Lupersat

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Modèle:Infobox Commune de France

Lupersat est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Les habitants s'appellent les Lupersatois et les Lupersatoises.

Géographie

La commune de Lupersat – on écrivait autrefois Lupersac — est située dans la partie est du département de la Creuse. Le bourg de Lupersat se trouve à Modèle:Unité du chef-lieu de canton Bellegarde-en-Marche, à 17 km de la sous-préfecture Aubusson, et à Modèle:Unité de la préfecture Guéret. La commune est brièvement bordée au nord-ouest sur Modèle:Unité par le Bellegy, un affluent de la Tardes.

La superficie de la commune est de 3 264 hectares. Elle est traversée par le méridien de Paris. Elle affecte dans son ensemble la forme d’un ovale assez régulier. Le bourg est situé à peu près au centre de la commune, avec de nombreux hameaux dispersés tout autour (une cinquantaine). Modèle:Communes limitrophes

Relief

Le sol de la commune est granitique et accidenté, avec de nombreuses collines qui portent le plus souvent le nom de « puy », comme le Puy du Bey, le Puy de Chaud ou le Puy d’Erouletas, point culminant à 706 mètres d’altitude.

Lupersat est arrosée par de nombreux cours d’eau. Le plus important est la Tardes qui traverse la commune sur Modèle:Unité à l’ouest et reçoit les ruisseaux du Monteil et de Chez-Latour, eux-mêmes alimentés par les étangs qu’ils traversent.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzances_sapc », sur la commune d'Auzances, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lupersat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), forêts (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Lupersat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:23113-Lupersat-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lupersat.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 81 sont en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lupersat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transport

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Histoire

Toponymie

Une première hypothèse rapproche Lupersat de la commune corrézienne Lubersac, le nom de Lupersat viendrait de Luperciacum : le domaine de Lupercus, très probablement un propriétaire gallo-romain local. Lupercus était un dieu romain, protecteur des troupeaux contre les loups et célébré à Rome le Modèle:Date- lors des lupercales. Lupercus est devenu un nom de personne latin, francisé en Luperque. La seconde hypothèse, au vu des mentions du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleet du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, maintenant un -p- sourd, cela induirait un étymon en Lupperciacum, avec deux -p-<ref>Yves Lavalade, Dictionnaire des communes de la Creuse, La Geste, 2022, p. 125, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>.

Cette étymologie donne le nom en langue occitane (dialecte limousin) du village : Lupersac<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, ou plutôt Libarçac<ref>Yves Lavalade, Dictionnaire des communes de la Creuse, La Geste, 2022, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>.

Moyen Âge

D’après la tradition populaire, la région aurait été évangélisée par un compagnon de saint Martial, premier évangélisateur de la Gaule centrale. On raconte que les restes de saint Oradoux (ou saint Adorateur) ont été déposés dans l’église de l’époque en 407. Ce saint aurait subi le martyre dans les environs du hameau de Gioux ou existe une petite fontaine en son honneur. C'est également en son honneur que la fête du village a lieu en juin. L'église actuelle, principal et plus ancien monument de Lupersat, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans son ensemble, elle est de style roman de proportions grandioses, et fut construite à l'emplacement d'un édifice datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1250, il existait au petit village de la Ribière une communauté de l’ordre de Saint-Benoît, dont on ignore les dates de fondation et de disparition.

En 1283, l’évêque de Limoges éleva l’église de Lupersat au rang d’archiprêtré preuve de son importance dans la région.

L’invasion anglaise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a laissé des traces : la tradition parle d’une bataille livrée sur le Puy du Bey contre les troupes du Prince Noir avant ou après la ruine du château-fort de Sermur.

Renaissance

En août 1511, la foudre tombée sur le clocher provoqua un violent incendie qui consumât une grande partie de l’église et détruisit plusieurs maisons du bourg. Les ossements de saint Oradoux furent la proie des flammes : le peu qui en resta fut placé dans un petit coffret. Les habitants du bourg, généralement peu fortunés furent cruellement éprouvés par ce désastre. La restauration de l’église fut lente.Une ancienne tradition signale l’existence d’une communauté religieuse, d’une certaine importance, établie dans l’enceinte du bourg tout près de l’église. Cette communauté pourrait être à l’origine d’une société de prêtres communalistes qui y ont subsisté pendant plusieurs siècles jusqu’à la Révolution. On voyait encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au sud du bourg, quelques ruines des maisons qu’ils occupaient.

Sur la butte dite du Coudert (en fait, Coudert de Saint-Allon) a existé pendant longtemps une chapelle dite de Saint-Allon. Les deux tilleuls qui y existent toujours se trouvaient en face du portail, à une courte distance. Cette chapelle était entourée d’un petit cimetière où étaient inhumés les morts de quelques villages qui en dépendaient, comme Boueix, Cornemule, la Caborne, Genétines haute et basse. Elle fut détruite en 1744 et ses pierres servirent à la construction de maisons d’habitation. Des pierres tombales gisaient encore sur le sol en 1846.

Révolution

Avant la Révolution de 1789, le territoire de la paroisse de Lupersat comptait un assez grand nombre de familles nobles ou se disant telles. Certains propriétaires, même modestes, accolaient souvent à leur nom patronymique la particule « de » suivie du nom de leur ferme. C'est ainsi, qu'en 1618, on trouve un de Laroche, sieur de Fumade, un de Beaufort, sieur du Montel ou un de Saint-Julien, sieur de la Chezotte. Sur le territoire de la paroisse, ont existé plusieurs châteaux qui ont progressivement perdu leur image aristocratique avec l'extinction des familles. On peut citer les châteaux de Maison-Neuve, près du bourg, qui a longtemps servi de presbytère, du Montel-Sugnet, de la Chezotte, de Lavaud-Graton, et de Saint-Martin. Celui de Saint-Martin avait une chapelle qui a été démolie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les réformes profondes amenées par la Révolution furent accueillies avec faveur par les habitants et le curé-archiprêtre de Lupersat prononça le serment exigé par le décret du Modèle:Date-.Toutes les fêtes civiques y furent célébrées. Un arbre de la Liberté y fut élevé. Au moment des guerres révolutionnaires, (Modèle:1re de 1792 à 1997 et deuxième coalition de 1798 à 1801) Lupersat contribua à l'aide demandée : d'abord, deux hommes furent tués à l'ennemi, fils de Léonard Deneufville, puis le montant de la vente des objets qui garnissaient l'église (637F) fut offert à la Nation, enfin, les cloches furent descendues et acheminées vers Aubusson, où elles furent fondues et converties en balles et en boulets. L'église devint alors un atelier de salpêtre.

Seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Des travaux importants ont eu lieu : ouverture de plusieurs chemins vicinaux pour faciliter les communications, amélioration de la place centrale qui a été débarrassée d'une maison et d'arbres qui l'encombraient,entre 1887 et 1888, construction de la maison commune qui comprit la mairie et le groupe scolaire. En 1890 et 1891, le cimetière qui entourait l'église est déplacé à l'extérieur du bourg. La plupart des maisons subissent des améliorations, sont restaurées ou rebâties.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Lieux et monuments

L'église

Modèle:Article détaillé Église romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de grandes dimensions avec nef et collatéraux. Elle mesure 30 m de long sur Modèle:Unité de large. Elle a trois nefs, un transept et une abside. C'est une des plus vastes du département. La nef principale est séparée des bas-côtés par deux rangées de piliers d'une architecture lourde mais imposante. Le transept se termine par deux chapelles latérales.

La tour du clocher est placée sur le transept. Elle est carrée et surmontée d'une charpente octogonale en forme de dôme, se terminant par une flèche aiguë s'élevant à Modèle:Unité. Cette tour fut renversée par la foudre en 1511 et tomba en partie sur la branche gauche du transept, la chapelle Saint Jean. D'importants travaux de reconstruction furent nécessaires. Une avancée en saillie, qui existe encore, était munie de créneaux et de mâchicoulis, pour défendre la fenêtre du pignon, vraisemblablement pour faire de l'église un refuge contre les attaques possibles des huguenots.

À l'extérieur porte et clocher à bulbe du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, pignon ouest de droite à portail. Le chœur rectangulaire à chevet est percé de quatre fenêtres hautes, les chapiteaux sont sculptés ou ornementés, retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église est classée "monument historique" en 1974<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cartes postales anciennes

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Mourellon, instituteur à Lupersat puis à Chénérailles, né le 13/11/1863, décédé après 1914. Il est l'auteur d'une monographie scolaire, écrite en 1914, dans la Collection de la Société nationale de "L'Histoire à l'école".

Voir aussi

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Liens externes

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