Lo-fi

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Lo-fi (abr. de Modèle:Lang, « de basse fidélité ») est une expression apparue à la fin des années 1980<ref name=allmusic/> aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens Modèle:Lang adoptant des méthodes d'enregistrement primitives pour produire un son Modèle:Citation, volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires<ref>Modèle:Ouvrage, Glossaire, Modèle:P.399.</ref>. L'expression est l'antonyme de hi-fi (abr. de Modèle:Lang, « de haute fidélité »<ref name=altmusic/>).

Définition et étymologie

L'expression est l'antonyme de hi-fi (abr. de Modèle:Lang, « de haute fidélité »<ref name="altmusic" />). Elle fait son entrée dans l'Modèle:Lang en 1976, avec comme définition Modèle:Citation étrangère

Histoire

Fichier:Stevemalkmus(by Scott Dudelson).jpg
Stephen Malkmus, chanteur et guitariste des Pavement, également interprète de musique lo-fi.

Le terme de lo-fi se répand à la fin des années 1980 pour désigner des méthodes d'enregistrement primitives, peu coûteuses, parfois qualifiées de Modèle:Citation<ref name=altmusic>Modèle:Lien web.</ref>. Daniel Johnston est considéré comme l'un des pères fondateurs du son lo-fi<ref name=altmusic/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le son lo-fi tire ses racines du garage rock, de certains groupes psychédéliques des années 1960 (The Seeds, 13th Floor Elevators) et des divers courants issus du punk ou du post-punk des années 1970 et 1980 (Lou Barlow, Television, Mike Rep and the Quotas, Patti Smith, Sex Pistols, Sonic Youth, Boredoms, Neil Young) et college rock (R.E.M., Camper Van Beethoven, Beat Happening)<ref name=allmusic>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les groupes se réclamant du lo-fi s'imposent rapidement en tant qu'instigateurs d'un des mouvements majeurs de la scène indépendante américaine de l'époque. À la tête de ce mouvement, Pavement, Dinosaur Jr, Sebadoh<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Guided by Voices<ref name=altmusic/> développent un genre musical caractérisé par des compositions mélodiques, bien que fortement imprégnées de sonorités expérimentales souvent dissonantes et cacophoniques ou simplement induites par la piètre qualité des enregistrements, d'où l'utilisation du terme lo-fi<ref name=altmusic/>.

En défendant les valeurs qui avaient caractérisé les vagues punk et punk hardcore des années 1980, c'est-à-dire l'indépendance face aux grandes compagnies de disques (les majors) et l'auto-promotion de la scène locale et nationale par des moyens alternatifs, le lo-fi se démarque du lot. Attitude qui se reflétait dans le caractère amateur, ou garage rock, de la réalisation des albums lo-fi : l'idée que la qualité douteuse de l'enregistrement contribuait à l'impact artistique de l'œuvre était alors devenue la règle parmi les groupes du genre. Quelques années plus tard, le lo-fi fait son apparition dans les réseaux de production et de distribution traditionnels avec des artistes majeurs comme Beck<ref name=altmusic/> (Modèle:Lang) et Liz Phair<ref name=altmusic/> (Modèle:Lang), qui contribuent à populariser l'utilisation d'appareils 4-pistes ou autres dans la réalisation des albums. La plupart des artistes de rock indépendant doivent une large part d'influence aux différents groupes lo-fi des années 1990 et l'on est en mesure d'entendre cette marque chez plusieurs groupes de la toute récente vague garage, new wave et punk, incluant The Strokes, The White Stripes, The Kills, et The Unicorns.

Des groupes de black metal s'enregistrent également en lo-fi, le premier dans les années 1980 étant celui qui inventera le genre : Venom<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'idée de Venom d'enregistrer en lo-fi des albums est reprise lors des années 1990 par la grande majorité des groupes de black metal comme Mayhem. Ceux-ci recherchent une Modèle:Citation qui doit retranscrire ce que leur musique signifie.

Aujourd'hui le terme a pris un sens très différent, avec sa popularisation via YouTube. Les vidéos faisant usage de l’appellation lo-fi, reconnaissables à leur esthétique empruntée à l'anime japonais, par exemple la Lofi Girl, ou à des séries d'animation américaines version « triste », regroupent des beats lents et harmonieux, parfois mélancoliques, destinés à l'étude, à la relaxation, ou à produire un simple fond sonore<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On retrouve par exemple de nombreuses vidéos lo-fi sur Youtube mettant en scène Homer Simpson, mais également les personnages des Looney Tunes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peter Wicke : LoFi., Wieland Ziegenrücker, Kai-Erik Ziegenrücker: Handbuch der populären Musik. Geschichte, Stile, Praxis, Industrie. Erweiterte Neuausgabe. Schott, 2007, Modèle:ISBN.

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