramique claire, des amphores et des cruches à partir de l’argile locale<ref name=":2" />. Le mobilier trouvé, des éléments de vase mal cuits, une meule et un outil rongé par la rouille, a été déposé au Musée de Brou<ref name=":2" />. Cet atelier a vraisemblablement eu une durée de vie assez courte mais avec une grosse production, comparable à celui d’Aoste en Isère, en fonctionnement à la même période<ref name=":2" />. L’emplacement de l’officine est dicté par la proximité de la Leschère pour l’eau et l’argile et des bois environnants pour l’alimentation des fours<ref name=":2" />.

Fêtes

Autrefois était fêté le tracassin<ref name=":2" />. Une fête dont le prétexte était un remariage d’un veuf ou d’une veuve<ref name=":2" />. Un défilé était organisé à l’occasion sous les fenêtres de la personne concernée avant son mariage avec pour objectif de faire du bruit en tapant sur des casseroles, des vieux bidons et autres accessoires<ref name=":2" />. Le défilé s’arrêtait jusqu’à ce que la personne offre à boire<ref name=":2" />.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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