Rochejean
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Modèle:Infobox Commune de France Rochejean est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Brigands.
Géographie
Toponymie
Alpes en 792 et 1184 ; Roche de Alpe en 1250 ; Jures inhabitatas en 1266 ; Rocha Joannis en 1336 ; Rochejean depuis 1630<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rochejean est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
De 900 à 500 avant Jésus-Christ, les premiers hommes arrivent dans les grandes forêts du Haut-Doubs. Ce sont des cavaliers celtes qui apportent leur connaissance du fer. Grâce à l'importante quantité de minerai de fer présent dans le sous-sol et aux forêts qui fournissent le bois nécessaire, apparaissent dès l'Antiquité les premiers bas-fourneaux dans les forêts au pied du Mont d'Or.
Vers l'an 1000, période où la région connaît une « renaissance monacale », plusieurs ermites et religieux veulent revenir aux règles originales, c'est-à-dire pauvreté, prière, travail, ascèse, etc. Ils partent donc à la recherche de déserts humains. Les montagnes du Mont d'Or leur apparaissent idéales pour leurs méditations. Ainsi, la tradition populaire raconte-t-elle que l'Ermite Jean choisit le creux de la Roche, sous l'église actuelle du futur Rochejean pour habitat.
Du {{#switch: au
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}}, le secteur voit la naissance de plusieurs abbayes, autour du lac de Joux, à Mouthe, à Labergement-Sainte-Marie, à Saint-Point-Lac, près de Bonnevaux. C’est la période de la déforestation. Des moines et de la main d'œuvre suisse et française arrivent dans les forêts du Haut-Doubs et du Haut-Jura pour y travailler. De nouveaux terrains cultivables apparaissent et sont distribués à des seigneurs de Suisse et de France.
En 1267, Rochejean est fondé par Jean Ier de Chalon (1190-1267), comte de Chalon et sire de Salins qui s'inspire de la légende de l’Ermite pour nommer son nouveau village. Il élabore aussi les futurs plans du château sur la Roche d'Alpe.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Vers 1300, les seigneurs de Rochejean, les Chalon-Arlay mettent en valeur la route entre Rochejean et Jougne. Ils se raccordent ainsi aux Hôpitaux et touchent des avantages, terres, impôts, etc. Les « colons » défricheurs de cette route créeront par la suite le village des Longevilles-Mont-d'Or.
Les moines, les seigneurs de Rochejean et de Salins-les-Bains ont des intérêts communs durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Grâce à l'accroissement de la population en Europe, les besoins en fer croissent. Le bois devient donc très important pour alimenter les hauts-fourneaux. De plus, la construction de nombreuses cathédrales exige énormément d'échafaudages en bois.
Vers 1314, le nombre insuffisant de cultivateurs oblige les seigneurs de Rochejean à louer les terres contre redevances et corvées, en « lotisant » c'est-à-dire en « abergeant des colons » pour relancer l'économie des villages. Les avantages fiscaux sont ainsi augmentés pour attirer encore plus de colons à Rochejean notamment.
À cette époque, la route du sel entre Salins-les-Bains et Vallorbe passe par Pontarlier et la cluse de Joux. Les marchands passent donc sur les terres des seigneurs de Pontarlier et doivent payer des taxes pour passer en Suisse. Ceci ne plaisant pas aux seigneurs de Salins, ils envisagent un nouveau tracé de la route qui passerait non plus à Pontarlier mais à Rochejean, sur leurs propres terres. Dans les années qui suivent 1315, la création de deux autres ermitages dans la région du Mont d’Or (Vaux et Mont-du-Fourg, la future abbaye de Mont-Sainte-Marie) permet la réalisation de la nouvelle route. Les seigneurs de Salins favorisent ainsi les implantations de ces abbayes en veillant à gagner du terrain sur celui du comté de Pontarlier. La route qui passait jusqu’à lors de Pontarlier à Jougne est remplacée par celle reliant Bonnevaux, les alentours de Rochejean, les Hôpitaux-Neufs, puis Jougne. Le château de Joux est ainsi contourné.
De 1349 à 1361, Rochejean est durement touché par la peste noire.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
En 1494, les premières forges sont créées à l'emplacement des actuelles rues des Forges et du Haut-Fourneau. Le minerai extrait du Mont d'Or est acheminé dans les hauts-fourneaux pour en extraire la fonte. Celle-ci est travaillée par les maîtres de forges. Les outils nécessaires à la vie quotidienne et au travail agricole et forestier y sont ainsi fabriqués. Le haut-fourneau de Rochejean est particulièrement important et appartient à l'abbaye de Mont-Sainte-Marie.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est particulièrement dur. Rochejean et les villages voisins connaissent épidémies, famines et guerres. La période de la guerre de Dix Ans y est spécialement difficile, la région étant alors ravagée par les troupes des Suédois, nom donné à l'époque aux mercenaires mi-allemands mi-suédois de Bernard de Saxe-Weimar qui rasent le château. Le Modèle:Date-, le traité de Nimègue est signé. La Franche-Comté devient française, les Francs-Comtois deviennent Français contre leur volonté, mais la paix est rétablie.
En 1843, le haut-fourneau de Rochejean ferme à cause d'un important incendie. Il traitait alors chaque année près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de minerai de fer. Beaucoup de personnes se retrouvent sans emploi. Le haut-fourneau de Pontarlier ferme aussi et entraîne la fin de la mine dans tout le Haut-Doubs en 1848. Du fait de l'importation de plus en plus importante de fonte de Belgique et d'Écosse, l'industrie du fer en Franche-Comté décline ensuite tout au long de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
En 1898, le syndicat intercommunal, créateur de la turbine dans les gorges du Fourpéret, sur le Doubs entre Rochejean et Labergement-Sainte-Marie, sur le territoire de cette dernière commune, installe le premier réseau électrique. De nos jours, l'installation du Fourperet n’est plus capable de produire seule l'électricité suffisante pour toutes les nouvelles habitations principales et touristiques que voient naître Rochejean et les villages voisins.
Aujourd'hui
Rochejean est aujourd’hui un village typique de moyenne montagne franc-comtoise. Il est équipé d’une station de ski, « les Meix Loisirs », qui propose l’hiver quatre pistes de ski de descente (baby, verte, bleue, rouge) et l’été du Dévalkart. Les Granges-Raguin et le restaurant de la Boissaude, à quelques kilomètres au-dessus du village, proposent durant l’hiver plus de Modèle:Unité de pistes de ski de fond sur les pentes du Mont d’Or, et notamment la Grande Traversée du Jura. L’été, ces pistes deviennent des circuits de randonnée pédestre et de VTT.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Le Château de Rochejean
- L'église, bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle peu après la fondation du village, fut reconstruite ensuite au Modèle:S mini. Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste.
- Une croix de mission tridimensionnelle en fer forgé remontant à la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est installée à côté de l’église. Elle comporte de remarquables décors. Le piédestal a été reconstitué après l’incendie de l’église, en 1962.
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Panorama du village depuis le pont sur le Doubs.
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Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste avec son clocher comtois.
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Buste de Dieu le père à l'entrée de l'église.
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Mairie.
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Fontaine surmontée du buste de Marianne.
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Croix de mission.
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Oratoire surplombant la commune.
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Monument aux morts.
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Intérieur de l'église: vidéo sonore.
- La vallée du Doubs et, en particulier, les gorges du Fourpéret avec son barrage et ses cascades.
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Vieux pont sur le Doubs.
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Cascades dans les gorges du Fourperet.
Personnalités liées à la commune
- L’abbé Georges Ignace Boillon (1720-1800), originaire de Bonnétage, curé de Rochejean à partir de 1774. Il devient le premier maire de la commune en 1790 pendant la Révolution, mais doit s'exiler en Suisse de 1794 à 1800. Féru d'éducation pour la jeunesse, il avait transformé son presbytère en véritable musée d’histoire naturelle. Une rue du village porte son nom, et sa tombe se trouve dans le chœur de l'église.
- Claude Alexandre Loye, né et mort à Rochejean (1786-1865). Il y fut instituteur, et est l'auteur d’une histoire du village<ref>Souvenirs historiques, suivis d'annales sur le village et la seigneurie de Rochejean, ancien Bourg-à-Château, au pied du Mont-d'Or (Doubs), Laithier éditeur, 1835, 289 pages</ref>.
- Laurent Raguin (1871- 1950), élève de l'École nationale d'industrie laitière de Mamirolle près de Besançon. Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il reçoit sa cancoillotte moisie à cause de la durée du transport. De retour, il révolutionne sa fabrication dans les années 1920 en la conditionnant en boites métalliques stérilisées, ce qui lui permet l'industrialisation de cette spécialité franc-comtoise dans la fromagerie qu'il crée à Baume-les-Dames.
- Charles Belle, peintre, né à Rochejean en 1956.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de Rochejean sur le site de la Communauté de Communes
- Rochejean sur le site de la communauté de communes du Mont d'Or et des deux Lacs