Astrologie
Modèle:Confusion Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:||{{#ifeq:||[[{{#ifexist:Catégorie:Article à vérifier{{#if:mythologie|/mythologie}}|Catégorie:Article à vérifier{{#if:mythologie|/mythologie}}|Catégorie:Article à vérifier}}|Astrologie]]{{#if:décembre 2020||}}}}|}} Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:
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L'astrologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'interprétation symbolique des correspondances supposées entre les configurations célestes (la position et le mouvement des planètes du système solaire) et les affaires humaines, collectives ou individuelles.
L'astrologie est désormais considérée comme une pseudoscience relevant du charlatanisme<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":0" />, une croyance indûment présentée comme scientifique, ou comme une superstition<ref name="eysenck-nias">Eysenck, H.J., Nias, D.K.B., Astrology: Science or Superstition? (Penguin Books, 1988), Modèle:P. : « nous concluons donc que l'astrologie est largement (mais pas entièrement) une superstition » ; cependant, ces auteurs accordent du crédit à ce qu'ils appellent « cosmobiologie » (correspondant surtout aux résultats des recherches statistiques des époux Gauquelin) et se demandent si une « science future » ne serait pas née.</ref>.
L'astrologie se place, par sa méthode même, en dehors du domaine rationnel ou scientifique<ref>Daniel Kunth et Philippe Zarka, dernier Que sais-je ? paru sur l'astrologie, page 120 :Modèle:Citation</ref>.
Pour l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) : Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>
De nombreux travaux scientifiques ont rigoureusement démonté l'ensemble des croyances associées à l'astrologie. Ainsi, sur la relation entre personnalité des individus et date de naissance, une étude, basée sur deux échantillons de respectivement 4 000 et Modèle:Nombre, publiée en 2006 et menée par Peter Hartmann du département de psychologie de l'Université d'Aarhus, conclut : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Des résultats similaires avaient été trouvés en 2003 par les psychologues Geoffrey Dean et Ivan Kelly sur un échantillon de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article</ref>.
D'autres études et publications ont par ailleurs démontré qu'il n'existait aucune cohérence entre ce que pouvaient affirmer plusieurs astrologues à propos d'une même personne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou encore que la capacité d'un astrologue à déterminer en fonction des signes astraux si une personne était introvertie ou extravertie ne valait pas mieux que le tirage d'une pièce à pile ou face<ref name=":0" />.
Sur le plan historique, l'astrologie remonte au moins au Modèle:2e millénaire avant notre ère. Son origine serait dans les tentatives de prédiction des changements saisonniers et d'interprétation des cycles célestes comme des signes de communication divine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
De nombreuses cultures ont accordé de l'importance aux événements astronomiques, et certaines — comme les hindous, les Chinois et les Mayas — ont mis au point des systèmes élaborés pour prévoir les événements terrestres à partir des observations célestes.
L'astrologie occidentale, l'un des plus anciens systèmes astrologiques encore en usage, a son origine en Mésopotamie (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère). Elle s'est propagée ensuite au monde hellénistique puis à la Rome antique, au monde arabe et finalement à l'Europe centrale et occidentale.
L'astrologie occidentale contemporaine est le plus souvent associée à des systèmes d'horoscopes qui prétendent expliquer les aspects de la personnalité d'une personne et prédire des événements significatifs dans leur vie future en fonction de la position des objets célestes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=rome>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Article</ref>.
Tout au long de son histoire, l'astrologie a appartenu à une tradition savante et était courante dans les milieux universitaires, souvent en relation étroite avec l'astronomie, l'alchimie, la météorologie et la médecine<ref>Modèle:Article</ref>Modèle:Source insuffisante. Elle avait une forte influence sur les milieux politiques. Elle est mentionnée dans divers ouvrages littéraires, de Dante Alighieri et Geoffrey Chaucer à William Shakespeare, Lope de Vega, et Calderón de la Barca.
À partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de l'adoption de la méthode scientifique, l'astrologie a été vigoureusement contestée et critiquée tant sur ses bases théoriques que sur ses bases expérimentales. La preuve fut amenée que l'astrologie n'avait aucune validité scientifique<ref name=":3" />,<ref>https://muller.lbl.gov/papers/Astrology-Carlson.pdf</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
Sur le plan sociologique, les croyances associées à l'astrologie sont encore très populaires.
Parallèlement à l'astrologie occidentale, des systèmes différents ont été élaborés en Chine et en Amérique précolombienne mais seules les astrologies d'origine mésopotamienne et chinoise ont perduré jusqu'à nos jours.
Étymologie
Le mot « astrologie » vient du latin astrologia<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui-même dérivé du grec ancien Modèle:Grec ancien, composé de Modèle:Grec ancien, « astre, étoile », et de Modèle:Grec ancien, « parole, discours ». Étymologiquement, l'astrologie est donc le « discours sur les astres ».
Astrologie et astronomie
Les astronomes grecs de l'Antiquité faisaient déjà la différence entre astronomie et astrologie. Par exemple, Ptolémée traite d'astronomie et d'astrologie dans deux ouvrages distincts, respectivement l'Almageste et le Tetrabiblos.
L'astrologie se fonde sur des calculs astronomiques afin de déterminer les positions des corps célestes et d'établir les thèmes astraux car elle souhaite utiliser les éphémérides les plus précises possibles.
Avant la diffusion à grande échelle de ces éphémérides (ou des logiciels qui les incluent), l'astrologue devait lui-même, souvent à l'œil nu, déterminer les positions des astres. Il lui fallait donc être astronome avant de prétendre être astrologue.
Histoire
Proche-Orient et Europe
Origine astronomique
Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, indienne et bien sûr occidentale (dont il est principalement question dans cet article)Modèle:Refnec.
Mésopotamie
Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à Modèle:Unité, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie<ref>Jean-Marie Durand, Les cieux, premier livre de lecture dans Les Dossiers d'Archéologie, Astrologie en Mésopotamie, Modèle:N°, mars 1994</ref>.
Ces observations auraient été faites dans un cadre religieux<ref>Jacques Halbronn, Serge Hutin, Histoire de l'astrologie, éd. Artefact, 1986, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le mouvement des astres était perçu comme dépendant de la volonté divine ; les prêtres servaient de traducteurs. Leurs connaissances étaient celles d'initiés, les enseignements des temples étant tenus secrets<ref>Marie Delclos, Astrologie : racines secrètes et sacrées, éd. Dervy, 1994, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
L'astrologie fut longtemps le privilège des seuls souverains. La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue car, dans l'esprit des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux<ref>Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, Modèle:P..</ref>. Le déterminisme astral pouvait, en principe, être Modèle:Citation, selon eux, par la magie<ref>Serge Hutin, Histoire de l'astrologie : science ou superstition ?, Marabout Université, 1970, p. 45</ref>.
Le « fatalisme astral » se développa tardivement, après la conquête de la Babylonie par le roi Perse Cyrus en 539 avant notre ère, ce qui amena la confrontation avec la doctrine de Zarathoustra<ref>Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, Modèle:P..</ref>, qui impliquait un destin individuel et non plus seulement collectif.
La croyance en la prédétermination du caractère et de la destinée ouvrit la voie à l'astrologie individuelle.
Bien que ne s'agissant pas à proprement parler d'« horoscopes » (du grec horoskopos « qui regarde l'heure) » car il n'y est pas encore question du degré du zodiaque qui se lève à l'horizon (physique), les plus anciens « horoscopes » connus proviennent de Babylone et datent de 410 avant notre ère<ref>Michaël Richard (doctorant à l'Université de Paris Modèle:Rom-maj), Les Dossiers d'Archéologie Modèle:N°, mars 1994</ref>.
L'historien W. E. Peuckert parle d'une première division du zodiaque en onze secteurs<ref>L'astrologie, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1980</ref> opérée par les Sumériens qui serait devenue une division en douze secteurs du fait des Babyloniens.
Égypte antique
Grèce antique
Une citation largement attribuée à Hippocrate (460-377) dit que nul ne peut exercer l'art médical sans connaitre l'astrologie<ref>Citation en anglais</ref>, mais sans jamais être confirmée par une source fiable.
Platon (428/427-348/347) tient les astres pour « vivants divins et éternels » et les considère comme des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d).
Monde hellénistique
De Chaldée, l'astrologie se répand après les conquêtes d'Alexandre le Grand (356-323) pendant l'époque hellénistique<ref>: L'astronomie : Évolution des idées et des méthodes, par Guillaume Bigourdon</ref>. Elle se diffusera en Grèce, en Égypte ptolémaïque et en Inde.
Dans son Histoire de l'astrologie<ref>Éd. Vernal/Philippe Lebaud, Modèle:ISBN, 1986, Modèle:P..</ref>, Wilhelm Knappich a écrit : Modèle:Citation
Hipparque (v.190-v.120) découvre la valeur de la précession des équinoxes. Le phénomène lui-même était déjà connu des Babyloniens<ref>Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, p. 49</ref>.
Rome antique
Du Monde hellénistique, l'astrologie passe au Monde romain.
En Égypte romaine, en 140, l'alexandrin Claude Ptolémée écrit la première synthèse magistrale de l'astrologie occidentale, le Tetrabiblos. Il pose les principes de l'astrologie occidentale.
Ptolémée laïcise l'astrologie hellénistique, ne faisant pas référence aux dieux grecs dans son exposé, ce qui permet sa large diffusion dans les mondes arabe et chrétien du Moyen Âge<ref>Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, Modèle:ISBN, 1997, Modèle:P..</ref>.
Compilateur plutôt que praticien, Ptolémée cherche à bâtir un modèle rationnel d'astrologie basé sur la doctrine aristotélicienne (causaliste). Il écarte les éléments qui le gênent<ref>Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, Modèle:ISBN, 1986, Modèle:P..</ref> comme les maisons astrologiques qui ont une faible importance dans le Tetrabiblos<ref>James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, Modèle:ISBN, 1996, Modèle:P..</ref>
Successeur d'Hipparque, Ptolémée remplace le zodiaque sidéral, qui prend pour point de repère une étoile fixe (le zodiaque est structuré autour des quatre étoiles dites royales : Antarès, Aldébaran, Régulus et Fomalhaut) par le zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'ont précédé dans cette démarche mais c'est Ptolémée, le Modèle:Citation, qui influence toute l'astrologie occidentale<ref>Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, Modèle:ISBN, 1997, Modèle:P..</ref>.
Vettius Valens (120-175), jugé plus représentatif des pratiques horoscopiques de l'époque, accorde une grande place aux maisons dans son œuvre<ref>James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, Modèle:ISBN, 1996, Modèle:P..</ref>.
En Grèce, Claude Galien (129-201) fait de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments, préexistante<ref>Histoire du développement de la biologie par H. C. D. de Wit, A. Baudière</ref>.
Moyen Âge
Le concile de Laodicée (363-364) interdit formellement l’astrologie. En 447, comme toutes les pratiques divinatoires, l'astrologie est mise au ban de la société par l'Église lors du premier concile de Tolède : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Thomas d'Aquin écrit dans sa Somme théologique<ref>Secunda secundae, question 95.</ref> : « Échappent ensuite à la causalité des corps célestes les actes du libre arbitre, faculté de la volonté et de la raison. L'intellect en effet, ou la raison, n'est pas un corps, ni l'acte d'un organe corporel. La volonté, qui est la tendance correspondant à la raison, ne l'est donc pas davantage. Or, aucun corps ne peut impressionner une réalité incorporelle. Il est donc impossible que les corps célestes fassent directement impression sur l'intelligence et la volonté, car ce serait admettre que l'intelligence ne diffère pas du sens : ce qu'Aristote attribue à ceux qui soutenaient que la volonté des hommes est modifiée par le père des hommes et des dieux, c'est-à-dire le soleil ou le ciel. Les corps célestes ne peuvent donc être directement causes des opérations du libre arbitre. »
Par ailleurs, il précise dans une lettre à Réginald de Piperno : « Loin de nous laisser impressionner par le déterminisme et par la fatalité que propagent les astrologues (même sans le vouloir), libérons-nous, et diminuons les astres. Qu'ils nous éclairent et nous aident, mais sans toucher notre pleine responsabilité et liberté. »Modèle:Source insuffisante.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs monarques européens s'y intéressent :
- le roi de France Charles V (1338-1380) qui fonde à Paris un collège d'astrologuesModèle:Refnec. Voir ses rapports avec le « physicien » Gervais Chrétien<ref>Modèle:Article.</ref>.
Aux {{#switch: XVI
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}}, en Roumanie, le monastère orthodoxe Voroneţ construit en 1488 possède une fresque de style byzantin représentant le Jugement dernier.
On y voit : à gauche, le Paradis avec les saints et l'Arbre de la Vie ; à droite, les enfers avec des démons et le feu qui descend dans les abysses.
En haut, l'image du Christ est entourée, à droite et à gauche, par les signes du zodiaque<ref>Zodiaque du monastère Voroneţ.</ref> (voir ci-dessous).
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Le Soleil régit le Lion, la Lune le Cancer. Château Rocca Borromeo di Angera (Province de Varèse). Salle de la Justice. Fresque illustrant l'Été.
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Saturne régit le Capricorne et le Verseau. Château Rocca Borromeo di Angera (Province de Varèse). Salle de la Justice. Fresque illustrant l'Hiver.
Renaissance
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Catherine de Médicis fait élever, dans son hôtel (Hôtel de Soissons), une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle rencontra le célèbre Nostradamus et eut plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du Mazal – terme qui désigne les constellations – fait largement appel, au Moyen Âge, à l'astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d'astrologie qui seront traduits en ancien français et en latin<ref>Voir Jacques Halbronn, Abraham Ibn Ezra, La Sapience des Signes, préface de Georges Vajda, Paris, Éd. Retz, 1977.</ref>.
L'invention de l'imprimerie (vers 1450) permit la diffusion d'éphémérides et d'almanachs. Les éphémérides imprimées favorisèrent la précision de plusieurs techniques prévisionnelles, au rang desquelles on compte les progressions et révolutions solaires<ref>Suzel Fuzeau-Braesch, Que sais-je ? Modèle:N° : L'Astrologie, page 55.</ref>.
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Signes du zodiaque. Gravure sur bois de Johannes Regiomontanus (1512).
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L'Astrologie. Gravure sur bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Astrologie et alchimie
Voir Thierry Miguet<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Héliocentrisme et remise en question de l'astrologie
À la Renaissance, la découverte de l'héliocentrisme du Système solaire vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (dont les arguments seront repris par le religieux Jérôme Savonarole (1452-1498) l'a condamnée. Des astronomes, comme Galilée, Kepler, Tycho Brahe et Cassini (premier directeur de l'Observatoire de Paris), ont eu des positions plus nuancées.
- Galilée (1564-1642)
Galilée ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition<ref name="Kollerstom1">« The year 1604 saw Galileo's first and little-known summons by the Inquisition […] and that he was propounding a doctrine of astral determinism to his wealthy clients. No-one could escape the influence of the stars, he was alleged to be telling them, and it was therefore as well to know one's own future from a chart-reading. Galileo was accused of undue fatalism in his forecasts. For example, Silvestro testified that one reading was for "a man who would live, he said, for another twenty years, and he maintained that his prediction was certain and would inevitably come to pass". Signor Silvestro testified that he never saw Galileo go to mass or confession, but instead "he would go to that Venetian whore of his, Marina". However, Silvestro denied that he had heard any heresy or unbelief from Galileo. This provoked the following recorded exchange :
Q: You said before that in the nativities that this Galileo makes, he calls his predictions certain; this is heresy. How then can you say that he is a believer in matters of faith ?
A: I know that he said that and that he calls his predictions from the nativities certain, but I am not aware that this has been declared heresy.»</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait une lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus de Nazareth était sous l'influence d'une grande conjonction (conjonction Jupiter-Saturne). Modèle:Article détaillé Le clergé surveillait ces astrologues qui, au cours de leurs prédictions, tendraient à franchir la limite qui sépare l'astrologie et la théologie, et remplaceraient la grâce de Dieu par le déterminisme des astres. Galilée, dont on a conservé notamment le thème et celui d'une de ses filles, voyait les planètes comme d'importants facteurs causaux dans le développement de la personnalité, sans toutefois être aussi déterministe que ses accusateurs le prétendaient<ref name="Kollerstom2">Kollerstom, Nick Galileo's astrology</ref>. En effet, en 1604, un de ses domestiques, Signor Silverstro, l'aurait dénoncé aux autorités entre autres pour avoir professé une doctrine du fatalisme astral, pour (haver ragionato che le stelle, i pianeti at gl'influssi celestine necessitino. « avoir raisonné que les étoiles, les planètes et les influences célestes déterminaient (les événements) », accusation de la plus grande gravité pour l'Inquisition<ref name="Kollerstom1"/>Modèle:Référence insuffisante.
Loin de se rétracter lors de la publication du texte fondateur de l'astronomie moderne, le Sidereus nuncius, où il décrit le comportement des corps gravitant autour de Jupiter, il récidive, en appelant, comme il le fera lors de sa confrontation avec Bellarmin, à l'observation plutôt qu'à la théorie<ref>Giorgio de Santillana, dans son grand ouvrage, le Crime de Gallilée, explique que ce n'est pas tant son système qui posait le problème, mais son insistance à promouvoir ses observations, sans égards suffisants (en termes stratégiques) aux lenteurs institutionnelles de l'Église, qui aurait pu aussi bien reconnaître ses arguments, mais un siècle plus tard : « Galileo's crime lay in having perceived that change in the "new things" of science could not be so slow as expected. Catholicity did not have world enough and time to make up its mind at leisure… He saw "prematurely"… what ordinary minds like the Vatican astronomers could realize and communicate only a century too late. » Modèle:P..</ref>, à la persuasion des non-scientifiques plutôt qu'aux argumentations avec les tenants des dogmes établis<ref>Paul Feyerabend commente : « The first telescopic observations of the sky are indistinct, indeterminate, contradictory and in conflict with what everyone can see with his unaided eyes. And, the only theory that could have helped to separate telescopic illusions from veridical phenomena was refuted by simple tests. (…) Galileo prevails because of his style and his clever techniques of persuasion, because he writes in Italian rather than in Latin, and because he appeals to people who are temperamentally opposed to the old ideas and the standards of learning connected with them. »Against Method: Outline of an Anarchistic Theory of Knowledge (1975), Modèle:ISBN, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN (Première édition dans M. Radner & S. Winokur, éds., Analyses of Theories and Methods of Physics and Psychology, Minneapolis: University of Minnesota Press, 1970.)</ref>.
- « Alors, qui ne sait pas que la clémence, la bonté du cœur, la douceur des mœurs, la splendeur de sang royal, la noblesse dans les fonctions publiques, une vaste étendue d'influence et de pouvoir sur les autres, qui ont tous fixé leur demeure commune et siègent en votre Altesse — qui, dis-je, ne sait pas que ces qualités, en fonction de la providence de Dieu, de qui toutes les bonnes choses viennent, émanent de l'étoile la plus bénigne, de Jupiter ? », une émanation relayée par l'ascendant de son Altesse :
- « Jupiter, Jupiter, dis-je, au moment de la naissance de Votre Altesse avait déjà passé la lenteur des vapeurs ternes de l'horizon et occupait le Milieu du Ciel, à partir de quoi il éclairait l'angle de l'Est… » (angle de l'Est qui était régi par Jupiter puisque le monarque avait le Sagittaire à l'ascendant, comme le souligne Galilée<ref name="Kollerstom2"/>.
Dès lors, il peut paraître étonnant que Galilée, tout comme Kepler, aient entretenu des doutes sur la place véritable de l'astrologie au sein de la science. Tandis que Kepler voyait dans la bonne astrologie une indication de tendances générales, et surtout une branche fondamentale de la philosophie<ref name="KeplerPhilo"/>, Galilée exprimait son étonnement devant le déterminisme astral absolu d'un Morin de Villefranche, mathématicien à Paris :
- « Je suis étonné que Morin tienne en une estime extrêmement élevée l'astrologie judiciaire [l'astrologie prédictive] et sa conviction que ses conjectures (qui me semblent incertaines, sinon très incertaines) puissent établir la certitude de l'astrologie, et ce serait vraiment une chose merveilleuse si — comme il le promet — il pouvait, rusé comme il est, placer l'astrologie à la plus haute position des sciences de l'homme, et je vais attendre avec beaucoup de curiosité de voir cette innovation merveilleuse. »
- Johannes Kepler (1571-1630)
Dans la préface de ses Tables rudolphines, Kepler fait observer que « l'astrologie, toute folle qu'elle est, est la fille d'une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère ».
Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ».
La citation de Kepler a été souvent déformée<ref>Éric Lindemann L'astronomie Mécanique : une introduction par l'histoire de l'astronomie De Boeck Université, 1999 - 232 pages</ref>,<ref>« L’astrologie ne lui servait alors qu’à financer sa recherche en astronomie, si l’on en croit cet extrait » : Simaan, Arkan (2009) Ces astronomes-astrologues du passé Association française pour l'information scientifique.</ref> pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance, comme Galilée, Cassini ou Kepler, n'étaient astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :
Modèle:Début citationSouvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de vivre.Modèle:Fin citation
Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique, témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. »<ref name="KeplerPhilo">Kepler, Johannes. « Philosophy, and therefore genuine astrology, is a testimony of God’s works and is therefore holy. It is by no means a frivolous thing. And I, for my part, do not wish to dishonor it. » cité dans F Hammer, « Die Astrologie des Johannes Kepler », Sudhoffs Arch. 55 (1971), 113-13</ref> Dans le titre d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten — « avertissement aux adversaires de l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition — la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes ses superstitions.
Modèle:Début citationJ'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la science médicale n'aurait été épargnée (…) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience<ref>"I have often expressed what an ill-considered thing it is to reject something completely because of its imperfections; for by this process even the science of medicine would not be spared. (…) Some few noteworthy predictions of future events (of a general nature) by prediction of celestial motion are well-founded in our experience.</ref>Modèle:Fin citation
- Isaac Newton (1642-1727)
Newton étudie l'astrologie « pour voir ce qu'il y a de vrai ». Pour des raisons religieuses, il s'opposait à l'astrologie judiciaire, mais ne contestait pas pour autant un lien astrologique entre les astres et les affaires humaines<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:PdfFrazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?</ref>.
Dans sa Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (Chronologie des anciens royaumes, amendée), il décrit comment l'astrologie serait née de sa mère, l'astronomie : « After the study of astronomy was set on foot for use of navigation […] and Nechepsos (sic) or Nicepsos (sic) King of Sais, by the assistance of Petosiris a Priest of Egypt, invented Astrology, grounding it upon the aspects of the Planets, and the qualities of the men and women to whom they were dedicated […] »<ref>Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (1728). Cité dans Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?</ref>.
Époque moderne
En France, lors de la création, en 1666, de l'Académie des Sciences et sous la pression des jésuites, Colbert Modèle:Citation<ref>Jacques Halbronn, Serge Hutin, L'étrange histoire de l'astrologie, éd. Artefact, 1986, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
La même année, le poste d'astrologue royal est supprimé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jean de La Fontaine s'inspire d'une fable d'Ésope pour sa fable L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits (Livre Modèle:II, Fable 13).
L'astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l'exemple archétypal de la superstition, de la croyance dans des forces occultes et supérieures<ref>Pierre Bayle, Pensées sur la comète, paru en 1683</ref>. Pour eux, combattre l'astrologie semble relever d'un engagement politique en faveur de la laïcité et du rationalisme et du combat contre l'obscurantisme.
- « La superstition est à la religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère très sage. » (Voltaire).
- « Aujourd'hui, le nom d'astrologue est devenu si ridicule qu'à peine le bas peuple ajoute-t-il quelque foi aux prédictions des almanachs. » (Encyclopédie de Diderot, article sur l'astrologie)<ref>« Que sais-je » sur l'Astrologie.</ref>Modèle:Source insuffisante.
- En France, l'astrologie se cantonne désormais à des milieux ésotérico-clandestins (spiritisme, kabbale, théosophie, etc.)<ref>Jean-Pierre Nicola, Pour une astrologie moderne, éd. Seuil, 1977, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- En Grande-Bretagne, son statut évolue avec le théosophe Alan Leo (1860-1917) qui en fait plus un outil d'analyse caractérologique qu'un moyen de prédiction. Il soutient que Le caractère fait le destin<ref>Modèle:Citation, cité notamment par Geoffrey Cornelius, Maggie Hyde et Chris Webster dans Astrology for beginners, éd. Icon Books Ltd, 1995, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
À partir de 1920, l'astrologie se popularise à nouveau<ref>Claude Fischler, La croyance astrologique moderne, L'Âge d'homme, 1981.</ref>.
Dans les années 1960, l'astrologie trouve sa place dans le mouvement New Age.
Par ailleurs, à la suite de la naissance de la mécanique quantique développée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les astrologues, qui se targuent de science, revendiquent la remise en cause du principe de séparabilité<ref>Solange de Mailly Nesle, L'Être Cosmique, Dialogue entre l'astrologie et la science, éditions Flammarion, 1985, Modèle:P. & 214.</ref>. En effet, alors que selon la science classique, l'observateur est distinct de la chose observée, l'astrologie considère que l'homme est dans l'Infini et que l'Infini est extérieur à l'homme, mais aussi que l'Infini est en l'homme<ref>Dans son livre Le cercle astrologique : Défense et illustration de l'astrologie, Roger-Benoît Jourlin cite Tchouang Tseu : Modèle:Citation</ref>, ce qui fonde une logique astrologique bien distincte de la Logique d'Aristote<ref>Roger-Benoît Jourlin, op. cité, Dervy, 1997, Modèle:ISBN, page 317.</ref>.
Astrologie arabe
En 529, l'empereur Justinien fait fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides de Perse.
L'astrologie arabe s'est développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui, à partir de 850 affluèrent vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes.
Le juif Mashallah, par exemple, vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie<ref name="peuckert">W.E. Peuckert, L'Astrologie, son histoire, ses doctrine, Petite Bibliothèque Payot, Modèle:N°, Paris, 1980, Modèle:ISBN.</ref>.
À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote, furent traduits en arabe, souvent depuis le persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote. Il écrivit aussi plus de Modèle:Unité sur de nombreux sujets, dont l'astronomie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques.
Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Al-Kindi dans son « Liber magnarum coniunctionum », lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge<ref name="WDL">Modèle:Lien web</ref>.
Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901).
Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife.
Aux {{#switch: XV
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}}, le Kitab al-Bulhan est rédigé.
À la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'intérêt pour l'astrologie revient en Occident au Moyen Âge<ref name="peuckert"/>.
Pierre A. Riffard<ref> dans son livre L'ésotérisme, collection Bouquins, éditions Robert Laffont, page 954.</ref> date le début de l'astrologie occidentale de 1135 avec la traduction de l'arabe à Tolède.
Astrologie indienne
Extrême-Orient
Principes
Modèle:Article détaillé L'astrologie et le thème astrologique se basent sur trois séries :
- celle des sept errant(e)s d'origine (visibles à l'œil nu) : Soleil et Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. L'astrologie étant géocentrique, la Terre est au centre du diagramme.
- Ont été ajoutées, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les planètes Uranus et Neptune, puis Pluton (devenue planète naine en 2006).
- Certains ont de même ajouté les autres planètes naines, voire les astéroïdes et les comètes.
- celle des douze signes (constellation zodiacales) (ou treize pour certains).
- celle des douze maisons.
Tous ces éléments ont leur symbolique propre.
Le but de l'astrologie est de valider l'hypothèse que ces éléments sont en relation les uns avec les autres, et que leurs dispositions sont en rapport avec les faits terrestres.
Seules les planètes sont concrètes. Les constellations ne sont que des formes arbitraires vues de la Terre. Dans la réalité, elles sont composées d'étoiles qui ne sont pas dans la même région galactique. Quant aux maisons, elles n'ont aucune existence réelle.
Ces différents éléments sont étudiés dans les paragraphes suivants.
La précession des équinoxes et l'ayanamsa
Modèle:Article détaillé L'écart entre les positions (constellations, signes, planètes, etc.) utilisées par certains astrologues est d'environ 24 degrés par rapport aux positions que l'on peut voir en regardant le ciel. En pratique (astrologie tropicale), ceux qui pensent être dans un signe (position du Soleil) rétrogradent dans le signe précédent s'ils appartiennent aux 24 premiers degrés (sur 30) ; seuls ceux qui sont dans les 6 derniers degrés restent dans le même signe, mais passent dans le premier décan.
Ce décalage est l'argument principal mis en avant par Georges Charpak et Henri Broch dans leur livre Devenez sorciers, devenez savants contre l'astrologie contemporaine.
L'astrologie « sidérale » intègre l'ayanamsa et considère que le zodiaque est lié aux constellations visibles. La plupart des habitants de l'Inde ont recours à une astrologie sidérale (astrologie jyotish).
L'astrologie « tropicale » n'intègre pas le décalage de l'ayanamsa et place son premier signe (le Bélier) à l'équinoxe de printemps (21 mars), appelé « point vernal ». l'astrologie populaire (horoscopes des journaux occidentaux) est basée sur l'astrologie tropicale.
Les « planètes »
Les sept astres d'origine
Ce sont les sept astres visibles à l'œil nu : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne.
Les autres planètes
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}}, ont été ajoutées les planètes Uranus et Neptune, ainsi que Pluton (rétrogradée par les astronomes au rang de planète naine en 2006).
Autres corps célestes
Certains astrologues ont inclus dans leurs thèmes d'autres corps célestes découverts aux {{#switch: XXI
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}}Modèle:Refnec (voir, entre autres, (2060) Chiron (1977), Sedna (2003), Éris (2005), etc.).
Richard Doyle mentionne les astéroïdes<ref>Les-nouvelles frontières de l'astrologie, Éditions du Roche, Modèle:ISBN, 2006.</ref>.
D'autres y ajoutent les comètes (voir discussion<ref>http://ramkat.free.fr/ashalb48.html</ref>).
Influence des planètes
L'argument d'une influence gravitationnelle a parfois été avancé pour justifier l'existence d'une action à distance<ref>Margaret Hone, The Modern Text-Book of Astrology, Revised edition, 1978, L. N. Fowler & Co. Ltd., Modèle:P., Modèle:8e paragraphe.</ref> .
À ce jour, aucun effet direct des planètes sur le corps humain n'a été rigoureusement observé. Par ailleurs, les forces d'attraction gravitationnelle en jeu lors du simple phénomène d'attraction Terre-Lune sont, à l'échelle du nouveau-né, infiniment moins importantes que celles qu'exercerait la sage-femme<ref>Source : numéro 206 (avril 1998) de la revue Ça m'intéresse, page 67.</ref>Modèle:Source insuffisante,<ref>John Allen Paulos, La peur des chiffres. L’illettrisme mathématique et ses conséquences, Éditions Ergo press, 1989, Modèle:P..</ref>.
Les recherches statistiques (voir Étude statistique de l'astrologie), qui auraient pu permettre de déceler une régularité des phénomènes astrologiques (influences), ne permettent pas de conclure à l'existence d'une telle régularité.
Les douze « signes »
Modèle:Article connexe
Les constellations et les astérismes sont des regroupements d'étoiles fixes que l'on a assimilés à des formes particulières. Des légendes y ont été associées.
Douze constellations particulières, situées sur l'écliptique, ont servi de base aux douze « signes ».
Le Soleil semble se déplacer dans les douze constellations de l'écliptique, le zodiaque.
Ce système est utilisé par la majorité des astrologues occidentaux à la suite de Claude Ptolémée<ref>Patrice Bouriche (astrologue sidéraliste), L'histoire secrète de l'astrologie (trois tomes). Dans le tome 3 (page 154), il est dit que la grande majorité des logiciels d'astrologie Modèle:Citation d'office (paramétrage par défaut) le zodiaque tropical.</ref>.
À cause de l'ayanamsa, ils n'ont plus de rapport avec les constellations astronomiques portant le même nom.
L'astrologie classique, dite « tropicale » (voir plus bas) les considère comme des espaces abstraits.
Problème des saisons
Le symbolisme des signes astrologiques est lié à la saison prévalente dans l'hémisphère nord : le Bélier est le signe du printemps, le Capricorne est le signe de l'hiver, etc.).
Cependant, dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées, ce qui n'est pas sans poser un problème quant à la validité du modèle astrologique.
- Les partisans de l'astrologie sidérale trouvent là un argument pour défendre leur cause.
- François Villée, partisan de l'astrologie tropicale, résout ce problème en disant que chaque signe a un signe opposé qui lui est complémentaire dans sa façon principale d'aborder l'existence, d'où la nécessité de Modèle:Citation<ref>François Villée, Précession des équinoxes et pratique de l'astrologie, Éditions traditionnelles, 1987, Modèle:P..</ref>.
Les douze « maisons »
La « lune noire »
Les « astrologies »
Modèle:Section à sourcer L'astrologie, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est composée de pratiques et d'approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel.
Il existe de nombreuses écoles : astrologie psychologique, astrologie conditionaliste, astrologie karmique, astrologie humaniste, astrologie sidérale (cette dernière a été introduite en Occident au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Cyril Fagan, mais elle aurait été pratiquée depuis longtemps en IndeModèle:Refnec), etc.
Ces pratiques astrologiques diffèrent à la fois par leurs symboliques, par les techniques utilisées, et selon les objets ou domaines auxquels elles sont appliquées, que ce soit, par exemple, en psychologie, ou comme technique de prévision (politique, bourse), en médecine, ou encore en politique (Astrologie mondiale). La symbolique des astres et de leurs mouvements est très souple, pouvant changer suivant le contexte et l'école de l'astrologueModèle:Refnec.
Les astrologies les plus en vogue actuellement en occident sont l'astrologie occidentale, fondée sur le calendrier solaire, et l'astrologie chinoise, fondée sur le calendrier chinois.
Si la pratique de base reste l'établissement d'une carte du ciel, l'astrologie occidentale est en constante évolution, ce qui induit un certain nombre de divergences entre astrologues.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’astrologie a connu un regain d'intérêt avec une approche nouvelle. Des statisticiens abordèrent cette discipline à l'aide d'une approche statistique.
Madame Soleil a déclaré, dans son livre d'entretiens Le cœur dans les étoiles (page 212) : Modèle:Citation. Le « pourquoi ? » ne l'intéresse pas. Elle déclare dans le même livre : Modèle:Citation ; pour elle, seul compte le « pour quoi ? ».
Deux types d'astrologues se dégageraient selon le livre le Que sais-je ? de Daniel Kunth et Philippe Zarka paru en 2005 sur l'astrologie : ceux qui se diraient scientifiques, et ceux qu'ils dénomment Modèle:Citation. Ces derniers s'appuient sur la mythologie, sur le symbolisme, à l'instar des tarologues, car pour eux, tenants de la synchronicité, il n'y a pas de hasard ; Modèle:Citation, l'astrologie étant une grille de lecture psychologique<ref>Daniel Kunth et Philippe Zarka, opus cité, pages 118 à 120.</ref>. Selon certains astrologues, leur discipline n'a même pas pour but premier la prédiction de l'avenir<ref>Roger Benoît-Jourlin, Le cercle astrologique: Défense et illustration de l'astrologie, éd. Dervy, 1997, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, l'astrologie pouvant notamment être une voie du développement personnel<ref>Nitya Varnes, Tous nés sous une bonne étoile, éd. XO/Plon, 2011, Modèle:ISBN, ou encore Dane Rudhyar, L'Astrologie de la Personnalité, éd. Librairie de Médicis, 1984, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>L'astrologie, nouvelle thérapie?</ref>.
Aujourd'hui, on peut diviser l'astrologie occidentale en trois branches :
- une astrologie individuelle, qui s'intéresse au thème de naissance d'un individu,
- soit sous l'angle de sa psychologie pour lui faire prendre conscience de lui-même (astrologie fortement influencée par la psychologie et les approches psychanalysantes) ;
- soit sous l'angle de son chemin de vie, pour lui indiquer les différentes phases de sa vie, moments de transformation, et périodes critiques ;
- soit sous l'angle de ses relations avec les autres, en mettant en relation les thèmes de naissance de plusieurs personnes.
- l'astrologie des horoscopes, directement héritée du Moyen Âge, remise en vogue par les magazines commerciaux dans sa version populaire, qui prétend prédire pour chaque signe astral, les grandes tendances du moment. Cette astrologie devrait probablement plus être considérée sous l'angle du phénomène social, car elle est extrêmement populaire malgré son imprécision fondamentale. Pour cette raison, cette caricature de l'astrologie discrédite probablement l'astrologie « sérieuse ». Fondé (quand il est établi sérieusement) sur une version simplifiée des modèles astrologiques classiques, l'horoscope est généralement considéré par le public qui en est friand, comme une simple distraction sans implications.
- l'astrologie événementielle, qu'il s'agisse de prédire les grands évènements (Astrologie mondiale) ou l'évolution de la bourse. L'astrologie boursière a fait son apparition dans les années 1930, avec Gustave Lambert Brahy, son but étant de prévoir l'évolution des indices boursiers<ref>Gustave-Lambert Brahy, L'Astro-dynamique, son rôle possible dans l'étude de la conjoncture économique et financière, éditions de l'Institut Central Belge de Recherches Astro-dynamiques, Bruxelles, 1932, Fluctuations boursières et influences cosmiques, Exposé d'un système de gestion scientifique des valeurs mobilières avec indications générales jusqu'en 1940, Éditions de l'Institut de recherches astro-dynamiques, Bruxelles, s. d. (1933?) et La Clef de la prévision des événements et des fluctuations économiques et boursières, Éditions Traditionnelles, nouv. éd., Paris, 1987 ; voir plus récemment, par exemple, les ouvrages de Jean-François Richard : La Bourse serait-elle aussi gouvernée par les astres ?, Éditions Arnaud Franel, 1998 et Bourse, ce qu'anticipent les astres jusqu'en 2010, Éditions du Rocher, février 2005</ref>.
Astrologie traditionnelle
Astrologie classique, dite « tropicale »
L'image ci-contre indique les quatre sphères représentant les positions du Soleil au début de chaque saison. Le plan horizontal vert représente la terre ferme (l'horizon physique) pour une personne située sur le Modèle:50e parallèle. Noter la trajectoire de ces sphères et la durée de leur trajet au-dessus et en dessous de l'horizon, ainsi que les lieux de leurs couchers et levers. Les cercles verts et rouges représentent les tropiques et l'équateur, respectivement, projetés dans le ciel.
Le zodiaque, dit tropical, est le zodiaque des saisons. L'animation ci-contre, qui décrit les quatre cas de figure correspondant aux levers et couchers du soleil au début de chaque saison, s'applique également aux planètes du système solaire puisqu'elles sont toutes plus ou moins sur l'écliptique (qui est représenté ici par le disque bleu). Se levant vers l'est et se couchant vers l'ouest<ref>Comme le montre très clairement Maurice Nouvel, pages 51 et 52 de son livre La vraie domification en astrologie (éd. Pardes, 1991), le Soleil ne se lève exactement à l'est et ne se couche exactement à l'ouest qu'aux deux équinoxes pour un lieu situé à une latitude moyenne ; le reste de l'année, le Soleil se lève au nord-est ou au sud-est et se couche à un endroit qui forme avec ce point de lever une parallèle par rapport à la direction est-ouest.</ref>, ces quatre sphères représentant le soleil décrivent le comportement des planètes sur le plan de l'écliptique, à la différence près que leurs levers et couchers peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée (exceptions faites de Mercure et Vénus, dont le passage à l'horizon est toujours juste « avant » ou juste « après » celui du soleil). Le cercle vert « en bas », au sud, correspond au tropique du Capricorne et au signe ainsi nommé ; le cercle « en haut », au nord, correspond au tropique du Cancer et au signe qui porte ce nom. Ainsi, une planète en Capricorne est une planète qui, comme le soleil au début de l'hiver, séjourne longtemps chaque jour sous l'horizon, invisible, et s'élève peu dans le ciel (pour les latitudes nord).
Les douze divisions du zodiaque tropical sont fondées sur ces données de base. Les signes cardinaux sont définis par les axes des solstices et des équinoxes, et correspondent aux premiers mois de chaque saison.
Les signes mutables sont ceux qui précèdent les signes cardinaux (ce sont les signes des mutations qui précèdent l'avènement d'une nouvelle saison) et les signes fixes sont les quatre secteurs de l'écliptique qui restent ; ils ne se définissent pas par rapport à un seul axe, mais à deux.
Ce système ne dépend pas de la position des constellations astronomiques actuelles, ce qui fait dire aux auteurs de Devenez sorciers, devenez savants<ref>Georges Charpak et Henri Broch</ref> : Modèle:CitationModèle:Refsou.
Astrologie sidérale
Modèle:Article détaillé L'astrologie sidérale ne se fie qu'aux constellationsModèle:Refnec. Pour certains astrologues, le décalage du référent de l'astrologie (le Zodiaque tropique) avec la réalité physique qui a fait dire aux astronomes que l'astrologie n'a rien de « scientifique » aurait une pertinence (sauf pour l'école sidéraliste, qui ne se fie qu'aux constellations), et serait même fondamental. Car c'est sur ce décalage, dû à la précession des équinoxes, que se fonde leur théorie des âges ou ères astrologiques, dont la fameuse Ère du Verseau à venir<ref>Aquarius ou la Nouvelle Ère du Verseau, collectif dir. Jacques Halbronn, Paris, Éd. Albatros- L'Autre Monde, 1979.</ref>.
Astrologie et psychanalyse
Carl Gustav Jung (1875-1961) défend les concepts de symbolisme, de synchronicité (le fait d'être synchrones pour des événements n'ayant aucun rapport de cause à effet) et d'archétype.
Il craint que dans le domaine de l'astrologie « l'influence niveleuse des grands nombres » rende impossible de prouver quelque chose par la méthode statistique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au cours de son exploration des symboles anciens, Jung dit découvrir, contre toute attente, une relation entre l'astrologie et la psychologie : « Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a vraiment une curieuse coïncidence entre les faits astrologiques et les faits psychologiques, de sorte que l'on peut isoler un moment dans le temps à partir des caractéristiques d'un individu, et aussi, l'on peut déduire des caractéristiques d'un moment dans le temps. »<ref>Carl G. Jung : « The puzzling thing is that there is really a curious coincidence between astrological and psychological facts, so that one can isolate time from the characteristics of an individual, and also, one can deduce characteristics from a certain time » (Dream Analysis 1: Notes of the Seminar Given in 1928-30)</ref>.
Controverses
Modèle:Sources à lier Modèle:Section à wikifier Modèle:Détail L'astrologie est depuis longtemps un sujet de controverse théologique, philosophique (dont épistémologique) et scientifique.
Condamnée dans le judaïsme et le christianisme, l'astrologie, au même titre que tous les arts divinatoires, est interdite par la Bible<ref>Modèle:BFR et peut-être dans Modèle:BFR et Modèle:BFR.</ref>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Augustin d'Hippone (De civitate Dei, VIII et XIX) s'élève, sur cette base, contre la confusion faite entre l'astrologie et l'astronomie.
Actuellement, l'astrologie n'est pas reconnue comme une science à cause de son absence de bases rationnelles et de preuves expérimentales. Elle n'a jamais proposé le moindre modèle de théorie expliquant ses affirmations et n'a pas le caractère de réfutabilité nécessaire pour être acceptée comme théorie scientifique.
L'astrologie n'ayant pas de cadre de référence rigoureux (méthodologie scientifique, recherche reconnue, publication scientifique vérifiée, etc.), elle a pu et est encore souvent utilisée par des charlatans ou des escrocs.
Se référant au principe fondamental qu'il n'y a pas d'effet sans cause, la science relève deux objections majeures quant à la réalité des phénomènes mis en jeu :
- l'absence d'effet : les prédictions astrologiques ne font pas mieux que le hasard ;
- l'absence de cause : il n'y a aucun mécanisme justifiant une quelconque influence astrale.
Une autre critique de l'astrologie tient dans les modifications que les astrologues eux-mêmes introduisirent dans leurs méthodes pour prendre en compte les planètes du système solaire au fur et à mesure de leurs découvertes.
Par exemple, Pluton n'est associée au signe du Scorpion que très récemment puisqu'elle n'a été découverte qu'en 1930. Elle n'est plus considérée comme une planète depuis 2006 et sa masse est inférieure à celle de la planète naine ÉrisModèle:Refnec<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'image de l'astrologie est négative (charlatanesque) dans les milieux scientifiques, comme dans l'affaire Michel Maffesoli - Élizabeth Teissier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Baudelot et Establet.</ref>.
La motivation de la lutte contre l'obscurantisme n'est pas en soi un argument contre l'astrologie. Elle peut néanmoins sous-tendre un discours réellement argumenté. La confusion entre les dimensions idéologiques et argumentatives génère un débat souvent stérile, difficilement analysable<ref>Revue encyclopédique Remise, article Astrologie, 2005.</ref>.
Malgré l'apparence scientifique que pourraient donner l'usage affiché de calculs compliqués, la précision des dates de naissance (heure, géographie, etc.) et le recours quasi systématique à l'ordinateur, l'astrologie est considérée comme une pseudo-science (ou superstition) par la communauté scientifique. Pour les astronomes notamment, le Soleil a été relégué au rang d'une étoile parmi d'autres au sein de la Voie lactée, laquelle a été ramenée au statut d'une galaxie parmi des milliards d'autres au sein du cosmos.
Par ailleurs, comme le souligne l'historien de l'astrologie Jacques Halbronn<ref>La pensée astrologique, dans L'Étrange Histoire de l'astrologie (co-écrite avec Serge Hutin), Éd. artefact, 1986, pages 34 et 147, Modèle:ISBN.</ref>, après la découverte de Neptune et de Pluton, l'astrologie s'est vue contrainte de retourner aux images pittoresques de la mythologie (car la cohérence liée aux corrélations à base 7 du septénaire des planètes déjà connues s'était effondrée), ce qui lui ôte de la crédibilité scientifique.
D'après les partisans (critique positive)
Selon Robert Hand, une « future science de l'astrologie » devrait avant tout s'occuper du paradigme « mécaniste-matérialiste » dominant et, seulement en second lieu, s'investir dans l'amélioration de la pratique astrologique actuelle. La science et l'art de l'astrologie devraient être distingués.
Les difficultés qu'il y a à édifier une science de l'astrologie ne sont pas seulement attribuables au fait que « plusieurs idées astrologiques sont si mal formulées, si vaseuses (en anglais : « mushy ») que personne ne pourrait dire ce qu'elles impliquent en termes de conséquences observables [et] que certaines « hypothèses » astrologiques sont trop floues pour être testées ».
Pour Robert Hand, la formulation d'hypothèses non-mécanistes est essentielle pour appréhender scientifiquement l'astrologie<ref>Hand, Robert, Astrology as a Revolutionary Science, The Future of Astrology. A. T. Mann, éd., 2004, Cosimo.</ref>Modèle:Source insuffisante.
Patrice Guinard, spécialiste de la littérature française du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, philosophe et fondateur du Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)<ref>http://cura.free.fr/cura-old.html</ref> constatait en 2010 que la doxa parmi les astrologues était que l'astrologie ne fonctionnait que dans le tête-à-tête entre l'astrologue et son client, que l'astrologie était devenue, dans bien des cas, un « savoir-placebo » ne faisant pas usage du principe de « sympathie » ou de « correspondance » (selon lequel des liens uniraient les choses qui se ressemblent) comme principe explicatif, mais comme outil commode dans la relation de l'astrologue à son client<ref>Astrology : Placebo knowledge ? Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)</ref>Modèle:Source insuffisante.
D'après les opposants (critique négative)
La difficulté épistémologique est qu'il est impossible de rejeter « a priori » la possible existence d'une influence des astres (« absence de preuve n'est pas preuve de l'absence »<ref>« L'absence de preuve n'est pas preuve de l'absence : l'absence de relation entre deux phénomènes reste impossible à prouver (les progrès de la science peuvent fournir demain l'explication [à l'astrologie] qui manque aujourd'hui). » Daniel Kunth, Philippe Zarka, in Que sais-je - L'Astrologie (2005), Modèle:P..</ref>).
Au-delà de la recherche d'une théorie démontrant la possibilité d'un effet des astres, les travaux méthodiques cherchant à prouver l'existence de corrélations entre les événements astrologiques et leurs supposés effets aboutissent à l'infirmation des paradigmes astrologiques. Or, pour pouvoir valider les hypothèses de l'astrologie, il est au moins nécessaire d'observer un effet, avant même de chercher à en expliquer ses tenants.
L'argument de la difficulté épistémologique du dialogue apparaît en fait fallacieux. En effet, l'astrologie est une pratique qui ne fournit pas les outils de sa propre réfutabilité, et qui reste par le fait hors du champ d'analyse de l'épistémologie. L'attitude des astrologues est de fait l'exemple retenu par Popper d'un discours qui refuse sa propre réfutation (ou « falsification » selon une mauvaise traduction : on entend par là sa possibilité d'être contredite, réfutée), interdisant ainsi une critique objective de ses affirmations.
Modèle:Citation, Karl Popper, Logique de la découverte scientifique.
Certaines études menées par des astrologues retiennent des dispositifs expérimentaux qui tendent à produire des résultats systématiquement positifs<ref>Modèle:Article</ref>.
Dans leur critique de l'astrologie, les astronomes Zarka et Biraud donnent à penser que les personnes qui cherchent à faire entrer l'astrologie dans le champ de la réfutabilité manquent de probité.
Ils affirment qu'il n'y a :
- qu'« une seule méthode de test (puisqu'il) n'est pas nécessaire que l'influence d'un phénomène sur un autre soit observée (mesurée) et expliquée : l'une des deux conditions suffit ». On ne dispose, pour démontrer une absence de relation, que de la méthode statistique. Les conditions fondamentales doivent être respectées pour garantir la validité scientifique de toute analyse de ce type :
- (1) définir rigoureusement le protocole expérimental avant l'expérience et s'y tenir ;
- (2) vérifier le caractère significatif des résultats obtenus (tests de confiance, analyse des biais possibles, etc.) ;
- (3) s'engager à publier tous les résultats obtenus, clairement et sous contrôle.
- Dans le cas des tests astrologiques, ce sont les conditions (1) et (3) des expériences qui ne sont pas correctes ; par exemple, dans les études de Michel Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance (Effet Mars), des corrélations significatives sont obtenues, mais pour combien d'essais ? Si on essaie au hasard mille corrélations, l'une d'elles sera sans doute significative à une chance sur mille !.
- De plus, comme on a le choix entre de très nombreuses caractéristiques astrologiques à corréler au métier des gens, il est facile d'en trouver « qui marchent mieux ».
- Gauquelin a publié non seulement les travaux de son Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et Psychophysiologiques (1970) mais aussi des livres qui prennent la défense de l'astrologie (1955, 1966) : Quel astronome penserait à « défendre » l'astronomie ?Modèle:Refnec.
- En conséquence, on ne peut avoir aucune confiance dans les quelques expériences qui sont toujours citées comme positives !
En ce qui concerne les efforts déployés (ou non) pour étudier la plausibilité scientifique de l'astrologie (« expliquer »), Zarka et Biraud jugent que « c'est fondamentalement aux astrologues de chercher la justification physique de leur pratique, et non aux scientifiques d'en démontrer pour eux l'inexistence (tâche logiquement impossible). Le problème est que les astrologues, mercantiles ne se préoccupent pas le moins du monde de cette question ».
Objections to astrology : le manifeste de 1975
Un manifeste contre l'astrologie a été publié en 1975 par un certain nombre de sommités<ref name="Manifeste1975">« Objections to astrology » dans The Humanist, 35.5, 1975. Déclaration de Modèle:Unité scientifiques de renom (dont dix-huit Prix Nobel). Voir Modèle:Lien web ; Les sceptiques du Québec.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage. Lors de la republication, le nombre de scientifiques s'élevait à 192.</ref>.
Les faits critiques y sont présentés, notamment lorsqu'ils décrivent l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens ». Cette dévalorisation est d'ailleurs souvent la seule partie du manifeste retenue par les partisans de l'astrologie qui le présentent comme un simple « rejet sans examen » de leur pratique.
Les arguments<ref name="Manifeste1975"/> :
- La science a réfuté la magie.
- « Autrefois, les gens croyaient aux prédictions et avis des astrologues, car l’astrologie était comprise dans leur vision magique du monde. Ils considéraient les objets célestes comme les lieux de résidence ou les augures des dieux et, donc, les associaient à des événements terrestres »
- Les corps célestes sont trop lointains pour exercer quelque influence gravitationnelle ou autre.
- « […] ils n'avaient aucune idée des distances considérables entre la Terre, les planètes et les étoiles. Maintenant que ces distances peuvent être et ont été calculées, nous pouvons comprendre à quel point sont infimes les effets gravitationnels ou autres produits par des planètes si éloignées, sans parler des étoiles tellement plus lointaines. »
- Notre destin nous appartient.
- « Pourquoi croit-on à l’astrologie ? En ces temps d'incertitude, beaucoup de gens désirent le réconfort que procurent les conseils au moment d'une prise de décision. Ils voudraient croire en une destinée établie par des forces célestes au-delà de leur contrôle. Cependant, nous devons tous affronter la réalité et devons comprendre que notre avenir dépend de nous, non pas des étoiles. »
- Paul Feyerabend
Dans le manifeste précédent, Paul Feyerabend, un philosophe des sciences qui s'est particulièrement intéressé aux théories physiques, remarque un ton religieux, une ignorance et des méthodes autoritaires qu'il compare, mais de façon désavantageuse, avec le Malleus Maleficarum, le manuel de lutte contre la sorcellerie publié par l'Église catholique en 1484<ref>Feyerabend, Paul. (1977). The Strange Case of Astrology republié dans Philosophy of science and the occult. Patrick Grim, éd.</ref>,<ref>Carl Sagan refusa de signer ce manifeste en raison de son ton autoritaire.</ref>. Dans ce manuel, dit-il, l'explication de la sorcellerie est pluraliste, incluant même de possibles étiologies matérialistes (bien que l'explication démonologique ait prévalu habituellement). Feyerabend opine : « Les auteurs du Malleus Maleficarum connaissent le sujet, connaissent leurs opposants, ils donnent une description correcte des positions de leurs opposants, ils présentent une argumentation contre ces positions et utilisent les meilleures connaissances du temps dans leurs arguments ». Le manifeste des Modèle:Unité contre l'astrologie ne présente pas ces qualités, d'après Feyerabend, mais ressemble de façon littérale à la bulle du [[Innocent VIII|pape Innocent Modèle:VIII]] présentée en introduction du manuel de 1484.
Toutefois, cette objection ne vise pas à essayer de défendre l'astrologie. Feyerabend écrit : Modèle:Citation bloc
Feyerabend ajoute que la science est à même d'évaluer combien l'influence de l'activité solaire est précise, notamment dans son action sur le potentiel électrique des arbres ; qu'il est plausible que cette activité influe sur le comportement des molécules d'eau ; que la biologie présente des exemples de sensibilité extrêmement fine aux variations de l'environnement.
Alain Gillot-Pétré
Dans son ouvrage Les Charlatans du Ciel<ref>éd. Michel Lafon, 1994, Modèle:ISBN.</ref>, Alain Gillot-Pétré dresse les critiques suivantes : les astrologues reconnaissent eux-mêmes qu'il n'y a pas d'influences astrales<ref>p. 80.</ref> et que les planètes n'ont qu'un rôle symbolique<ref>page 151.</ref> ; les astrologues admettent eux-mêmes que tout n'est pas écrit, et donc, selon lui, toute l'astrologie Modèle:Citation<ref>page 167.</ref> ; enfin et surtout, la théorie astrologique prend des faux-fuyants<ref>p. 109.</ref>, et elle en devient tellement complexe<ref>Les Charlatans du Ciel, éd. Michel Lafon, 1994, Modèle:ISBN, p. 145.</ref> que l'accepter telle quelle relève de Modèle:Citation<ref>Les Charlatans du Ciel, éd. Michel Lafon, 1994, Modèle:ISBN, p. 140.</ref>. Par exemple, le printemps y est censé commencer avec le Bélier, chaud et sec, et régi par le dieu de la guerre Mars (violent) alors que, aux dires de Ptolémée, Modèle:Citation.
Les astronomes
Aucun astronome professionnel contemporain ne défend l'astrologie, et la plupart ne l'évoquent même simplement pas. Cependant, deux d'entre eux, Daniel Kunth et Philippe Zarka, chercheurs au CNRS, ont publié un livre-enquête sur l'astrologie étudiée d'un point de vue scientifique<ref name="Kunth 2019">Modèle:Ouvrage. </ref>. Leur conclusion est que Modèle:Citation<ref name="Peut-on expliquer scientifiquement l’astrologie ?">Modèle:Lien web.</ref>.
De fait, l'astrologie ne prend pas en compte les connaissances récentes en astronomie, et se fonde sur un système symbolique obsolète autant du point de vue épistémique qu'astronomique, le ciel ayant beaucoup changé depuis Modèle:Nombre, mais pas l'astrologie<ref name="Peut-on expliquer scientifiquement l’astrologie ?"/>.
Expérimentations
De nombreux protocoles d'expérimentation ont été proposés aux astrologues depuis les années 1970, et de nombreux chercheurs du début du siècle se sont attelés à une étude statistique de l'astrologie. Les expérimentations menées dans ce domaine sont cependant limitées par l'absence d'une définition précise de l'effet recherché, et les difficultés de sa caractérisation éventuelle.
Confrontation avec un échantillon témoin
Certains astrologues annoncent qu'ils peuvent prévoir, notamment, des événements très précis et facilement vérifiables. En ce sens, des protocoles de tests permettant de les mettre à l'épreuve sont aisés à mettre en place<ref>Cercle Zététique : Match Teissier - CZLR</ref>. Ces protocoles comparent les prévisions des astrologues sur des sujets précis à des prévisions aléatoires émises par des sceptiques ou des ordinateurs. Les prévisions des astrologues sont alors validées si elles sont de meilleure qualité que les prévisions aléatoires. On peut citer le test sur vingt-deux prévisions de l'an 2000 entre Élizabeth Teissier (qui estime son niveau de réussite à 80 %, voire 90 %), un sceptique et un ordinateur. Résultat : ordinateur huit réussites, Élizabeth Teissier et sceptique sept réussites<ref>Résultats du Match Teissier/CZLR sur l'année 2000</ref>. De nombreuses expériences de ce type ont eu lieu.
Le cercle zététique de l'université de Nice a créé le Défi zététique international. L'intérêt de ce dernier test est qu'en échange d'un test gratuit, l'astrologue reçoit Modèle:Unité en cas de succès. Comme le risque financier est nul pour un gain potentiel énorme, on peut estimer que les astrologues ne se présentant pas à ces tests ne croient pas à leur don. Après quelques années de fonctionnement, très peu d'astrologues ont concouru, le test fut arrêté faute de participants. Toutes disciplines confondues, il y a eu Modèle:Unité et aucun réussi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cercle Zététique : Défi : historique et bilan provisoire</ref>.
Un autre test réalisé sur cent personnes a montré que les astrologues avaient exactement le même taux de succès qu'un système aléatoire<ref>Astrologie : science, art ou imposture ? par Stanislas Antczak</ref>.
L'expérience de Shawn Carlson
Pendant ses études universitaires, Shawn Carlson a effectué ce qui est largement considéré comme le test le plus complet des capacités des astrologues pour extraire des informations sur leurs clients à partir de la position apparente d'objets célestes (lieu et moment de la naissance de ces clients)<ref>Richard Muller (2010), site Web de Richard A. Muller, professeur au département de physique de l'université de Californie Berkeley, My former student Shawn Carlson published in Nature magazine the definitive scientific test of Astrology.</ref>Modèle:Référence insuffisante. En effet, toutes les précautions avaient été prises pour que les astrologues ne fassent pas le reproche aux scientifiques d'appliquer une méthodologie de parti-pris : collaboration avec des experts en astrologie, prise en compte des exigences de ces derniers, accord donné par eux sur la totalité du protocole de test<ref>Michel Rouzé, article L'astrologie mesurée par le physicien, revue Science et Vie, Modèle:N°, juin 1986.</ref>Modèle:Référence insuffisante.
L'expérience de Shawn Carlson impliquait 28 astrologues qui étaient tenus en haute estime par leurs pairs<ref>Carlson, Shawn (1985), A double-blind test of astrology, Nature. 318 (6045): 419–425.</ref>. Ces astrologues avaient préalablement admis que le test portait sur la véracité de l'astrologie des thèmes de naissance<ref name="Carlson" />. Les astrologues participants ont été nommés par le conseil national pour la recherche géocosmique (NCGR) agissant en tant que conseiller astrologique pour garantir que le test n'était pas biaisé<ref name="Carlson p420">Modèle:Harvsp.</ref>. Le NCGR a choisi 26 des 28 astrologues, les deux autres étant des astrologues intéressés qui ont été approuvés par le NCGR après avoir entendu parler de l'expérience<ref name="Carlson p420" />. Les astrologues venaient d'Europe et des États-Unis.
On a constitué un groupe de cent volontaires que l'astrologie indifférait, pour lesquels on a établi le profil psychologique selon le CPI (California Psychological Inventory), un test de personnalité standard et bien accepté, que les astrologues eux-mêmes ont identifié comme étant l'instrument scientifique le mieux adapté au type d'informations qu'ils croyaient obtenir de leur pratique astrologique. Il s'agissait pour les astrologues d'attribuer sans se tromper le thème astrologique natal des volontaires, établi par ordinateur, et interprété par les astrologues, au profil psychologique, à choisir parmi trois (celui du sujet plus deux autres tirés au sort parmi ceux des autres sujets), de ces volontaires objectivés par le CPIModèle:Refnec.
Les astrologues sont convenus que le protocole expérimental fournissait un « test équitable »<ref name="Carlson">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour évaluer les prétentions des astrologues, il fallait en effet définir le protocole expérimental avant l’expérience et s'y tenir. Pour éviter tout biais possible de la part du scientifique effectuant l'étude ou des astrologues participants, l'expérience a été réalisée en double aveugle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature le 5 décembre 1985. L'étude a révélé que les astrologues n'étaient pas en mesure d'attribuer mieux que le hasard (ils obtenaient un tiers de réussite, soit comme le hasard) les thèmes astraux aux tests de personnalité correspondants. De plus, les astrologues n'étaient pas plus susceptibles d'avoir raison au moment même où ils avaient une grande confiance dans le fait qu'ils avaient fait une attribution correcte. Carlson a conclu que le résultat « réfute clairement l'hypothèse » de l'astrologie natale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Approche statistique
Modèle:Article détaillé En 1993, paraît dans Les Cahiers conditionnalistes, une étude statistique non scientifique<ref>article preuves statistiques sur le site www.astrologue.org</ref> qui vise à démontrer une corrélation entre les aspects Mercure-Saturne et les qualités de joueur d'échecs.
Question des succès prédictifs
Plusieurs éléments cités aux points précédents (confrontation à un échantillon témoin et approche statistique) apportent une explication objective à l'existence de nombreux succès prédictifs de la part des astrologues<ref name="France Culture"/>.
Par ailleurs, certains succès prédictifs s'expliquent par la probabilité objective de l'occurrence d'un évènement<ref name="France Culture"/>.
Les bilans prédictifs des astrologues (récapitulation des prédictions justes, au terme d'une série de séances ou d'une année) ne présentent généralement que les « succès » prédictifs, occultant les erreurs. Si l'on suppose la précision égale des prédictions, cette comparaison s'avèrerait pourtant intéressante.
Il a été démontré par Henri Broch que la variabilité des résultats présentés par des sujets réputés doués correspond précisément aux résultats de prédictions « aléatoires ». Cette démonstration, très facilement reproductible, est consultable dans l'ouvrage Devenez sorciers, devenez savants<ref name="France Culture"/>.
Le medium Bertrand Méheust, dans son ouvrage 100 mots pour comprendre la Voyance<ref>Bertrand Méheust, 100 mots pour comprendre la Voyance, éd. Les Empêcheurs de penser en rond, 2005, Modèle:ISBN Modèle:P. (entrée Zététique). Voir aussi : Bertrand Méheust, Devenez savants, découvrez les sorciers - Lettre à Georges Charpak, éd. Dervy-Sorel 2004.</ref>, critique les méthodes zététiciennes, en particulier celles qui sont pratiquées dans l'ouvrage Devenez sorciers, devenez savants, et estime que, dans leur livre, Henri Broch et Georges Charpak citent principalement des expériences spontanées de la vie courante, facilement discréditables, et ignorent l'existence de chaires universitaires de parapsychologies (et donc de travaux parapsychologiques de niveau universitaire) dans beaucoup de pays développés<ref>USA : Rhine Research Center de l'Université de Durham, Laboratoire PEAR du Département d'Ingénierie de l'Université de Princeton, Institute for Transpersonal Psychology et Saybrook Institute (tous deux à la John Fitzgerald Kennedy University) Angleterre : Départements de Psychologie de l'Université de Northampton et de l'Université du Hertfordshire ; Écosse : Chaire de Parapsychologie de l'Université d'Edimbourg (qui fut dirigé par Robert Morris jusqu'à sa mort) ; Hollande/Pays-Bas : Chaire de Parapsychologie de l'Université d'Utrecht, Département de Sciences Cognitives de l'Université d'Amsterdam ; Allemagne : Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (Freiburg) (fondé par le prof. Hans Bender).</ref> (mais pas en France, cependant) : Modèle:Citation bloc
Astrologie et société
Astrologie et religions
Judaïsme
La Bible hébraïque interdit toute espèce de magie, dont procèdent la nécromancie, la divination et l'astrologie<ref name="WigoderSor">« Sorcellerie », in Geoffrey Wigoder (dir.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf/Robert Laffont (Bouquins), 1996 Modèle:ISBN.</ref>. Dans le Lévitique (19:26) et le Deutéronome (18:10-13), devins et astrologues sont condamnés sans équivoque<ref name="WigoderSor"/> : Modèle:Citation bloc
La Bible de Jérusalem<ref>Modèle:Ouvrage</ref> donne la traduction suivante : Modèle:Citation bloc
Ces pratiques, qui relèvent de la sorcellerie, sont jugées aussi graves que le sacrifice humain, et donc passibles du même châtiment (Lv 20:27)<ref name="WigoderSor"/> : Modèle:Cita<ref>Lv 20:27Dt 18:10-13, trad. Segond, 1910.</ref>.
Le Livre de Jérémie réitère cette condamnation (Jr 27:9) : Modèle:Cita<ref name="WigSupers">« Superstition », in Geoffrey Wigoder (dir.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf/Robert Laffont (Bouquins), 1996 Modèle:ISBN.</ref>.
Le Talmud recense diverses formes de sorcelleries, toutes punies par le fouet, dont le nikhouch (l'interprétation de signes) et l'onanout (la prédiction astrologique) en Sanh 65 a-b, dans son commentaire de Dt 18<ref name="WigoderSor"/>,<ref name="WigSupers"/>.
Néanmoins, quelques-unes de ces pratiques ont été tolérées à certaines périodes<ref name="WigSupers" />. Il semble même que la plupart des grands rabbins aient approuvé l'astrologie à l'époque où elle était indissociable de l'astronomie. Le Talmud de Babylone porte la trace de discussions sur sa validité<ref name="WigAstro">« Astrologie », in Geoffrey Wigoder (dir.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf/Robert Laffont (Bouquins), 1996 Modèle:ISBN.</ref>. Par exemple, la date d'une naissance, voire son heure, pouvait être considérée comme favorable ou non en fonction de la présence du Soleil ou d'autres planètes<ref name="WigAstro" />. Le mot mazzal, qui signifie « constellation » au départ, prend peu à peu le sens de « chance » comme dans l'expression mazzal tov (« bonne chance »), alors que le sens initial est « que ta constellation soit bonne »<ref name="WigAstro" />. Toutefois, d'une manière générale, si le Talmud admet que les astres exercent une influence sur le destin des hommes, il considère que les Juifs peuvent s'en affranchir par leur conduite<ref name="WigAstro" />.
Les principaux partisans de l'astrologie sont Saadia Gaon, Salomon ibn Gabirol, Abraham ibn Ezra, Nahmanide, le Maharal et Gersonide, même si ce dernier estimait que les astrologues ne savaient pas déchiffrer correctement les astres<ref name="WigAstro"/>. L'adversaire le plus résolu de l'astrologie fut Maïmonide, qui écrit notamment, dans le chapitre sur les « Lois de l'idolâtrie » du Mishné Torah (11:9) : Modèle:Cita<ref name="WigAstro"/>. Il ajoute : Modèle:Cita<ref name="WigAstro"/>.
Christianisme
Le Livre de la Sagesse appartient aux deutérocanoniques qui ne figurent pas dans le canon des Bibles hébraïque et protestante. En revanche, il fait partie de l'Ancien Testament des Églises catholique et orthodoxe.
Les premiers versets du chapitre 13 suivent les avertissements contre le culte des animaux et mettent en garde contre la vanité des religions païennes<ref name="TLegrand">Thierry Legrand, Sagesse de Salomon, dans Thomas Römer, Jean-Daniel Macchi et Christophe Nihan (dir.), Introduction à l'Ancien Testament, Labor et Fides, 2009, Modèle:ISBN, Modèle:P. sq.</ref> : Modèle:Citation bloc
Jusqu'au chapitre 15, l'auteur énumère différentes croyances dangereuses, dont l'adoration des statues de glaise ou de bois, la divination et les superstitions en rapport avec la navigation, toutes formes d'idolâtrie en opposition avec la grandeur de Dieu<ref name="TLegrand"/>. Cette longue critique souligne la vacuité des pratiques polythéistes qui vénèrent des éléments de la création au détriment de leur Créateur<ref name="TLegrand"/>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la tradition chrétienne<ref>l'évêque Ignace d'Antioche dans ses Lettres aux Ephésiens (19) et le théologien Tertullien dans son Traité sur les idoles (9), notamment</ref> a interprété l'épisode des Rois mages comme étant une défaite de l'astrologie par rapport à la naissance du Christ<ref>Benoît Domergue, Points de repère sur l'astrologie et la voyance, Editions de l'Emmanuel, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Le Catéchisme de l'Église catholique affirme : Modèle:Citation<ref>Troisième partie : La vie dans le Christ, deuxième section : Les dix commandements, article 1 : Le premier commandement, Section III « Tu n'auras pas d’autres dieux devant moi », paragraphe 2116.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Islam
Wilhelm Knappich indique<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : Modèle:Citation bloc
Chamanisme
Selon Laurence Larzul, c'est dans une nouvelle mouvance d'esprit, née des Rencontres d'Eranos (lieu de rencontre de Jung et d'autres personnes dont l'influence a été majeure sur la pensée scientifique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec notamment « le père » de l'histoire des religions : Mircea Eliade), ainsi que Wolfgang Pauli, l'un des pères de la théorie quantique, que s'inscrirait l'astrologie contemporaine<ref>ABC de l'Astrologie Karmique - Laurence Larzul - Ed Grancher 1998 et 2009</ref>,<ref>Comprendre la Lune Noire - Laurence Larzul - Éd. Grancher 2002</ref>.
En conformité avec son école, qui affirme tenir davantage à la connaissance de soi qu'à la prédiction, Laurence Larzul est en effet venue à une considération plus « chamanique » du rôle de l'astrologue. Elle voit en l'astrologie une forme de « chamanisme évolué » puisque cette connaissance serait fondée sur l'observation des corrélations entre la nature terrestre et les phénomènes cosmiques.
Se heurtant à la controverse, tant face à la science qu'à la religion, elle affirme que la résurgence de la conscience chamanique fait un pont permettant de sortir de l'impasse des sempiternelles querelles occidentales liées à son héritage judéo-chrétien, et permettrait de mieux comprendre le rôle de l'astrologue et de l'astrologie dans la société.
Pour elle, la libération de l'« ethnocentrisme » occidental, qui aurait opposé science et religion dans un débat et un rapport de force où l'astrologie, a trop longtemps joué le rôle de bouc émissaire, permettrait de reconsidérer le rôle de l'astrologue.
Elle rappelle qu'à son origine, l'astrologue était « prêtre » et faisait le pont entre le ciel et la terre, tout comme le chaman qui aurait pour charge traditionnelle de protéger son environnement des forces naturelles.
Selon Laurence Larzul, la conscience écologique qui émerge à notre époque inviterait à reconsidérer sous un autre angle ce que la science voit depuis longtemps d'un œil sarcastique. Ce que la science considère comme primitif et archaïque, au sens péjoratif des termes, apparaîtrait aujourd'hui sous un jour plus novateur comme source d'enseignement pour notre époque.
Elle affirme que les connexions de l'astrologie avec le chamanisme pourraient expliquer pourquoi elle a toujours conservé son « assise » populaire, en accord avec un supposé inconscient collectif qui reconnaitrait, intuitivement et maladroitement, la valeur et le bien fondé de sa pratique ancestrale, et ce malgré les oppositions.
Depuis 1999, le chamanisme est reconnu comme religion officielle en Bouriatie où les chamanes officient à l'égal des lamas tibétains<ref>Chamans au grand jour en Bouriatie - Interdit du temps de l'URSS, le chamanisme est classé religion officielle Par Jean-Pierre Thibaudat</ref>. Ainsi, on parle à présent avec davantage de respect des « peuples premiers » perpétuant une tradition chamanique. Un article du Monde diplomatique en fait état<ref>La leçon des peuples premiers, www.monde-diplomatique.fr</ref>.
Astrologie et pouvoir politique
Modèle:À prouver Dans l'Antiquité romaine, alors même que l'astrologie est très populaire, les astrologues furent mis hors la loi par décret dès 130 avant notre ère. Plus tard, l'empereur Tibère mit en place une législation restrictive des pratiques divinatoires et imposa des critères de qualité à la profession d'astrologue (sous la suggestion de son conseiller Thrasylle de Mendès, lui-même astrologue). Ces législations seront renouvelées un siècle plus tard par Hadrien, lui-même astrologue amateurModèle:Refnec.
On retrouve la même préoccupation mille ans plus tard, quand [[Alphonse X de Castille|Alphonse Modèle:Rom-maj]], auteur de traités astronomiques et astrologiques, édicte que Modèle:CitationModèle:Refnec. De même, en Chine, l'astrologie de l'Empereur était réservée à la consultation privée des empereurs impériaux.
Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en France, le Code Pénal comportait dans sa partie règlementaire l'article R. 34-5°<ref>tableau des correspondances entre l'ancien et le nouveau code pénal</ref> sanctionnant Modèle:Citation. Cet article a été supprimé par la réforme du code pénal, sous la présidence de François Mitterrand (lui-même amateur connu de consultations astrologiques). Notons que la loi sanctionne des pratiques et des faits, non des pensées ; ces interdictions ne s'adressent donc pas à l'astrologie en tant que telle, mais aux troubles sociaux qu'entrainent les pratiques des charlatans.
Astrologie et prédiction de l'avenir
L'idée de base de l'astrologie est que deux personnes nées le même jour à la même heure au même endroit connaîtront des parcours de vie « parallèles », Modèle:Citation<ref>Jean Mavéric, La lumière astrale : Traité synthétique d'astrologie judiciaire, éd. Belisane, Nice, 1979, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> (hérédité biologique, milieu d'origine, sexe, etc.).
Pour le grand public, la distinction entre astrologie et voyance est souvent floue. Cependant, tous les astrologues ne prétendent pas dresser des prédictions formelles. La Fédération Des Astrologues Francophones (FDAF) demande à ses membres de signer un code de déontologie qui interdit les prédictions formelles<ref>Position de la FDAF sur les prévisions</ref>.
L'astrologue André Barbault a écrit qu'en astrologie individuelle, au vu de la multiplicité des plans sur lesquels peut s'exprimer une même tendance susceptible de Modèle:Citation, Modèle:Citation et non en termes d'événements précis<ref>André Barbault, De la psychanalyse à l'astrologie, éd. Seuil, 1961, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Déterminisme et libre arbitre
Modèle:Article détaillé Déjà, dans le Tetrabiblos, Ptolémée répond à la critique centrale de l'astrologie, son lien avec le déterminisme, en affirmant : Modèle:Citation.
L'astrologue Élizabeth Teissier affirme que le ressort principal du rejet de l'astrologie est la question du déterminisme et de son pendant philosophique, le libre-arbitre<ref>L'Homme d'aujourd'hui et les astres : Fascination et rejet, Plon, 2001, Modèle:ISBN, Modèle:P.&.</ref>.
L'astrologue Carol Pilkington affirme qu'une citation semble tout résumer : Modèle:Citation.
Autrement dit, parmi les différentes voies possibles présentées par le thème astrologique, ce n'est que lorsqu'on « choisit » d'en emprunter une qu'on l'expérimente réellement<ref>dans Your Amazing Itty Bitty Astrology Book, Modèle:P..</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Popularité
Sur le plan sociologique, les croyances associées à l'astrologie sont encore très populaires. Environ 25 % des adultes aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni prennent au sérieux l'astrologie<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Source insuffisante,<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Source insuffisante.
En France, près de 47 % des femmes accorderaient du crédit à l'astrologie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le biais de confirmation serait la principale raison pour laquelle autant de personnes continuent de croire en l'astrologie<ref name=":1" />.
La part de personnes croyant en l'astrologie varie en fonction de l'âge, du sexe, du groupe ethnique, du positionnement politique et du niveau d'études. Ainsi, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à prendre l'astrologie au sérieux. La part de personne croyant en l'astrologie est également plus élevée chez les Noirs et les Hispaniques que chez les Blancs. Les personnes politiquement classées à gauche sont également plus nombreuses à croire en l'astrologie que celles classées à droite. Enfin, plus le niveau d'études d'une personne est faible, plus il est probable qu'elle croie en l'astrologie, par exemple une personne s'étant arrêtée au baccalauréat a sept fois plus de chance de reconnaître un caractère Modèle:Citation à l'astrologie par rapport à une personne ayant atteint le grade de Master<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Source insuffisante.
L'engouement d'un public appartenant à toutes les classes sociales, pour une pratique sans effets démontrés, est critiqué par un grand nombre d'épistémologues et de sociologues.
Les représentants des sceptiques (sceptiques anglo-saxons ou français) expliquent l'intérêt pour les horoscopes par l'effet Barnum et ses corollaires<ref name="France Culture">Modèle:Lien web.</ref>. Ces analyses les amènent à considérer publiquement l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens »<ref>Modèle:Pdfcfr Déclaration de Modèle:Unité scientifiques de renom (dont dix-huit Prix Nobel)]</ref>.
Effet Barnum
Modèle:Article détaillé L'effet Barnum (du nom de Phineas Taylor Barnum), aussi appelé effet Forer, et effet puits par Henri Broch (ce dernier en fait l'un de ses arguments majeurs contre l'astrologie<ref>Devenez sorciers, devenez savants (coécrit avec Georges Charpak), éditions Odile Jacob, 2003, coll. « Poche » Modèle:ISBN.</ref>) désigne un biais cognitif par lequel un individu a tendance à juger très précise une description de sa personnalité qu'il suppose lui être spécifique mais qui, dans les faits, est suffisamment vague pour correspondre à un vaste ensemble de personnes.
L'étude de l'effet Barnum a porté sur le niveau d'acceptation de faux horoscopes et de faux profils astrologiques<ref>Rogers P., Soule J., 2009, Cross-Cultural Differences in the Acceptance of Barnum Profiles Supposedly Derived From Western Versus Chinese Astrology, Journal of Cross-Cultural Psychology, 40 (3) 381-399.</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Ceux qui lisent ces descriptions ne discernent pas les traits de personnalité communs des traits peu communs<ref>Rogers & Soule, 2009, Modèle:P.</ref>.
Une étude, menée en 2009 par Paul Rogers et Janice Soule, corrobore les enquêtes antérieures sur le sujet et indique que ceux qui croient en l'astrologie sont plus enclins que les sceptiques à accorder de la crédibilité au profil Barnum<ref>Rogers & Soule, 2009, Modèle:P..</ref>.
De nombreuses études ont démontré que les personnes ayant des connaissances en astrologie ont tendance, par un processus appelé « auto-attribution », à décrire leur personnalité par des caractéristiques compatibles avec leur signe astrologique. L'effet est accru lorsque les personnes sont informées que la description de leur personnalité est utilisée pour parler d'astrologie. Les individus peu au fait de l'astrologie ne montrent pas cette tendance (Eysenck et Nias 1981 et 82).
Il est connu que le biais de confirmation est un facteur psychologique qui contribue à la croyance en l'astrologie<ref>Eysenck et Nias, 1984, Astrology: Science or Superstition, Penguin Books, Modèle:P..</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Il y a deux formes de biais de confirmation<ref>Nickerson, 1998, Confirmation Bias : A ubiquitous phenomenon in many guises, Review of General Psychology, 2 2 (2) Modèle:P.</ref>Modèle:Référence insuffisante :
- 1) Souvent, les partisans de l'astrologie ne parviennent pas à distinguer les messages liés à une maîtrise de l'astrologie de ceux qui ne le sont pas.
- 2) Selon les études disponibles, ceux qui sont convaincus par l'astrologie ont tendance à se souvenir de façon sélective des prédictions qui ont « marché », et à oublier celles qui se sont révélées erronées.
Comportements induits par la croyance en l'astrologie
Le constat de l'engouement du public invite aussi à une double réflexion sur ses implications économiques (implications de l'astrologie dans les domaines les plus variés, astrologie boursière, astrologie hippique, etc.) et ses effets psychologiques. Selon la revue Sciences et pseudo-sciences éditée par l'Association française pour l'information scientifique, la croyance en l'astrologie pourrait induire une modification significative des comportements de ses adeptes conformant leurs actions avec les « prédictions » de l'horoscope<ref>Jean-Paul Krivine - Une influence de l'horoscope sur la santé des Blancs et des Chinois en Californie - Afis - Association française pour l'information scientifique</ref>,<ref>mensuel Science & Vie de janvier 1994, page 61.</ref>Modèle:Source insuffisante.
Liste des astrologues populaires (francophones)
- Madame Soleil (1913-1996),
- Élizabeth Teissier (1938-).
Bibliographie
Ouvrages généraux
- 1951 à 2005 : plusieurs éditions de L'Astrologie dans la collection « Que sais-je ? » des Presses universitaires de France (PUF).
- version 1951 : Paul Couderc (multiples rééditions actualisées jusque dans les années 1980, épuisée) avec une approche scientifique attaquant l'astrologie (en relation avec l'Union rationaliste).
- version 1989 : Suzel Fuzeau Braesch (retirée de la vente) avec une approche pro-astrologie.
- version 2005 : Daniel Kunth et Philippe Zarka. Le texte rappelle quelques définitions et évidences et montre ainsi que l'astrologie, par sa méthode, se place en dehors du domaine scientifique.
- 1971 : Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, Le Retour des astrologues, Les Cahiers de l'Obs, 1971 (enquête sociologique).
- 1982 : Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, La Croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, nouvelle édition revue par Claude Fischler, éditions L'Âge d'Homme, 1982.
- 1986 : Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, préface d'André Barbault, éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, Modèle:ISBN.
- 2009 : Modèle:Lien, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A History of Western Astrology Vol. 1, The Ancient World, Continuum, 2009, Modèle:ISBN (first published as The Dawn of Astrology: a Cultural History of Western Astrology Volume 1, Continuum, 2008).
- 2009 : Nicholas Campion, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A History of Western Astrology Vol. 2, The Medieval and Modern Worlds, Continuum, 2009, Modèle:ISBN.
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- 1995 : Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome Modèle:II : Les correspondances entre le ciel, la Terre et l’homme. Les « survivances » de l’astrologie antique. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier Modèle:III, 296 p. Modèle:ISBN.
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Astrologie occidentale
- 1573 : Speculum astrologiae. Quod attinet ad judiciariam rationem nativitatum atque annuarum revolutionum: cum nonnullis approbatis Astrologorum sententiis. Rerum catalogum sequens pagina indicabit. [Avec :] - Compendium de stellarum fixarum observationibus. Opus mathematicae studioso utilissimum.- Tabulae resolutae astronomicae de supputandis siderum motibus, secundum observationes Nicolae Copernici, Prutenicarumque Tabularum. Lyon, Phillipe Tinghi (imp. par Pierre Roussin), 1573. Ce « Miroir de l'astrologie » de Francesco Giuntini est, selon Maurice Caillet, « un des plus célèbres et le principal monument de l'Astrologie ancienne ». Ce traité très complet, outre une défense de l'astrologie, donne les nativités de très nombreux personnages célèbres et des tables astronomiques selon Copernic.
- 1974 : Daniel Verney, Fondements et avenir de l'astrologie, Fayard, Paris, 1974.
- 1983 : Charles Vouga, Astrologie expérimentale, Édition du Rocher. Une approche « non causale » des « phénomènes astrologiques ».
- 1991 : Richard Pellard, Manuel d'astrologie universelle, Éditions Dervy 1991. Une approche « rationnelle » et conditionaliste de l'astrologie contemporaine.
- 1993 : Jacques Vanaise, L'Homme-Univers, éditions Le Cri, Bruxelles, 1993
- 1996 : Charles Vouga, Une astrologie pour l'Ère du Verseau, Édition du Rocher
- 2006 : Jean-Patrice Boudet, Entre science et nigromance. Astrologie, divination et magie dans l'Occident médiéval, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2006.
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Analyse critique
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- 2004 et 2006 : Jean-Paul Krivine, Mars ne s’intéresse pas aux sportifs, De nouvelles planètes dans la mare des astrologues
- 2007 : Hugues de Chanay, « Impatience dans l'azur : les pages d’horoscopes d'Élizabeth Teissier », dans Ch. Boix (2007, éd.) Manipulation, argumentation, persuasion, Paris, L'Harmattan, Modèle:P..
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lovi, G. « Zodiacal Signs Versus Constellations » in Sky & Telescope, Nov. 1987, Modèle:P..
Annexes
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Articles connexes
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