Larressingle
Modèle:Infobox Commune de France
Larressingle (prononcé Modèle:IPA-fr ; Larressingla en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Osse et par divers autres petits cours d'eau.
Larressingle est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelés les Larressinglois ou Larressingloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1922, l'enceinte, inscrite en 1947 et classé en 1950, une croix, inscrite en 1950, l'église Saint-Sigismond, classée en 1988, le pigeonnier du Peneau, classé en 1988, et le pont d'Artigues, inscrit en 2017.
Géographie
Localisation
Le village de Larressingle est situé à Modèle:Unité à l'ouest de Condom dans la vallée de l'Osse. Il surgit au-dessus de vignes qui produisent de l'armagnac. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:... Larressingle se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Osse et les ruisseaux de Couéchot, de Gaget, de la Bourdette, de la Marian et d'Ourzan, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Osse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montreal », sur la commune de Montréal, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Larressingle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,9 %), terres arables (43 %), cultures permanentes (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Larressingle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 129 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
D'après la légende, ce village fortifié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle tirerait son nom de l'époque gallo-romaine. Une unité de la légion romaine se heurtant à la résistance de la population locale aurait reçu de son commandant l'ordre de manœuvrer «RETRO SINGULI», soit en arrière un par un.
Une autre étymologie serait liée au latin « Cingulum », enceinte de donjon féodal et à la syllabe « re », réfection, reconstruction pour devenir aujourd'hui Larressingle<ref>Revue de Gascogne : Larressingle en Condomois, tome XXXII, 1891 Gallica BnF</ref>.
Histoire
Larressingle entre dans l'histoire au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'abbé Hugues de Gascogne, fondateur de l'abbaye de Condom, est héritier de son père Gombaud, duc de Gascogne et évêque de Gascogne, descendant des Ducs de Gascogne. Devenu évêque d'Agen et de Bazas, il laisse sa charge abbatiale de Condom et fait don à son successeur de ses terres de Larressingle et de l'église Saint-Sigismond. La possession de l'église et de la villa est confirmée en 1163 et 1245 par les bulles des papes Alexandre III et Innocent IV. C'est ainsi que les abbés puis les évêques de Condom sont devenus les seigneurs des lieux.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on remplace l'église primitive par une église à l'ouvrage défensif. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la couronne de France et d'Angleterre se disputent l'Aquitaine. On voit alors dans la région, les bourgs se fortifier (Sauvetés, Bastides). Ce sont les abbés de Condom qui font réaliser cette forteresse. Le cartulaire attribue la fin de la construction des tours à l'avant-dernier abbé de Condom, Arnaud Othon de Lomagne, dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui a aussi construit une partie du château de Cassaigne.
Le Modèle:Date, son successeur, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage et le roi d'Angleterre, [[Édouard Ier d'Angleterre|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] dans lequel il est traité du castrum de Retrosingula. L'abbé fit exhausser les tours de l'enceinte. La construction du château avait probablement comme but de protéger Condom des agressions pouvant venir de l'ouest, mais il pouvait aussi servir aux abbés à se protéger des habitants de Condom qui étaient souvent en opposition avec eux pour leurs droits. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances.
Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom et à Larressingle. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. La garnison de Larressingle a dû être fournie par le roi d'Angleterre à partir de cette date. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls.
Larressingle a pu avoir un bailli spécial, comme en 1324, Arnaud de Floris qui est bailli de Larressingle.
Le château de Larressingle ne semble pas avoir joué de rôle militaire pendant la Guerre de Cent Ans. Le compte consulaire de Montréal signale pour l'année 1412, en juin, le passage de la compagnie de routiers du capitaine "Nicolo lo Basquo", avant de camper devant Montréal.
À partir de 1587, la ville de Condom va entretenir à Larressingle une modeste garnison de trois hommes. Le village ne sera pas attaquée avant 1589. Année durant laquelle la petite garnison ne put empêcher les Ligueurs de s'emparer par surprise de Larressingle. Antoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin, seigneur de Montespan, s'en rend dès lors maître. Les ligueurs vont alors utiliser Larressingle comme base afin de réaliser leurs razzias et méfaits jusqu'en 1596. Les consuls de Condom et le sénéchal d'Agenais ne purent arriver à les déloger.
En juin 1590 les consuls condomois entreprirent de discuter avec le sieur de Montespan pour lui faire quitter la place. Celui-ci accepta pour 2000 écus. Le maréchal de Matignon valida cet accord et envoya des commissaires pour faire démanteler Larressingle, Vic et Nogaro mais Montespan changea d'avis. En juillet 1590, il demanda 2000 écus supplémentaires à payer par le pays d'Armagnac ; ce que refusa le maréchal de Matignon. Montespan demanda ensuite 3000 écus pour ne pas inquiéter les habitants de Condom et de la juridiction, et s'engageait à démanteler Larressingle après le démantèlement de Vic et Nogaro, puis, finalement, refusa de discuter de la reddition de Larressingle, en s'engageant, en décembre 1590, de procurer "le soulagement du peuble, du laboureur et de son bestailh".
Le Modèle:Date, le marquis de Villars qui commande les ligueurs du pays signe un traité "pour la liberté du laboureur, son bestail, et pour toutz ceulx qui de portent point les armes que pour la deffence des villes et maisons d'où ilz sont domiciliés". Le maréchal de Matignon refusa cet accord qui ne concernait que le Condomois et l'Armagnac.
En 1594, Montespan est encore à Larressingle, Valence et Mirande. Mais en juillet 1594, il fait savoir qu'il voulait "se rendre serviteur de Sa Majesté". Finalement Montespan n'évacua Larressingle qu'en 1596. Il fait la même année sa soumission au roi Henri IV. Le Modèle:Date, Montespan prêtait serment aux consuls de Condom en sa qualité de sénéchal d'Agenais. Larressingle n'a plus joué de rôle militaire, même pendant la Fronde.
Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château est délaissé par les évêques au profit de celui de Cassaigne plus moderne. Et c'est à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que Modèle:Mgr, dernier évêque de Condom, fait démonter la toiture et transporter les bois de charpente à Cassaigne. Vendu comme bien national, il est dépecé et vidé. C'est alors que le village lui-même tombe dans l'oubli. Petit et peu commode, on habite plus facilement à l'extérieur.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forteresse est vouée à disparaître. Seules trois maisons sont habitées, les autres transformées en grange ou abandonnées, perdent toitures et pierres. Le village doit sa restauration à l'initiative du duc de Trévise qui fonde un comité de sauvegarde auprès de financiers de Boston qui alimenteront les caisses jusqu'en 1938.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Condom, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 20 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
18 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Larressingle au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 55,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 18 entreprises implantées à Larressingle), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 15 en 2000 puis à 12 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 13 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 28 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 31 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
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Vue depuis la route de Condom.
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Vue du sud.
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vue d'ensemble.
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Entrée par le pont-levis.
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Le pont de Lartigue.
Lieux et monuments
Larressingle est homologué comme un des « Plus Beaux villages de France » et accueille en moyenne chaque année 133 000 visiteurs.
Les remparts<ref>Modèle:Base Mérimée : Enceinte fortifiée</ref>
Le village est ceint d'un rempart polygonal de Modèle:Unité de tour presque intact sauf à l'est. L'enceinte s'ouvre à l'ouest par une haute porte fortifiée à brêtèche. Le pont-levis qui le précédait est aujourd'hui remplacé par un pont fixe encadré de deux piliers étroits. Les murs parfois encore entourés de courtines et de créneaux sont renforcés par des tours carrées.
Situé à proximité de Larressingle, il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en tant que point de passage des chemins de Compostelle en France. C'est un ouvrage néo-roman de quatre arches qui reste l'un des rares témoins contemporains du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. À proximité s'élevait un couvent qui a, aujourd'hui, disparu.
Le château-donjon<ref>Modèle:Base Mérimée : Ruines du château.</ref>
Sa masse trapézoïdale à quatre niveaux, flanquée d'une tourelle hexagonale, est percée de fenêtres géminées ou à meneaux ; l'intérieur, ruiné, laisse voir en surplomb quelques cheminées monumentales.
Le château possède une église romane dédiée à saint Sigismond.
L'édifice datant du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classé au titre objet des monuments historiques depuis 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À noter que la statue de saint Sigismond, réalisée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la fabrique toulousaine de François-Dominique Monna, est une réduction du Vercingétorix d'Aimé Millet érigé en 1865 à Alise-Sainte-Reine, site du siège d'Alésia<ref>Jacques Lapart, « Une statue de Vercingétorix à Larressingle », Bulletin de la Société archéologique du Gers, t. CIII, 2002, Modèle:P..</ref>.
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Intérieur de l'enceinte côté entrée.
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Petite place.
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La cité des machines à Larressingle.
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Château (à gauche) et église (à droite)
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Statue de saint Sigismond.
Le camp de siège médiéval des machines du Moyen Âge
Un site touristique sous forme de reconstitution d'un camp médiéval s'est installé aux abords de la cité et accueille les visiteurs du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Cette animation permet de découvrir et de s'initier aux techniques de l’art de la guerre de siège avec reconstitution et démonstration de tir des engins de siège.
Une bastille en bois et une tour de siège protège le campement composé d'une palissade avec des machines de guerre. Sont ainsi présentés au public les machines de jet et l'artillerie à poudre ainsi que perrière, bricole, trébuchet, biffa ou couillard, bombardelle, couleuvrine, canon serpentine. Une catapulte est présentée au milieu du campement.
Les visiteurs peuvent faire tourner grue médiévale, cage à écureuil ou treuil à tambour et, de même, s'initier au tir à l'arc, à l'arbalète, découvrir la frappe de monnaie médiévale, la taille du boulet de pierre, revêtir une cotte de mailles de chevalier ou une tenue de princesse du Moyen Âge.
Le musée de la Halte du pèlerin
Le musée permet une évocation historique de la vie au Moyen Âge avec 50 personnages de cire en costumes d'époque.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Claude Malbet (1937-2021), joueur international de rugby à XV<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Le Pèlerinage de Compostelle
La commune de Larressingle est une des étapes du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, hors du chemin de la Via Podiensis. Larressingle se situe, sur ce chemin, après Condom. La prochaine commune est Beaumont-sur-l'Osse et son Pont d'Artigues.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Renaud Camus, Le département du Gers, Pol, 1997, voir table : voir p. 331 Modèle:ISBN
- Modèle:Communes du Gers 2
- Georges Tholin, Joseph Gardère, Larressingle en Condomois, description et histoire, Imprimerie de G. Foix, Auch, 1892 (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes du Gers
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
- Liste d'églises françaises à campenard
Liens externes
- Modèle:Lien web
- lannuaire.service-public.fr Le site officiel de l'administration française : Larressingle
- www.ign.fr Larressingle sur le site de l'Institut géographique national (en cache)
- http://larressingle.free.fr Camp de siège médiéval à Larressingle
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes