Méharicourt
Modèle:Infobox Commune de France
Méharicourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Méharicourt est située dans une des parties les moins accidentées du Santerre.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est constitué du limon des plateaux sous lequel on trouve la craie.
Relief, paysage, végétation
Son territoire est situé sur un plateau dont le point culminant est à Modèle:Unité. Au centre se trouve une légère dépression occupée en partie par le village . Cette dépression continue vers l'ouest par un vallon presque toujours à sec : c' est la continuation de la vallée supérieure de la Luce. Le point le plus bas de ce vallon est à Modèle:Nobr d'altitude.
La superficie du territoire communal est de Modèle:Unité.
Hydrographie
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
Le village reconstruit pendant l'entre-deux-guerres présente un habitat groupé.
Activité économique et de services
L'agriculture reste l'activité dominante de la commune.
Transports et voies de communication
- Transport en commun routiers : la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Harbonnières - Péronne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Méharicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,2 %), zones urbanisées (6,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Comme toutes les communes, Méharicourt a vu son nom évoluer au fil des siècles. En 1135, on trouvait « Mahéricourt », puis , ce nom a évolué vers « Maharicourt »<ref name="noti"/>. Au cours des siècles suivants, on est passé de « Méhatincourt » à « Méharicours en Sangter », la forme définitive n'était plus très loin.
Méharicourt est un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Méhari » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 pp. 71-72</ref>.
Histoire
Antiquité
L'histoire de Méharicourt remonte à des temps très anciens car on a trouvé entre le village et Lihons des cercueils romains. Il devait probablement y avoir un camp romain sur le plateau nord-est de la commune<ref name="noti"/>.
Dans les temps un peu moins éloignés, la légende dit que les Huns sont venus jusque Méharicourt mais, de cela, il ne reste aucune trace<ref name="noti"/>.
Moyen Âge
Le village a sûrement souffert de la Guerre de Cent Ans, qui a subi les ravages des Anglais et des Bourguignons, surtout au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="noti"/>.
Époque moderne
Aux {{#switch: XVII
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}}, la guerre de la Ligue et les invasions espagnoles touchèrent Méharicourt<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Delahaye, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.</ref>.
Méharicourt est un ancien lieu de pèlerinage à saint Candide et saint Flamidien, martyrs de la Légion thébaine. Leurs reliques furent rapportées de Rome par le comte de Marcellus en 1688 qui les donna à M. de Blicourt, comte de Tincourt qui lui-même en fit présent à l'église Saint-Martin de Méharicourt. Ces reliques furent cachées pendant la Révolution française<ref name="noti"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une époque de prospérité et dès 1719, les habitants furent autorisés à travailler la laine.
Époque contemporaine
En 1790, Méharicourt fut chef-lieu de canton mais il perdit ce titre au profit de RosièresModèle:Refnec.
XIXe siècle
Au terme de l'épopée napoléonienne, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle débuta par l'invasion des Cosaques qui atteignirent Méhéricourt en 1814-1815.
En 1830, lors de la conquête de l'Algérie par la France, un dénommé Dumont de Méharicourt planta le drapeau français sur les ruines fumantes d'Alger<ref name="noti"/>.
1840 est une année de grande disette mais c'est à cette date que furent élaborées les rues du village au moyen d'une souscription de Modèle:Unité en faveur des ouvriers sans travail. À cette même époque, l'église est restaurée. Elle était jusqu'alors composée de différentes constructions élevées successivement et sans harmonie, selon le besoin progressif de la population. En 1842, le clocher, qui avait été bâti en 1607, est reconstruit. En 1863, une école de filles et une salle d'asile sont établies de façon définitive à Méharicourt.
À la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, il n'y avait pas de bois ni de friche car chaque petit bout de terre était cultivé. Le gibier était peu abondant. Le village était surtout industriel et avait l'aspect d'un petit bourg. Il n'y avait pas de cours d'eau, on comptait tout au plus quelques mares qui étaient bien souvent à sec tandis que les eaux sauvages (pluie, neige) s'écoulaient vers Vrely par un petit ravin, causant notamment une inondation en 1856.
En 1899, Méharicourt comptait trois usines à vapeur pour le tissage de la laine. Elles occupaient Modèle:Unité et produisaient des bas, des chaussettes et des gilets de chasse<ref name="noti"/>.
Première Guerre mondiale
Le village de Méharicourt est touché par la Première Guerre mondiale et subit d'importantes destructions<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre-deux-guerres
La commune fut décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 6 novembre 1920, Modèle:P..</ref>. La reconstruction du village et de son église se déroula durant l'entre deux guerres. Modèle:Article détaillé
Seconde Guerre mondiale
Un terrain d'aviation militaire avait été construit pendant la Première Guerre mondiale entre Méharicourt et Rosières. Il fut réaménagé en 1939 par l'armée anglaise et utilisé durant la Seconde Guerre mondiale par l'armée allemande comme « Flugplatz Rosières En Santerre » sous le n° de code 510, et de Modèle:Date- à Modèle:Date- sous le n° 281. Les pistes furent aménagées avec les briques et les pierres de l'hôtel de ville de Rosières.
Les Allemands y construisent :
- trois pistes de 1620 m, bétonnées, balisées et équipées de rampes d’approche Lorenz et de moyens de percée ;
- deux zones de dispersion totalisant Modèle:Unité pour avions ;
- un bataillon de Flak comprenant une batterie de Modèle:Unité de Modèle:Unité et 8 sections de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr, pour assurer la défense antiaérienne du terrain<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rosières-en-Santerre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le Modèle:Date-.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Le village dispose d'une école primaire de Modèle:Unité à la rentrée 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, détruite durant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?mainSearch=%22M%C3%A9haricourt%22</ref>. Elle possédait un retable de la Passion du Christ datant de la première moitié du XVIe siècle, conservé au Musée de Picardie à Amiens. Elle a été reconstruite en brique durant l'entre-deux-guerres dans le style art déco.
- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, rue Gaillandre. Une niche abrite une statue de saint Pierre et la tête de saint Martin, issue de la démolition de l'église en 1914<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Monument aux morts : situé en face de l'église, il fut offert par un couple d'Américains amis de la France ; il s'agit d'une fontaine sous forme d'obélisque entouré d'un bassin octogonal. Il honore la mémoire des morts de la commune au cours des deux guerres mondiales.
- Mairie : reconstruite après la Première Guerre mondiale, en brique sur deux niveaux.
-
Le retable de Méharicourt, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, musée de Picardie, Amiens.
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Eglise Saint-Martin de Méharicourt.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Charles Étévé, né en 1782 à Méharicourt, sergent au Modèle:6e de la garde impériale, chevalier de la Légion d'honneur.
- Emile-Irénée-Léon Lefèvre, né en 1838 à Méharicourt, sous-lieutenant et porte-étendard du Modèle:5e de hussards sous le Second Empire, chevalier de la Légion d'honneur.
- Philippe-Ambroise-Lucien Dumont, né en 1878 à Méharicourt, sous-lieutenant de tirailleurs marocains, Afrique du Nord de 1896 à 1912, campagne contre l'Allemagne 1914-1918, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre avec palme et étoile d'argent.
Bibliographie
- Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 Modèle:ISBN.