Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Gardon de Sainte-Croix et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet », la « vallée du Gardon de Saint-Jean » et « les Cévennes ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (Modèle:Unité dont cinq prioritaires)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
« les Cévennes », d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
le « Gardon de Sainte-Croix » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
Frédéric Mistral, dans son Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français<ref>Tome II, Modèle:P.617</ref>, indique : « Pompidou (vieux provençal « Pompidor ») : palier, repos d'un escalier, en Rouergue ; plancher de la cuisine, en Quercy ». Le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France d'Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963 (publication posthume) Modèle:BNF ; réédition Librairie Guénégaud, 1989, Modèle:BNF, Modèle:P.539</ref>, précise « d'une racine pré-latine à valeur probablement oronymique<ref>oronymique : « de nom de montagne ».</ref> « pomp- » » ; avec suffixe -idou, -idor, -ador.
Histoire
Modèle:...
La paroisse de Saint-Flour du Pompidou est mentionnée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au nombre des fiefs de la famille de Cadoene de Gabriac. Au cours de la guerre de Cent Ans (1335-1453), elle sert de point d'appui aux Français, en guerre contre les Budos de Portes, alliés aux Anglais. En 1560, elle se rallie partiellement à la Réforme, et les Huguenots du bas-pays incendient l'église ; les archives disparaissent au cours du sinistre. Payant la dîme aux Huguenots de 1562 a 1598, elle fournit un détachement armé pour la défense de Florac.
En 1598, la communauté catholique se réinstalle progressivement en milieu hostile. En 1685, avec la Révocation de l'Édit de Nantes, quelques familles protestantes se réfugient à l'étranger. Prise par les Camisards dès 1703, elle est entièrement brûlée sur les ordres de l'intendant de Lamoignon de Basville ; l'église est reconstruite à grands frais.
Au cours de la Révolution, les gardes nationaux incendient la cure et brûlent tout l'état civil consécutif à la Révocation (1685-1787). Reconstruite sur la crête, la commune devient un point de passage obligé pour les voyageurs. Commune rurale, elle perd de nombreux fils lors des guerres du Second Empire (Crimée) et en 1914-1918. L'exode rural aura été fatal à son développement.
Modèle:Table
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 83,8 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 16,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 47 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.