Les Bréviaires

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Les Bréviaires est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Fragéoloc78

Situation

La commune des Bréviaires qui est une fraction de la plaine de Rambouillet, se présente comme un vaste plateau de Modèle:Unité qui se termine en pente très rapide à la limite avec Saint-Rémy-l'Honoré et en pente plus douce vers les Mesnuls et Saint-Léger-en-Yvelines.

Hydrographie

Les étangs de Hollande, d'origine artificielle, occupent une surface de Modèle:Unité.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Transports et voies de communications

Réseau routier

La route départementale 191, entre Les Mesnuls au nord et Les Essarts-le-Roi au sud-est, traverse le nord du territoire communal, à proximité du lieu-dit des Petites Yvelines. Deux départementales se croisent dans le centre village, la route départementale 60 qui relie cette RD 191 au centre du village et la route départementale 61 qui relie Saint-Léger-en-Yvelines au nord-ouest au Perray-en-Yvelines puis Bullion au sud-est.

Desserte ferroviaire

La gare SNCF la plus proche est la gare du Perray.

Bus

La commune est desservie par les lignes 19, 39 et 79 de l'établissement Transdev de Rambouillet.

Urbanisme

Typologie

Les Bréviaires est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols détaillée

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,0 % 60
Terres arables hors périmètres d'irrigation 22,1 % 437
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 14,4 % 285
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,0 % 41
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,4 % 154
Forêts de feuillus 53,2 % 1053
Forêts de conifères 2,0 % 41
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,05 % 1
Plans d'eau 3,1 % 61
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 93,4 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,04 % d'espaces ouverts artificialisés et 3,56 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Hameaux de la commune

Le village des Bréviaires d’aujourd’hui est constitué de plusieurs hameaux, anciens fiefs d’hier : le Matz, Vilpert, Corbet, Villarceau, la Renardière, Hollande, la Mare, la Grange du Bois, la Grainèterie, les Petites Yvelines.

Toponymie

En 1351 : Breverie<ref>Longnon (Aug.), Pouillé de la Province de Sens (1904), p. 212,</ref>.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brogarias en 768<ref>Dans le testament de Pépin le Bref.</ref>(Brogae est un mot gaulois qui signifie « champs, terre »), les Bruieres vers 1250<ref name="ReferenceA">– Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 Modèle:ISBN.</ref>, uvreriae au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, en latin de Brueriis vers 1320<ref name="ReferenceA"/>.

Les Bréviaires, la forme actuelle qui n'apparaît qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont des "bruyères"<ref name="ReferenceA"/>.

Bruyère issu du bas latin brucaria a pris dans les divers dialectes de France toutes sortes de formes<ref name="ReferenceA"/>.

Histoire

La commune des Bréviaires apparaît dans les textes et pour la première fois dans le testament de Pépin le Bref (768) qui donne à l’abbaye de Saint-Denis la forêt d’Yveline avec ce qu’elle comporte de maisons, de terres, bois, champs, troupeaux et habitants. Le village est nommé dans ce texte Brogarias. Or Brogae est un mot gaulois qui signifiait « champs, terre ».

En 1177, Louis VII donne aux moines de Saint-Augustin de l’abbaye de Clairefontaine, le territoire des Bréviaires rattaché à la châtellenie de Saint-Léger. La commune des Bréviaires à cette époque possède déjà une église sous le vocable de Saint-Sulpice. Dans les textes latins nous lisons Beveris. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution l’abbé (de Clairefontaine) présente le prieur–curé (des Bréviaires) à la nomination de l’évêque de Chartres. Ce même évêque de Chartres, Aubry le Cornu, en 1242 sépare la paroisse de la Villeneuve-du-Perré de celle des Bréviaires qui dépend dès lors de Montfort car en 1204 Philippe-Auguste avait échangé l'Yveline contre la forêt de Breteuil à Amicie de Leycester, femme de Simon III de Montfort.

L’histoire des Bréviaires est alors étroitement liée à celle de Montfort du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C’est ainsi qu’en juillet 1267, Robert et Béatrice, comte et comtesse de Montfort donnent à leur cousin Guillaume de Beaumont, la seigneurie des Bréviaires. Ce dernier devient par ce fait le premier seigneur des Bréviaires.

En 1341, quand le comté de Montfort est rattaché au duché de Bretagne, le village des Bréviaires fait partie de la châtellenie de Rochefort.

Au cours des siècles suivants et, en particulier, après la guerre de Cent Ans, des contestations apparurent lors des successions successives de la seigneurie. En 1492, Aubert de Saint-Germain vend la seigneurie des Bréviaires à Charles d’Angennes, alors seigneur de Rambouillet. Dès lors et jusqu'à la Révolution la commune fera partie du domaine de Rambouillet.

Sous le règne de Louis XIV entre 1683 et 1685, les Bréviaires se trouvent bouleversés par l’aménagement, créé par le maréchal Vauban, du système d’adduction d’eau de Versailles nécessitant le creusement de nombreuses « rigoles » pour alimenter la chaîne des étangs de Saint-Hubert à Hollande. L’assainissement de la terre qui en résulte favorise la culture. La paroisse disparaît lors de la Révolution et son curé Jean-Batiste Poncelet est emprisonné à Versailles en 1794.

Pendant la Première Guerre mondiale, le comte Félix-Nicolas Potocki ouvrira une annexe de son hôpital militaire auxiliaire Modèle:N° du Perray dans la « maison de santé » de Mme Antoine-May, déléguée par l’Association des Dames Françaises, aux Bréviaires<ref group="Note">Dès août 1914, Le Comte Félix-Nicolas Potocki, personnalité très en vue de notre région, met à disposition Le Pavillon de chasse de la Croix Saint-Jacques au Perray aux fins de constituer un Hôpital auxiliaire.</ref>. On y soignait les soldats blessés ou malades, évacués du front.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,76 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Une seule école regroupant les classes élémentaires et primaires<ref>Scolaire sur le site de la commune</ref>.

Économie

La ville abrite un haras national.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Les Bréviaires Église2.jpg
L'église Saint-Antoine.

Lieux et monuments

  • Église Saint-Antoine : un premier édifice dédié à saint Sulpice fut construit en 1555 comprenant une grange dimière et une cure à l'usage du prieur qui fut reconstruite au cours de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ensemble fut vendu en 1826 et la commune s'en porta acquéreur en 1832 pour la reconstruire, savoir supprimer le chœur et le vaisseau nord en 1845 et aménager le logis et les dépendances en 1848 à l'usage de mairie, école et presbytère. En 1904, municipalité, corps enseignant et écoliers furent déménagés dans le bâtiment encore en usage aujourd'hui, de l'autre côté de la rue principale.
  • Le château des Bréviaires qui fut détruit entre 1750 et 1775 a été remplacé, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par un château édifié à un autre emplacement dans son parc.
  • Le château de la Mare, construit entre 1750 et 1800 a été détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les dépendances servent aujourd'hui de haras national.
  • Les étangs de Hollande, site naturel.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail