Le Quesnel

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Modèle:Infobox Commune de France

Le Quesnel Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est constitué pour une large part par le limon des plateaux reposant sur un terrain du crétacé affleurant à l'ouest et au nord-ouest de la commune dans la vallée se dirigeant vers la Luce<ref name=notice/>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau, le Santerre, culminant à Modèle:Unité d'altitude, traversé par un vallon qui se termine a Cayeux-en-Santerre. Un autre vallon au nord-est se termine à Caix<ref name=notice/>.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nappe phréatique se situait à Modèle:Unité en dessous du niveau du sol<ref name=notice/>.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitat groupé.

Activité économique et de services

L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Voies de communication et transports

Le bourg rural du Quesnel est situé à proximité de l'ex-route nationale 334 (actuelle Modèle:Nobr) (Amiens - Noyon) donnant accès à Roye à l'autoroute Modèle:Autoroute française. L'Modèle:Autoroute françaisebest accessible à Villers-Bretonneux ou Estrées-Deniécourt.

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N°, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Le Quesnel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est attesté avec la graphie Caisnel en 1150.

On trouve plusieurs formes pour désigner Le Quesnel dans les textes anciens : Cisnetel (1105), Kaisnoi, Kaisniax, Caisneel (1301), Kaisnel, Le Quesnel (1384), Quesnel-en-Sangters (1395)<ref name=notice>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'agit de la forme normando-picarde d'un diminutif en -el(lu) du nom du chêne, quesne en picard / normand, soit « jeune chêne<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume I Librairie Droz 1991. Modèle:P..</ref> ». C'est l'équivalent du français Modèle:Page h', porté comme patronyme.

La graphie Caisn- est conforme à l'étymologie du mot *CASSANU > *CASSINU, terme d'origine gauloise, peut-être basé sur un thème cassi- « enchevêtré » (cf. irlandais cas) sans certitude cependant. Le mot n'a pas de correspondant en celtique insulaire ni dans les autres langues indo-européennes<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions errance, 1994.</ref>,<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003. Modèle:P..</ref>,<ref>Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, Modèle:P..</ref>.

Les gens du pays appelaient leur village en picard Tchiny<ref name="Leroy">Abbé Leroy, Monographie sur les origines du Quesnel, Modèle:P., 1911.</ref>.

Homonymie avec le Quesnel-Aubry (Oise, Kesneel 1133, Caisneel 1164).

Histoire

L'existence de muches (souterrains-refuges) rend probable une installation humaine in situ, dès l'époque gauloise, avant l'invasion romaine<ref name="Leroy"/>.

Antiquité

Dans le voisinage du château, des pièces romaines (l'une d'elles représente Antonin le Pieux, empereur en 138) et une statue en bronze de Constantin ont été retrouvées, permettant de supposer l'existence d'une présence humaine à l'époque gallo-romaine<ref name="Leroy"/>, ce qui est rendu probable par la situation du lieu près de la voie romaine (via Agrippa de l'Océan) reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) qui correspond à l'ex-route nationale 334.

Moyen Âge

Le nom de Quesnel figure dans la charte de fondation de l'abbaye de Saint-Fuscien de 1105<ref name="Leroy"/>. Les fondations de Robert du Quesnel, en faveur de son pays, ne datent que du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

Les muches du Quesnel creusés à une dizaine de mètres en dessous du niveau du sol étaient encore fréquentées au XVIIIe siècle. Elles se composaient de Modèle:Unité de forme rectangulaire d'une superficie de 4 m2 environ, certaines cellules servant de silo<ref>Modèle:Article.</ref>.

Époque contemporaine

XIXe siècle

La commune est desservie de 1889 à la fin des années 1940 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Montdidier, avec la gare du Quesnel - Beaufort, facilitant les déplacements des voyageurs et le transport des produits agricoles du Santerre.

Fichier:VFIL Département de la Somme 1928.jpg
Le réseau des chemins de fer départementaux de la Somme en 1928.

Première Guerre mondiale

Le village s'est trouvé dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le château fut occupé dès le Modèle:Date- par un état-major allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après la bataille de la Marne, Le Quesnel se trouva en arrière du front<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> jusqu'au printemps 1918. Un chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot fut utilisé par l'armée pour alimenter le front, notamment pour les besoins de l'artillerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'armée allemande lance alors l'offensive du printemps sur le front occidental, et notamment l'opération Michael, qui débute Modèle:Date-, au cours de laquelle elle conquiert en une semaine tout le territoire de la Somme et en particulier le Santerre jusque Montdidier, Villers-Bretonneux et Le Hamel. Le Quesnel est occupée par les Allemands, le Modèle:Date-. Cette reconquête est stoppée devant Villers-Bretonneux le Modèle:Date-.

La bataille d'Amiens débute le Modèle:Date- et dura jusqu'au Modèle:Date-. Mené par des bataillons de chars d’assaut, le premier jour de la bataille fut qualifié par le général allemand Ludendorff de « jour de deuil de l’armée allemande » : les Canadiens ont ainsi avancé de treize kilomètres, les Australiens de onze kilomètres, les Français de huit kilomètres, et les Britanniques, de trois kilomètres. Les Canadiens du Modèle:75e d'infanterie canadien libérèrent le village le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ACC">Modèle:Lien web.</ref>.

Entre-deux-guerres

À l'issue de la guerre, Le Quesnel a subi d'importants dommages de guerre. Le village est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé

Fin du XXe siècle

Le mercredi Modèle:Date- a été volée la statue Notre-Dame-Auxiliatrice en bois polychrome et mesurant Modèle:Unité de haut sur Modèle:Unité de large. Elle n'a jamais été retrouvée<ref>Michel Decalf, Le Quesnel au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle, éd. F. Paillart, Abbeville, 2002.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil<ref name="Cassini"/>, qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date- et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfète dévoile en Modèle:Date- son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye  », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 49 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref> et de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui prend effet le Modèle:Date-.

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Les habitants sont appelés Quesnellois<ref name="Leroy"/>.

Enseignement

Les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe les communes de Bouchoir et du Quesnel. Il accueille dans le village les enfants de maternelle et de primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, le regroupement concerne les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies, organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local<ref>Modèle:Article.</ref>. Un service de transport scolaire assure la liaison entre les villages.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'ancienne église du Quesnel étant devenue trop petite pour la population de la paroisse et nécessitant d'importantes réparations, Élise Blin de Bourdon décida de financer la construction d'une église neuve. Elle fut commencée en 1858 et terminée en 1861. Son architecte fut l'amiénois Victor Delefortrie. Le mobilier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, essentiellement de Aimé et Louis Duthoit, en fut, pour une grande part, financé par le curé de la paroisse, à l'époque, l'abbé Hurdequint<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet édifice fut donné ensuite à la commune par sa commanditaire.
On remarque à l'intérieur un lutrin en fer forgé, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et une vierge à l'enfant à l'oiseau et au raisin en bois polychrome, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Chapelle Notre-Dame-l'Auxiliatrice. La chapelle primitive datait de 1811. Une nouvelle chapelle de dévotion est édifiée en 1867<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Le château, construit tout en pierre, au-dessus de souterrains-refuges (appelés localement « muches ») découverts en 1749<ref>Modèle:Article.</ref>. Des pierres et une partie des souterrains apparaissent parfois lors d'effondrements dus aux précipitations importantes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cet édifice fut élevé en 1753 par Jean Baptiste Barthelemy Le Fort, écuyer, seigneur du Quesnel et Saint Mard, mort en 1767. Il ne comportait alors qu'un étage sur rez-de-chaussée, avec avant-corps central surmonté d'un fronton triangulaire. En 1853, son descendant, Marie Louis Charles Blin de Bourdon (1809-1869), maire du Quesnel, conseiller général du canton de Moreuil, le fit surélever d'un étage. Endommagé pendant la Première Guerre mondiale, le château fut ensuite restauré et dispose d'un parc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

En Modèle:Date-, le château est ravagé par les flammes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fichier:Le quesnel canadian memorial.JPG
Le mémorial canadien.
Le monument porte une plaque ainsi rédigée :
L'Armée canadienne forte de Modèle:Unité attaqua l'ennemi le Modèle:Date- entre Domart-sur-la-Luce (hameau d'Hourges) et Villers-Bretonneux et le rejeta vers l'est sur une profondeur de treize kilomètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Cimetière militaire britannique Hillside cemetery, situé à l'extérieur du village, sur le territoire de la commune Quesnel. Il contient cent huit tombes, principalement des soldats canadiens tombés en Modèle:Date-, lors de la capture du village, le Modèle:Date-, par le Modèle:75e d'infanterie canadien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Personnalités liées à la commune

Dicton

Un dicton populaire, tout à l'honneur du bon naturel des habitants, a eu son heure de gloire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : « Ché tchiens d'Tchiny aboètent, mais n'mordent point. » (Les chiens du Quesnel aboient, mais ne mordent pas<ref name="Leroy"/>.)

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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