Lisle (Dordogne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Méta bandeau de note
Modèle:Infobox Commune de France
Lisle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune de Lisle est essentiellement située en rive gauche de la Dronne, principal affluent de l'Isle. Seule une petite zone au niveau du lieu-dit la Monnerie se trouve en rive droite.
Le bourg de Lisle est situé, en distances orthodromiques, 12 kilomètres au sud-ouest de Brantôme et 17 kilomètres au nord-ouest de Périgueux, au croisement des routes départementales 1 et 78.
La commune est également desservie au nord par la route départementale 2 et au nord-ouest par la RD 2E4.
Communes limitrophes
Lisle est limitrophe de cinq autres communes. À l'extrême nord, le territoire communal de Lisle est distant de moins de cent mètres de celui de Creyssac et d'environ Modèle:Unité de celui de Paussac-et-Saint-Vivien.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lisle est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2c, date du Turonien moyen à supérieur, composée de calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, là où la Dronne quitte la commune pour servir de limite entre Grand-Brassac et Tocane-Saint-Apre, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême sud-est, à la Croix Rouge, en limite des communes de Mensignac et Bussac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dronne, la Donzelle et la Valade<ref group=Note>Contrairement à ce qu'indique le SIGES, l'Euche, affluent de rive droite de la Dronne, n'arrose pas le territoire de Lisle situé en rive gauche, face à cette confluence.</ref>, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle Modèle:Incise à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-ouest à l'ouest sur six kilomètres et demi, dont trois kilomètres et demi servent de limite face à Grand-Brassac.
La Donzelle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Chapelle-Gonaguet et se jette dans la Dronne en rive gauche à Lisle<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur près de six kilomètres.
Son affluent de rive droite le ruisseau de la Valade arrose le nord-est du territoire communal sur Modèle:Nobr.
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La Dronne au pont de la Modèle:Nobr.
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La Donzelle près de la Coufénerie.
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Réseaux hydrographique et routier de Lisle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lisle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,1 %), forêts (24,2 %), prairies (13,6 %), terres arables (10,1 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lisle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, l'Euche et la Donzelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 1998, 1999, 2009, 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dronne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Lisle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 50,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - L'Esla sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 28 septembre 2021.</ref>.
Histoire
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lisle dépendait de l'abbaye de Chancelade. En 1309, elle est rattachée à l'autorité du roi de France, Philippe le Bel. C'est une ancienne ville close qui était entourée de remparts<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>.
En 1593, lors des guerres de Religion, la ville est assiégée par une troupe calviniste. Leur chef, le sire d'Aubeterre, est mortellement blessé d'un tir d'arquebuse par Marguerite Peyrou, entraînant la fin du siège. Bien après, pour cet acte, Louis XIV fera remettre à sa famille une plaque de cheminée, datée de 1690, aujourd'hui conservée à la mairie<ref>Site de la mairie de Lisle (partie Histoire). Consulté le 25 juin 2010.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Lisle a été rattachée, dès 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton de Lisle en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux<ref name="Cassini"/>, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Le Modèle:Date-, la commune adhère à la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci disparait le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
Lisle dispose d'une école maternelle et d'une école primaire.
Santé
En 2010, deux médecins généralistes, une pharmacie et un service d'ambulances sont installés à Lisle<ref>Bulletin municipal de Lisle, Modèle:N° de mai 2010.</ref>.
Justice
Dans le domaine judiciaire, Lisle relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la Saint-Roch, sur quatre jours, autour du Modèle:Date-<ref>Philippe Christophe, « Quatre jours de fête pour la Saint-Roch », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Lisle (24243) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 28 novembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 40,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (trente-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,3 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quarante-neuf au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, treize dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et cinq dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Lisle (24243) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 28 novembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château-Bas, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
- Château-Haut, de style Renaissance construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les vestiges d'un précédent château fort remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il est partiellement inscrit aux monuments historiques depuis 1942 pour un escalier monumental en pierre<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
- Manoir de la Peyzie, ancienne habitation de la famille de Labrousse de la Peyzie, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
- Manoir de la Rochette, ancienne propriété de la famille des de Fourtou, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
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Le château-Bas. -
Le château-Haut. -
Le manoir de la Peyzie.
- Église Saint-Martin (Ecclesia S. Martini de Leila ou Insula).
- Le chœur date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La nef fut remontée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'abside fut surélevée pendant les guerres de religion.
- Un clocher moderne, placé sur le chœur, a remplacé le clocher carré roman qui existait encore en 1879.
- Le chœur roman est voûté d'une coupole sur pendentifs. Les grands arcs brisés épousent la courbure des pendentifs et retombent sur des piles à angles vifs. L'abside est voûtée (réfection moderne) d'un cul de four et ornée intérieurement de sept arcs d'applique plein cintre retombant sur des colonnettes à bases moulurées d'un cavet entre deux tores, et à chapiteaux élancés, sculptés d'entrelacs de feuillages. On y trouve comme mobilier un panneau de bois sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (2m x 1,50m) figurant l'Adoration des mages entre un évêque et saint Christophe<ref>Sources : archives départementales de la Dordogne</ref>.
- Après un premier classement du chœur et de l'abside aux monuments historiques en 1908, l'église est classée en intégralité depuis 2005<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
- Halle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 14 décembre 2009</ref>
- Plusieurs moulins ont été établis sur la Dronne (moulin du Pont, moulin de Jansou, moulin de Rouffelier) et sur la Donzelle (moulin de Puymorin, moulin de la Peyzie).
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L'église Saint-Martin. -
La halle. -
Le moulin de Jansou sur la Dronne. -
Le lavoir du Bullidour.
Patrimoine naturel
Dans sa traversée de la commune, la Dronne représente avec sa vallée une zone Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle ». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)<ref>Vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle sur le réseau Natura 2000. Consulté le 14 décembre 2009</ref>.
Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 sont également délimitées le long de la Dronne :
- sur cinq kilomètres en aval du lieu-dit Lonlaygue, c'est-à-dire sur la plus grande partie de son trajet communal, la vallée de la Dronne est protégée pour sa faune et sa flore spécifiques liées aux zones bocagères<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé. Consulté 14 décembre 2009</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé. Consulté le 14 décembre 2009</ref>.
- en amont de cette zone et sur un kilomètre, au nord-ouest de la commune, la vallée de la Dronne allie l'humidité à une variété de sites qui alternent, au fil des méandres successifs, des endroits ombragés puis lumineux ainsi que des zones escarpées puis planes, propices à l'émergence d'une flore variée qui se retrouve habituellement en milieu montagnard ou méditerranéen<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé. Consulté le 14 décembre 2009</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé. Consulté le 14 décembre 2009</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume, Marie-Joseph Baurac, né le Modèle:Date- à Lisle - décédé le Modèle:Date- à Saïgon (Cochinchine), Médecin des colonies en Indochine. Baurac est l'auteur de deux ouvrages "La Cochinchine et ses habitants", Imprimerie Commerciale Rey, Curiol et Cie Saigon, 1894.
- Jean de Labrousse de la Peyzie, écuyer, admis aux Gardes du Corps du Roi le Modèle:Date- à la compagnie de Villeroy. Chevalier de Saint Louis en 1815, décédé le Modèle:Date- au grade de Colonel.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Farnier, Histoire de Lisle Pages d'histoire locale, 1945, première réédition en 1986, Éd. : Association Vivre à Lisle et Éditions du Roc de Bourzac, réimpression 2008, Modèle:ISBN<ref>Anne-Marie Maunac, « Un livre indispensable sur l’histoire de la commune », Sud Ouest, Modèle:Date-.</ref>
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes