Méré (Yvelines)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Méré est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Géographie
Situation
La commune se trouve à Modèle:Unité environ au nord de Rambouillet, dans la plaine de Montfort-l'Amaury, en lisière de la forêt de Rambouillet. Le village jouxte Montfort-l'Amaury.
Hydrographie
La commune est irriguée par un petit ruisseau, le ru de Ponteux qui coule du sud vers le nord et se jette dans le Lieutel, affluent de la Mauldre.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Transports et voies de communications
Réseau routier
Les communications routières sont assurées par la route nationale 12, mise à deux fois deux voies en 2003, qui traverse la commune d'est en ouest. La route RD 76, qui lui est perpendiculaire, relie Montfort-l'Amaury et Méré à la gare puis à Thoiry vers le nord.
Desserte ferroviaire
La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe par le territoire communal. La commune possède une gare ferroviaire sur cette ligne, à environ Modèle:Unité du centre-ville, le long de la route nationale 12.
Bus
La commune est desservie par les lignes 2, 13, 17, 22, 35, 40, 45 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan, par les lignes 01, 15, 16, 39 et 49 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne 5 de la société de transport Hourtoule.
Sentier de randonnée
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Montfort-l'Amaury au sud jusqu'à Mareil-le-Guyon au nord-est.
Urbanisme
Typologie
Méré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfort-l'Amaury, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 81,01 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,91 % d'espaces ouverts artificialisés et 14,08 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Selon B. Guérard le nom de Méré serait le chef-lieu le plus vraisemblable du comté de Madrie<ref name="GUE">GUERARD (Benjamin), Essai sur le système des divisions territoriales de la Gaule. (1832), Modèle:P..</ref>. Si l'on suit cette hypothèse, les mentions les plus anciennes de Méré se retrouvent dans : Madriacensis pagi vers 692, [in] pago Madriacensi en 707<ref>Auguste Le Prévost, « Anciennes divisions territoriales de la Normandie (pagus Madriacensis) » in Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Modèle:2e série, vol. 1, année 1837, 38,39 (1840), t. 11, Modèle:P..</ref>,<ref name="a">François de Beaurepaire, op. cit.</ref>, in pago Matriacensi 751-752<ref>MALSY Jean-Claude. Un exemple de méthodologie en géographie historique. In: Nouvelle revue d'onomastique, Modèle:N°, 2003. Modèle:P..</ref>,<ref>BOUQUET (Dom Martin) Recueil des historiens des Gaules et de la France... (1869), t.5, Audogaire : p.xxxvij, p. 697A : sylva Aqualinæ Modèle:P..</ref>, Rumaldus Madriacens, Comes... in pago Madriacensi en 754<ref>MABILLON (J.) Acta sanctorum ordinis S. Benedicti...- saeculum tertium (1734) pars seconda VENETIS - vita s. Germani episc. Parisiens. §XIX, Modèle:P. et note a</ref>, Theobertus comes Matricensis en 802<ref>WERNER (K.F.) La Neustrie: les pays au nord de la Loire de 650 à 850 : colloque historique international, (1989), t. 1, Modèle:P..</ref>, filiam Theotberti Comitis Matricensis en 822<ref>PERTZ (Georgius Henricus) Eginhard, Annal. (1845), Modèle:P..</ref>, in pago Madriacensi vers 825<ref>GUERARD (Ben.) Polytique d’Irminion (1844), t. 2, Modèle:P..</ref>, villam pagi Madriacensis en 849<ref>MABILLON (J.) Annales Ordonis S. Benedicti : Complectens res gestas ab anno Christi DCCI. ad annum DCCCXLIX. Inclusive (1704), t.2, p. 229LII;</ref>.
Les mentions suivantes de la localité sont Pinciacensi comitatu, prima potesta Medriaca vers 879-999<ref>HALPHEN (L.) LOT (F.) Recueil des actes de Lothaire et de Louis V, rois de France (1908), Modèle:P., l.25,30.</ref>, Medriaca en 936<ref>Jean Camille Niel, Attila dans les Gaules, page 75</ref>, ad Mairiacum en 997<ref>TARDIF (Jules) Cartons du Roi. Inventaires & Documents - A.N. (1866), Modèle:N°, Modèle:P..)</ref>, potestate Madreia, potestate Madriaca en 997<ref>BOUQUET (Dom Martin) Recueil des historiens des Gaules et de la France: Rerum gallicarum (1757), t. 10, IV, Modèle:P..</ref>, S. Dionysii de Madriaco en 1158<ref>GALLIA CHRISTIANA, in provincias ecclesiasticas distributa: qua..., (1744), t. 7, p. Instrumenta Modèle:P. §LXXXII, p. 69D, LXXXIII.</ref>,<ref>MOUTIE (A.) Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la RocheVaux de Cernay, (1862), Modèle:P..</ref>, de Meri en 1209<ref name="DIO3">DION (A. Cte de) Le Prieuré St-Laurent de Montfort. Sté Archéol. Rambouillet (1888), t. 8, Modèle:P..</ref>, de Mereio vers 1270<ref name="DIO2">DION (Adolphe de), Trente-sixième session tenue à Chartres au mois de septembre 1869, (1870), Modèle:P., Modèle:P..</ref>, prévosté de Mairay en 1317<ref>RHEIN (André) Seigneurie de Montfort. Sté Archéologique de Rambouillet (1910), t. 21, Modèle:P..</ref>,<ref>MORLET (M. Th.) Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule…(1968), t.3, Modèle:P..</ref>, Meriacum<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Meracum, Mereaorum en 1490<ref>LONGNON (Auguste) Pouillé de Sens (1844) 158B, 213B .</ref>, Cure de Merey en 1648<ref>POUILLE GENERAL contenant les bénéfices de l'archevêché de Paris – (1648), Modèle:P..</ref>, Merey vers 1757<ref>IGN, plan de Cassini, vers 1757</ref>, Méré vers 1850<ref>IGN, carte d'État-Major 1820-1866.</ref>.
L'étymologie de Madriacensis ou Matriacensis indique que ce toponyme est formé de la racine latine Matri- ou gauloise Matri- (latin mater, -tricis « mère » ou gaulois matir « mère », attesté dans le Plomb du Larzac : adiega matir aiias « Adiega, mère d'Aiia »<ref name="Delamarre">Modèle:Ouvrage</ref>) employée de manière littérale « Mère » ou sous forme d'un anthroponyme Matrius<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, dont la consonne occlusive sourde -t- passa, sous les mérovingiens, à -d-. Il est suivi du suffixe gaulois et gallo-romain -acum « domaine de »<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Levet">Jean-Pierre Levet, Orient et Occident- suffixe gaulois latinisé -acum (1996)</ref> + suffixe latin adjectival -ensis « du pays, du territoire »<ref>Pierre-Henri Billy, La « condamine », institution agro-seigneuriale in Étude onomastique (), Modèle:P..</ref> (> gallo-roman -ESI > ancien français -eis > français -ais). Madriacensis peut être traduit par « pays du domaine de la Mère ou de Matrius », le Mérézais, comme Pinciacensis a donné Pincerais. Potestate Madriaca (prévôté de Méré) est le seul toponyme candidat, le plus homologue dans cette région, à pouvoir prétendre succéder à Madriacensis. Il correspondrait à la bourgade de Méré, plutôt qu'à Merey (Eure). Ce nom est formée également de la racine gauloise et latine Matri- + suffixe gaulois et gallo-romain -acum « domaine de » devenu Madri- par lénition de l'occlusive sourde. Son ultime évolution, de Ma(d)ri(aca) par le double amuïssement de l'occlusive dentale -d- du radical Madri- et de l'occlusive -c- de la finale -acu, aboutit à Mairy, Méri, Merey et Méré. Dans cette hypothèse, les formes anciennes Matriacensis permettent d'établir Matri- > Madri-, le -d- s'est amuis sous les mérovingiens, et rendent moins forte l'explication par le latin materius « matériaux, bois de construction »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Étymologie de 35000 noms de lieux, Librairie Droz, Genève, 1990, t. 1, Modèle:P., n° 1861.</ref>. Madriaca peut se traduire par « Domaine de la (Déesse) Mère ou de Matrius ». En effet, le culte des 'Mères' a laissé des traces innombrables dans la toponymie de la Gaule<ref name="Delamarre"/>.
Histoire
Époque gallo-romaine
- Au lieu-dit la Chasière ont été découverts des fragments d'amphores et de céramiques datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apr. J.-C.<ref name="BAR">BARAT (Y.) DUFAŸ (B.) RENAULT (I.) Carte archéologique de la Gaule - les Yvelines. (2007), Modèle:P..</ref>. En se basant sur l'étymologie de son nom, la création de Méré remonterait à l'époque gallo-romaine. Le site était placé près du carrefour de deux voies antiques importantes reliant les territoires des cités gauloises. La première reliait Beauvais (Bellovaques) à Orléans (Carnutes) par les Mureaux aux lieux-dits la Borne Imbert et Maison Rouge. La seconde voie de Lutèce (Parisii) à Dreux (Durocasses) croise la première au carrefour de l'Espérance (devant la gare de Méré), elle appartient à l'Itinéraire d'Antonin<ref>BARAT (Y.) LANGLOIS (M.) BRICON (D.) Habitats et nécropoles du haut Moyen Âge en vallée de Vaucouleurs (Septeuil et Villette) Rev archéol du Centre de la Fr (2001), t. 40, Carte Modèle:P..</ref>,<ref name="BAR"/>.
Époque mérovingienne
- Près de l'église Saint-Denis, il y a un sarcophage mérovingien en granite de Cherbourg, portant l'inscription Radone<ref name="BAR"/>,<ref>Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France - Rapport d’activité 2014, Modèle:P.. ; - 1899 Modèle:P..</ref>. L'instituteur écrit en 1899 fort judicieusement "Les moyens de transports étant, au [haut] Moyen Âge, très difficiles et fort couteux, donc laisse à supposer qu’elle formait le couvercle de la sépulture d’un chef »<ref>A.D.Y Monographie communales, (1899), Modèle:P..</ref>. En 1844, Guérard a proposé que Méré a pu être le chef-lieu du comté de Madrie<ref name="GUE" />.
Époque moderne et contemporaine
- Ancien village fermier, les plus anciennes fermes subsistantes remontent à la première moitié du XXe siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,40 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune possède<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> :
- une école maternelle publique ;
- une école élémentaire publique.
Sports
- La salle de sport Magicfit Méré qui a ouvert en novembre 2019.
Manifestations culturelles et festivités
Économie
- Agriculture (grandes cultures, céréales) ;
- Petites industries (scierie, silos...) ;
- Village résidentiel.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Denis : église en pierre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec un clocher-tour carré de deux étages percé de hautes baies géminées et surmonté d'une flèche octogonale couverte d'ardoise.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Poltrot de Méré (1537-1563), assassin du duc François de Guise, était le seigneur de Méré.
- François Quesnay (1694-1774), médecin, érudit, économiste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y est né en 1694.
- L'écrivain Colette a résidé à Méré de 1939 à 1941 dans sa résidence « Le Parc »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont une des fenêtres a été l'objet d'un de ses poèmesModèle:Référence nécessaire.
- L'éditeur de musique Raoul Breton (1896-1959) possédait une résidence secondaire à Méré (maison dite « le Colombier »), où de nombreux artistes se rendaient. Il y est enterré avec son épouse, appelée « la Marquise ». Un square et une stèle y portent son nom<ref>Raoul Breton sur le site de la commune</ref>.
- Léopold Bellan (1857-1936), industriel et homme politique français, est né à Méré.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Communauté de communes Cœur d'Yvelines
- Liste des communes des Yvelines
- Massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale