La guerre est finie (film)
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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin La guerre est finie est un film franco-suédois d'Alain Resnais sorti en 1966. Le titre s'inspire du communiqué par lequel Franco déclara le Modèle:Date que la guerre d'Espagne était terminée.
Synopsis
En 1965, Diego, un militant du Parti communiste espagnol, vit en exil à Paris. Il passe régulièrement la frontière sous des identités d'emprunt pour assurer la liaison entre les militants exilés et ceux restés en Espagne.
De retour d'une mission difficile, Diego se prend à douter du sens de son action et des moyens mis en œuvre. Sa confrontation avec les jeunes militants de gauche, qui deviendront les acteurs de Mai 68, est prémonitoire de l'évolution des formes de lutte.
Le scénario de Jorge Semprún est très marqué par son histoire personnelle, sa lutte comme clandestin du Parti communiste espagnol et son éviction en 1964 de la direction du parti pour de graves divergences de vues avec le secrétaire général Santiago Carrillo.
Dans son livre Autobiographie de Federico Sánchez, Semprún revient sur le thème du film en précisant : « L'un des thèmes principaux du film est justement la critique du mot d'ordre de grève générale conçu comme simple expédient idéologique, davantage destiné à unifier religieusement la conscience des militants qu'à agir sur la réalité. » Toujours à propos du film, il ajoute : « Dans La guerre est finie est affirmée l'impossibilité, aujourd'hui vérifiée et même au-delà, d'organiser à dates fixes, à froid, en la télécommandant de l'étranger par le biais d'un appareil clandestin, une action de masse d'ampleur nationale. On y affirme que l'action de masse est autonome et que si le parti peut y jouer un rôle en tant que levain et structure occasionnelle, en aucun cas, il ne saurait s'y substituer. »
Commentaire
Ce film est peut-être le plus linéaire de Resnais, sous l'influence de sa première collaboration avec Semprún. Resnais déclare : Modèle:Citation. Le film devait représenter la France. Il fut retiré de la compétition sous la pression du gouvernement franquiste. Les journalistes espagnols présents à Cannes décernèrent cependant un prix Luis-Bunuel (créé pour la circonstance) à La guerre est finie, qui fut également distingué par la Fipresci (Fédération internationale de la presse cinématographique) et par le prix Louis-Delluc<ref name=monde>Modèle:Article</ref>.
Peu après, en Modèle:Date-, Semprún se rend au festival de Karlovy Vary en République socialiste tchécoslovaque, La guerre est finie ayant été sélectionné. Podleniak, le directeur du festival, mal à l'aise dans son rôle répressif, lui annonce que le film est retiré de la sélection officielle mais qu'il sera projeté hors compétition. Sous l'impulsion de Miloš Forman et d'Antonin Liehm, les organisateurs lui décernent cependant un prix spécial.
Fiche technique
Distribution
Récompenses et distinctions
- 1966
- Grand prix de l'Académie du Cinéma
- Prix Louis-Delluc<ref name=monde/>
- Prix Luis-Buñuel des journalistes espagnols<ref name=monde/>
- Prix FIPRESCI du Festival de Cannes 1966 — Prix décerné en dépit de l'exclusion de la compétition officielle sur la pression du gouvernement franquiste<ref name=monde/>
- Prix au Festival international du film de Karlovy Vary
- Prix Méliès
- 1967
- Prix du meilleur film en langue étrangère aux New York Film Critics Circle Awards
- 1968
- Nommé pour le meilleur scénario aux Oscars
- Prix du meilleur film étranger 1968 des critiques de New York
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Mortier, « La Guerre est finie », Téléciné no 129, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Modèle:Date, Modèle:Page, Modèle:ISSN
- Michel Duvigneau, « La Guerre est finie », Téléciné no 131, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Modèle:Date, , fiche no 464, Modèle:Page, Modèle:ISSN