Landiras
Modèle:Infobox Commune de France
Landiras (prononcé Modèle:API-fr ; Landiràs<ref>Landiras sur Toponimiaoc.webs.com, consulté le 19 mars 2012.</ref>, L'Andiran(s) ou Landiran(s)<ref>Landiras sur Gasconha.com, consulté le 9 février 2010.</ref> en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Landiranais<ref>Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 17 mars 2012.</ref>.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Gironde
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située entre la forêt des Landes (aire boisée de 5Modèle:0000 ha) et le vignoble des Graves (superficie de vignes 300 ha), la commune se trouve, par la route, à Modèle:Unité au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à Modèle:Unité à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à Modèle:Unité au sud-sud-ouest de Podensac, chef-lieu de canton<ref>Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de Modèle:Unité pour Bordeaux, Modèle:Unité pour Langon et Modèle:Unité pour Podensac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 19 mars 2012.</ref>.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes en sont Illats au nord-est, Pujols-sur-Ciron à l'est, Budos au sud-est, Balizac au sud, Origne à l'extrême sud-ouest, Guillos à l'ouest-sud-ouest, Cabanac-et-Villagrains à l'ouest-nord-ouest, Saint-Morillon à l'extrême nord-ouest sur à peine 500 mètres et Saint-Michel-de-Rieufret au nord.
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est arrosée par le Tursan et l'Arec ainsi que par la Barboue affluent de la Garonne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Landiras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), cultures permanentes (7,1 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
La commune est traversée, dans le village, par la route départementale D11 qui mène vers le nord-nord-est à Illats et au-delà à Podensac et vers le sud à Balizac et au-delà à Saint-Symphorien au sud-ouest et à Villandraut au sud-est ainsi que par la route départementale D116 qui mène vers l'ouest-nord-ouest à Cabanac-et-Villagrains et vers l'est à Pujols-sur-Ciron et au-delà à Langon. La petite route départementale D125 qui commence au sud du village mène vers le sud-ouest à Guillos.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de Modèle:Sortie distante de Modèle:Unité vers le nord-est.
L'accès Modèle:Sortie à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à Modèle:Unité vers le sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de Modèle:Unité vers le nord-est, de Barsac sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Celle de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à Modèle:Unité vers l'est.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Landiras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1995, 1999, 2009 et 2020<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Landiras est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2022. Depuis le Modèle:Date-, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 986 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Landiras étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Arnauton, le Pichou, Larrigade, lou Haougueyrot, les Courraous, Brocas, Junqueyre, l'Agréou, la Mouliasse, la Suscouze, Couyala, les Courrèges<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:... Pour la situation de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein<ref>Modèle:Ouvrage, article 5.XXXII, pages 204-208 et pages 128-131</ref>.
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Landiras forme la commune de Landiras. En l'an IX (1800-1801), la commune de Guillos est rattachée à celle de Landiras qui devient Landiras-et-Guillos. En 1850, la commune de Landiras est rétablie par démembrement de celle de Landiras-et-Guillos<ref>Historique des communes, p. 28, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 11 avril 2013.</ref>.
En juillet 2022, la commune est touchée par un incendie de grande ampleur. Au 18 juillet la préfecture annonce près de 9 500 hectares de forêt brûlée, la propagation rapide du feu pousse les autorités à évacuer toute la population de Landiras à cause des risques trop élevés pour la santé et la sécurité des habitants<ref>Modèle:Article</ref>. Un mois plus tard, à la mi-août, plus 21 200 hectares ont brûlé lors ce cet incendie.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Landiras appartient à l'arrondissement de Langon et au canton des Landes des Graves depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Podensac.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Sophie Mette (LREM-MoDem).
Intercommunalité
De 2003 à 2016, Landiras faisait partie de la communauté de communes de Podensac. Lors de la dissolution de cette dernière, la commune a intégré la communauté de communes Convergence Garonne.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Jumelage<ref>Jumelage sur le site officiel de la commune, consulté le 19 mars 2012.</ref>
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
NB : la chute de la population entre les recensements de 1846 et 1851 est due à la création (ou plutôt recréation) de la commune de Guillos en 1850.
Pyramide des âges
En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est inférieur au taux départemental (24,9 %).
En 2019, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,84 % de femmes, inférieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Située au centre du village, l’église Saint-Martin, construite initialement aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, a été augmentée d'un bas-côté nord au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'un clocher-porche au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'un bas-côté sud au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et de voûtes de nef au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été classée monument historique en 1907 pour son chevet, en 1984 pour son transept, et inscrite en totalité en 2004<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 19 mars 2012.</ref>.
- Église Saint-Martin de Lassats de Landiras. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Château de Landiras : Les vestiges de cet édifice fortifié se trouvent au nord de Landiras, sur la route départementale D116. Le château, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été détruit et entièrement reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les vestiges visibles aujourd'hui sont constitués d'une courtine de plan carré à trois angles abattus, renforcés de tours polygonales ; d'un ouvrage d'entrée sur l'enceinte de la basse-cour et de douves avec pont.
- Le logis a été restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l’adjonction de cheminées et le percement de nouvelles ouvertures. Un nouvel logis était construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'extérieur des vestiges.
- Monument aux morts<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> : Le monument, érigé en 1921, est l’œuvre du sculpteur bordelais M. Lagrange. Sur chacune des quatre faces, une volée droite donne accès au soubassement. Sur la face antérieure du dé du piédestal une plaque en saillie porte l'inscription AUX / MORTS / POUR LA / PATRIE ; la guirlande qui la surmonte retombe de chaque côté.
- Les dates 1914-1918 et 1939-1945 sont gravées verticalement de part et d'autre. Les noms des soldats sont inscrits sur deux plaques de marbre apposées sur les faces latérales du dé du piédestal (Guerre 1914-1918), sur une plaque de marbre sur la base du piédestal (Guerre 1939-1945) et sur une plaque de marbre sur le côté gauche du soubassement (Guerre d'Algérie).
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L'église Saint-Martin.
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Le clocher-porche de l'église.
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Le chevet de l'église.
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La nef.
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Le monument aux morts face à la mairie.
Personnalités liées à la commune
- Sainte Jeanne de Lestonnac (1556-1640), marquise de Montferrand<ref group=Note>Il s'agit d'un château aujourd'hui en ruine, situé à proximité de l'ancienne chapelle de Brax (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle-même en désuétude, dans une forêt sur la route de Cabanac-et-Villagrains.</ref>, baronne de Landiras, fondatrice et première supérieure de l'ordre de la Compagnie de Marie<ref>paroissepodensac.free.fr Sainte Jeanne de Lestonnac.</ref>.
- Jules Koundé (1998), footballeur international français<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Site officiel de la commune
- Résultats du recensement de la population de Landiras sur le site de l'INSEE, consulté le Modèle:Date-.
- Modèle:Cassini-Ehess
- Landiras sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes