Warvillers
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Warvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Village picard rural du Santerre, situé à Modèle:Unité d'Amiens par la route, Modèle:Unité de Rosières (Modèle:Unité) et Modèle:Unité de Montdidier (Modèle:Unité).
Hameaux et écarts
En 1899, la commune comprend un écart, le Moulin, qui n'est alors qu'une ferme de Modèle:Unité<ref name="noti"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le sol communal est de formation tertiaire. Sous la couche végétale de Modèle:Unité d'épaisseur en moyenne, se trouvent la couche d'argile du limon des plateaux et la marne calcaire<ref name="noti"/>.
Le territoire est absolument plat, d'une altitude moyenne relevée chemin de Rouvroy d'environ Modèle:Unité<ref name="noti"/>.
Hydrographie
Les puits sont alimentés, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par une nappe phréatique située à environ Modèle:Unité de profondeur. La commune n'a ni étangs ni cours d'eau<ref name="noti"/>.
Climat
Voies de communication et transports
Réseau routier
Le village est desservi par l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 329 - route Montdidier - Albert).
Transports en commun
Urbanisme
Typologie
Warvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,8 %), zones urbanisées (6,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Wavillers et Wavilla sont relevés en 1214 dans un registre de Philippe-Auguste. Marguerite de Warviller est citée en 1226 selon M. Cocheris<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2 : de Machaux à Zoudainville, accompagné d'un appendice sur les noms de bois du département de la Somme, 1867-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens, p. 418, vue 212/267. Lire en ligne sur le site des Archives.</ref>.
Wavilla, Warviller, signifierait demeure, habitation de la sentinelle, du poste de guerre. Warvillers aurait été un poste avancé d'observation pour le château de Beaufort<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée par l'institutrice de Warvillers, Mme Malfilâtre, Archives départementales de la Somme, Amiens, 1897-1899, lire en ligne.</ref>.
Histoire
L'existence d'une église est attestée dès 1150<ref name="noti"/>.
Le lieu fut qualifié de cité à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. 1214 est la date la plus ancienne où le nom de « Wavillers » apparaît<ref>La Somme, les 783 communes, D.Delattre, D. Delattre éditeur, 1995.</ref>. Il s'agissait d'une seigneurie relevant alors de la châtellenie de Beaufort (aujourd'hui Beaufort-en-Santerre).
Le premier seigneur connu, Fulcon de Warvillers, est homme-lige de Philippe-Auguste<ref name="noti"/>.
Aux {{#switch: XVII
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}}, la seigneurie est aux mains de la famille Louvel<ref name="noti"/>.
Le village traversa la période agitée (jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) que connut la Picardie (guerre de Cent Ans, guerre de Trente Ans) et fut notamment ravagé autant par les armées de Condé que par celles de Turenne lors du siège de Roye en 1653<ref name="noti"/>.
Pendant la Terreur, en 1793, Marie Louvel, marquis de Warvillers, est emprisonné à Amiens avec sa famille. Il est libéré grâce aux habitants du village<ref name="noti"/>.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, le comte de Louvel-Lupel se distingue comme capitaine des gardes mobiles dans l'Yonne<ref name="noti"/>. Ses descendants possèdent toujours le château à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="noti"/>.
Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref> et a été presque totalement détruit en 1918. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920, Modèle:P..</ref>. Il ne comporte toutefois aucun monument aux morts, car même si les familles ont été touchées, aucun habitant du village n'a été compté comme « mort pour la France ».
Le village, totalement tourné vers l'agriculture, a longtemps vu la famille de Lupel animer sa vie : notamment au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le transept construit dans l'église lui est dédié (chapelle côté droit). Résidant au château jusque dans les années 1950, son retrait (avec la vente du château) marque l'avènement des familles de grandes exploitations agricoles jusqu'à ce jour.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rosières-en-Santerre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le Modèle:Date-.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Le vieillissement et l'émigration vers les cités (lieux d'emploi) provoquent une baisse de population (1975 - 1990 : problème de la désertification des campagnes) jusqu'à l'explosion du phénomène de « rurbanisation » - ici lié à la proximité d'Amiens et aux facilités de circulation - qui ont provoqué une immigration importante de population citadine en quête d'habitat moins onéreux qu'en ville. À compter de 1999, ce phénomène va enclencher la réouverture et la rénovation de l'habitat existant, mais également la construction de maisons neuves, comme dans la plupart des communes de la région, la population retrouvant son niveau le plus élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Enseignement
Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son transept a été ajouté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle intérieure, dédiée à la famille de Lupel, a été restaurée après la Première Guerre mondiale. Elle a gardé son appareillage de pierre et de brique. Le transept est en brique, le clocher est couvert d'ardoise.
- Le château de Warvillers date de 1696. Il est de petite taille et comporte un étage de huit fenêtres et trois chiens-assis sur toit. Le corps principal est constitué de brique et pierre. Deux dépendances s'ajoutent à la construction principale (fronton sur entrée en demi-lune, sculptures). Le mur d'enceinte a été élevé en pierre avec parement de briques. Une butte se trouve à côté du château et pourrait correspondre à une ancienne motte castrale (butte artificielle sur laquelle se trouvait une tour de défense - souvent en bois) ce qui serait logique, compte tenu de l'appartenance du village à la châtellenie de Beaufort, située à Modèle:Unité de là, en léger creux par rapport à Warvillers.
- La rumeur chez les anciens fait état d'un souterrain reliant Warvillers à Beaufort. Son existence aurait été relevée par des affaissements de terrain dans des jardins mettant au jour un ouvrage maçonné (couloir) dont l'axe était justement celui des deux villages.
- La chapelle de Warvillers se trouve sur la RD 329, route de Folies. De type gothique, datant de 1872, elle est dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Sur le pignon, une ancre marine, une croix et un cœur sont gravés dans un trilobe<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Le cimetière canadien de Warvillers est de petite taille. En ce lieu sont regroupés les corps de soldats disparus le même jour et au même endroit, à la suite de l'explosion d'un dépôt de munitions (à proximité de Warvillers)<ref>cwgc.org, WARVILLERS CHURCHYARD EXTENSION</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} inmemories.com by Pierre Vandervelden</ref>.
-
L'église Saint-Martin.
-
Portail de l'église.
-
Chapelle en bord de rue.
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Masqué par les ifs, le château.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
- Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
- Liste des communes de la Somme