Lycée (école philosophique)

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Modèle:Voir homonymes

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Platon et Aristote devisant. Détail de la fresque de Raphaël L'École d'Athènes (1509 - 1511).

Le Lycée (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) est l'école philosophique fondée par Aristote à Athènes. On la désigne communément sous le nom d'école péripatéticienne<ref>Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, Livre V, 2.</ref> parce que cette école possédait une galerie couverte ou un promenoir planté d’arbres appelé en grec ancien, Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « promenade »<ref group=Note>Aristote donnait ses cours Modèle:Latin, et non pas en se promenant, comme on le croit souvent.</ref>. Les disciples d'Aristote furent appelés Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « ceux qui se promènent près du Lycée », d'où leur nom de péripatéticiens en français.
L'école a été fondée par Aristote en 335 av. J.-C. et ses activités ont pris fin avec Andronicos de Rhodes en 47 av. J.-C. Mais dès 86 av. J.-C., le Lycée est détruit dans l’assaut mené par les troupes romaines de Sylla, au cours du siège contre Athènes, et la bibliothèque d’Aristote est emportée à RomeModèle:Sfn.

Des travaux entrepris en 1996 pour l'édification d'un musée d'art moderne, en plein centre d'Athènes<ref group=Note>Rue Rigillis, près du boulevard Vassiléos Konstantinou.</ref>, ont mis au jour les vestiges du Lycée d’Aristote, ceux du temple consacré à Apollon lycien, ainsi que les ruines de la palestre où les jeunes gens s’entraînaient à la lutte. Ce site est ouvert au public depuis 2014 au sein d'un parc archéologique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une université moderne

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Vestiges archéologiques du Lycée d’Aristote de nos jours.

Situé au nord-est d'Athènes, entre le mont Lycabette et l’Ilissos, le Lycée désigne à l’origine le gymnase, une des grandes constructions de l'époque des Pisistratides, qui se trouvait à proximité du temple d'Apollon lycien. Par extension, le nom de Lycée a désigné le quartier d’Athènes autour de ce gymnase et de ce temple, lieu cher à Socrate qui aimait à s’y promener<ref>Platon, Euthydème, 271 a ; Banquet, 223 d.</ref>. Au tout début de la fondation de sa nouvelle école, Aristote dut réunir ses amis dans les couloirs de la palestre au Lycée, puis sans doute en dehors, devant la porte de Diochare à l'Est d’Athènes, c’est-à-dire en un lieu disposant de pièces adaptées et où, depuis longtemps, se réunissaient les sophistesModèle:Sfn.

Organisation interne

Le testament de Théophraste<ref>Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, Livre V, chapitre 2, 51 sq..</ref> fournit quelques détails pour la connaissance du Lycée, car cet élève d’Aristote fut le propriétaire du terrain et des bâtiments de l’école, dont il avait hérité de Démétrios de PhalèreModèle:Sfn : on y trouvait un grand jardin, un promenoir ou péripatos c’est-à-dire une allée plantée d’arbres sous lesquels on déambulaitModèle:Sfn, et plusieurs demeures alentour. Aristote ouvrit son école dans ce grand jardin où se trouvaient un « Musée » ou sanctuaire des Muses avec plusieurs statues, un autel, une bibliothèque et des salles de conférences. Dans le « Musée » (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang), le culte des Muses était lié à celui des choses de l'esprit. Le Lycée à l'époque d'Aristote, mais surtout sous la direction de Théophraste, était une « fraternité » (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) vouée à ce culte avec des réunions régulières et des banquets mensuels, appelés syssities, dont Aristote avait codifié le cérémonial pour son école<ref>Athénée, Deipnosophistes, Livre V, 2, 186 B.</ref>,<ref group=Note>Une mention d'Athénée de Naucratis indique qu’Aristote était l’auteur d'un ouvrage perdu, le Cérémonial des Banquets ; voir Diogène Laërce, n° 139 et Anonyme de la vie de Ménage, n° 130.</ref>. Platon dans les Lois mais aussi Aristote ont montré l'importance de ces banquets pour ces communautés politiques, fortement unies<ref>Jean Aubonnet, Introduction à l’édition des Belles Lettres du Politique d’Aristote, 1968, Modèle:P.LXXX et LXXXI.</ref> ; Aristote en a retracé l'histoire au livre VII de sa Politique<ref>Modèle:AriPol, Livre VII, chap. 10, 1330 a 3-13 et chap. 12, 1331 a 19-30.</ref>. Pour le Lycée, il avait établi des règles de conduite relatives à la boisson (Modèle:Grec ancien) et aux agapes (Modèle:Grec ancien), comme Speusippe et Xénocrate l’avaient fait pour l’Académie de PlatonModèle:Sfn.

Leçons et entretiens

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L’École d’Aristote. Fresque de Gustav-Adolph Spangenberg, vers 1883-1888.

Mais au-delà de cette communauté, le Lycée peut déjà apparaître comme Modèle:Citation<ref name=a>Jean Aubonnet, Introduction à l'édition des Belles Lettres du Politique d’Aristote, 1968, Modèle:P.LXVII.</ref>. L’école disposait du matériel indispensable aux cours et aux travaux de recherches : tableaux (en grec, Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang), tables anatomiques, cartes géographiques (Modèle:Grec ancien), modèles de globe céleste, cartes d’étoiles<ref>Carlo Natali, « Lieux et écoles du savoir », dans Jacques Brunschwig et Geoffrey Lloyd, Le Savoir grec, Flammarion, 1996, Modèle:P.238.</ref>. La tradition nous apprend qu’Aristote donnait, le matin, ses leçons les plus philosophiques aux étudiants les plus avancés, et l’après-midi, il prodiguait ses entretiens sur la rhétorique et la dialectique devant un large auditoireModèle:Sfn. Les leçons portaient sur les sujets les plus divers de la recherche scientifique, biologie, et cosmologie, mais aussi sur les grandes questions abstraites de la philosophie, de la métaphysique et des sciences morales. Les cours oraux d’Aristote constituaient des Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, et les ouvrages qui, de nos jours, reflètent ces leçons sont appelés acroamatiques car ils étaient conçus seulement pour une « audition » (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang). Les érudits<ref group=Note>Il s’agit de Médéric Dufour (introduction à la Rhétorique), sir Ernest Barker (Greek political thought) et Carl Gottlob Kühn. Le témoignage de Galien va dans le même sens.</ref> s'accordent pour reconnaître que des discussions dirigées suivaient cet exposé du Maître, au cours desquelles les auditeurs pouvaient corriger leurs notes et approfondir les questions abordées ; une première rédaction, enrichie des résultats de ces discussions et des précisions apportées par le Maître, permettait au Lycée de conserver l'enseignement donné. Ces rédactions étaient ensuite regroupées sous la forme de monographies ou de traités, les Modèle:Grec ancien<ref>Politique (Aristote), Livre IV, 1, 1289 a 26 ; Livre VI, 2, 1317 b 34.</ref> et les Modèle:Grec ancien<ref>Politique (Aristote), Livre VIII, 5, 1339 a 40.</ref> dont parle Aristote<ref name=z>Jean Aubonnet, Introduction à l'édition des Belles Lettres du Politique d’Aristote, 1968, Modèle:P.XCVII.</ref>. Ce sont ces groupes de leçons qui fournissaient la matière d’un ouvrage, après les dernières corrections de l’auteur. Mais Aristote revenait constamment sur ses anciens cours, qu’il enrichissait au fur et à mesure de ses travaux successifs<ref name=z/>.

Recherche scientifique au sens moderne

Aristote était entouré de plusieurs équipes de chercheurs, au sein desquelles il jouait le rôle de directeur de recherches, définissant les programmes et les tâches, approuvant ou corrigeant les travaux de ses collaborateurs, puis assumant la synthèse des résultats obtenus<ref name=a/>. Lui-même innove puissamment en élargissant le savoir conceptuel par une méthode d’investigation consistant à appliquer le principe de la forme (en grec Modèle:Grec ancien<ref group=Note>Aristote pose ce concept très particulier (« la forme-dans-la-matière ») comme la fin véritable de l’investigation de la nature.</ref>) aux réalités particulièresModèle:Sfn. La nouveauté dans les travaux du Lycée et dans le monde grec de cette époque réside en effet dans l’intérêt grandissant pour la recherche empirique : pour la première fois, l’observation et l’étude précise de la nature président à des travaux scientifiques.

En matière littéraire, les recherches historiques et chronologiques effectuées dans les archives politiques et administratives des archontes sont à l’origine de plusieurs traités : Sur les poètes, sur les concours des Grandes Dionysies et des Lénéennes ou encore Sur les problèmes homériques. Ces travaux font du Lycée, sous l’impulsion d’Aristote, le foyer fondateur de la poétique, de la chronologie littéraire et de cette discipline moderne que nous appelons la philologie.

Dans le domaine des sciences de la nature, favorisées par les découvertes faites par l’expédition d’Alexandre en Asie, le Lycée innove totalement et fonde la zoologie. Ainsi ce qui est dit des éléphants dans l’Histoire des Animaux suppose la bataille d'Arbèles en 331, où les Grecs en virent pour la première foisModèle:Sfn. Ainsi encore, les jeunes étudiants purent-ils pratiquer l’examen minutieux et la dissection des animaux et des plantes, dont témoignent abondamment les cours qui nous sont parvenus sous le titre de Histoire des Animaux, Parties des Animaux et Génération des Animaux, qui sont des œuvres de collaboration entre le Maître et de jeunes membres de l’école. L'étude de la botanique fut confiée, quant à elle, à Théophraste, qui la réalisa en son nom sous le titre Histoire des plantesModèle:Sfn. Le livre Sur la crue du Nil prouve aussi le rôle joué par les observations directes faites sur le cours supérieur de ce fleuve pour faire progresser la connaissance scientifique des premiers péripatéticiens : Modèle:Citation, annonce un jour Aristote à ses étudiantsModèle:Sfn.

Dans le domaine des sciences politiques, Aristote a défini un programme de recherches pour ses étudiants sur le sujet des constitutions, afin de connaître Modèle:Citation<ref>Aristote, Rhétorique, Livre I, chapitre 4, 1360 a 30-37.</ref>. Au terme de ces recherches d’ordre historique ou juridique et constitutionnel, les disciples du Maître et Aristote lui-même purent rassembler une collection d’études sur Modèle:Nobr cités<ref group=Note>Seules Modèle:Nobr constitutions sont attestées avec certitude, et seule la Constitution des Athéniens nous est parvenue sous une forme presque complètement achevée.</ref> ou peuples d'Europe, d’Afrique et d’Asie, allant de Sinope sur la mer Noire, à Cyrène en Afrique du Nord, en passant par la colonie grecque de Marseille ; les livres II à VII de la Politique étudient les meilleures formes de gouvernement, dégagent les principes de base de toute constitution, et décrivent l’organisation des trois pouvoirs, délibératif, exécutif et judiciaire<ref>Jean Aubonnet, Introduction au Politique d’Aristote, édition des Belles Lettres, 1968, Modèle:P.CIII-CIV.</ref> ; on voit sur ces exemples précis comment le Lycée, sous la direction d'Aristote, invente non seulement le droit constitutionnel comparé, mais fonde aussi les sciences morales et politiques.

L’étendue de la recherche scientifique dans le Lycée a culminé avec la fondation de l’histoire de la philosophie et de l'histoire des sciences. La tâche de collecte, aux dimensions encyclopédiques, des doctrines des savants antérieurs visait à concevoir l'histoire de la connaissance humaine. De nombreux traités d'Aristote comportent un exposé doxographique où Aristote examine les opinions de ses prédécesseurs sur la question étudiée. C'est grâce à ces doxographies que l’on peut de nos jours avoir une idée de la pensée d’auteurs grecs dont l’œuvre ne nous a pas été conservée. Ce travail colossal fait d’Aristote le premier en date des directeurs d’une entreprise encyclopédiqueModèle:Sfn. Il fut réparti entre plusieurs collaborateurs : Eudème de Rhodes compila une Histoire de l’arithmétique, de la géométrie, de l’astronomie et de la météorologie, Ménon, une Histoire de la médecine<ref>Robert W. Sharples, « Aristotélisme », dans Jacques Brunschwig et Geoffrey Lloyd, Le Savoir grec, Flammarion, 1996, Modèle:P.884.</ref>, et Théophraste fut chargé de l’Histoire des systèmes physiques et métaphysiques (en grec Modèle:Grec ancien), qu'il décrivit en dix-huit livres, avec l’aide de Modèle:CitationModèle:Sfn, la bibliothèque d’Aristote.

Ainsi, l’organisation collégiale du travail de recherche, couplée à un souci pour l'enquête empirique, permit d’accroître considérablement le champ du savoir en préfigurant des disciplines scientifiques modernes telles que la philologie, l’étude des archives, la biologie, le droit constitutionnel, ou encore l'histoire des sciences et l'histoire de la philosophie. Dans tous les domaines, l'utilisation d'archives ou des écrits des annalistes, ceux que l'on appelait les atthidographes, a permis aux philosophes du Lycée d’accomplir un Modèle:Citation<ref>Jean Aubonnet, Introduction au Politique d’Aristote, édition des Belles Lettres, 1968, Modèle:P.LXXXIV à LXXXVI.</ref>.

Après la mort d’Aristote

Les successeurs immédiats d’Aristote, en particulier sous la direction de Théophraste, prolongèrent l'impulsion donnée par le Maître, entre autres dans le domaine de la médecine péripatéticienne : le Lycée poursuivit les relations avec les écoles de médecine les plus célèbres, celle de Cnide puis celle d’AlexandrieModèle:Sfn, ainsi qu’avec Dioclès de Caryste, comme l’avait fait Aristote. Les cours d’anatomie et de physiologie, inaugurés sous Aristote, continuèrent à être dispensés à l’aide de traités médicaux dont nous savons qu’ils étaient illustrés de figures et de dessinsModèle:Sfn. Le médecin Métrodore, qui épousa Pythias, la fille d’Aristote, enseigna sans doute au Lycée et il eut pour élève le grand médecin Érasistrate. Dans le domaine politique, au moment où les successeurs d’Alexandre réduisaient presque à néant l’autonomie des anciennes cités, les péripatéticiens Démétrios de Phalère, Dicéarque de Messène et Aristoxène de Tarente publièrent des ouvrages traitant du droit international et de théories constitutionnelles, dans lesquels le cadre traditionnel de la polis était conservé. Mais dès la deuxième génération des péripatéticiens, l’intérêt pour la politique, l’éthique et la philosophie spéculative abstraite disparut : on ne s’attacha plus qu’à l’érudition, à la rhétorique et à la logique<ref>Jean Aubonnet, Introduction à l’édition des Belles Lettres du Politique d’Aristote, 1968, Modèle:P.CXXIV et CXXV.</ref>.

L’évolution ultérieure de l’école péripatéticienne est mal connue. Avec Straton de Lampsaque, la métaphysique est expressément bannie. Le Lycée semble avoir vécu une rapide décadence après Lycon<ref>Carlo Natali, « Lieux et écoles du savoir », dans Jacques Brunschwig et Geoffrey Lloyd, Le Savoir grec, Flammarion, 1996, Modèle:P.241.</ref>.

Influence et postérité du Lycée

Au cours des cent années qui ont suivi la mort de son fondateur, l'école aristotélicienne du Lycée a exercé une influence intellectuelle importante partout où l’on parlait grec : on le voit au nom des péripatéticiens les plus célèbres et des scholarques, qui viennent presque tous de cités lointaines. Cette influence prend sa source non pas tant dans l’œuvre écrite d’Aristote que dans son activité pédagogique et vivante de professeur, de même que la production littéraire des dialogues de Platon qui ont assuré sa postérité a pour fondement son enseignement oral dans l’Académie<ref group=Note>On se souvient du mot de Platon dans le Phèdre (274 c - 275 d), selon qui l’écrit est inutile pour la transmission d’une véritable connaissance scientifique.</ref>. Werner Jaeger rappelle que la somme considérable du savoir aristotélicien n'est déposée ni dans ses traités, ni dans ses dialogues : Modèle:Citation Les grandes écoles philosophiques qui suivirent, stoïcisme et épicurisme, ont à leur tour attaché plus d’importance à l’enseignement oral qu’à l’expression écrite et littéraire de leur doctrine. Quant à l’organisation du Lycée avec son association « Musée » plus bibliothèque, elle s’est révélée féconde : c’est sur ce modèle que fut fondée la prestigieuse institution d'Alexandrie, considérée comme la première université de l'histoire<ref>Édouard Will, Claude Mossé et Paul Goukowsky, Le monde grec et l’Orient, tome II Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l'époque hellénistique, P.U.F., 1975, Modèle:P.570-571.</ref>.

Disciples et scholarques du Lycée

À l’exemple de l'Académie de Platon, qui réussit à former une élite intellectuelle et morale apte à diriger des cités, ou du moins à devenir d'influents conseillers politiques, Aristote a fait du Lycée une pépinière d'hommes d’État et de conseillers des rois hellénistiques, parmi lesquels on peut citer Démétrios de Phalère<ref>Édouard Will, Claude Mossé et Paul Goukowsky, Le Monde grec et l'Orient, tome II, Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l'époque hellénistique, P.U.F. 1975, Modèle:P.213.</ref>.
Parmi les disciples immédiats d'Aristote, ceux qui l'ont fréquenté, figurent : Héraclide du Pont, très lié à l'Académie de Platon ; Théophraste, Aristoxène de Tarente (qui a des affinités avec le pythagorisme), Eudème de Rhodes, Dicéarque de Messène, Phanias, Cléarque de Soles, Callisthène, Léon de Byzance, Clytos de Milet. Puis vinrent Straton de Lampsaque, Critolaos, Diodore de Tyr (scolarque en 118), Ariston, Cratippe, Aristoclès, Andronicos de Rhodes (scolarque en 78), Alexandre d'Aphrodise appelé Modèle:Cita (vers 200).

Fichier:View of the archaeological site of Aristotle's Lyceum from the fence at Rigillis Street in Athens.jpg
Le parc archéologique au centre d'Athènes où se trouvent, de nos jours, les vestiges du Lycée d’Aristote.

Le scholarque (ou scolarque) est un directeur d'école, un recteur. Pour ce qui concerne le Lycée, les scholarques successifs furent :

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
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  • Modèle:Article
  • Joseph Moreau, Aristote et son école, Paris, 1962.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fritz Wehrli (édi.), Die Schule des Aristoteles, Bâle, éd. Schwabe, 1944-1960, suppl. 1967-1969. T. I : Dikaiarchos [Dicéarque de Messène], 1944 ; t. II : Aristoxenos, 1945 ; t. III : Klearchos [Cléarque de Soles], 1948 ; t. VII : Herakleides Pontikos, 1953 ; t. VIII : Eudemos von Rhodos, 1955.
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Articles connexes

Liens externes

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