Labergement-Sainte-Marie

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Labergement-Sainte-Marie est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants se nomment les Abergeurs et Abergeuses.

Géographie

Fichier:Labergement Sainte Marie - Plage de Remoray - Vue aérienne.JPG
Vue aérienne du village et de la plage de Remoray

Toponymie

L'Abergement en 1312 ; Labergement-Sainte-Marie depuis 1882. Le nom même de la commune en rappelle doublement les origines : des colons abergés sur une terre seigneuriale, celle de l'Abbaye de Mont-Sainte-Marie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lieux-dits et écarts : Granges-Sainte-Marie - la Clouterie - le Fourpéret - les Frêtes - la Fuvelle - le Fuverat - Beanregard - l'Abbaye de Mont-Sainte-Marie - les Montrisans - Derrière le Mont - Grange Neuve - Grange du Lac.

La commune se situe dans la vallée des lacs Saint-Point et Remoray sur l'amont du lac de Saint-Point. Le territoire de la commune comprend aussi le lac de Remoray (petit lac de 96 ha affluent du Doubs par l'émissaire de La Taverne).
Situé à environ 859 mètres d'altitude, le territoire communal est composé de deux ensembles nettement individualisés :
- L'ouest est occupé par une région déprimée, marécageuse, tapissée par un beau plan d'eau naturel, le lac de Remoray, dû à une action de surcreusement par les glaciers quaternaires.
- À l'est et au sud, les couches calcaires se redressent vigoureusement et culminent à 983 mètres. Le Doubs venant de Rochejean y emprunte les gorges du Fourpéret.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Labergement-Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), prairies (29,2 %), zones humides intérieures (8,2 %), terres arables (6,6 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Modèle:Article connexe

Labergement fut le lieu d'évènements liés à la guerre de 1870 comme en témoigne notamment la plaque apposée sur l'ancien dortoir de l'abbaye de Mont-Sainte-Marie, toujours debout, et qui rappelle que « Le Modèle:Date-, le général de Busserolles, au bruit du combat de Vaux, quittait Rochejean, Les Longevilles et Saint-Antoine avec sa division et occupait le défilé des Granges-Sainte-Marie ».

De 1946 à 1948, un camp de prisonniers allemands et autrichiens a été installé dans la commune. C'est au titre des réparations de guerre que ces hommes ont participé à la reconstruction du pays. Principalement l'activité du camp était consacrée à l'exploitation forestière. Une ferme de panneaux solaires a été élevée sur le terrain du camp<ref>Labergement-Sainte-Marie - Un camp de prisonniers allemands a existé au Fourpéret de 1946 à 1948 (lire en ligne) du 07 novembre 2021 sur le site du journal L'Est Républicain</ref>.

En 1972, la commune absorbe celle voisine de Granges-Sainte-Marie (Monte Sanctæ Marie en 1275 ; Montis Sancti Marie à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Montis Sancte Marie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), alors peuplée de Modèle:Unité<ref name=Cassini/> ; cette dernière porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Mont-des-Lacs<ref name=Cassini2>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Politique et administration

Fichier:Labergement Sainte-Marie - La mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Labergement-Sainte-Marie est jumelée avec Longueville, dans la Manche<ref>Site Ouest-France, espace asso</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

En 1688, il y avait 166 habitants.

Un blockhaus présent non loin du village rappelle également la Seconde Guerre mondiale. Le Modèle:Date-, le général Guderian et ses troupes sont à Pontarlier. Ils font un détour à Malpas-la-Planée, et arrivent à l'abbaye. Des obus incendient les fermes de Beauregard et de Derrière-le-Mont, ainsi que l'Hôtel du Pont. Les trois soldats postés dans cette casemate sont tués par des tirs d'une mitrailleuse. Un soldat allemand meurt peu après, et les quatre hommes sont alors inhumés dans le cimetière de Vaux (village voisin).

Lieux et monuments

  • Église paroissiale Saint-Théodule.
  • Chapelle Saint-Théodule : En 1243, les moines de Mont-Sainte-Marie demandent l'autorisation de construire une église pour les besoins spirituels des colons-abergeurs. L'église Saint-Théodule est alors édifiée en tant qu'église-mère de la paroisse de Villamont, de 1264 à 1752. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bâtiment est démembré et, pendant la Révolution, il est vendu et démoli. Cette chapelle est construite sur les vestiges de l'ancienne église à la demande des municipalités des anciens villages de la seigneurie : Labergement Sainte Marie, Remoray, Les Granges, et Saint-Antoine. Située au lieu-dit « Grange-Neuve », au pied du massif forestier de la Grand-Côte, cette chapelle fut construite en 1861<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, prenant la suite d'une chapelle déjà dédiée à saint Théodule, dite « de Villamont », détruite à la Révolution en même temps que les autres bâtiments de l'abbaye de Mont-Sainte-Marie. De dimensions modestes, elle est constituée d'un clocher-porche, d'une nef, d'un chœur et d'une petite sacristie faisant saillie à l'extérieur de ce dernier. À l'intérieur, trois vitraux célèbrent saint Antoine, l'éducation de la Vierge et, pour celui du chœur, la vie de saint Théodule, et notamment les deux miracles qui lui sont attribués, une multiplication de raisins en Suisse et la délivrance d'un prisonnier. Saint Théodule, patron des vignerons du Valais, est également célébré par une statue et un tableau<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Statue de Saint Théodule : de 1 mètre 50 de hauteur, dans la chapelle Saint-Théodule. De nombreuses œuvres sont consacrées à ce saint, qui est le patron de la première paroisse du village, édifiée vers 1250. À cette période, son culte, originaire de Suisse, se répand en Savoie et en Franche-Comté. Les relations amicales qui existent entre les abbayes suisses de Saint-Maurice d'Agaune, de Romainmôtier, du Lac-de-Joux, et du Grand-Saint-Bernard, et les monastères comtois de Montbenoît, de Mont-Sainte-Marie, ainsi que les échanges commerciaux qui animent le col de Jougne, ont facilité la diffusion des légendes liées à saint Théodule, et expliquent sans doute son choix.
  • Gare ferroviaire.
  • Fontaine de la liberté : une des huit fontaines-abreuvoirs du village. La statue est érigée lors de la séparation de l'Église et de l'État. La République est représentée avec ses attributs traditionnels. Sur la torche est gravée une phrase : « La République éclaire le monde » ; et sur la plaque posée à ses pieds figure une inscription : « Droits de l'homme et Décalogue ».
  • Maison dite La Clouterie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, ancien monument historique détruit par un incendie en 2015.
  • Fonderie de cloches Obertino : existe dans le village depuis 1834 environ. Spécialisée dans la fonte de petites cloches en bronze. Les débouchés sont limités à l'agriculture, au tourisme ou un cadeau original. L'entreprise conserve la tradition et le savoir-faire de cet art ancestral.
  • Usine électrique du Fourpéret : Créé en 1897, le Syndicat intercommunal d'électricité de Labergement-Sainte-Marie (SIEL) regroupe dix communes. L'usine hydroélectrique du Fourpéret entièrement automatisée, utilise l'eau de la rivière le Doubs à partir d'un barrage édifié dans les gorges, 800 m en amont. La production (environ 2 MWh) est distribuée sur les 250 km de réseaux haute tension (Modèle:Unité) et basse tension (410 V) du Syndicat à près de Modèle:Unité en période hivernale.
  • Maison de la réserve naturelle du lac de Remoray<ref>Site de la Maison de la réserve du Lac de Remoray</ref>.
  • Croix monumentale de Grange-Neuve<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Désiré Chevassu (1810-1869) : député-maire de Poligny. Il possédait une maison de campagne aux Granges-Sainte-Marie.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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