Latour-de-France
Modèle:Infobox Commune de France
Latour-de-France <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (historiquement Triniach {{#ifeq:1|0|[tʁinjak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, en occitan Triniac) est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, le ruisseau de la Pesquitte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Latour-de-France est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan.
Ses habitants sont appelés les Tourils.
Géographie
Localisation
Modèle:Maplink La commune de Latour-de-France se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Rivesaltes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Planèzes (Modèle:Unité), Montner (Modèle:Unité), Rasiguères (Modèle:Unité), Estagel (Modèle:Unité), Cassagnes (Modèle:Unité), Maury (Modèle:Unité), Bélesta (Modèle:Unité), Lansac (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Latour-de-France fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
Modèle:... La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « massif de la Tourèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « massif du Fenouillèdes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Latour-de-France.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Latour-de-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Modèle:... La ligne 505 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Lansac.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Latour-de-France est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de Modèle:Nobr de hauteur construit en 1994<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-France est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la même signification que le français « La Tour de France » qui a été orthographié Latour-de-France par l'administration. Les premières mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac étant un lieu-dit situé sur la commune<ref name="Basseda">Modèle:Toponymie historique de Catalunya Nord.</ref>.
Triniacum était le nom d'un domaine gallo-romain, formé à partir du nom du propriétaire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables à l'époque romane, la Turris de Triniago étant mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du nom de la tour fortifiée qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est développé sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui était appelé simplement La Tor ou La Tor de Fenolledès (des Fenouillèdes). Le traité de Corbeil (1258) fixe la frontière du royaume de France et de celui d'Aragon à proximité du village. À partir de ce moment, les Catalans commencent à appeler ce village La Tor de França, nom qui est passé en français et qui a été conservé, même après le traité des Pyrénées rattachant le Roussillon à la France<ref name="Basseda"/>.
Histoire
L'église Sainte-Eulalie de Trignac est citée en 999. Elle devient un prieuré de l'abbaye de Saint-Pons de Thomières avant 1023. Elle possède la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citée en 1056. Sainte-Eulalie est dotée de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalu. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommé Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme située à Peyrelade (aujourd'hui à Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'église est attribuée en 1271 à l'archevêque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs à Sainte-Eulalie après cette date.
Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possèdent la seigneurie au treizième siècle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possède aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.
Politique et administration
Administration municipale
-
L'hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Canton
La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale et communale : 15 et Modèle:Date-<ref name=pog>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref> ;
- Foire : Modèle:Date-<ref name=pog/>.
Santé
Sports
- École Catalane de Combat Médiéval<ref>Site de l'École Catalane de Combat Médiéval</ref>.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 248 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
64 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Latour-de-France au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 64 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 14,1 % | (8,7 %) |
Construction | 10 | 15,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
15 | 23,4 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,7 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 12,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
12 | 18,8 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,4 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 64 entreprises implantées à Latour-de-France), contre 30,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- La Fabrique PLM, restauration traditionnelle (Modèle:Unité)
- Renardeaux, conseil en relations publiques et communication (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les « Corbières du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 68 en 2000 puis à 36 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 30 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Viticulture
La commune est située dans l'aire d'appellation de l'IGP « Côtes-catalanes ». (cf. le film Wine Calling).
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Latour-de-France, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle Saint-Martin (Modèle:Inscrit MH).
- Le monument aux morts.
-
Chapelle Saint-Martin de Latour-de-France
-
Notre-Dame-de-l'Assomption. Le clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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Parvis de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption
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Le monument aux morts place Roger Pech.
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Place Cantou de la Toureze
-
Le pont sur l'Agly depuis la Place Bellevue
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Deville (1751-1796) : évêque constitutionnel du diocèse de Perpignan, né et mort à Latour-de-France ;
- Pierre-Guillaume-Paul Coronnat (1845-1909) : général français né à Latour-de-France dont le père, Charles, est maire de la commune de 1854 à 1867 ;
- Guy Malé (1930-1987) : homme politique ayant passé son enfance à Latour-de-France.
- Claude Colomer (1934- 2012): Enseignant chercheur et bienfaiteur du village
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage (autobiographie d'un ancien habitant de Latour-de-France).
- Anny de Pous, « Les ouvrages en pierre sèche de La Tour-de-France (Pyrénées-Orientales) », L'Architecture rurale en pierre sèche, tome 1, 1977, CERAR, Paris, pp. 40-44 + 4 fig. h. t.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Cassini-Ehess
- Latour-de-France sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes