Le Mont-sur-Lausanne
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de Suisse
Le Mont-sur-Lausanne ({{#ifeq:1|0|/lə mɔ̃.syʁ.lɔ.zan/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune du canton de Vaud située dans le district de Lausanne, sur les pentes méridionales du Jorat. La commune est divisée en trois parties : le Petit Mont, le Grand Mont et les Planches. Quatre communes entourent le Mont-sur-Lausanne : la commune de Cugy (au nord), la commune d'Épalinges (à l'est), la commune de Romanel-sur-Lausanne (à l'ouest) et la commune de Lausanne (au sud).
Géographie
Situation
La commune de Le Mont-sur-Lausanne s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
Le territoire de Le Mont-sur-Lausanne s'étend sur les pentes méridionales du Jorat, entre le cours supérieur de la Louve lausannoise, dite ici la Piauliausaz, et celui du Flon. Cette commune touche à Épalinges et Lausanne à l'est, Cugy au nord, Vernand-Lausanne au nord-est, Romanel-sur-Lausanne à l'est et Lausanne au sud-ouest et au sud. La commune est subdivisée en trois sections : Le Petit-Mont au sud de l'église, centre administratif du village, Le Grand-Mont, situé un kilomètre plus au nord, avec l'ancienne maison seigneuriale, et Les Planches, qui se trouvent plus haut, en direction du Chalet-à-Gobet.
La commune comprend en outre de nombreux lieux-dits et hameaux, notamment En Budron, La Clochatte, Etavez, Longerayes, Martines, Les Meules, Montenailles, La Naz, Penau, La Viannaz et les domaines de Manloud, Chalet-aux-Bœufs et du Chalet-de-la-Ville<ref name=DHV2>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Transports
Accès au Mont-sur-Lausanne
Il y a plusieurs moyens d'accéder au Mont-sur-Lausanne. Tout d'abord par la route en empruntant la sortie de Lausanne-Blécherette sur l'autoroute A9. Par le bus avec soit la ligne 8, soit la ligne 60 des transports lausannois. Encore par le train, en sortant à la gare CFF de Lausanne et en prenant la ligne 3 puis 60 de bus ou en prenant le métro M2 et la ligne 8<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tramway
Le tramway fait son apparition en même temps que l'installation téléphonique<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les premiers plans sont présentés en 1903, mais le premier tram ne circule qu'en 1907. Cette construction a d'abord été estimée à Modèle:Unité dont 25 000 payés par la commune du Mont. Mais en 1908, alors que le tramway est déjà en marche, la Compagnie demande encore Modèle:Unité, la commune du Mont d'abord refuse mais leur accorde pour finir Modèle:Unité supplémentaires. Le tramway a tout de suite été apprécié par les citadins. Il se présentait sous la forme de grandes caisses jaunes et vertes. Mais ce moyen de transport avait un prix : dix à trente centimes l'aller simple et Modèle:Nobr pour l'abonnement général en 1906.
Urbanisation
Un remaniement parcellaire concernant 46 hectares vise à accueillir sur la commune 2500 à 3000 personnes supplémentaires<ref>Feuille des Avis Officiels [1]</ref>.
Toponymie
Le Mont-sur-Lausanne est mentionné une première fois en 1237 en tant que Monte super Lausannam<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La présence d'un article dans le nom du lieu, en Suisse romande, signifie généralement que la localité s'est constitué après le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=DTCS>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Au Moyen Âge, Le Mont dépendait de l'évêché de Lausanne, ses hommes étant astreints au service militaire sous la bannière de la Cité de Lausanne. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle existe au Mont un fief appartenant aux donzels de Mont, qui ont laissé peu de traces dans les archives. Ce fief est détenu ensuite par la famille de Cojonay, puis par les d'Arnay, en faveur desquels on reconnaît un fief noble en 1571. Leur succèdent en 1586 les Bergier, qui détiennent cette seigneurie jusqu'à la Révolution vaudoise en 1798<Ref name=DHV2/>.
Très longtemps, les habitants du Mont se sont consacrés essentiellement à l'agriculture. Le village comptait environ Modèle:Unité vers 1850 et 1900, puis croît par urbanisation progressive et gagne en population : Modèle:Unité en 1950, Modèle:Unité en 1970, Modèle:Unité en 2000. La commune devient donc zone résidentielle et industrielle et développe les quartiers de villas du Petit-Mont, des Planches et de la Perrause, ainsi que les zones industrielles du Rionzi, de Budron et de la Clochatte<ref>Modèle:DHS.</ref>.
Politique
Le conseil communal du Mont-sur-Lausanne<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> est composé de Modèle:Nobr et d’un pouvoir exécutif. Les membres se réunissent environ cinq à huit fois par année. Le pouvoir exécutif est composé de la municipalité qui est composée de sept membres dont un syndic.
Une législature dure désormais cinq ans. Cela est dû à la Constitution vaudoise qui a débuté le Modèle:Date-.
Population et société
Gentilé
Les habitants de la commune se nomment les Montains.
Ils sont surnommés les brebis et les pique-genièvre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Sociétés locales
Au Mont, comme dans bien d’autres communes, existent diverses sociétés locales ouvertes aussi bien aux femmes qu’aux hommes comme : le Chœur mixte : Modèle:Citation (c’est l’ancêtre des sociétés locales) fondé en 1860, les Abbayes réunies, les Paysannes vaudoises, la société de tir (Armes de guerre), la section du Mont de la Fédération suisse de gymnastique, l'Union des sociétés locales, la Société de jeunesse, le football club du Mont et l'Union instrumentale du Mont-sur-Lausanne.
Économie
La commune du Mont se subdivise en quatre zones industrielles (Rionzi, Budron, La Viane et La Clochatte) qui abritent plus de six cents entreprises offrant huit mille emplois. Une quinzaine d'exploitations agricoles emploient trente personnes environ.
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
Château Jaques Bergier construit le château en 1590<ref name="Cures" />, mais il est incendié et les deux tours détruites. Une partie dite la Grange neuve du château appartient encore aujourd'hui à la famille Bergier tandis que l'autre partie a été vendue en 1832 à la famille Henneberger<Ref name=DHV2/>.
Chapelle. Avant la Réforme protestante en 1536, il y avait au Mont, près du cimetière actuel, une chapelle dédiée à Saint-Jean-l'Évangéliste, qui était filiale de l'église Saint-Paul à Lausanne. De fréquentes réparations après la Réforme ont été la cause de nombreux conflits relatifs au paiement des travaux. En 1795, cette chapelle étant délabrée et trop petite, on la démolit pour construire le temple actuel<Ref name=DHV2/>.
Temple réformé (1796-1797) situé En Coppoz, dont les plans ont été dessinés probablement par Auguste Bergier, maisonneur forain de la Ville de Lausanne. Clocher-façade saillant, peut-être inspiré du temple de Morges<ref name=Temples>Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988, Modèle:P..</ref>. À l'intérieur du clocher, se trouve une ancienne et une nouvelle cloche offerte par les autorités. Restauration en 1927 par l'architecte Gilliard et Godet.
Cure (1834-1835)<ref name=Cures>Modèle:Ouvrage.</ref>, sobre bâtiment néoclassique, par l'architecte lausannois Henri Perregaux<ref name=Perregaux>Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'or de l'architecture vaudoise (1770-1850) (Bibliothèque historique vaudoise 131), Lausanne 2007, Modèle:P..</ref>.
Selon une recension de 2018, la commune compte à peu près autant d'emplois que d'habitants, mais seulement 10 % de la main-d'œuvre serait montaine, ce qui souligne l'intégration de l'agglomération dans le tissu économique lausannois<ref>Modèle:Article.</ref>. La commune héberge par ailleurs le siège du leader suisse des stations de recharge pour véhicules électriques Green Motion<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
De gueules au châtaignier arraché d'argent, brochant sur un mont à trois coupeaux du même, au chef du second. Ces armoiries communales ont été adoptées en 1929. Les couleurs rappellent les anciennes attaches de ce village avec la ville de Lausanne. Le châtaignier sur un mont rappelle la place du même nom, au haut du village, très prisée par les habitants de cette localité<ref name=Armorialcommunes>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Eugène Mottaz, Les Auspices de la Société vaudoise de l'histoire et l'archéologie, Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, coll. « Jable-Yvorne tome II », 1921, Modèle:P.
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Fonds d'archives
Liens externes
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