Le Fantôme de l'Opéra (film, 2004)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Le Fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera) est un film américano-britannique réalisé par Joel Schumacher et sorti en 2004. Il s'agit d'une adaptation cinématographique de la comédie musicale The Phantom of the Opera d'Andrew Lloyd Webber, elle-même inspirée du roman Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux.
Synopsis
Dans les fastes de l'Opéra Populaire<ref>l'Opéra Populaire, fictif, est un clin d'oeil à l'Opéra Garnier.</ref>, la soprano Christine Daaé commence sa carrière sous les meilleurs auspices. Son succès immédiat est dû à sa voix d'or et aux leçons qu'elle reçoit de son « ange de la musique ».
Ce professeur est un être mystérieux qui vit reclus dans les souterrains du bâtiment. L'homme, un génie défiguré nommé Erik, aime sa protégée d'une passion absolue et exclusive. S'il est un ange pour la jeune fille, il est le Fantôme de l'Opéra pour les autres, craint pour son caractère despotique et sa nature violente.
Lorsque Christine s'éprend de son ami d'enfance, le vicomte Raoul de Chagny, le Fantôme de l'Opéra ne le supporte pas...
Fiche technique
- Titre francophone : Le Fantôme de l'Opéra
- Titre original : The Phantom of the Opera
- Réalisation : Joel Schumacher
- Scénario : Joel Schumacher et Andrew Lloyd Webber, d'après la comédie musicale The Phantom of the Opera d'Andrew Lloyd Webber
- Photographie : John Mathieson
- Décors : Anthony Pratt
- Costumes : Alexandra Byrne
- Production : Andrew Lloyd Webber
- Sociétés de production : Odyssey Entertainment, Really Useful Films et Scion Films
- Sociétés de distribution : Warner Bros. (États-Unis, Canada), Metropolitan Filmexport (France)
- Budget : Modèle:Unité
- Pays de production : Modèle:Nobr, Modèle:Pays
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (Technicolor) - 2.39:1 - 35 mm
- Genre : musical, drame
- Durée : 143 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Gerard Butler : Erik, le fantôme de l'opéra
- Emmy Rossum : Christine Daaé
- Patrick Wilson : Raoul, vicomte de Chagny
- Miranda Richardson : Madame Giry
- Minnie Driver : Carlotta
- Ciarán Hinds : Firmin
- Simon Callow : André
- Victor McGuire : Piangi
- Jennifer Ellison : Meg Giry
- Murray Melvin : M. Reyer
- Kevin McNally : M. Buquet
- James Fleet : M. Lefevre
- Ramin Karimloo : Gustave Daaé, le père de Christine (caméo photographique)
Production
Genèse et développement
En 1988, à la suite du succès de sa comédie musicale The Phantom of the Opera à Broadway, Andrew Lloyd Webber est disposé à transposer son œuvre sur grand écran. Il se tourne vers le réalisateur-scénariste Joel Schumacher, impressionné par son choix pour la bande-originale du film Génération Perdue<ref name=":0">Making-of présent sur le DVD du film.</ref>. Le long-métrage est produit par la Warner Bros., laquelle s'engage à laisser toute liberté artistique au compositeur. Michael Crawford et Sarah Brightman sont prêts à reprendre les rôles qu'ils ont créés à Londres et Broadway. Le tournage est annoncé pour l'été 1990. Toutefois, le divorce de Webber et Brightman met un frein à la production<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière est retardée et Schumacher, n'étant plus disponible, doit se désister. Jerry Zucker est annoncé durant un temps à la réalisation mais le studio décide finalement d'abandonner le projetModèle:Référence nécessaire.
Après le succès d'Evita en 1996, la Warner Bros. semble vouloir concrétiser l'adaptation. Le scénario comme la musique sont modifiés et, au grand dam des fans de la comédie musicale, Crawford et Brightman ne tiennent plus les rôles-titres. Les fans montent alors une pétition « The Phantom Movie Campaign » pour permettre à Crawford de reprendre le rôle du Fantôme, en vain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, le studio n'est pas convaincu par cette nouvelle version et abandonne à nouveau le projetModèle:Référence nécessaire.
En décembre 2002, Andrew Lloyd Webber rachète les droits d’adaptation à la Warner Bros.<ref name=":1" /> et Joel Schumacher réitère son implication. Le projet est alors le film indépendant le plus cher jamais réalisé, avec un budget de 80 millions de dollars<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. John Travolta<ref>Modèle:Lien web</ref>, Antonio Banderas<ref>Modèle:Lien web</ref> et Hugh Jackman<ref>Modèle:Lien web</ref> sont envisagés pour le rôle du Fantôme et Anne Hathaway (qui a reçu une formation de soprano) pour celui de Christine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Gerard Butler et Emmy Rossum incarnent finalement le tandem principal tandis que Patrick Wilson, fort de son expérience sur Broadway<ref>Modèle:Lien web</ref>, est choisi pour camper Raoul. Pour le personnage de Carlotta, le choix se porte sur Minnie Driver, laquelle construit sa performance outrancière autour du style camp<ref name=":2" />. Les passages chantés par Carlotta dans le film sont doublés par la soprano Margaret Preece ; Driver interprète néanmoins la chanson du générique, Learn To Be Lonely, composée spécialement pour le film. Bien qu'il manque d'expérience dans le domaine du chant, le rôle de Richard Firmin est dévolu à Ciarán Hinds, lequel avait déjà été dirigé par Schumacher sur Veronica Guerin<ref name=":0" />.
Tournage
Le tournage s'étend du 15 septembre 2003 au 15 janvier 2004. Le film est tourné entièrement aux Pinewood Studios ; il nécessite huit plateaux de tournage<ref>Modèle:Article</ref>. Une partie de l'Opéra est construite sur place, l'autre est générée par infographie (CGI) et l'ensemble bénéficie d'une maquette à échelle conçue par la société spécialisée Cinesite. Le décor le plus imposant représente l'intérieur de l'Opéra : il peut accueillir sans difficulté 900 personnes et sa construction s'est étalée sur trois mois<ref name=":2" />. Le fameux lustre coûte plus d'un million de dollars et est une création exclusive de Swarovski<ref name=":2" />. Cinesite a également conçu une miniature du lustre pour la scène de sa chute, le modèle grandeur nature étant trop imposant pour le décor<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour la scène de All I Ask of You, les toits parisiens environnants sont entièrement en matte paintings<ref name=":0" />.
Le chef décorateur Anthony Pratt s'est inspiré du travail de l'architecte Charles Garnier, concepteur de la célèbre salle d'opéra française éponyme. Ses autres références vont de Edgar Degas et John Singer Sargent à Gustave Caillebotte, en passant par le mouvement préraphaélite, plus spécifiquement Dante Gabriel Rossetti. Le cimetière enneigé a pour inspiration les sépultures du Père Lachaise et de Montparnasse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'espace d'une séance, Joel Schumacher rend hommage à La Belle et la Bête de Jean Cocteau : lorsque Christine et le Fantôme s'aventurent dans les sous-sols de l'Opéra, le couloir est en effet illuminé par une armée de bras tenant des candélabres<ref name=":2" />.
Pour la scène de Masquerade, la cheffe costumière Alexandra Byrne s'est limitée à l'utilisation du noir, du blanc, de l'or et de l'argent, prenant à contre-pied la vision bariolée du tableau original<ref name=":0" />. Seuls Christine et le Fantôme dérogent à la règle : la jeune fille arbore une toilette rose poudré et Erik apparaît dans le costume écarlate traditionnel de la Mort Rouge.
Accueil
Dans la presse anglophone
Les retours anglophones sont globalement négatifs. Si les critiques louent les visuels et la distribution, en particulier la performance de Rossum, ils fustigent néanmoins l'écriture, la mise en scène et les libertés prises vis-à-vis de la version scénique, jugées inutiles. De plus, les détracteurs de la comédie musicale ne sont pas davantage séduits par le long-métrage.
Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, affirme que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Via Newsweek, David Ansen réitère sa lassitude : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Du côté de Entertainment Weekly, Owen Gleiberman s'étonne de la pruderie du long-métrage : Modèle:Citation. Il conclut que le résultat n'est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Roger Ebert compte parmi les rares défenseurs du film : selon lui, Modèle:Citation. En guise de conclusion, il rappelle que la comédie musicale exerce depuis deux décennies un Modèle:Citation sur le public, le laissant Modèle:Citation : Modèle:Citation via l'adaptation de Schumacher<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Seize ans après la sortie du long-métrage, Heather Wixson publie un article intitulé Modèle:Citation. Dans son plaidoyer, la journaliste encense notamment Modèle:Citation. Elle trouve le choix pour le personnage principal très intéressant et admire l'Modèle:Citation. Elle déclare également que Patrick Wilson Modèle:Citation. Elle conclut en affirmant que le résultat est une Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref name=":2" />.
Dans la presse française
Modèle:Source AllocinéLes retours s'avèrent légèrement plus positifs du côté francophone, même si le film divise les journalistes. Le site Allociné recense une moyenne de 2,7/5 pour 22 titres de presse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le consensus salue la prestation de certains interprètes, la démesure et la musique mais regrette les aspects niais, la patte résolument kitsch et le manque d'inspiration de la mise en scène.
Parmi les plus enthousiastes, Le Figaro évoque Modèle:Citation et Le Point vante une Modèle:Citation<ref>Jaquette du DVD français collector</ref>. Selon Le Journal du dimanche, Modèle:Citation. Le Figaroscope loue quant à lui la performance des acteurs : Modèle:Citation.
Plus mitigé, Rolling Stone souligne Modèle:Citation tout en déplorant une mise en scène Modèle:Citation. France-Soir voit dans cette adaptation une Modèle:Citation. Pour Studio, avec sa Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Enfin, parmi les avis les plus défavorables, Télérama affirme que Modèle:Citation. Télé 7 jours, pas plus enthousiaste, fustige une Modèle:Citation. Pour le magazine Première, Modèle:Citation.
Musique
Modèle:Infobox Musique (œuvre) L'enregistrement original du Fantôme de l’Opéra s'est vendu à plus de 40 millions de disques. C'est l'enregistrement de spectacle le plus vendu au mondeModèle:Référence nécessaire. La version cinéma a permis à Andrew Lloyd Webber de revisiter les enregistrements originaux. Il a pu produire une version complètement orchestrale de cette musique immensément populaire.
Les principales chansons du spectacle et du film sont<ref>livret du DVD collector</ref> :
- Think of Me : l'aria qui marque le passage de Christine des danseuses de ballet au statut de soprano vedette, à la place de La Carlotta.
- Little Lotte / The Mirror : le premier duo intense entre le Fantôme et Christine dans sa loge.
- The Phantom of the Opera : la chanson signataire du Fantôme, avec laquelle il séduit Christine et l'attire dans son repaire sous l'Opéra.
- All I Ask of You : la sérénade romantique de Christine et Raoul sur les toits de l'Opéra, où le Fantôme se rend compte de leur amour.
- Masquerade / Why So Silent : le morceau d'ensemble spectaculaire réunissant un grand public et qui marque le déclenchement de la campagne de terreur la plus élaborée du Fantôme.
- The Point of No Return : l'angoissant et brûlant duo entre le Fantôme et Christine, lequel se déroule durant la première de Don Juan Triumphant, l'opéra composé par le Fantôme.
- The Music of the Night : la célèbre chanson du Fantôme dans son repaire.
Les ventes sont conséquentes, l'album atteint la première position du classement dans la catégorie bande originale de Billboard<ref>Modèle:Lien web</ref> et la seizième position du classement dans le Top 200 du magazine<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'album est certifié disque de platine aux Etats-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi que disque d'or au Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web</ref>, en Australie<ref>Modèle:Lien web</ref> et en Grèce<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'album remporte le prix de la Bande originale de l'année aux Japan Gold Disc Awards organisés par la RIAJ<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le morceau Learn to Be Lonely, composé par Andrew Lloyd Webber et Charles Hart, est créé spécialement pour le film. Il reprend la mélodie d'une chanson inutilisée, No One Would Listen, qui devait à l'origine être chantée par Gerard Butler. Elle est nommée à l'Oscar de la meilleure chanson originale durant la 77e cérémonie et au Golden Globe de la meilleure chanson originale durant la 62e cérémonie.
Bandes originales commercialisées
La bande originale est éditée par Sony Music et sort le Modèle:Date. Une édition plus complète en 2 CD est également commercialisée.
Edition simple
Edition deluxe
Doublages français
Le film a été adapté intégralement (chants compris) en français, en allemand, en espagnol et en italien. Deux adaptations françaises<ref>regardencoulisse.com</ref> (dialogues et chant) ont été réalisées :
- l'une de Stéphane Laporte enregistrée à Londres au Palace Theater, sous la direction de Simon Lee et Andrew Loydd Webber, et destinée aux pays francophones (Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada), à l'exception de la France, et que l'on peut entendre dans le DVD zone 1.
- l'autre de Michel Guillaume, enregistrée à Paris aux studios Dubbing Brothers, sous la direction de Danielle Perret, sortie au cinéma en France et dans le DVD zone 2.
Dans les deux cas, les personnages principaux sont doublés par des figures de la scène musicale française : Laurent Bàn (Hair ; Notre Dame de Paris ; Le Petit Prince), Cécilia Cara (Roméo et Juliette, de la haine à l'amour), Fabian Richard (Les Dix Commandements ; Belles belles belles), Damien Sargue (Roméo et Juliette, de la haine à l'amour).
Personnage doublé | V.F. enregistrée à Londres (Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada) |
V.F. enregistrée à Paris (France) |
---|---|---|
Erik, Le Fantôme de l'Opéra | Laurent Bàn | |
Christine Daaé | Cécilia Cara | |
Raoul de Chagny | Fabian Richard | Damien Sargue |
Meg Giry | Julie Victor | Rachel Pignot |
Carlotta | Agnès Bove | Anne-Sophie Domergue |
Madame Giry | Ariane Pirie | Christine Delaroche |
André | Jérôme Pradon | Bernard Alane |
Firmin | Patrick Rocca | |
Buquet | Franck Vincent | Renaud Marx |
Piangi | [[]] | Pierre-Yves Duchesne |
Lefevre | ? | Michel Ruhl |
Distinctions
Nominations
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références