Langues berbères

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Unicode berbère Modèle:Redirect5 Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#if:||{{#if:||}}}}

Drapeau formé de 3 bandes horizontales bleue, verte et jaune, du haut vers le bas, avec au centre une lettre rouge de l'alphabet berbère.
Le drapeau berbère.

Les langues berbères — ou le tamazight, ou encore « le » berbère, en berbère Modèle:Citation <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (néo-tifinagh : Modèle:Langue ; tifinagh touareg : Modèle:Langue ; ABL : Modèle:Langue) — forment une branche de la famille des langues chamito-sémitiques (ou afro-asiatiques, ou afrasiennes)<ref name=Inalco>Modèle:Lien web</ref> et couvrent une vaste aire géographique : l’Afrique du Nord depuis le Maroc jusqu’à l’Égypte, en passant par l’Algérie, la Tunisie et la Libye, ainsi qu'une partie du Sahara, et la partie ouest du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger)<ref name="clio">Modèle:Article.</ref>. Une variante du berbère, le guanche, fut parlée autrefois aux îles Canaries<ref>Modèle:Article.</ref>.

Glottolog recense Modèle:Nobr berbères (langues mortes incluses)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le berbère possède son propre système d'écriture, le tifinagh — un alphabet touareg<ref>http://www.mondeberbere.com/, L'Évolution du tifinagh.</ref>, dont une variante est officiellement utilisée au Maroc.

Il n'y a pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones, mais on estime qu'il existe entre 25 et Modèle:Nobr de locuteurs<ref>{ http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/, Les Berbères en Afrique du Nord.</ref>.

Les langues berbères sont très influencées par l'arabe : d'après le linguiste berbère Maarten Kossmann, l'arabe serait un élément important de la sémantique des langues berbères, ces dernières possédant par ailleurs un superstrat phénicien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:...

Libyque

Le libyque consiste en un ensemble de dialectes parlés en Afrique du Nord dans l'Antiquité par les anciens Libyens, et connus par l'épigraphie. Il représente une forme ancienne de berbère<ref>Encyclopédie berbère, article Libyque par Salem Chaker.</ref>.

Ère almohade

Modèle:Article détailléModèle:...

Période coloniale et post-coloniale

Durant la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le nombre de locuteurs berbères se situe entre 30 et 60 % selon les sources. Cette chute s’explique entre autres par la politique linguistique coloniale, suivie de la politique d'arabisation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Classification interne

Le groupe des langues berbères connaît une forte variation interne. On y distingue plus généralement les langues berbères du Nord, les langues berbères de l'Est (bien que parfois considérées comme faisant partie du groupe précédent), les langues touarègues, ainsi que le groupe zenaga-tetserret<ref>Ethnologue, Languages of the World, page Berber.</ref>.

Langues berbères du nord

Modèle:Article détaillé Le groupe des langues berbères du nord comprend<ref name="Cline">W. Cline, Modèle:Citation, dans: Southwestern Journal of Anthropology, Vol. 9, No. 3 (1953), Modèle:Pp.</ref>,<ref name="Kossmann_Prelim_p1_6" /> :

Bien que décrit par Kossmann comme faisant partie des parlers zénètes du nord-ouest de l’Algérie<ref name="Kossman2013_22" />, le Modèle:Lien est généralement rattaché aux parlers du Rif, particulièrement le rifain oriental<ref>Salem Chaker, Le dialecte berbère des Beni Snous (Algérie), Centre de Recherche Berbère, selon: Encyclopédie berbère, fascicule X, 1991 ; Modèle:P.</ref>.

Le nafusi, parlé au nord-ouest de la Libye, autrefois considéré comme faisant partie du groupe zénète, en est exclu par les études récentes qui le rattachent au groupe des langues berbères de l'Est<ref name="Kossmann_Prelim_p1_6">M. Kossmann, Modèle:Citation, unpublished, Modèle:Pp.</ref>.

Langues berbères de l'Est

Modèle:Article détaillé Le groupe des langues berbères de l'Est, incluses par Kossmann au sein des langues berbères du nord dans le cadre d'un continuum dialectal<ref name="Kossmann_Prelim_p1_6" />, comprend deux sous-groupes<ref name="Kossmann_proto">Maarten Kossmann, Modèle:Citation, Rüdiger Köppe (1999), Modèle:P.</ref> :

  • un premier sous-groupe incluant le ghadamesi et le tawjilit, caractérisés par la préservation du *β proto-berbère en tant que β<ref name="Kossmann_proto" /> (devenu h ou disparu ailleurs) ;
  • un second sous-groupe incluant le nafusi, le siwi et les parlers berbères du Fezzan, partageant un certain nombre d'innovations avec les langues berbères du Nord, tel la perte du *β proto-berbère<ref name="Kossmann_proto" /> et l’évolution du *ă en ə<ref name="Prasse"> Karl-G. Prasse, Modèle:Citation, dans: Hamito-Semitica - Proceedings of the Ist Colloquium on Hamito-Semitic Linguistics, London, 1970, Mouton (1975), Modèle:Pp.</ref>.

Langues touarègues

Modèle:Article détaillé Le groupe des langues touarègues comprend plusieurs parlers généralement proches et mutuellement intelligibles :

Langues berbères de l'Ouest

Modèle:Article détaillé Le zenaga (parlé par les Zenagas en Mauritanie et au Sénégal) et le tetserret (parlé au Niger par les Kel Aghlal et les Modèle:Lien) constituent, malgré la distance qui les sépare, un groupe distinct de parlers berbères. Les deux langues, avec quelques milliers de locuteurs pour chacune, sont considérées comme menacées.

Guanche

Le guanche, langue éteinte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et autrefois parlée aux îles Canaries par les Guanches contient un grand nombre d'éléments berbères et y est souvent apparentée. Cette langue demeure toutefois peu documentée.

Répartition géographique

Maroc

Modèle:Article détaillé

Fichier:Berber dialects in Morocco.PNG
Carte linguistique du Maroc montrant les espaces berbérophones.

Le Maroc est le principal<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="clio" />,<ref name="Chaker2">Modèle:Ouvrage.</ref> État berbérophone. L'article 5 de la Constitution de 2011 a introduit l'« amazighe » comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans l'introduction de son ouvrage Berbères aujourd'hui, les berbérophones y représentent autour de 16%<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> de la population tandis que l'administration, se basant sur le recensement général de 2014 effectué par le Haut-Commissariat au plan, indique plutôt un taux de 26.7%<ref>Modèle:Lien web.</ref>ce qui s'apparente a une baisse du nombre de berbérophones depuis 2014.

L'amazighe est introduite dans les programmes publics et dans les émissions de télévision en vue de faciliter son apprentissage. Certaines bibliothèques, comme celle de la Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines à Casablanca, possèdent un fond berbère.

Trois principales variétés du berbère sont parlées au Maroc :

On trouve également d'autres dialectes, parlés par un nombre restreint de locuteurs comme le sanhadji des Srayr (environ Modèle:Nb), le ghomari (environ Modèle:Nb dans le Rif) et le berbère de Figuig (environ Modèle:Nb).

D'autres parlers distincts existent au Maroc mais sont généralement rattachés à des ensembles plus larges. Les parlers zénètes du Moyen Atlas oriental, sont généralement rattachés au tamazight avec lequel ils sont mutuellement intelligibles. Le parler des Béni-Snassen et celui de la province de Jerada sont quant à eux généralement rattachés au rifain, avec lequel ils sont mutuellement intelligibles.

Le judéo-berbère, rattaché au tachelhit et parlé autrefois par certaines communautés juives, est pratiquement éteint. Il serait néanmoins encore parlé par près de Modèle:Nb en Israël.

Algérie

Fichier:Algeria Berber-speaking areas.png
Carte des aires berbérophones d'Algérie

L'Algérie compte entre 25 %<ref name="clio" />,<ref name="Chaker2" /> et 30 %<ref>Modèle:Ouvrage</ref> de berbérophones. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'Algérie est le foyer de la revendication identitaire berbère, notamment à travers la Kabylie, principale région berbérophone du pays. Elle connait divers printemps berbères, en 1980 et 2001, notamment autour de la question linguistique<ref>Lyes Laribi, L'Algérie des généraux, Modèle:P.</ref>. La diaspora algérienne fonde l'académie berbère, une structure associative qui promeut l'alphabet tifinagh un Alphabet touarègue (Sahara algérien, malien, libyen et nigérien). Cet alphabet est progressivement habilité au niveau des aires berbérophones du nord du pays (kabyle, chaoui...) bien qu'il n'ai pas d'exemple d'usage du tifinagh après l'antiquité en Algérie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Haut-commissariat à l'amazighité, premier institut officiel au Maghreb destiné à l'étude des langues berbères est créé en 1995. L'Algérie est le premier pays à donner un statut constitutionnel à la langue berbère ; le tamazight est reconnu « langue nationale » dans la constitution de 2002<ref>Langue(s) et nationalisme(s), ENS Éditions, 2004, Modèle:P.</ref>. Du fait de la pratique du tamazight, de sa valeur culturelle dans la société algérienne et du consensus politique autour de la question, la volonté de réforme de la constitution algérienne depuis 2015 constitue une perspective pour son officialisation<ref>Tamazight : l’heure de l’officialisation, article du journal Liberté, le 20-04-2015, en ligne</ref>. Tamazight est finalement promu langue nationale et officielle lors de la révision constitutionnelle algérienne de 2016 (cf. son article 4)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les langues du nord de l'Algérie réparties sur le Tell incluent :

Les langues du nord-Sahara et du Sahara incluent :

  • Le mozabite, est parlé au Mzab, dans le sud : entre 150 000 et Modèle:Nb<ref name="clio" />.
  • Le touareg (c'est-à-dire les variantes tamasheq, tamahaq, tamajaq) est parlé dans le sud de l'Algérie, (parlé aussi dans le sud-ouest de la Libye, au Mali, au Niger et au nord du Burkina Faso) le pays compte des effectifs touaregs plus modestes qui ne dépassent pas quelques dizaines de milliers de personnes. L’ensemble des populations touarègues avoisine donc le million d'individus<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
  • Le Chilha du Sud oranais et de Figuig : Il s'étale sur plusieurs oasis et ksours des deux côtés des frontières algérienne et marocaine entre Mecheria et Figuig. Il est parlé par les habitants sédentaires de ces espaces qui vivent de l'agriculture saharienne et du commerce des dattes.
  • Le tagargrent est parlé dans la région de Ouargla et de N'Goussa ainsi que Touggourt et sa région Righa.
  • Le Zénète du Gourara et de Touat est parlé par Modèle:Nb au Touat en Algérie<ref name=Ghellab>Modèle:Article</ref>. (Teminine, Gouraya).
Fichier:Berbères en Algérie occidentale.svg
Ilots berbérophones de l'ouest de l'Algérie.

Plusieurs parlers à travers l'Algérie, restes d'une berbérophonie autrefois plus importante, ont été répertoriés et pour certains étudiés par des ethnologues au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cependant ils furent notés comme étant en voie de disparition et il est aujourd'hui très difficile de savoir s'ils sont définitivement éteints ;

  • Les divers parlers de l'Ouarsenis (Matmata, Haouara, etc.), dont certains Modèle:Pas clair encore vivants.
  • Le Bettioui du Vieil Arzew (parler d'origine rifaine), éteint.
  • Le chelha des Achaacha (région de Mostaganem), éteint.
  • Le parler des Ben Hlima (Frenda au sud-est de Mascara), éteint.

Tunisie

En Tunisie, pays où l'arabe tunisien est la langue maternelle de 98 % de la population, le chelha est parlé dans les villages semi-berbérophones du Sud — Chenini, Douiret, Matmata, Tamezret, Ghomrassen, etc. — ainsi que dans quelques villages de l'île de Djerba (surtout Guellala/Iqellalen, Ajim, Sedouikech/Azdyuch, Ouirsighen/Ursighen)<ref>Ahmed Boukous, « Le Berbère en Tunisie », Études et documents berbères, no 4, 1988, Modèle:P.77-84.</ref> et les régions de montagnes à Gafsa ou Sbeïtla.

Les mouvements berbères en Tunisie connaissent une montée importante après le Modèle:Date- et la révolution tunisienne, plusieurs associations berbérophones se constituant, et des marches qui demandent la reconnaissance de la langue et des droits culturels ayant lieu<ref>Stéphane Arrami, « En Tunisie, les Amazighs font entendre leurs voix », Tunisie berbère, 29 décembre 2011.</ref>.

Mali et Niger

Le touareg, plus précisément les variantes tamasheq (ou tamashaq) au Mali et tamajaq au Niger<ref> Mohamed Aghali-Zakara, Didactique du passage de l’oral à l’écrit au Sahel - Langue touarègue, in Anna Maria Di Tolla Langues et littérature berbères: développement et standartisation. Quaderni di Studi Berberi e Libico-berberi, 3. Napoli: Università degli Studi di Napoli "L'Orientale", 2014; Modèle:P..</ref>. Les Touaregs représentent environ 10 % de chacune des populations malienne et nigérienne.

Libye

Les berbérophones représentent près de 10 % de la population libyenne, ils sont concentrés dans le nord-ouest du pays, dans les montagnes du Nefoussa et dans la ville côtière de Zouara<ref>A Tripoli, les Berbères réclament leur place dans la Libye nouvelle. Le Monde.fr du 29/09/2011. Consulté le 29/09/2011.</ref>. Le berbère est également parlé à Awjila et Sokna. Le tamaheq est également parlé dans la région de Ghat par environ Modèle:Nb (Johnstone 1993).

Mauritanie

Le zenaga est parlé à Mederdra. Le tamasheq est également utiliséModèle:Référence nécessaire. Mais la plupart des non-arabophones de Mauritanie parlent les langues nigéro-congolaisesModèle:Référence nécessaire.

Îles Canaries

Aux îles Canaries, se parlait jadis le guanche, aujourd'hui disparu. Une partie de la population actuelle de ces îles espagnoles se revendique berbère mais ne parle de nos jours aucun dialecte de cette langue<ref>« La revendication berbère aux îles Canaries : mythe ou réalité », Tamurt, Modèle:P.5-8.</ref>. Cette revendication berbère est notamment portée par le Congrès national canarien (CNC), parti indépendantiste canarien, branche politique du mouvement de libération des îles Canaries, le MPAIAC<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, Modèle:Lang ; articles de Antonio Cubillo, Président du CNC.</ref>.

Égypte

Les Siwis parlent le seul dialecte berbère égyptien, le siwi, présent dans les oasis de Siwa et de Qara. Ces deux oasis du nord-ouest de l'Égypte représentent le plus oriental des groupes berbères<ref>Modèle:Pdf « Sur l’oasis de Siwa » par Madjid Allaoua, Études et Documents Berbères, no 15-16, 1997-1998 (2000), Modèle:P.313-318.</ref>.

Écriture

Les langues et les dialectes berbères ont eu une tradition écrite, par intervalles, pendant environ Modèle:Nombre, bien que la tradition ait été fréquemment perturbée par des changements culturels et des invasions. Ils ont d'abord été écrits dans l'abjad libyco-berbère, qui est encore utilisé aujourd'hui par les Touaregs sous la forme tifinagh. L'inscription la plus ancienne date du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Plus tard, entre environ 1000 et 1500 apr. J.-C., ils ont été écrits avec le script arabe, et depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils ont été écrits avec l'alphabet berbère latin, particulièrement parmi les communautés kabyles d'Algérie. L'alphabet berbère latin était également utilisé par la plupart des linguistes européens et berbères aux {{#switch: XX

 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Modèle:Article</ref>.

Une forme modernisée de l'alphabet tifinagh, appelée néo-tifinagh, a été adoptée au Maroc en 2003 pour l'écriture berbère. Les Algériens utilisent principalement l'alphabet berbère latin dans l'éducation berbère aux écoles publiques, tandis que le tifinagh est surtout utilisé pour le symbolisme artistique. Le Mali et le Niger reconnaissent un alphabet latin berbère touareg adapté au système phonologique touareg. Cependant, le tifinagh traditionnel est toujours utilisé dans ces pays.

Fichier:Kidal.jpg
Entrée à Kidal, ville touareg du Mali, au centre du massif de l'Adrar des Ifoghas. Sur le côté gauche du rocher, Kidal est écrit en caractère tifinagh : « KDL ».

Tifinagh

Modèle:Article détaillé Le berbère est noté, depuis le milieu du premier millénaire avant l'ère chrétienne, au moyen de l'alphabet tifinagh ou libyco-berbère. Il comporte des voyelles et des consonnes, dont il existe plusieurs variantes<ref>http://www.mondeberbere.com/, Les différents systèmes d'écriture amazighe.</ref>.

Depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le berbère a surtout été écrit au moyen de l'alphabet latin ou de l'alphabet arabe, bien que les Touaregs continuent de l'utiliser couramment.

Cependant, des propositions de tifinagh standard ont vu le jour à partir de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'Académie berbère, travailla sur une version, révisée ensuite par le professeur Salem Chaker de l'Inalco. L'Ircam officialisa une version de l'alphabet tifinagh en 2003.

La principale difficulté de la mise en place d'un alphabet standard réside dans la localisation progressive des langues berbères, qui a engendré une différenciation de certains phonèmes et lettres<ref>Modèle:Pdf « Unité et diversité du berbère : Détermination des lieux linguistiques d’intercompréhension » par Miloud Taïfi, Études et Documents Berbères, no 12, 1994, Modèle:P.119-138.</ref>.

Alphabet berbère latin

Modèle:Article détaillé

L'alphabet berbère latin est basé sur l'alphabet latin. Développée par le linguiste berbère Mouloud Mammeri dans les années 1960, cet alphabet comporte 23 lettres latines standards et 10 lettres supplémentaires.

Les militants berbères privilégient massivement l'utilisation de l'alphabet latin afin d'assurer un développement et une prolifération rapides de la langue berbère dans les écoles, dans les institutions publiques et sur Internet.

Alphabet arabe

Modèle:Article détaillé Certains peuples berbères ont utilisé l'arabe au cours de l'histoire, et dans le manuel scolaire algérien il y a en plus du latin, une description arabe pour les débutants.

Dans la table ci-dessous figurent sur fond gris des lettres arabes les moins connues et peu ou pas utilisées ; sur fond rose les 3 lettres latines supplémentaires destinées aux transcriptions d'emprunts et dont l'ancienne transcription arabe a peu été utilisée, ou a substitué par une autre lettre arabe de base, voire non transcrite ; et sur fond jaune les 10 lettres latines berbères standards, mais hors de l'alphabet latin de base, plus fréquemment substituées (par exemple transcrites par la lettre latine de base sans signe diacritique, ou par une autre lettre latine diacritée reprise par exemple de l'alphabet maltais mieux pris en charge, ou composées dans un digramme approchant, voire remplacées par des symboles ou lettres grecques ou d'autres signes, notamment dans les échanges personnels sur Internet et sur téléphones mobiles):
Lettres arabes Lettres latines
isolées jointives nom standards substituts fréquents
ا ااا ʾalif A a
ب ببب bāʾ B b
ش ششش shīn C c
ڜ ڜڜڜ shīn petit v renversé en chef Č č
د ددد dāl D d
ظ ظظظ ẓāʾ ou dzāʾ
ض ضضض ḍād
آ آآآ ʾalif maddah en chef E e
ف ففف fāʾ F f
ڤ ڨڨڨ vāʾ ou gāʾ G g
گ گگگ gāf ou kāf ouvert trait en chef
ڭ ڭڭڭ nga ou kāf trois points en chef
چ چچچ tchimʾ ou tche Ğ ğ
غ غغغ ghaïn ou ġayn Ɣ ɣ Γ (grecque) ou Ġ γ (grecque) ou ġ
ع ععع ʾaïn Ɛ ɛ ε (grecque) ou ' (apostrophe)
ه ههه héʻ H h
ح ححح ḥāʾ
إ إإإ ʾalif hamza souscrite I i
ئ ئئئ yāʾ hamza en chef
ج ججج djîm J j
ڪ ڪڪڪ kāf écrasé K k
ل للل lām L l
م ممم mīm M m
ن ننن nūn N n
ۇ ۇۇۇ wāw ḍamma en chef O o
پ پپپ pāʾ ou pe P p
ق ققق qāf Q q
ر ررر rāʾ R r
ڒ ڒڒڒ rāʾ petit v en chef
س سسس sīn S s
ص صصص çād ou ṣād
ت تتت thāʾ ou ṯeʾ T t
ط ططط tāʾ
ؤ ؤؤؤ wāw hamza en chef U u
ڥ ڥڥڥ fāʾ trois points souscrits V v
و ووو wāw W w
خ خخخ khāʾ X x
ي ييي yāʾ Y y
ز ززز zaïn Z z
ژ ژژژ jāʾ ou zhāʾ

En 1883, le linguiste René Basset, de l'école supérieure des lettres d'Alger, publie dans son manuel de la langue kabyle, un alphabet berbère en caractères arabes, qui, selon l'instituteur Auguste Veller peut aider à un développement plus rapide du berbère, dont voici les lettres :

Lettre Prononciation Notes
Modèle:Grossir [æː], [æ], [u] et [ə]
Modèle:Grossir [b] et [v] Il s'agit de la lettre B, mais dans la majorité des cas, il s'agit du [v]
Modèle:Grossir [t] ou [ts] Deux ت se prononce [ts], parfois le ت est seul et peut se prononcer [ts], s'il est suivi par un ض, il se contracte en ط
Modèle:Grossir [tʰ], [θ], [ts], [t] Le son du θ manque dans plusieurs dialectes : en mozabite et en touareg. Lorsque le ث tha est précédé d'un ن noun, il se prononce ت ta. Les tribus de O. Soummam lui donnent le même son après un ش chin, un س sin, ou un ت ta. Précédé d'un ذ dhal, il s'assimile cette lettre et se renforce en ق q et en tsa dans l'Ouest de la Kabylie. De même, il s'assimile le ض dhad qui le précède et se renforce en ت ta. — Deux ث tha qui se suivent sans voyelle intermédiaire se contractent en ت tta. Un double tha suivi d'un sin devient souvent tsa.
Modèle:Grossir [d͡ʒ]
Modèle:Grossir [tʃ]
Modèle:Grossir [ħ]
Modèle:Grossir [x]
Modèle:Grossir [d]
Modèle:Grossir [ð] Il s'assimile au ن quand celui-ci le suit
Modèle:Grossir [r]
Modèle:Grossir [z]
Modèle:Grossir [ʒ]
Modèle:Grossir [s]
Modèle:Grossir [ʃ]
Modèle:Grossir [s̙ˤ]
Modèle:Grossir [d̪ˤ]
Modèle:Grossir [t̙ˤ]
Modèle:Grossir ou Modèle:Grossir [ð̙ˤ] ou [zˤ] Rarement employé chez les kabyles qui le confondent avec le ض, les chleuhs le remplacent en un ڞ. Il est aussi utilisé pour différencier les sons [zˤ] et [z] quand ceux-ci ont la même orthographe, sinon, il s'écrit en ز.
Modèle:Grossir [ʕ] w
Modèle:Grossir [ʁ] ou [ɣ]
Modèle:Grossir [f]
Modèle:Grossir [q]
Modèle:Grossir [k] et [ç] En kabyle, le kef se prononce (généralement) comme le χ grec
Modèle:Grossir ou Modèle:Grossir [g] est toujours dur
Modèle:Grossir [l] il permute très rarement en kabyle en د.
Modèle:Grossir [m]
Modèle:Grossir [n]
Modèle:Grossir [h] ou [ə]
Modèle:Grossir [w], [v], [u], [o] Dans plusieurs dialectes kabyles, deux و (وو) se prononce [p], et [bʷ] et [g] chez les Ouled Abdeldjebar (Ait Waghlis, Ait Ymel, Ouled Tazmalt, Barbacha...).
Modèle:Grossir [i], [i:], [ə] Deux يـ se prononce [g]
Modèle:Grossir [ə] et [əː] Cette lettre n’est pas notée par Basset.

Notes et lettres supplémentaires:

Note Prononciation
Modèle:Grossir [ə], [æ]
Modèle:Grossir [o], [u]
Modèle:Grossir [i]
Modèle:Grossir [ə] ou pour Sukūn
Modèle:Grossir [t̙ˤ]
Modèle:Grossir [t]
Modèle:Grossir [ts]
Modèle:Grossir [t]
Modèle:Grossir [ts]
Modèle:Grossir [læ:]
Modèle:Grossir ou Modèle:Grossir pour noter un [æ] et un [ə] en fin de mot
Modèle:Grossir Utilisé pour les emprunts à l'arabe, il a la même fonction que le précédent
Modèle:Grossir pour noter un [æ] et un [ə] en fin de mot, utilisé pour les emprunts arabes

Statut

Fichier:Tizi Ouzou Tasdawit.jpg
Signalisation trilingue à la faculté de Tizi-Ouzou (Algérie) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.
Fichier:Amz-plake province Tiznite.JPG
Panneau de bienvenue trilingue de la province de Tiznit (Maroc) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.

Le berbère est langue officielle au Maroc depuis l'instauration de la Constitution de 2011 et en Algérie depuis la révision constitutionnelle de 2016 et au Mali depuis 2023 après le Référendum constitutionnel malien de 2023. Il est langue nationale au Niger et langue régionale en Libye.

Enseignement du berbère

En Algérie

À l'issue de la « grève du cartable » (1994-1995) ayant paralysé le secteur éducatif en Kabylie, le gouvernement algérien s'est finalement décidé à introduire de façon très timide l'enseignement du tamazight dans 16 wilayas en 1995 pour environ Modèle:Nb élèves<ref name="Tamazight en 1995">« Les caractères latins pour la transcription de tamazight ».</ref>. Quinze ans plus tard, l'enseignement du tamazight ne concerne plus qu'une dizaine de wilayas. Ce constat pourrait faire penser que l'enseignement du tamazight est en recul. Mais ce n'est pas le cas. Pour l'année 2010-2011, le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) a noté que plus Modèle:Nb apprennent le tamazight en Algérie<ref name="Tamazight en 2010-2011">« Le nombre d'apprenants en langue tamazight atteint 240 000 ».</ref>.

L'enseignement de la langue s'est considérablement renforcé, surtout en Kabylie. Le tamazight a été introduit aux épreuves du baccalauréat et du brevet d'enseignement moyen (BEM). Son enseignement se généralise progressivement aux lycées, aux collèges et aux écoles primaires, en particulier dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira. Des manuels scolaires de tamazight ont été rédigés.

Autre signe positif, l'amélioration de la qualité des enseignants grâce à l'introduction de cursus de langue amazighe dans les universités de Tizi Ouzou, Béjaia et Bouira<ref name="Tamazight à Bouira">« Tamazight à l'université de Bouira ».</ref>. Aujourd'hui, la majorité des enseignants sont des universitaires diplômés. En 2011, on recense 1114 enseignants de tamazight dont Modèle:Nobr universitaires. En 1995, il n'y avait que 200 enseignants.

Quelques chiffres récents:

En Algérie, chaque région enseigne sa propre version du tamazight (c'est-à-dire, la version chaouie dans les Aurès, la version kabyle en Kabylie…). L'alphabet latin est largement plébiscité pour l'enseignement du tamazight mais il existe quelques exceptions comme à Tamanrasset où le tifinagh est parfois utilisé.

Au Maroc

Introduit en 2003 dans Modèle:Nobr du pays<ref>http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2010/03/12/feature-03 Les militants demandent un enseignement qualifié en langue amazighe.</ref>, le tamazight est en 2012, enseigné dans environ Modèle:Nombre par Modèle:Nb<ref>http://www.amazighs.fr/tamazight-au-parlement-du-maroc/ Tamazight au Parlement du Maroc.</ref>. Environ Modèle:Nb marocains (soit 15 % des effectifs totaux) suivent des cours de tamazight<ref name="Le Maroc développe l’enseignement du tamazight">« Le Maroc développe l’enseignement du tamazight ».</ref>.

L'apprentissage de la langue amazighe se limite au cycle d'enseignement primaire<ref>http://www.medias24.com/SOCIETE/2097L-ecole-marocaine-n-est-pas-pres-de-parler-amazigh.html L'école marocaine n'est pas près de parler amazigh.</ref>. Il se fait à l'aide de l'alphabet tifinagh, ce qui ne fait pas consensus<ref name="Au Maroc, le roi a imposé le tifinagh au détriment de la graphie latine">« Au Maroc, le roi a imposé le tifinagh au détriment de la graphie latine ».</ref>,<ref name="Le Maroc reporte l’officialisation du tamazight">« Le Maroc reporte l’officialisation du tamazight ».</ref>.

L'enseignement du tamazight est quasiment absent des écoles privées du pays<ref>http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/03/22/feature-04 L'intégration du tamazight domine le débat sur l'éducation au Maroc.</ref>.

En 2012, la ville de Midelt a été la première à généraliser l'enseignement du tamazight dans ses écoles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Libye

Interdit sous le régime de Mouammar Kadhafi, l'enseignement du tamazight est aujourd'hui au centre des revendications des populations berbérophones du pays<ref>http://tamazgha.fr/Un-tournant-dans-le-combat-amazigh.html.</ref>,<ref>https://www.theguardian.com/world/2012/jul/04/libya-ethnic-tension-elections-berbers Libya beset by ethnic tension as elections loom.</ref>. À Tripoli, une école propose des cours gratuits de langue amazighe<ref>http://www.alqarra.tv/libye-le-tamazight-a-nouveau-enseigne/ Libye : Le Tamazight à nouveau enseigné.</ref>.

Dans les autres pays

Il est possible de retrouver l'enseignement du tamazight dans certains pays ou régions comprenant une forte communauté immigrée berbérophone à l'instar de la France, des Pays-Bas, de la Belgique, de l'Espagne ou du Canada<ref name="Tamazight au Canada">« L’enseignement de tamazight fête ses dix ans au Canada ».</ref>.

Les médias d'expression berbérophone

En Algérie

Il existe quelques médias publics et privés d'expression berbère.

Radio

La Chaîne 2

Modèle:Article détaillé La Chaîne 2 est une radio algérienne nationale généraliste diffusant ses programmes en cinq variantes linguistiques amazighes comme le kabyle principalement mais aussi le chenoui, le chaoui, le mozabite et le targui<ref>http://www.depechedekabylie.com/cuture/86722-radio-la-chaine-ii-inaugure-sa-nouvelle-grille-des-programmes-ce-dimanche-communiquer-en-tamazight-et-sur-tamazight.html Radio La chaîne II inaugure sa nouvelle grille des programmes ce dimanche.</ref>.

En 2012, le haut commissariat à l'amazighité a exprimé la nécessité de développer les ressources humaines et matérielles de Chaîne 2 pour sa mise à niveau avec la radio arabophone Chaîne 1<ref>http://www.algerie1.com/actualite/la-radio-chaine-ii-doit-etre-au-meme-niveau-que-la-chaine-i/ La radio chaîne 2 doit être au même niveau que la chaine 1.</ref>.

Les radios publiques locales

Les radios locales de Tizi Ouzou et Béjaia sont presque entièrement berbérophones. D'autres radios locales (Bouira, Khenchela, Batna, Tipaza, Oum El Bouaghi, etc.) proposent quelques programmes en langue amazighe<ref>http://www.radioalgerie.dz/fr/activites-de-la-radio/12381-radio-nationale Les radios locales un vecteur de promotion de Tamazight.</ref>,<ref>http://fr.afrikinfos.com/2013/07/24/la-radio-doum-el-bouaghi-le-jour-ou-laudimat-aura-un-sens-le-citoyen-pourra-senorgueillir-de-sapparenter-a-sa-radio-preferee/ La radio d’Oum El-Bouaghi : le jour où l’audimat aura un sens.</ref>.

Télévision

Le Modèle:Date-, une chaine de télévision publique en tamazight (A4, Algérie 4 ou Tamazight TV 4) a vu le jour en Algérie. La chaîne Berbère Télévision émet également vers l'Algérie.

Presse écrite

L'agence de presse APS offre deux versions de son site web en tamazight : une écrite en néo-tifinagh et l'autre écrite avec l'alphabet berbère latin.

Au Maroc

En France

Radio

  • Beur FM, Radio Pays diffusent quelques programmes en kabyle.
  • Depuis 2012 Beur FM lance BEUR FM 100 % KABYLE sur le web.

Au Canada

  • TV amazigh monde : est une chaîne privée qui diffuse ses programmes en berbère.
  • TQ5 : est une chaîne privée lancée le Modèle:Date-, soit le 1 Yennayer 2968 qui diffuse ses programmes 100 % en langue kabyle.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Incubator Modèle:Incubator Modèle:Incubator Modèle:Incubator

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail