Louis-Paul Aujoulat

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Louis-Paul Aujoulat, né le Modèle:Date à Saïda (Algérie) où son père était enseignant<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et où il est mort le Modèle:Date<ref>Notice de la BnF</ref>, est un homme politique français.

Biographie

Après des études primaires et secondaires à Sidi-Bel-Abbès, il opte pour des études de médecine à Lille, sanctionnées par une thèse de doctorat qu'il soutient à Nancy en 1934.

Il est chercheur dans un laboratoire de psychologie à Lille et président de la ligue missionnaire des étudiants de France. Ancien membre de l'association Ad lucem, il en implante une branche (la fondation médicale Ad Lucem) à Efok au Cameroun français en 1936. Il dirige cette fondation entre 1936 et 1945 en qualité de médecin-directeur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Médecin, il s’établit au Cameroun dont il devient député MRP aux deux assemblées nationales constituantes, puis à l’Assemblée nationale jusqu’en 1956.

Fichier:1954 Affiche du Comite pour l ’Amnistie aux condamnés d'outre-mer.jpg
Meeting pour la libération des prisonniers et internés politiques de Madagascar, du Maroc, de Tunisie, d’Algérie et d’Afrique Noire, en présence de Louis Aujoulat, 24 juin 1954

En 1948, il adhère au groupe des Indépendants d’Outre-mer, puis il devient secrétaire d’État à la France d’Outre-mer de nombreux gouvernements successifs.

Il lance en 1951 son propre parti, le Bloc démocratique camerounais (BDC). Il dispose notamment du soutien du prélat René Graffin, qui fait ouvertement campagne en sa faveur : « Tous les catholiques doivent, le jour de l'élection, aller aux urnes et voter pour le bon chrétien. » Le BDC ne parviendra toutefois jamais à se développer sérieusement et à concurrencer l'Union des populations du Cameroun (UPC)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Il contribue dans les années 1950 à la répression de l'UPC, qui subit une campagne de débauchages, de harcèlement administratif et d'attaques extrajudiciaires.

D'après les témoignages de certains de ses collaborateurs, il était homosexuel, mais devait le cacher en raison de son engagement conservateur et de ses croyances religieuses<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est délégué à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et rédige des articles sur l’Afrique.

Il était lié au cardinal Liénart et au mouvement des missionnaires laïcs Ad Lucem. Il était également un sympathisant de l'organisation transnationale Réarmement moral.

L'expression « aujoulatiste » continue d’être employée au Cameroun afin de désigner péjorativement un individu compromis avec le pouvoir.

Fonctions gouvernementales

Annexes

Bibliographie

  • Modèle:DicoParlement
  • Simone Foray et Joseph Foray, Louis-Paul Aujoulat, médecin, missionnaire et ministre, Association Internationale des Amis du Docteur Aujoulat, 1981, 159 p.
  • Guillaume Lachenal, Bertrand Taithe, « Une généalogie missionnaire et coloniale de l'humanitaire : le cas Aujoulat au Cameroun, 1935-1973 », Le Mouvement Social, 2009/2, no 227, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne
  • Simon Nken, « Louis-Paul Aujoulat : Figure controversée de la vie politique camerounaise, 1935-56 », in Revue canadienne des études africaines, vol. 44, no 2, 2010, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne
  • Étienne Thévenin, « Louis-Paul Aujoulat (1910-1973), un médecin chrétien au service de l'Afrique », in Jean Pirotte et Henri Derroitte (dir.), Églises et santé dans le tiers monde : hier et aujourd'hui, E. J. Brill, Leiden, 1991, Modèle:P.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail