Mage
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Un mage (du persan magis) désigne à l'origine un disciple de Zarathoustra. Par extension, le terme est également utilisé comme synonyme de « magicien ».
Définitions
Jacques Duchesne-Guillemin, spécialiste des religions d'Iran, distingue les sens suivants du mot « mages »<ref>Jacques Duchesne-Guillemin, dans Dictionnaire des religions, Paris, PUF, 1984, Modèle:P.988-989, 1069.</ref> :
- Prêtres officiels perses. À l'époque achéménide, [[Darius Ier|Darius {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] renverse le mage mède Gaumâta, qui vient de se proclamer roi de l'empire perse. Les mages exercent le monopole sacerdotal. Selon Xénophon, c'est Cyrus II le Grand qui installa officiellement les mages de Perse. Les mages exposaient les morts aux oiseaux et aux chiens (alors que les Perses couvraient leurs morts de cire avant de les enterrer). Pour les Grecs, les mages perses étaient des spécialistes de magie (mot dont l'étymologie renvoie à « Mages ») et d'astrologie.
- Disciples de Zarathoustra. À une certaine époque, les mages passent pour disciples de Zarathoustra. Comme ils étaient astrologues, le nom du prophète fut déformé en « Zoroastrès » (d'où le nom « Zoroastre »), et les gens peu instruits confondaient les mages de l'Iran et les astrologues de Chaldée. Zarathoustra n'est pas mage, mais il emploie le mot maga, qui désigne un état mystique procurant l'union avec les Amesha Spenta (Immortels Saints, sept entités entourant Ahoura Mazda : Esprit Saint, Justice Excellente, etc.).
- Occultistes. À l'époque hellénistique (depuis la conquête d'Alexandre le Grand, vers 330 av. J.-C.), on ne trouvait rien de mieux que de placer tout écrit de magie, d'alchimie, d'occultisme sous l'autorité de Zoroastre ou de quelque autre prétendu mage (comme Ostanès). Mais Héraclite ((500 av. J.-C.) associait déjà les « mages » avec les initiés, les bacchants.
- Dans le Nouveau Testament, « mages venus d'Orient » adorant Jésus nouveau-né, aujourd'hui plus souvent désignés sous le nom de rois mages. Selon l'Évangile de saint Matthieu, des mages vinrent de l'Orient se prosterner à Bethléem (Matthieu II, 1-12). Ils furent vite considérés comme des rois, par contamination avec le psaume 72, qui parle de rois d'Arabie apportant des présents. Quand, à partir du VIe s. au plus tard, on les différencia, l'un d'eux fut identifié à un roi de l'Iran sud-oriental et du bas Indus, Gundoffarr (d'où « Gaspar »).
Les Mages et Hérodote
Modèle:Citation<ref>Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} (Livre I, Chapitre 140.)</ref>
Notes et références
Voir aussi
- Volkhves : mages dans le monde slave
- Rois mages
- Mages
- Archimage
- Majou, terme arabe parfois utilisé pour désigner les Chiites.
Bibliographie
- Dictionnaire de l'ésotérisme, Paris, Payot, coll. "Bibliothèque scientifique", 1983, 387 p. Modèle:ISBN ; rééd. coll. "Grande bibliothèque Payot", 1993, 387 p. Modèle:ISBN. Traduit en 5 langues.
- Émile Benveniste, Les Mages dans l'ancien Iran, Paris, 1938.
- Joseph Bidez et Franz Cumont, Les mages hellénisés. Zoroastre, Ostanès et Hystaspe d'après la tradition grecque, Paris, Les Belles Lettres, 1938, 2 t. (t. II : textes en grec).
- Geo Widengren, Les religions de l'Iran (1965), trad. de l'all, Paris, Payot, 1968.