Le Vivier-sur-Mer

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Vivier-sur-Mer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>. Il s'agit du principal centre de production de moules de Bretagne nord.

Géographie

Fichier:Le Vivier-sur-Mer - Borne de nivellement sur l'église - Altitude 8 m56.jpg
Borne de nivellement sur l'église
Altitude 8 m 56

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Le territoire du Vivier-sur-Mer a une forme de triangle, la base au nord s'appuyant sur la mer, la pointe s'élançant à moins de cinq kilomètres, à travers champs, entre les communes de Hirel et de Mont-Dol.

Fichier:Map commune FR insee code 35361.png
Carte de la commune.

Le Vivier a pour limites, au nord, la baie de Cancale, à l'est et au sud-est le biez Guyoult qui sépare son territoire de ceux de Cherrueix et du Mont-Dol, l'ouest le chemin des Moulins, le croisé des Cancales, le chemin de la Planche, qui l'unissent à Hirel.

Le Guyoult, court fleuve côtier, borde la commune à l'est.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cancale », sur la commune de Cancale, mise en service en 1944<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Vivier-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), zones urbanisées (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Vivarium en 1181, Le Vivier du Hirel en 1513, parochia de Vivario Hireilli en 1516<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vivarium en 1181, « vivier ». Ce mot désignait une pièce d’eau d’abord aménagée par un simple barrage de branchages ou de pierres puis maçonné sur un cours d’eau où l’on se contentait de nourrir le poisson avant de le pêcher puis « vivier » a fini par désigner une construction spécialement destinée à l’élevage des poissons, les deux conceptions ayant bien sûr pu être contemporaines, ce qui rend difficile l’explication exacte des toponymes.

Le Modèle:Date-, Le Vivier devient Le Vivier-sur-Mer.

Histoire

Le Vivier-sur-Mer est située sur la côte, environ au centre de la baie du mont Saint-Michel-Cancale. Il est cité un port du nom de « Winiau » à l'embouchure du Guyoult, ou débarqua saint Colomban au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et saint Samson de Dol au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

La paroisse du Vivier faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Nicolas.

L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait des biens dans la paroisse du Vivier<ref>Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.</ref>.

La Révolution

Le Vivier est érigé en commune en 1790.

À la Révolution, Le Vivier-sur-Mer est jugé assez important pour être constitué chef-lieu de canton. Les registres de l'état civil, pendant quelques années, porte cette mention : Modèle:Citation. Dans ces registres, on relève les actes de naissances, de mariages et de décès des communes voisines de Hirel, Vildé-la-Marine, La Fresnais, Lillemer, appartenant au canton du Vivier. La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Fichier:Le vivier-sur-Mer - Monument aux morts.jpg
Le monument aux morts.

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Fichier:Amphibie utilisé par les mytiliculteurs de la baie du Mont st Michel DSC 0337.JPG
Véhicule amphibie utilisé par les mytiliculteurs.

Le Vivier-sur-Mer est le centre de la mytiliculture (élevage des moules) dans la baie du mont Saint-Michel. En 2005, l'activité des exploitants installés sur la commune produisait Modèle:Unité de moules (plus de 10 % de la production française). La mytiliculture, contrairement à l'ostréiculture (culture de l'huître) est d'apparition récente (1954) et résulte du transfert du savoir-faire de mytiliculteurs venus des sites de Charente qui ont apporté la technique de l'élevage sur bouchots et initié l'importation du naissain depuis la côte atlantique car les moules ne se reproduisent pas dans la baie. Les sites de culture se sont déplacés en partie vers l'est (banc des Hermelles) pour faire face à l'expansion de l'activité et diminuer la densité de l'élevage vectrice de maladies ; celles-ci ont fait baisser à plusieurs reprises la production dans des proportions très importantes (jusqu'à 50 %). Compte tenu de l'ampleur des marées dans la région, les distances entre la côte et les bancs de moules sont considérables. Les mytiliculteurs du Vivier-sur-Mer utilisent des engins amphibies pour se rendre sur les zones d'exploitation en s'affranchissant des horaires des marées<ref>[1]</ref>. L'économie de la moule a entrainé une expansion démographique significative de la population de la commune.

Lieux et monuments

Fichier:Le Vivier-sur-Mer (35) Église 02.jpg
Intérieur de l'église Saint-Nicolas du Vivier-sur-Mer.
  • L'église Saint-Nicolas, de style néo-classique : massif occidental et tour de 1839, corps de l'édifice érigé par l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul en 1848<ref>Véronique Orain (Dir.), Ille-et-Vilaine. Églises et chapelles. Indicateurs du patrimoine., Association pour l'Inventaire Bretagne, Rennes, 1996, Modèle:ISBN.</ref>.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Liens externes

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