No wave
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La no wave est un courant artistique, en particulier musical, apparu en 1977 dans le quartier du Lower East Side, cœur de la scène downtown new-yorkaise. Malgré son caractère éphémère, ses valeurs se perpétuent au cours des décennies suivantes, notamment à travers certains aspects de la culture punk<ref name=romanowski />. Son nom, littéralement « pas de vague », est une raillerie du terme « new wave » (« nouvelle vague »), très utilisé par les critiques et médias de l'époque<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Assayas, Glossaire, Modèle:P.</ref>.
La no wave est une musique dissonante et bruitiste<ref>« Sonic Youth » dans l'Encyclopædia Britannica.</ref>, qui rejette le format couplet/refrain propre au rock et préfère mettre en avant l'improvisation et la déstructuration. Bien que le mouvement se veuille en rupture avec tous les courants musicaux qui l'ont précédé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (ses membres Modèle:Citation), il partage néanmoins certaines valeurs avec le punk, comme le refus de la virtuosité et la déconstruction des compositions, et l'on peut trouver ses précurseurs dans certains travaux de Yoko Ono ou dans le Modèle:Lang de Captain Beefheart<ref name="R86"/>, par exemple.
Il existe également un cinéma no wave. Ses plus grands représentants incluent Vivienne Dick ou Modèle:Lien. Il joue une large influence dans l'apparition du cinéma de transgression (Richard Kern ou Nick Zedd, notamment)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
En 1978, une série de performances de musique bruitiste influencée par le punk rock se déroulent dans divers espaces artistiques new-yorkais, ce qui amène Brian Eno à produire et publier une compilation intitulée Modèle:Lang. Cet album, qui rassemble des morceaux de James Chance and the Contortions, DNA, Mars, et Teenage Jesus and the Jerks, marque la naissance de la no wave en tant que mouvement<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le festival Modèle:Lien de 1981 joue également un rôle décisif dans la création d'une identité no wave. C'est notamment là que Sonic Youth joue son premier concert<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il rassemble chaque soir plusieurs artistes et groupes rattachés au mouvement, parmi lesquels sont cités Glenn Branca, le groupe Dark Day de Robin Crutchfield, ou Rudolph Grey<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.
Caractéristiques
La no wave n'est pas un genre musical mais bien un « courant transgenre », irréductible par définition, qui accueille les mutations musicales en cours à cette époque, s'ouvre aux machines électroniques, aux musiques du monde, et aux littératures expérimentales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De nombreux groupes rattachés au mouvement ont navigué entre funk, jazz, rock, punk rock et avant-garde, sous l'influence générale du minimalisme. Parmi les principaux représentants de la scène no wave : James Chance and the Contortions, James White and The Blacks, Teenage Jesus and the Jerks, ESG, Lydia Lunch, Modèle:Lien, Mars, Don King, DNA, Lizzy Mercier Descloux, Glenn Branca et ses Theoretical Girls, The Static, Ut, Red Transistor, Modèle:Lien, Modèle:Lien, Modèle:Lien, Modèle:Lien, Tone Death, Rhys Chatham, Toy Killers ou encore The Gynecologists. D'autres comme Blurt et Tuxedomoon sont également liés à cette scène à l'occasion de leurs séjours new-yorkais à la fin des années 1970.
Si le mouvement s'essouffle en 1983, nombreux cependant sont les artistes qui, dans les années 1980, 1990 et 2000, mentionnent la no wave dans leurs sources d'inspiration directes ou indirectes. Parmi ces Modèle:Citation de la no wave s'impliquent Sonic Youth, Swans, The Birthday Party (avec Nick Cave), God Is My Co-Pilot, Lucrate Milk, Modèle:Lien ou, plus récemment, Modèle:Lien, These Are Powers, Deerhoof et Liars.
Malgré une certaine confidentialité, le mouvement suscite de nombreux adeptes en Europe, notamment parmi certains journalistes et critiques musicaux dont ceux du Melody Maker à Londres. En France, le critique de rock Yves Adrien fait la louange des groupes no wave et est l'un des rares à les soutenir dans ses articles qui paraissaient dans Modèle:Lang. Le label franco-américain Celluloid Records sert également de vecteur entre les États-Unis et l'Europe.
En 2004, Scott Crary réalise un documentaire consacré à la scène no wave intitulé Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Christoph Dreher, fondateur du groupe Die Haut, réalise en 2009 Berlin, New York et la musique « underground », entouré de Jim Jarmusch, Nick Cave, Lydia Lunch, ou encore Jim Sclavunos. En 2008, trois livres traitant de la no wave sont publiés : Modèle:Lang de Soul Jazz Records<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Lang de Marc Masters<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Lang par Thurston Moore et Byron Coley<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Simon Reynolds, Rip It Up And Start Again, Allia, Paris, 2007, 683 p., Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} New York Noise - Art and music from the New York underground 1978-1988, Soul Jazz Publishing, 2007, 206 p., Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thurston Moore, Byron Coley, No Wave - Post-punk. Underground. New York. 1976-1980., Abrams Image, New York, 2008, 143 p., Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage
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