Les Nouillers
Modèle:Infobox Commune de France
Les Nouillers est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Novelariens et les Novelariennes<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
Par ordonnance du Modèle:Date-, la commune des Nouillers absorbe la commune du Pinier.
Géographie
Les Nouillers est une commune rurale dont le territoire municipal s’étend sur Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Au nord, une zone de marais longe le cours de la rivière Boutonne qui marque la limite septentrionale de la commune. S'y jettent le Gouttemer, petit ruisseau qui longe le bourg par le sud-ouest et prend sa source au sud de la commune, et le Vivier qui dessine la limite avec la commune de Voissay au nord-est. Les Nouillers se situe ainsi dans le bassin versant de la Charente. Le relief s'élève peu à peu vers le sud en vallons et plateaux dont le point culminant atteint Modèle:Unité au sud-est du bourg, là où un parc de 5 éoliennes a été implanté en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le paysage évolue entre champs ouverts et bois. Les sols sont composés de terres argilo-calcaires (groies), sablo-limoneuses (doucins) voire tourbeuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Nouillers est membre de la Communauté de communes des Vals de Saintonge qui a intégré la Communauté de communes du Pays Savinois en 2014. Elle relève du Canton de Saint-Jean-d'Angély, lequel a absorbé en 2015 l'ancien Canton de Saint-Savinien dont la commune faisait partie jusqu'alors. Elle se situe donc dans l'Arrondissement de Saint-Jean-d'Angély, au sein du département de la Charente-Maritime, qui relève de la région Nouvelle-Aquitaine, laquelle a intégré en 2016 la région Poitou-Charentes dont il faisait jusqu'alors partie.
Le territoire de la commune est traversé d'ouest en est par la route départementale RD 739E, ancienne route nationale 739, qui relie le bourg à Tonnay-Boutonne à Modèle:Unité à l'ouest et à Saint-Jean-d'Angély à Modèle:Unité à l'est. La RD 119 vient de Torxé au nord et fusionne à l'est avec la RD 739E jusqu'à l'est du bourg où elle bifurque vers le sud en passant par Saint-Savinien-sur-Charente à Modèle:Unité. La RD 739E est aussi reliée par la RD 122E1 à Archingeay à l'ouest, par la RD 127E3 à Taillant au sud-est et par la RD 217 à Bignay à l'est.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Les Nouillers est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (14,6 %), cultures permanentes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune des Nouillers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne et le Canal. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 45 sont en aléa moyen ou fort, soit 12 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
L'origine du nom se baserait sur une colonisation du site par des paysans gallo-romains. Au Moyen-âge, la paroisse s'appelle Novelarii ou Novellarii. On en retrouve la trace en 1272 dans les lettres d'abandon d'Aymeric Guibert au maire et à la commune de Saint-Jean-d'Angély. Le nom apparait encore un demi-siècle plus tard dans les comptes de l'archipresbytère de Taillebourg, pour la levée de subsides du pape Jean XXII. On retrouve un peu plus tard, en 1529, une déformation en Novalarii dans une notice des évêques et des bénéfices à la nomination de l'évêque de Saintes.
Ces différentes versions découlent du latin novale, signifiant "terre nouvellement défrichée", et novalis, "jachère". C'est ainsi que les gallo-romains désignent les terres conquises sur la forêt.
Le nom de la paroisse se francisera par la suite en Noveliers ou Novelières. Ces termes sont de la famille de novel, vieux français des adjectifs nouvel, nouveau.
Aussi, le nom de la paroisse évolue au fil des époques en Noulliers, comme l'atteste en 1650 la carte de Sanson, pour devenir Nouillers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Préhistoire
La découverte près du village des Ouillères de deux pierres polies et d'un disque en silex a été notifiée par l'instituteur de la commune en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Antiquité
Un buste gallo-romain a été découvert au Port-Laroche. Il est aujourd’hui exposé au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un tesson d'amphore et des aménagements en bois le long de la berge de la Boutonne ont été mis au jour en 2008 et datés d'une période allant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Il pourrait s'agir d'un moulin à eau antique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Moyen Âge
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’église est édifiée dans le style roman, dernière des églises à files de coupoles originaires du Périgord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village de la Grande Chenaudière est réputé dans toute la Saintonge pour ses ateliers de poterie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de Bois-Charmant est mentionné en 1408 comme appartenant à un certain Colin Mauny .
Sur cette commune se trouvait le fief de La Vialière (ou Vialère), pour qui le bailli de Taillebourg fit comparaître, en 1420, à la requête de son seigneur, Jean Isle, des témoins qui attestèrent l'ancienneté du fief dans la maison Isle. L'église conserve, sur ses murs intérieurs, la trace de plusieurs blasons (XV-XVIe s.). Celui de la famille Isle se voit sur le mur sud, disposé entre deux écussons juxtaposés, côté de la chaire ; un second, qui a gardé ses couleurs, "d'argent à trois roses de gueules boutonnées et feuillées de sinople, posées 2 et 1", se trouve sur un pilier près de la rampe de la tribune. Un document de 1473 précise que le tombeau des Isle se trouve devant le maître-autel.
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L'église romane Saint-Pierre des Nouillers, qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et qui est classée monument historique.
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L'église au milieu du village.
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La façade nord-ouest de l'église.
- Le château de Bois-Charmant, qui a été construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
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L'entrée du château de Bois-Charmant.
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Le château, vu depuis l'est du village.
- Un ancien moulin à vent, situé au sud-est ; et un lac prisé des promeneurs, situé dans d'anciennes carrières, près d'Archingeay.
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Le moulin à vent.
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Le lac.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
- Jean-François Bascans "Histoire des Isle 1336-1979", tapuscrit, Paris, 1980 (AD Charente-Maritime, cote 937).