Les Îles-de-la-Madeleine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada Les Îles-de-la-Madeleine sont une municipalité canadienne de plus de Modèle:Nombre située à l'est du Québec faisant partie de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. Elle comprend la plus grande partie de l'archipel des îles de la Madeleine. L'agglomération des Îles-de-la-Madeleine possède également les pouvoirs équivalent à une municipalité régionale de comté (MRC). La municipalité a été créée en 2002 par la fusion de Cap-aux-Meules, de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert. Cependant, la municipalité de Grosse-Île a retrouvé son autonomie en 2006. La majorité des habitants de la municipalité font partie de la culture acadienne.
Toponymie
Les premiers noms portés par les îles sont Menquit et Munagesunok signifiant « îles battues par les vagues » en micmac<ref name="îles"/>. En 1536, Jacques Cartier baptise les îles Les Araynes<ref name="îles"/>. Par la suite, sous le régime français, les îles sont connues sous le nom de Ramea<ref name="îles"/>. L'origine exacte de ce nom est inconnue, mais il a vraisemblablement été donné à l'archipel par les pêcheurs français qui y habitaient<ref name="îles"/>. Sur la carte de Champlain de 1613, le nom est devenu Isle Ramée<ref name="îles"/>. Le nom de Ramée et sa version plurielle, Ramées, continuent d'être utilisés par la suite<ref name="îles"/>. D'ailleurs, le premier propriétaire de l'archipel, Nicolas Denys, le nommait « îles Ramées » en 1672<ref name="îles"/>. Dès 1632, le nom de La Magdelene est utilisé par Champlain pour nommer l'île qui est maintenant l'île du Havre Aubert<ref name="îles"/>. La raison de ce choix est inconnue<ref name="îles"/>. C'est François Doublet, le second propriétaire de l'archipel, qui, en 1663, demande au Roi d'officialiser le nom des « îles de la Madeleine » pour son archipel<ref name="îles"/>. Il a fait ce choix en l'honneur de son épouse, Madeleine Fontaine<ref name="îles"/>. Ce nom est utilisé depuis ce temps<ref name="îles"/>.
Les gentilés sont nommés Madelinots et Madeliniennes<ref name="mamrot">Les Îles-de-la-Madeleine dans le Répertoire des municipalités du Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, page consultée le 2 mars 2011</ref>.
Géographie
La municipalité de Les Îles-de-la-Madeleine comprend la majeure partie de l'archipel du même nom situé dans le golfe du Saint-Laurent au large de la péninsule gaspésienne<ref name="géo"/>. En fait, les Îles-de-la-Madeleine sont situées à Modèle:Unité à l'est de Gaspé, à Modèle:Unité au nord de l'Île-du-Prince-Édouard, à Modèle:Unité au nord-est de l'île du Cap-Breton et à Modèle:Unité à l'ouest de Terre-Neuve<ref name="îles">Îles de la Madeleine dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 2 mars 2011</ref>,<ref name="géo">Situation géographique sur le site officiel de la municipalité de Les Îles-de-la-Madeleine, page consulte le 2 mars 2011</ref>. Bien que la municipalité soit géographiquement plus près des Maritimes, elle fait partie de la province de Québec<ref name="géo"/>. L'agglomération de la municipalité forme sa propre municipalité régionale de comté faisant partie de la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine<ref name="toponymie"/>.
L'archipel des îles de la Madeleine est caractérisé par un climat maritime humide et est fortement exposé aux vents<ref name="mrc"/>. En effet, l'énergie éolienne a créé une topographie de collines, de dunes et de lagunes sur les îles de formation sablonneuse<ref name="mrc"/>. Il est composé d'une quinzaine d'îles dont sept sont habitées, mais la majorité de la population est concentrée sur l'île centrale<ref name="géo"/>,<ref name="socio"/>. Sa superficie terrestre couvre Modèle:Unité<ref name="géo"/>. Cependant, cette superficie inclut le cordon dunaire reliant les îles d'environ Modèle:Unité ; ce qui réduit l'espace constructible de la municipalité à Modèle:Unité<ref name="géo"/>. L'archipel comprend six territoires protégés pour la faune et la flore couvrant au total une superficie de Modèle:Unité<ref name="socio">Profil socio-économique sur le site officiel de la municipalité de Les Îles-de-La-Madeleine, page consultée le 2 mars 2011</ref>.
Municipalités limitrophes
Rose des vents | Grosse-Île | Rose des vents | ||
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Modèle:Abréviation discrète Les Îles-de-la-Madeleine Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Histoire
Le premier Européen à fouler l'île est Jacques Cartier en 1534<ref name="îles"/>. L'île était déjà fréquentée par les Micmacs qui venaient pêcher et chasser le phoque dans le golfe<ref name="îles"/>. La première exploration détaillée de l'île est faite en 1591 par une expédition menée par La Court de Pré-Ravillon et de Granpré à bord du Bonaventure<ref name="îles"/>. À l'époque de la Nouvelle-France, des pêcheurs français viennent habiter les îles<ref name="îles"/>. Le premier propriétaire de l'archipel est Nicolas Denys<ref name="îles"/>. Le second est François Doublet qui donna à l'archipel son nom actuel en 1663<ref name="îles"/>. L'archipel est rattaché officiellement à la province de Québec dans l'Acte de Québec de 1774<ref name="géo"/>.
La municipalité de Les Îles-de-la-Madeleine est née du regroupement des municipalités de Cap-aux-Meules, de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert le Modèle:Date<ref name="toponymie">Les Îles-de-la-Madeleine dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 2 mars 2011</ref>. La nouvelle agglomération reprend également les pouvoirs de la municipalité régionale de comté de Les Îles-de-la-Madeleine qui est par le fait même abolie<ref name="mrc">Les Îles-de-la-Madeleine (municipalité régionale de comté) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 2 mars 2011</ref>. La MRC avait été créée en avril 1981<ref name="mrc"/>. La municipalité de Grosse-Île a été recréée le Modèle:Date<ref name="toponymie"/>.
Démographie
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Selon Statistique Canada, la population de Les Îles-de-la-Madeleine était de Modèle:Nombre en 2006<ref name="statistiques">Les Îles-de-la-Madeleine dans Profils des communautés de 2006 de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref>. L'ensemble des municipalités formant aujourd'hui les Îles-de-la-Madeleine avait une population totale de Modèle:Nombre<ref name="statistiques"/>. L'endroit a donc connu une décroissance démographique de 2,3 % en cinq ans<ref name="statistiques"/>. Cependant, selon la municipalité, la population était de Modèle:Nombre en 2008<ref name="socio"/>. L'âge médian de la population madelinienne est de Modèle:Nobr<ref name="statistiques"/>. Le nombre total de logements privés dans la municipalité est de 5 607<ref name="statistiques"/>. Cependant, seulement 4 969 de ces logements sont occupés par des résidents permanents<ref name="statistiques"/>. La majorité des logements sont des maisons individuelles<ref name="statistiques"/>.
Hameau | Nombre d'habitants |
---|---|
Cap-aux-Meules | 1 659<ref>Cap-aux-Meules dans Profils des communautés de 2001 de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
Fatima | 2 686<ref>Fatima dans Profils des communautés de 2001 de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
Grande-Entrée | 660<ref>Grande-Entrée dans Profils des commuanutés de 2001 de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
Havre-aux-Maisons | 2 057<ref>Havre-aux-Maisons dans Profils des communautés de 2001 de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
L'Étang-du-Nord | 2 944<ref>L'Étang-du-Nord dans profils des communautés de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
L'Île-du-Havre-Aubert | 2 575<ref>L'Île-du-Havre-Aubert dans Profils des communautés de Statistiques Canada, page consultée le 2 mars 2011</ref> |
Selon Statistiques Canada, 0,7 % de la population de Les Îles-de-la-Madeleine est issue de l'immigration<ref name="statistiques"/>. 82 % des immigrants sont arrivés avant 2000<ref name="statistiques"/>. 96,5 % de la population a uniquement le français comme langue maternelle, 2,6 % a uniquement l'anglais et 0,4 % a le français et l'anglais ; le reste ayant une autre langue en tant que langue maternelle<ref name="statistiques"/>. 18,7 % de la population maîtrise les deux langues officielles du Canada tandis que 79,5 % ne maîtrise que le français et 1,7 % ne maîtrise que l'anglais<ref name="statistiques"/>. Il n'y a personne qui ne maîtrise aucune des langues officielles<ref name="statistiques"/>. Statistiques Canada ne recense aucun autochtone aux Îles-de-la-Madeleine<ref name="statistiques"/>.
Le taux de chômage dans la municipalité était de 14,5 en 2006<ref name="statistiques"/>. Le revenu médian des Madelinots était de Modèle:Unité en 2005<ref name="statistiques"/>.
39 % de la population de Modèle:Nobr et plus de Les Îles-de-la-Madeleine ne possède aucun diplôme d'éducation<ref name="statistiques"/>. 35 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles<ref name="statistiques"/>. 8 % de cette population possède un diplôme de niveau universitaire<ref name="statistiques"/>. 0,2 % des diplômés ont effectué leurs études à l'extérieur du Canada<ref name="statistiques"/>. Le principal domaine d'études des Madelinots est « l'architecture, le génie et les services connexes »<ref name="statistiques"/>.
Administration
Le conseil municipal de Les Îles-de-la-Madeleine est composé d'un maire et de six conseillers élus en bloc à tous les quatre ans par district municipal<ref name="mamrot"/>.
Les Îles-de-la-Madeleine Maires depuis 2002 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
---|---|---|---|
2002 | Claude Vigneau | Voir | |
2005 | Joël Arseneau | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Jonathan Lapierre | Voir | |
2017 | Voir | ||
2021 | Voir | ||
2023 | Antonin Valiquette | <ref>Modèle:Lien web</ref> | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
De plus, Serge Rochon est le directeur-général, Danielle Hubert est la trésorière et Jean-Yves Lebreux est le greffier de la municipalité<ref name="mamrot"/>.
La municipalité est jumelée avec Miquelon-Langlade (France).
Mode de vie
Économie
Les activités économiques principales de Les Îles-de-la-Madeleine sont la pêche et le tourisme<ref name="mrc"/>,<ref name="socio"/>. L'industrie de transformation du poisson joue un rôle important<ref name="socio"/>. Il y a également une exploitation des gisements de sel nommée les Mines Seleine qui emploie environ Modèle:Nobr à l'année<ref name="mrc"/>,<ref name="socio"/>.
Éducation
Modèle:Article connexe La commission scolaire des Îles gère l'éducation de la population francophone de l'archipel<ref name="socio"/>. Elle comprend cinq écoles primaires, une école secondaire et un centre d'éducation des adultes<ref name="socio"/>. De plus, le Centre d’études collégiales des Îles du Cégep de la Gaspésie et des Îles fournit l'éducation collégiale nécessaire à l'admission à l'université en plus de formations techniques en administration et en bureautique<ref name="socio"/>. Modèle:Nobr y sont inscrits<ref name="socio"/>.
Énergie
L'électricité est fournie aux habitants de l'archipel par une centrale thermique d'Hydro-Québec<ref name="socio"/>. L'île d'Entrée dispose de sa propre centrale<ref name="socio"/>. Les hydrocarbures nécessaires à la centrale sont acheminés par voie maritime<ref name="socio"/>. Le coût de production de l'électricité aux îles de la Madeleine est très élevé<ref name="socio"/>.
Santé
Les Îles-de-la-Madeleine comprennent un hôpital et un centre local de services communautaires (CLSC) rebâtis en 1992<ref name="socio"/>. Les spécialités de base, l'électrophysiologie, l'ergothérapie, l'inhalothérapie, l'orthophonie, la physiothérapie et la photothérapie, sont assurées à l'hôpital<ref name="socio"/>. Cependant, les autres spécialités sont offertes régulièrement par des médecins visiteurs<ref name="socio"/>. De son côté, le CLSC possède trois points de service répartis dans l'archipel en plus de son centre principal<ref name="socio"/>.
Sécurité
La sécurité publique de la municipalité est la responsabilité de la Sûreté du Québec (SQ)<ref name="socio"/>. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) n'a qu'un seul employé permanent aux îles de la Madeleine<ref name="socio"/>. La SQ a un contrat avec la municipalité afin de faire respecter les règlements municipaux<ref name="socio"/>. De plus, des agents de la faune du gouvernement provincial et des gardes-pêche du gouvernement fédéral s'occupent de faire respecter les lois et règlements concernant la pêche<ref name="socio"/>.
Personnalités
- Marie-Line Leblanc (1983-), artiste et chercheuse québécoise en arts visuels, est née aux Îles-de-la-Madeleine.
Culture
Les habitants de Les Îles-de-la-Madeleine font partie de la culture acadienne.