Neptune (planète)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Planète/Neptune
Neptune est la huitième planète par ordre d'éloignement au Soleil et la plus éloignée connue du Système solaire<ref group="N">Pluton, dont l'orbite est globalement extérieure à celle de Neptune, a longtemps été considérée comme la planète la plus éloignée du Soleil, mais a été reclassée comme planète naine le Modèle:Date- à l'issue de la Modèle:26e générale de l'Union astronomique internationale.</ref>. Elle orbite autour du Soleil à une distance d'environ Modèle:Unité (Modèle:Nobr de kilomètres), avec une excentricité orbitale moitié moindre que celle de la Terre et une période de révolution de Modèle:Unité. Il s'agit de la troisième planète la plus massive du Système solaire et de la quatrième plus grande par la taille Modèle:Incise. Par ailleurs, elle est la planète géante la plus dense.
N'étant pas visible à l'œil nu, Neptune est le premier objet céleste et la seule des huit planètes du Système solaire à avoir été découverte par déduction plutôt que par observation empirique. En effet, l'astronome français Alexis Bouvard avait noté des perturbations gravitationnelles inexpliquées sur l'orbite d'Uranus et conjecturé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'une huitième planète, plus lointaine, pouvait en être la cause. Les astronomes britanniques John Couch Adams en 1843 et français Urbain Le Verrier en 1846 calculèrent indépendamment la position prévue de cette hypothétique planète. Grâce aux calculs de ce dernier, elle fut finalement observée pour la première fois le Modèle:Date- par l'astronome prussien Johann Gottfried Galle, à un degré de la position prédite. Bien que Galle ait utilisé les calculs de Le Verrier pour découvrir la planète, la paternité de la découverte entre Adams et Le Verrier fut longtemps disputée. Sa plus grande lune, Triton, est découverte Modèle:Nobr plus tard par William Lassell. Depuis 2013, on connaît Modèle:Unité. La planète possède également un système d'anneaux faible et fragmenté et une magnétosphère.
La distance de la planète à la Terre lui donnant une très faible taille apparente, son étude est difficile avec des télescopes situés sur la Terre. Neptune est visitée une seule fois lors de la mission Modèle:Lnobr, qui en réalise un survol le Modèle:Date-. L'avènement du télescope spatial Hubble et des grands télescopes au sol à optique adaptative a ensuite permis des observations détaillées supplémentaires.
Comme celles de Jupiter et Saturne, l'atmosphère de Neptune est composée principalement d'hydrogène et d'hélium ainsi que de traces d'hydrocarbures et peut-être d'azote, bien qu'elle contienne une proportion plus élevée de « glaces » au sens astrophysique, c'est-à-dire de substances volatiles telles que l'eau, l'ammoniac et le méthane. Cependant, comme Uranus, son intérieur est principalement composé de glaces et de roches, d'où leur nom de « géantes de glaces ». Par ailleurs, le méthane est partiellement responsable de la teinte bleue de l'atmosphère de Neptune, bien que l'origine exacte de ce bleu azur reste encore inexpliquée. De plus, contrairement à l'atmosphère brumeuse et relativement sans relief d'Uranus, l'atmosphère de Neptune présente des conditions météorologiques actives et visibles. Par exemple, au moment du survol de Modèle:Nobr en 1989, l'hémisphère sud de la planète présentait une Grande Tache sombre comparable à la Grande Tache rouge sur Jupiter. Ces conditions météorologiques sont entraînées par les vents les plus forts connus dans le Système solaire, atteignant des vitesses de Modèle:Unité. En raison de sa grande distance au Soleil, son atmosphère extérieure est l'un des endroits les plus froids du Système solaire, les températures au sommet des nuages approchant Modèle:Conversion.
La planète porte le nom de Neptune, dieu des mers dans la mythologie romaine, et a pour symbole astronomique ♆, une version stylisée du trident du dieu.
Découverte
Premières apparitions
Neptune n'est pas visible à l'œil nu<ref name="NASAFact" />,<ref name=":45">Modèle:Article.</ref> ; il a donc fallu l'invention du télescope pour pouvoir l'observer<ref name="LaRecherche">Modèle:Lien web.</ref>. Pourtant, cette découverte se démarque de celle des autres planètes car elle est avant tout mathématique : elle est faite par le calcul à partir de la trajectoire et des caractéristiques d'Uranus<ref name=":45" />. Ainsi, le télescope n'a ensuite servi qu'à la confirmation de la découverte<ref name="LaRecherche" />.
Plusieurs astronomes, avant sa découverte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'observent cependant sans pour autant noter qu'il s'agit d'une planète. Ainsi, les dessins astronomiques de Galilée montrent qu'il observe Neptune le Modèle:Date- alors qu'elle apparaît en conjonction avec Jupiter. La planète est alors répertoriée comme une simple étoile fixe<ref>Modèle:Article.</ref>. Il la remarque de nouveau dans le ciel un mois plus tard, le Modèle:Date-, et une étude de 2009 avance qu'il constate même qu'elle a bougé par rapport à une étoile voisine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, ce ne peut pas être une étoile fixe, mais Galilée ne tire aucune conclusion et ne l'évoque plus par la suite. Comme il pensait alors n'avoir observé qu'une étoile, il n'est pas crédité de sa découverte<ref name=":5" />. Neptune est également observée par Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732 – 1807) en 1795<ref>Modèle:Article.</ref> et par John Herschel, fils de William Herschel, qui a auparavant découvert Uranus, en 1830, sans qu'ils ne notent non plus rien de particulier, la prenant aussi pour une étoile<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fred William Price, Modèle:Langue, Modèle:Langue, 2000, Modèle:P..</ref>.
Les mathématiciens commencent dès 1788 à observer que la planète Uranus, récemment découverte, ne présente pas une orbite semblant se conformer aux modèles existants<ref name="LaRecherche" />. Aussi, plus le temps passe et plus l'erreur entre la position annoncée de l'astre et celle relevée augmente. Jean-Baptiste Joseph Delambre tente d'expliquer les anomalies en ajoutant l'influence gravitationnelle de Jupiter et Saturne dans ses calculs. Ses tables sont alors plus précises, mais ne permettent toujours pas de prévoir le mouvement de la planète à long termeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1821, l'astronome français Alexis Bouvard publie de nouvelles tables en utilisant Modèle:Nombre étalées sur les Modèle:Nombre écoulées depuis sa découverte pour tenter, en vain, d'expliquer l'orbite d'Uranus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":13">Modèle:Article.</ref>. Des observations ultérieures révèlent des écarts substantiels par rapport aux tables, conduisant Bouvard à émettre l'hypothèse qu'un corps inconnu perturberait l'orbite par interaction gravitationnelle<ref name="MNRAS7">Modèle:Article.</ref>.
Recherche d'une planète transuranienne
Lors d'une réunion de la Modèle:Langue, George Biddell Airy rapporte que les tables de Bouvard sont erronées de l'ordre d'une minute de degré<ref name=":6">Modèle:Article.</ref>. Principalement deux hypothèses s'opposent alors : celle de Bouvard sur l'existence d'une autre planète encore inconnue, qui pourrait affecter les mouvements d'Uranus, et celle d'une remise en cause de la loi universelle de la gravitation, proposée par Airy Modèle:InciseModèle:Sfn,<ref name="LaRecherche" />. Cependant, l'existence d'une nouvelle planète trans-uranienne fait consensus pour la plupart des astronomes pour expliquer les perturbations du mouvement d'Uranus<ref name="LaRecherche" />,Modèle:Sfn.
Étudiant à Cambridge, John Couch Adams trouve le Modèle:Date- le rapport d'Airy concernant le problème de l'orbite d'Uranus et est intéressé par la questionModèle:Sfn. En 1843, une fois ses études finies, il se met au travail et s'appuie sur la loi de Titius-Bode pour obtenir une première approximation de la distance de cette nouvelle planète au Soleil<ref name=":45" />,<ref name=":6" />,Modèle:Sfn. Dans la mesure où la plupart des planètes Modèle:Incise possèdent une orbite faiblement excentrique, il suppose également que son orbite est circulaire afin de simplifier les calculs<ref name=":6" />. Il termine ses travaux deux ans plus tard, en ayant déterminé la position de Neptune avec une erreur de moins de deux degrés à la position réelle, mais il lui faut encore confirmer par observation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. James Challis, directeur de l'observatoire de Cambridge, le renvoie à l'astronome royal Sir George Biddell Airy. Celui-ci émet dans un premier temps des doutes sur les travaux de son jeune collègue<ref name=":45" />,<ref name="LaRecherche" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} N. Kollerstrom, Modèle:Langue, Modèle:Langue, 2001.</ref>.
Parallèlement, en France, François Arago Modèle:Incise encourage le mathématicien Urbain Le Verrier, spécialisé en mécanique céleste, à déterminer les caractéristiques de cette huitième planète<ref name=":6" />. Il commence ses travaux sur Uranus en 1845 et, ignorant totalement ceux d'Adams, utilise une méthode différente et indépendante<ref name=":45" />,Modèle:Sfn, puis publie ses premiers résultats le Modèle:Date- dans Premier mémoire sur la théorie d'Uranus, puis dans Recherche sur les mouvements d'Uranus le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Airy, remarquant les travaux de l'astronome français, fait le parallèle avec ceux d'Adams et entre en contact avec Le VerrierModèle:Sfn. Ce dernier lui demande à son tour d'effectuer les recherches de la planète à l'aide des calculs qu'il vient de publier, mais Airy refuse<ref name=":6" />. Finalement, sous la pression de George Peacock, Airy demande à James Challis le Modèle:Date- d'entreprendre la recherche du nouvel astre au télescope<ref name="LaRecherche" />. Adams, informé par le directeur de Cambridge, fournit de nouvelles coordonnées à Challis, en précisant que l'objet serait de Modèle:Nobr, mais Airy propose à Challis d'observer une large portion du ciel et jusqu'à une Modèle:Nobr<ref name=":7">Modèle:Article.</ref>. Cette méthode demande à Challis beaucoup plus de temps d'observation, d'autant plus qu'il ne dispose pas de cartes de la zone à observer fiables. Challis commence ses recherches le Modèle:Date- puis parcourt le ciel en août et en septembre, sans réussir à l'identifier<ref name=":7" />,<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>.
Découverte de la planète
Le Verrier communique ses résultats définitifs à l'Académie des sciences le Modèle:Date-<ref name=":13" />. Devant le peu d'enthousiasme des astronomes français<ref>Modèle:Article.</ref>, il décide de faire alors appel à l'une de ses connaissances, l'astronome prussien Johann Gottfried Galle, de l'observatoire de Berlin<ref name="LaRecherche" />,Modèle:Sfn. Heinrich d'Arrest, étudiant à l'observatoire, suggère à Galle de comparer une carte du ciel récemment dessinée dans la région de l'emplacement prédit par Le Verrier avec le ciel actuel, pour rechercher le déplacement caractéristique d'une planète, par opposition à une étoileModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Galle reçoit par lettre la position de la planète<ref name="LaRecherche" />. Il découvre Neptune le soir même, en pointant son télescope à l'endroit indiqué<ref name=":45" /> ; elle se trouve alors à seulement un degré de l'emplacement calculé par Le Verrier<ref name=":13" />,<ref>Jacques Gapaillard, « Neptune : l'erreur de Le Verrier », Pour la Science, no 451, mai 2015.</ref>. Il l'observe à nouveau le lendemain, pour vérifier si l'astre a bien bougé, avant de confirmer qu'il s'agit bien de la planète recherchée<ref name="LaRecherche" />,Modèle:Sfn. Triton, son plus gros satellite naturel, est découverte par William Lassell Modèle:Unité après NeptuneModèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Outre-Manche, la déception est grande. Challis, en revoyant ses notes, découvre qu'il a observé Neptune deux fois, les 4 et Modèle:Date-, mais ne l'a pas reconnue comme une planète car il lui manquait une carte stellaire à jour et il était distrait par son travail simultané sur les observations de comètes<ref name=":8" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Par ailleurs, une vive rivalité nationaliste se lance entre les Français et les Britanniques afin d'attribuer la paternité de la découverte. Les Britanniques avancent les papiers d'Adams tandis que les Français réfutent en rappelant que seule une publication officielle peut valider la découverte, et refusent par principe que le nom d'Adams figure à côté de celui de Le Verrier dans les livres d'histoire<ref name="LaRecherche" />. En Modèle:Date-, Adams et Le Verrier se rencontrent pour la première fois à la Modèle:Langue et entretiennent par la suite une relation amicale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finalement, un consensus international apparaît pour que Le Verrier et Adams aient un crédit conjoint. Cependant, depuis 1966, Dennis Rawlins remet en question la prétention d'Adams à la co-découverte et la question est réévaluée par les historiens avec le retour en 1998 des « Modèle:Lang » à l'Observatoire royal de Greenwich<ref name="Neptdisc">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude des documents, le compte rendu suggère que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article. Modèle:Citation étrangère bloc</ref>.
Appellation
Peu de temps après sa découverte, Neptune est simplement appelée « la planète extérieure à Uranus » ou encore « planète Le Verrier ». La première suggestion de nom vient de Johann Galle, qui propose le nom « Janus », du dieu romain des commencements et des fins, des choix et des portes<ref name="LaRecherche" />,Modèle:Sfn. En Angleterre, Challis propose le nom d'« Oceanus », un Titan fils d'Ouranos (équivalent grec d'Uranus)<ref name="LaRecherche" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Revendiquant le droit de nommer sa découverte, Le Verrier propose rapidement le nom « Neptune » pour cette nouvelle planète, tout en affirmant faussementModèle:Sfn que cela a été officiellement approuvé par le Bureau des longitudes<ref name="LaRecherche" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, il change d'avis et cherche à nommer la planète « Le Verrier », de son nom, ayant le soutien fidèle du directeur de l'observatoire, François Arago<ref name="LaRecherche" />. Cette suggestion rencontre cependant une vive résistance hors de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les almanachs français réintroduisent le nom « Herschel » pour Uranus, d'après le découvreur de cette planète, Sir William Herschel, et « Leverrier » pour la nouvelle planète<ref name="Gingerich">Modèle:Article.</ref>.
Wilhelm von Struve se prononce en faveur du nom « Neptune » le Modèle:Date- à l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name ="Gingerich" />. Aussi, « Neptune » devient rapidement le nom internationalement accepté. Dans la mythologie romaine, Neptune est le dieu de la mer, identifié au dieu grec Poséidon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La demande d'un nom mythologique est par ailleurs en accord avec la nomenclature des autres planètes qui sont toutes nommées d'après la mythologie romaine<ref name="USGS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=N>Concernant la Terre, voir Terre#Mythes.</ref>.
La plupart des langues utilisent aujourd'hui une variante du nom « Neptune » pour la planète. Dans les langues chinoises, en vietnamien, en japonais et en coréen, le nom de la planète est traduit par « étoile du roi de la mer » (Modèle:Langue)<ref name="nineplanets">Modèle:Lien web.</ref>. En grec moderne, la planète a pour nom « Poséidon » (Modèle:Grec moderne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En hébreu, Modèle:Langue, du nom d'un monstre marin mythique mentionné dans le Livre des Psaumes, est sélectionné comme nom officiel de la planète lors d'un vote organisé par l'Académie de la langue hébraïque en 2009 Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, en maori, nahuatl et gujarati, la planète prend respectivement les noms du dieu maori de la mer Tangaroa, du dieu de la pluie Tlāloc et du dieu hindou de l'océan Varun<ref name="nineplanets" />.
Après la découverte
Neptune est la seule des huit planètes connues à avoir été découverte par le calcul mathématique plutôt que par l'observation empirique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement aux sept autres planètes, Neptune n'est jamais visible à l'œil nu : sa magnitude apparente se situe entre 7,6 et 8,0<ref name="NASAFact" /> et en fait un astre environ quatre fois moins brillant que les plus pâles étoiles visibles à l'œil nu dont la magnitude apparente est de 6<ref name=":9" />,<ref name=":10" />. Elle n'apparaît comme un disque bleu-vert qu'à travers un télescope<ref name=":11" />.
Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini-, les astronomes pensent qu'Uranus et Neptune sont des planètes telluriques<ref name=":12" />. En 1909, les scientifiques croient observer, dans le spectre de Neptune, la bande verte caractéristique d'une présence de la chlorophylle, et l’hypothèse de la vie végétale sur cette planète est émise<ref name=":12" />. On s’aperçoit cependant quelques années plus tard que cette bande provient en réalité de l'emploi de plaques orthochromatiques<ref name=":12">Pierre Humbert, De Mercure à Pluton, planètes et satellites, 1937, Modèle:P..</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est suggéré que les irrégularités observées dans le mouvement d'Uranus et de Neptune découlent de la présence d'une autre planète encore plus éloignée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après des recherches approfondies, Pluton est découverte le Modèle:Date- au point de coordonnées fourni par les calculs de William Henry Pickering et Percival Lowell pour la Modèle:Lnobr<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, la nouvelle planète est trop lointaine pour générer les irrégularités observées dans le mouvement d'Uranus<ref name=":42">Modèle:Lien web</ref>, tandis que celles observées pour Neptune découlaient d'une erreur dans l'estimation de la masse de la planète (qui a été identifiée avec la mission de Modèle:Lnobr)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La découverte de Pluton est donc plutôt fortuite<ref name=":42" />. En raison de sa grande distance, la connaissance de Neptune reste faible au moins jusqu'en 1949, quand Gerard Kuiper découvre sa deuxième lune Néréide<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans les Modèle:Nobr et 1980, des indices sont obtenus sur la présence probable d'anneaux planétaires ou au moins de fragments autour de Neptune<ref name=":14" />. En 1981, une équipe menée par Harold Reitsema observe un troisième de ses satellites, Larissa<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":41" />.
Statut
Depuis sa découverte en 1846 jusqu'à la découverte de Pluton en 1930, Neptune était la planète la plus éloignée connue<ref name=":45" />. Avec cette découverte, Neptune devient l'avant-dernière planète, sauf pour une période de Modèle:Nombre entre 1979 et 1999, lorsque l'orbite elliptique de Pluton faisait qu'elle était plus proche du Soleil que Neptune<ref name=":45" />,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>« Pluton, plus froid qu'initialement pensé », flashespace.com.</ref>. Finalement, la découverte de la ceinture de Kuiper en 1992 conduit de nombreux astronomes à débattre de la question de Pluton et de savoir si elle doit toujours être considérée comme une planète ou comme intégrée à la ceinture de Kuiper<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2006, l'Union astronomique internationale définit le mot « planète » pour la première fois, reclassant Pluton comme « planète naine » et faisant de Neptune à nouveau la planète la plus éloignée du Soleil<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>« Pluton détrônée : plus que huit planètes autour du Soleil ! », universcience.fr.</ref>.
Caractéristiques physiques
Masse et diamètre
D'une masse de Modèle:Unité<ref name="NASAFact" />, Neptune est un corps intermédiaire entre la Terre et les géantes gazeuses comme Jupiter ou Saturne. En effet, la masse neptunienne est Modèle:Nobr plus importante que celle de la Terre mais 1/19e de la masse jovienne<ref name=":45" />,<ref name="Planetary Fact">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="mass" group="N">:<math>\tfrac{M_\text{Neptune}}{M_\text{Terre}} = \tfrac{1,02 \times 10^{26}}{5,97 \times 10^{24}} = 17,09</math> ;<math>\tfrac{M_\text{Jupiter}}{M_\text{Neptune}} = \tfrac{1,90 \times 10^{27}}{1,02 \times 10^{26}} = 18,63.</math>
- </ref>. Le rayon équatorial de la planète est de Modèle:Unité, environ quatre fois celui de la Terre<ref name=":45" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Seidelmann P. Kenneth, B. A. Archinal, M. F. A’hearn, Modèle:Et al., « Modèle:Langue », Modèle:Langue(Modèle:Langue), no 90, 2007, Modèle:P..</ref>. Sa gravité à Modèle:Unité est de Modèle:Unité,<ref name="NASAFact">Modèle:Lien web</ref>, soit Modèle:Nobr la gravité de surface sur Terre, surpassée seulement par Jupiter dans le Système solaire<ref name="Planetary Fact" />.
Du fait de la compression gravitationnelle, Neptune est plus petite qu'Uranus (Modèle:Unité de diamètre pour Neptune, contre Modèle:Unité pour Uranus) car elle est plus massive que cette dernière (Uranus possède une masse de Modèle:Unité/2)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. A. Jacobson, J. K. Campbell, A. H. Taylor, S. P. Synnott, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, juin 1992.</ref>,<ref name="Planetary Fact" />.
Par ailleurs, Neptune et Uranus sont souvent considérées comme une sous-classe des planètes géantes, appelées « géantes de glaces » en raison de leur taille plus petite et de leur plus forte concentration de substances volatiles par rapport à Jupiter et Saturne<ref name="Boss">Modèle:Article.</ref>. Dans le cadre de la recherche d'exoplanètes, Neptune est utilisée comme métonymie : les corps découverts ayant une masse similaire sont en effet qualifiés de Modèle:Citation, par exemple les Neptunes chaudes ou froides<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Structure interne
1 - haute atmosphère ;
2 - atmosphère composée de gaz d'hélium, d'hydrogène et de méthane ;
3 - manteau composé de glaces d'eau, d’ammoniac et de méthane ;
4 - noyau rocheux.
La structure interne de Neptune serait similaire à celle d'UranusModèle:Sfn. Aussi, bien que sa densité soit trois fois plus faible que celle de la Terre, il s'agit de la planète géante la plus dense du Système solaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cela implique qu'un plus large pourcentage de son intérieur est composé de glaces fondues et de matériaux rocheux. Ainsi, elle possède probablement un noyau solide composé de fer, de nickel et de silicates, d'une masse d'environ Modèle:Nobr celle de la Terre<ref name="pass43">Modèle:Article</ref>,<ref name="PhysSurface">Modèle:Lien web</ref>. La pression au centre serait d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité) Modèle:Incise et la température d'environ Modèle:Conversion Modèle:Incise<ref name=":16">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Au-dessus de ce noyau, à l'instar d'Uranus, Neptune pourrait présenter une composition assez uniforme (différentes glaces, hydrogène et hélium) et non pas une structure « en couches » comme Jupiter et Saturne<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Cependant, plusieurs modèles actuels de la structure d'Uranus et Neptune proposent l'existence de trois couches : un cœur rocheux, une couche médiane allant de glacée à liquide et formée d'eau, de méthane et d'ammoniac, et une atmosphère d'hydrogène et d'hélium<ref name="PhysSurface" />, bien que la réalité puisse être plus complexe<ref name=":16" />.
En 1981, des études théoriques et des expériences réalisées par compression laser conduisent Marvin Ross, du laboratoire national Lawrence Livermore, à proposer que cette couche soit totalement ionisée et que le méthane y soit pyrolysé en carbone sous forme de métal ou de diamant<ref name=":17">Modèle:Article.</ref>. Le méthane se décompose en carbone et en hydrocarbures. Ensuite, la précipitation du carbone libère de l'énergie Modèle:Incise entraînant des courants de convection qui libèrent les hydrocarbures dans l'atmosphère. Ce modèle expliquerait la présence d'hydrocarbures divers dans l'atmosphère de Neptune<ref name=":17" />,<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2017, de nouvelles expériences simulant les conditions présumées régner vers Modèle:Unité sous la surface d'Uranus et de Neptune viennent conforter ce modèle en produisant des diamants de taille nanométrique<ref name=":4">Modèle:Article</ref>. Ces conditions de hautes température et pression ne peuvent pas être maintenues plus d'une nanoseconde sur Terre mais, dans les conditions régnant dans les atmosphères de Neptune ou d'Uranus, les nano-diamants auraient le temps de croître pour donner des pluies de diamants<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":4" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est également supposé que ce type de pluie de diamants se produise sur Jupiter et Saturne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aussi, le sommet du manteau peut être un océan de carbone liquide où les « diamants » solides flottent<ref name="Eggert 2004">Modèle:Article</ref>,<ref name="Eggert 2010">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le manteau équivaut à entre 10 et Modèle:Unité terrestres et est riche en eau, en ammoniac et en méthane<ref name="MattWilliams">Modèle:Lien web</ref>. Comme il est d'usage en science planétaire, ce mélange est qualifié de glacé même s'il s'agit d'un fluide chaud et dense<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce fluide, qui a une conductivité électrique élevée, est parfois appelé océan eau-ammoniac<ref name="Atreya2006">Modèle:Article</ref>. Le manteau peut être constitué d'une couche d'eau ionique dans laquelle les molécules d'eau se décomposent en ions hydrogène et oxygène, et plus profondément en eau superionique, dans laquelle l'oxygène cristallise mais les ions hydrogène flottent librement dans le réseau d'oxygène<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chaleur interne
Le climat varié de Neptune par rapport à Uranus est en partie dû à sa chaleur interne plus élevée. Les régions supérieures de la troposphère de Neptune atteignent une température basse de Modèle:Conversion<ref name=":25" />. À une profondeur où la pression atmosphérique est égale à Modèle:Conversion, la température est de Modèle:Conversion<ref name=":23">Modèle:Article</ref>. Plus profondément à l'intérieur des couches de gaz, la température augmente de façon constante<ref name=":25" />.
Comme pour Uranus, la source de ce réchauffement est inconnue. Cependant, l'écart est plus grand sur Neptune : si Uranus rayonne Modèle:Nobr plus d'énergie qu'elle n'en reçoit du Soleil, Neptune rayonne environ Modèle:Nobr plus d'énergie qu'elle n'en reçoit<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ainsi, même si Neptune se trouve 50 % plus loin du Soleil qu'Uranus et ne reçoit donc que 40 % de sa lumière solaire, sa chaleur interne est suffisante pour générer les vents planétaires les plus rapides du Système solaire<ref name=":20" />.
Selon les propriétés thermiques de son intérieur, la chaleur résultante de la formation de la planète peut être suffisante pour expliquer ce flux de chaleur actuel, bien qu'il soit difficile d'expliquer simultanément le manque de chaleur interne d'Uranus tout en observant la similitude apparente entre les deux planètes<ref name=":24">Modèle:Ouvrage</ref>. Il est aussi possible que les activités atmosphériques sur les deux géantes glacées soient plus dépendantes de l'irradiation solaire que de la quantité de chaleur s'échappant de leur intérieur<ref name=":24" />.
Or, la température de Neptune est loin d'être stabilisée. Grâce à près d'une centaine d'images prises avec le Très Grand Télescope, une équipe de chercheurs obtient ainsi des résultats non explicables par la théorie actuelle. D'une part, entre 2003 et 2018, la température moyenne aurait baissé de Modèle:Unité, en dépit de l'arrivée de l'été austral. D'autre part, un réchauffement rapide est constaté au pôle Sud de Neptune de 2018 à 2020, avec près de Modèle:Unité d'augmentation durant ces deux seules années<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Atmosphère
L'atmosphère de Neptune, épaisse de plus de Modèle:UnitéModèle:Sfn, est composée en volume d'environ 80 % d'hydrogène et de 19 % d'hélium avec de l'ordre de 1,5 % de méthane Modèle:FchimModèle:Incise<ref name="NASAFact" />. Des traces d'ammoniac (Modèle:Fchim), d'éthane (Modèle:Fchim) et d'acétylène (Modèle:Fchim) ont également été détectées<ref name="NASAFact" />. Son atmosphère forme environ 5 % à 10 % de sa masse et représente 10 % à 20 % de son rayon<ref name="MattWilliams" />.
La couleur bleue de Neptune provient principalement du méthane qui absorbe la lumière dans les longueurs d'onde du rougeModèle:Sfn. En effet, des bandes d'absorption importantes de méthane existent à des longueurs d'onde du spectre électromagnétique supérieures à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, la couleur azur de l'atmosphère de Neptune ne peut être expliquée par le seul méthane Modèle:Incise et d'autres espèces chimiques, pour l'heure non identifiées, sont certainement à l'origine de cette teinte particulière<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En effet, la teneur en méthane atmosphérique de Neptune étant similaire à celle d'Uranus, elles auraient sinon la même couleur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'atmosphère de Neptune est divisée en deux régions principales : la basse troposphère, où la température diminue avec l'altitude, et la stratosphère, où la température augmente avec l'altitude<ref name=":20" />. La frontière entre les deux, la tropopause, se situe à une pression de Modèle:Conversion<ref name="MattWilliams" />. La Modèle:Page h' cède ensuite la place à la thermosphère vers les pressions proches de 10-5 à Modèle:Unité (1 à Modèle:Unité) puis passe progressivement à l'exosphère<ref name=":20" />.
Les modèles suggèrent que la troposphère de Neptune est entourée de nuages de compositions variables selon l'altitude. Les nuages de niveau supérieur se trouvent à des pressions inférieures à un bar, où la température permet au méthane de se condenser<ref name=":20" />. Pour des pressions comprises entre un et cinq bars (100 et Modèle:Unité), ce sont des nuages d'ammoniac et de sulfure d'hydrogène qui se formeraientModèle:Sfn. Au-dessus d'une pression de cinq bars, les nuages peuvent être constitués d'ammoniac, de sulfure d'ammonium, d'hydrogène sulfuré et d'eau. Plus profondément, vers Modèle:Unité et là où la température atteint Modèle:Unité, il serait possible de trouver des nuages de glace d'eauModèle:Sfn.
Des nuages de haute altitude sur Neptune ont été observés, projetant des ombres sur le pont nuageux opaque en dessous<ref name=":19">Modèle:Lien web</ref>. Il existe également des bandes nuageuses de haute altitude qui entourent la planète à une latitude constante. Ces bandes circonférentielles ont des largeurs de Modèle:Unité/2 et se situent environ Modèle:Unité/2 au-dessus du pont nuageux<ref name="apj125">Modèle:Article</ref>. Ces altitudes correspondent à la troposphère, là où les phénomènes climatiques se produisent<ref name=":19" />.
Les images de Neptune suggèrent que sa stratosphère inférieure est trouble en raison de la condensation de produits de la photolyse ultraviolette du méthane, comme l'éthane et l'éthyne<ref name=":20">Modèle:Article</ref>,<ref name=":2" />. La stratosphère abrite également des traces de monoxyde de carbone et de cyanure d'hydrogène<ref name=":21">Modèle:Article</ref>. La stratosphère de Neptune est plus chaude que celle d'Uranus en raison de sa concentration élevée en hydrocarbures<ref name=":20" />.
Pour des raisons qui restent obscures, la thermosphère est à une température anormalement élevée d'environ Modèle:Conversion, la planète étant trop loin du Soleil pour que cette chaleur soit générée par rayonnement ultraviolet<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Broadfoot19989">Modèle:Article</ref>. Le mécanisme de chauffage pourrait être l'interaction atmosphérique avec les ions dans le champ magnétique de la planète. Cela pourrait également être le résultat d'ondes de gravité qui se dissipent dans l'atmosphère. La thermosphère contient des traces de dioxyde de carbone et d'eau, qui peuvent avoir été déposées à partir de sources externes telles que les météorites et la poussière<ref name=":21" />,Modèle:Sfn. Une ionosphère constituée de plusieurs couches a également été découverte entre Modèle:Unité/2 au-dessus du niveau Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La température mesurée dans les couches les plus supérieures de l'atmosphère est de l'ordre de Modèle:Unité (Modèle:Unité), moyenne la plus basse mesurée sur une planète du Système solaire, après Uranus<ref name="NASAFact" />,<ref name=":25">Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat sur Neptune est caractérisé par d'importants systèmes de tempêtes, avec des vents dépassant les Modèle:Unité (environ Modèle:Unité), soit presque un flux supersonique dans l'atmosphère de la planète Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces vents sont par ailleurs les plus rapides du Système solaireModèle:Sfn. En suivant le mouvement des nuages persistants, il a été observé que la vitesse du vent varie de Modèle:Unité lorsqu'ils vont vers l'est à Modèle:Unité lorsqu'ils vont vers l'ouest<ref name="Hammel1989">Modèle:Article</ref>. Au sommet des nuages, les vents dominants varient en vitesse de Modèle:Unité le long de l'équateur jusqu'à Modèle:Unité aux pôlesModèle:Sfn. La plupart des vents sur Neptune se déplacent dans une direction opposée à la rotation de la planèteModèle:Sfn. Le schéma général des vents montre également une rotation prograde aux latitudes élevées par rapport à une rotation rétrograde aux latitudes faibles. Cette différence de direction d'écoulement serait une sorte d'effet de peau et non le résultat de processus atmosphériques plus profonds<ref name=":20" />.
Neptune diffère grandement d'Uranus par son niveau typique d'activité météorologique. En effet, il n'a été observé aucun phénomène comparable sur Uranus d'après les observations de Voyager 2 en 1986<ref name="spot">Modèle:Lien web</ref>.
L'abondance de méthane, d'éthane et d'acétylène à l'équateur de Neptune est 10 à Modèle:Nobr supérieure à celle des pôles. Ceci est interprété comme une preuve de phénomènes similaires à une remontée d'eau à l'équateur provoquée par les vents puis d'une plongée d'eau près des pôles. En effet, la photochimie ne peut sinon pas expliquer la distribution sans circulation méridienne<ref name=":20" />.
En 2007, il est découvert que la troposphère supérieure au pôle sud de Neptune est environ Modèle:Unité plus chaude que le reste de son atmosphère, qui a pour température moyenne environ Modèle:Conversion<ref name=":25" />. Le différentiel de température est suffisant pour permettre au méthane, qui est figé ailleurs dans la troposphère, de s'échapper dans la stratosphère près du pôle<ref>Modèle:Article</ref>. Ce point chaud relatif est dû à l'inclinaison axiale de Neptune, celle-ci exposant le pôle sud au Soleil pendant le dernier quart de l'année de Neptune, soit environ Modèle:Unité terrestres. Au fur et à mesure que Neptune se déplace lentement vers le côté opposé du Soleil, le pôle sud devient assombri et le pôle nord illuminé, ce qui provoque le déplacement de ce point chaud vers le pôle nord<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En raison des changements saisonniers, la planète entrant dans son printemps dans son hémisphère sud, les bandes nuageuses de l'hémisphère sud de Neptune augmentent en taille et en albédo. Cette tendance est observée pour la première fois en 1980, et devrait durer jusque dans les années 2020, du fait des saisons qui durent quarante ans sur Neptune en raison de sa longue période de révolution<ref name=":18">Modèle:Lien web</ref>.
Tempêtes
Lors du passage de Modèle:Langue en 1989, la marque la plus distinctive de la planète était la « Grande Tache sombre », qui présentait à peu près la moitié de la taille de la « Grande Tache rouge » de Jupiter<ref name=":45" />. Cette tache était un gigantesque anticyclone couvrant Modèle:Unité qui pouvait se déplacer à plus de Modèle:Nombre<ref name="spot" />,<ref>Gaétan Morissette, Astronomie Premier Contact, Modèle:3e, Modèle:P..</ref>.
La Grande Tache sombre générait de gros nuages blancs, juste en dessous de la tropopause<ref name=":34">Modèle:Article.</ref>. Contrairement aux nuages de l'atmosphère terrestre qui sont composés de cristaux de glace d’eau, ceux de Neptune sont constitués de cristaux de méthane. Aussi, tandis que les cirrus sur Terre se forment et se dispersent ensuite en quelques heures, ceux de la Grande Tache étaient encore présents après Modèle:Nombre (soit deux rotations de la planète)<ref name=":35">Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date, le télescope spatial Hubble détecte qu’elle a complètement disparu, indiquant aux astronomes qu'elle avait été recouverte ou qu'elle s'était dissipée<ref name=":45" />,<ref name=":22">Modèle:Article</ref>. La persistance des nuages l'accompagnant prouve que certaines taches anciennes peuvent subsister sous la forme de cyclones<ref name="n1">Modèle:Article.</ref>. Toutefois, une tache presque identique était alors apparue dans l’hémisphère nord de Neptune<ref name=":22" />. Cette nouvelle tache, appelée la Grande tache sombre du Nord (NGDS), est restée visible pendant plusieurs années<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2018, une nouvelle tache similaire a été détectée par Hubble<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Scooter est un groupe de nuages blancs plus au sud de la Grande Tache sombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce surnom est apparu pour la première fois au cours des mois qui ont précédé le survol de Voyager 2 en 1989 car il avait alors été observé qu'il se déplaçait à des vitesses plus rapides que la Grande Tache sombre<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn. La Petite Tache sombre est un cyclone encore plus au sud, la deuxième tempête la plus intense observée lors du survol de 1989<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur les premières images, elle est complètement sombre mais à mesure que Voyager 2 s'approchait de la planète, un noyau lumineux s'est développé et peut être vu dans la plupart des images à haute résolution<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces deux taches avaient également disparu lors de l'observation de 1994 par Hubble<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ces taches sombres se produisent dans la troposphère à des altitudes plus basses que les nuages plus brillants, de sorte qu'elles apparaissent comme des trous dans les ponts de nuages supérieurs<ref name=":35" />. Comme ce sont des caractéristiques stables qui peuvent persister pendant plusieurs mois, il est supposé qu'elles ont des structures de tourbillon. Les nuages de méthane plus brillants et persistants qui se forment près de la tropopause sont souvent associés à des taches sombres<ref name=":34" />. Les taches sombres peuvent se dissiper lorsqu'elles migrent trop près de l'équateur ou éventuellement par un autre mécanisme inconnu<ref name="n1" />.
Magnétosphère
La magnétosphère de Neptune ressemble à celle d'Uranus, avec un champ magnétique fortement incliné de 47° par rapport à son axe de rotation et décalé d'au moins Modèle:Nobr du centre physique de la planète (soit environ Modèle:Unité)Modèle:Sfn.
Avant l'arrivée de Voyager 2 sur Neptune, il était supposé que la magnétosphère inclinée d'Uranus était le résultat de sa rotation sur le côté. Cependant, en comparant les champs magnétiques des deux planètes, il est à présent supposé que cette inclinaison extrême peut être caractéristique des flux magnétiques provenant de l'intérieur des planètes et ne résulte pas de son décalage physique ou d'une inversion de polaritéModèle:Sfn. Ce champ serait alors généré par des mouvements de fluide convectif dans une fine couche sphérique de liquides électriquement conducteurs (probablement une combinaison d'ammoniac, de méthane et d'eauModèle:Sfn), créant un effet dynamo<ref>Modèle:Article</ref>. Cependant, ses caractéristiques suggèrent qu'il pourrait être généré par un mécanisme différent que ceux de la Terre, Jupiter ou Saturne<ref name=":36" />.
Le champ présente une période de rotation de Modèle:Nombre<ref name="NASAFact" />. La composante dipolaire du champ magnétique à l'équateur magnétique de Neptune est d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref name=":26" />. Le moment magnétique dipolaire de Neptune est d'environ Modèle:Unité (soit Modèle:Unité, où Rn est le rayon de Neptune)<ref name="NASAFact" />. Le champ magnétique de Neptune a une géométrie complexe qui comprend des contributions relativement importantes de composants non dipolaires, y compris un moment quadripolaire fort qui peut dépasser le moment dipolaire en intensité<ref name=":26" />. À l'inverse, des planètes comme la Terre, Jupiter et Saturne n'ont que des moments quadripolaires relativement faibles et leurs champs sont moins inclinés par rapport à l'axe polaire<ref name="Planetary Fact" />. Le grand moment quadripolaire de Neptune peut être le résultat de son décalage par rapport au centre de la planète et des contraintes géométriques du générateur dynamo du champ<ref name=":26" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, des aurores polaires sont découvertes sur la planète par Voyager 2<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'arc de choc (Modèle:Citation étrangère) de Neptune Modèle:Incise se produit à une distance de Modèle:Nobr le rayon de la planète<ref name=":26">Modèle:Article</ref>. La magnétopause Modèle:Incise se situe à une distance de 23 à Modèle:Nobr le rayon de Neptune. La queue de la magnétosphère s'étend jusqu'à au moins Modèle:Nobr le rayon de Neptune, et probablement beaucoup plus loin<ref name=":26" />.
Caractéristiques orbitales
Orbite
Le demi-grand axe entre Neptune et le Soleil est de Modèle:Nobr de kilomètres (environ Modèle:Unité) et elle complète une orbite en moyenne tous les Modèle:Unité<ref name="NASAFact" />. La distance au périhélie est de Modèle:Unité et de Modèle:Unité à l'aphélie, ce qui correspond à une excentricité orbitale de Modèle:Unité. Aussi, l'orbite de Neptune est inclinée de 1,77° par rapport à celle de la Terre et au plan de l'écliptique<ref name="NASAFact" />.
Le Modèle:Date-, Neptune termine sa première orbite complète depuis sa découverte en 1846<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":37">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, en raison du mouvement du Soleil par rapport au barycentre du Système solaire, Neptune n'était pas au Modèle:Date- à la position où elle avait été découverte par rapport au Soleil. Ainsi, dans le système de coordonnées héliocentrique usuel, la longitude de découverte a été atteinte le Modèle:Date-<ref name=":38">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":39">Modèle:Lien web.</ref>.
Rotation
L'inclinaison axiale de Neptune est de 28,32°<ref name=":45" />, ce qui est similaire aux inclinaisons de la Terre (23°) et de Mars (25°)<ref name="Planetary Fact" />. En conséquence, Neptune subit les mêmes changements saisonniers que ceux connus sur Terre. La longue période orbitale de Neptune signifie toutefois que ces saisons durent quarante années terrestres, la planète étant dans les années 2020 à son printemps pour l'hémisphère sud<ref name=":40" />.
Son jour sidéral est d'environ Modèle:Nombre Modèle:Unité, défini grâce à la période de rotation du champ magnétique de la planète<ref name=":45" />,<ref name="NASAFact" />. En effet, quelque temps avant son survol de la planète, Voyager 2 détecte à intervalles réguliers des ondes radios, signes de son champ magnétique. Ce dernier étant engendré par des courants électriques internes à la planète, il a été déduit que la période de rotation interne était égale à l'intervalle de temps séparant ces bouffées<ref name=":27">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette rotation induit un aplatissement de la planète : le rayon polaire est de Modèle:Unité tandis que le rayon équatorial vaut Modèle:Unité (niveau de pression à Modèle:Unité)<ref name="NASAFact" />.
Cependant, Neptune n'étant pas un corps solide, son atmosphère subit une rotation différentielle<ref name=":27" />. Ainsi, sa zone équatoriale tourne avec une période d'environ 18 heures tandis que la période de rotations aux régions polaires est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette rotation différentielle est la plus prononcée de toutes les planètes du Système solaire et se traduit par un fort cisaillement du vent en latitude<ref name="apj125" />.
Résonances orbitales
Modèle:Article détaillé L'orbite de Neptune a un fort impact sur la région située au-delà, connue sous le nom de ceinture de Kuiper. Celle-ci est un anneau de petits corps glacés, similaire à la ceinture d'astéroïdes mais beaucoup plus grand, s'étendant depuis l'orbite de Neptune à Modèle:Unité à environ Modèle:Unité du Soleil<ref name=":28">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. De la même manière que la gravité de Jupiter domine la ceinture d'astéroïdes, façonnant sa structure, la gravité de Neptune domine la ceinture de Kuiper<ref name=":28" />. Au cours de l'évolution du Système solaire, certaines régions de la ceinture de Kuiper ont été déstabilisées par la gravité de Neptune, créant des lacunes dans la structure de la ceinture de Kuiper — par exemple, dans la région entre Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des résonances orbitales se produisent lorsque la fraction formée par la période orbitale de Neptune et celle de l'objet est un nombre rationnel, tel que 1:2 ou 3:4. La résonance la plus peuplée de la ceinture de Kuiper, avec plus de Modèle:Unité connus, est la résonance 2:3<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les objets dans cette résonance effectuent deux orbites autour du Soleil pour trois de Neptune et sont connus sous le nom de plutinos, car le plus grand des objets connus de la ceinture de Kuiper, Pluton, en fait partie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bien que Pluton traverse régulièrement l'orbite de Neptune, la résonance 2:3 garantit que les deux objets ne peuvent jamais entrer en collision<ref>Modèle:Article.</ref>. Les résonances 3:4, 3:5, 4:7 et 2:5 sont moins peuplées en comparaison<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Neptune possède au moins une vingtaine de troyens occupant les deux points de Lagrange stables Modèle:Pla et Modèle:Pla du système Soleil-Neptune, l'un menant et l'autre traînant Neptune sur son orbite<ref>Modèle:Article.</ref>. Les astéroïdes troyens de Neptune peuvent être considérés comme étant en résonance 1:1 avec Neptune<ref>Modèle:Article.</ref>. Certains troyens sont remarquablement stables sur leurs orbites et se sont probablement formés au même moment que Neptune plutôt que capturés<ref>Modèle:Article.</ref>.
Formation et migration
1. avant que Jupiter et Saturne n'atteignent une résonance de 2:1 ;
2. après la diffusion vers l'intérieur des objets de la ceinture de Kuiper à la suite du déplacement orbital de Neptune ;
3. après éjection des corps dispersés de la ceinture de Kuiper par Jupiter.
La formation des géantes de glaces, Neptune et Uranus, s'avère difficile à modéliser avec précision<ref name=":29">Modèle:Lien web</ref>. Les modèles actuels suggèrent que la densité de matière dans les régions externes du Système solaire est trop faible pour tenir compte de la formation de si grands corps à partir de la méthode traditionnellement acceptée d'accrétion du noyau, aussi appelée modèle d'accrétion de cœur<ref name=":29" />. Ainsi, diverses hypothèses ont été avancées pour expliquer leur apparition.
La première est que les géantes de glaces n'ont pas été formées par l'accrétion du noyau, mais à partir d'instabilités dans le disque protoplanétaire d'origine qui ont ensuite vu leur atmosphère soufflée par le rayonnement d'une association OB massive à proximité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une autre est qu'elles se sont formées plus près du Soleil, où la densité de matière était plus élevée, puis qu'elles ont ensuite réalisé une migration planétaire vers leurs orbites actuelles après le retrait du disque protoplanétaire gazeux<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette hypothèse de migration après formation est maintenant privilégiée en raison de sa capacité à mieux expliquer l'occupation des populations de petits objets observées dans la région trans-neptunienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le courant le plus largement accepté des explications sur les détails de cette hypothèse est connu sous le nom de modèle de Nice, qui explore l'effet d'une migration de Neptune et des autres planètes géantes sur la structure de la ceinture de Kuiper<ref name="Crida2009">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Desch07">Modèle:Article</ref>,<ref name="Smith2009">Modèle:Article.</ref>.
Cortège de Neptune
Lunes
Neptune possède Modèle:Nombre connus<ref name="NASAFact" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le plus massif est Triton, découvert par William Lassell Modèle:Nobr seulement après la découverte de Neptune, le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W. Lassell, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref>. Il est le Modèle:8e par distance croissante à cette dernière et comprend plus de 99,5 % de la masse en orbite autour de la planète<ref name=":15" />,<ref group="N">Masse de Triton : Modèle:Unité. Somme de la masse des 12 lunes de Neptune : Modèle:Unité, soit 0,35 %. La masse des anneaux est négligeable.</ref>, ce qui fait de lui le seul suffisamment massif pour subir une compression gravitationnelle suffisante pour être sphéroïdale<ref name=":30">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, son diamètre d'un peu plus de Modèle:Unité en fait le Modèle:7e par taille décroissante Modèle:Incise<ref name=":45" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
C'est également le seul gros satellite connu du Système solaire à avoir une orbite rétrograde Modèle:Incise, ce qui suggère qu'il est une ancienne planète naine issue de la ceinture de Kuiper capturée par Neptune<ref name=":45" />,<ref name="10.1038/nature04792">Modèle:Article.</ref>. Triton orbite autour de Neptune en Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sur une trajectoire quasiment circulaire ayant un demi grand axe de Modèle:Unité<ref name="NASA Orbital Parameters">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue « Neptune ».</ref>. Il est suffisamment proche de Neptune pour être verrouillé dans une rotation synchrone<ref name=":45" /> et tourne lentement en spirale vers l'intérieur à cause de l'accélération par effet de marée<ref name=":30" />. Il finira par se disloquer dans environ Modèle:Nobr d'années quand il aura atteint sa limite de Roche<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'inclinaison de son axe est de 156,865°<ref group="N">La rotation de Triton étant rétrograde, l’inclinaison de son axe est supérieure à 90°. On pourrait dire que son axe est incliné de « -23,135° ».</ref> sur le plan de Laplace<ref name="NASA Orbital Parameters" /> du système, et jusqu'à 129,6° (-50,4°) sur le plan orbital de sa planète<ref name="Nimmo Seasonal Cycles">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Francis Nimmo, « Modèle:Langue », Modèle:Langue.</ref>. Ceci lui confère des saisons très marquées tout au long de l'année neptunienne, longue de Modèle:Unité ; l'hémisphère sud a ainsi passé son solstice d'été en 2000<ref>Modèle:Article</ref>. En 1989, Triton est l'objet le plus froid jamais mesuré dans le Système solaire<ref>Modèle:Article</ref>, qui présente des températures estimées à Modèle:Conversion<ref name=":45" />,<ref name=":43">Modèle:Article.</ref>.
Néréide, le deuxième satellite de Neptune à être découvert, ne l'est qu'en 1949, soit plus d'un siècle après TritonModèle:Sfn,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. P. Kuiper, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, Modèle:Vol., no 361, Modèle:P..</ref>. Très irrégulière, elle est la troisième lune la plus massive du système neptunien et possède l'une des orbites les plus excentriques de tous les satellites du Système solaire Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aussi, son excentricité orbitale de Modèle:Unité lui donne une apoapside sept fois plus grande que sa périapside (distance minimale à Neptune)<ref name=":15" />,<ref group="N"><math>\tfrac{r_{a}}{r_{p}} = \tfrac{2}{1-e} - 1 = 2/0.2488 - 1 \approx 7.039.</math></ref>.
Avant l'arrivée de la sonde [[Programme Voyager|Modèle:Nobr]] dans le système de la planète, une unique autre lune est découverte : Larissa, en 1981, grâce à une occultation d'étoile<ref name=":41">Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn ; cette troisième lune n'est cependant observée à nouveau que lors du survol de Neptune par la sonde spatiale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ensuite, l'analyse des photographies transmises par Modèle:Nobr en 1989 permet de découvrir cinq nouveaux satellites : Naïade, Thalassa, Despina, Galatée et Protée<ref name=":44">Modèle:Article</ref>,<ref name="14Moons">Modèle:Lien web</ref>. Les quatre premiers, les plus internes, orbitent suffisamment près pour être situées dans les anneaux de Neptune<ref name=":15">Modèle:Lien web</ref>. Protée, quant à elle, est une lune de forme irrégulière et remarquable car elle est de la taille maximale qu'un objet de sa densité peut atteindre sans être transformée en une forme sphérique par sa propre gravité<ref>Modèle:Article</ref>. Bien que deuxième lune neptunienne la plus massive, elle ne représente que 0,25 % de la masse de Triton<ref name=":15" />.
Cinq nouvelles lunes irrégulières sont découvertes entre 2002 et 2003<ref name="HolmanKavelaarsGrav2004">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> puis baptisées Psamathée, Halimède, Sao, Laomédie et Néso en février 2007<ref name="14Moons" />. En 2013, la dernière lune découverte est la plus petite connue à ce jour, Hippocampe, est obtenue en combinant plusieurs images d'Hubble<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parce que Neptune est le dieu romain de la mer, les lunes de Neptune sont nommées d'après des dieux marins inférieurs<ref name="14Moons" />.
Anneaux planétaires
Neptune possède un système d'anneaux planétaires, bien que beaucoup moins substantiel que celui de Saturne<ref name=":45" />,<ref name=":31">Modèle:Lien web</ref>. Les anneaux sont sombres et leur composition et leur origine sont incertaines : ils peuvent être constitués de particules de glace recouvertes de silicates, de poussières<ref name=":45" /> ou d'un matériau à base de carbone, ce qui leur donne très probablement une teinte rougeâtreModèle:Sfn.
William Lassell mentionne en premier l'existence des anneaux en 1846, cependant cela aurait pu être une aberration de la lumièreModèle:Sfn. La première détection fiable d'un anneau est faite en 1968 mais passe inaperçue jusqu'en 1977, après la découverte des anneaux d'Uranus qui pousse les scientifiques à en chercher autour de NeptuneModèle:Sfn. À partir de là, des preuves de la présence d'anneaux sont rapportées<ref name=":14">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Lors d'une occultation stellaire en 1984, les anneaux obscurcissent une étoile lors de l'immersion mais pas lors de l'émersion, ce qui laisse alors à penser qu'ils pourraient posséder des lacunes<ref name=":32">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Nicholson90">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Ce sont les images de Voyager 2 en 1989 qui permettent d'en révéler l'existence, qu'ils sont bien « entiers » et qu'il en existe plusieursModèle:Sfn. L'un d'entre eux, l'anneau Adams, possède des « arcs » Modèle:Incise qui sont nommés dans le sens antihoraire Liberté, Égalité (1 et 2 car il s'agit un arc double), Fraternité et Courage au moment de leur première observation lors de l'occultation stellaire<ref name="RingNomenclature">Modèle:Lien web</ref> ; les trois premiers noms ayant été nommés d'après la devise française par André Brahic<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les trois principaux anneaux sont Galle, à Modèle:Unité du centre de Neptune, Le Verrier, à Modèle:Unité, et Adams, à Modèle:Unité<ref name="RingNomenclature" />. Une faible extension vers l'extérieur de l'anneau Le Verrier est nommée Lassell. Cette dernière est délimitée à son bord extérieur par l'anneau Arago à Modèle:Unité<ref name="RingNomenclature" />. Le Verrier, Arago et Adams sont étroits avec des largeurs d'environ Modèle:Unité maximum tandis que Galle et Lassell, en revanche sont très larges — entre Modèle:Unité/2<ref name=":32" />. Quatre petites lunes ont des orbites à l'intérieur du système d'anneaux : Naïade et Thalassa ont leurs orbites dans l'intervalle entre les anneaux de Galle et Le Verrier. Despina est juste à l'intérieur de l'anneau Le Verrier et Galatée est vers l'intérieur de l'anneau Adams<ref name="RingNomenclature" />. Par ailleurs, si l'existence des arcs était auparavant difficile à expliquer car les lois du mouvement prédisent que les arcs s'étaleraient en un anneau uniforme sur de courtes échelles de temps, les astronomes estiment maintenant que les arcs sont enfermés dans leur forme actuelle par les effets gravitationnels de Galatée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Nom | Distance
moyenne (km) |
Largeur (km) |
---|---|---|
Galle | 41 900 | 2 000 |
Le Verrier | 53 200 | 110 |
Lassell | Modèle:Unité | 4 000 |
Arago | 57 200 | 100 |
Adams | Modèle:Unité | 15 à 50 |
Les anneaux de Neptune contiennent une grande quantité de poussières dont la taille est de l'ordre du micromètre : la fraction de poussière selon la tranche considérée varie de 20 % à 70 %<ref name=":33">Modèle:Article</ref>. À cet égard, ils sont semblables aux anneaux de Jupiter, dont la part de poussière est de 50 % à 100 %, et sont très différents des anneaux de Saturne et Uranus, qui contiennent peu de poussière (moins de 0,1 %) et sont par conséquent moins brillants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Considérés dans leur ensemble, les anneaux de Neptune ressemblent à ceux de Jupiter, les deux systèmes se composent d'annelets de poussières ténus et étroits, et de larges anneaux de poussières encore plus ténus<ref name=":33" />,<ref name=":31" />.
Les anneaux de Neptune, comme ceux d'Uranus, sont considérés comme relativement jeunes ; leur âge est sans doute nettement inférieur à celui du Système solaire<ref name=":32" />. D'autre part, comme pour Uranus, les anneaux de Neptune se sont probablement formés à la suite de la fragmentation d'anciennes lunes intérieures lors de collisions. En effet, il résulte de ces collisions la formation de ceintures de petites lunes, qui sont autant de sources de poussière pour les anneaux<ref name=":32" />. Des observations terrestres annoncées en 2005 semblent montrer que les anneaux de Neptune sont instables et les images prises à l'observatoire WM Keck en 2002 et 2003 montrent une dégradation considérable des anneaux par rapport aux images de Voyager 2 ; en particulier, il semble que l'arc Liberté était en voie de disparition<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2009, les arcs Liberté et Courage avaient disparu<ref>Modèle:Article</ref>.
Autre entourage de Neptune
Comme la Terre, Mars, Jupiter et Uranus, Neptune possède des astéroïdes troyens partageant son orbite autour du Soleil<ref name="TroyensListe" />.
En 2020, on en compte vingt au Modèle:Pla (en avance) et trois au point Modèle:Pla (en retard)<ref name="TroyensListe">Modèle:Lien web</ref>. {{#switch: 2001 QR | s = | S = [[S/322 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/322 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 2001 QR*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[2001 QR{{#if: 322 |322|}}|2001 QR{{#if: 322 |322|}}]] }} est le premier observé en Modèle:Date- par l'équipe de Marc William Buie sur le télescope Blanco de Modèle:Unité de l'Observatoire du Cerro Tololo<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa position relative oscille autour du point Modèle:Pla et le long de l'orbite neptunienne avec une période d'environ Modèle:Nombre. Son orbite est très stable, il se situe ainsi dans une région qui garantit qu'il co-orbitera encore avec Neptune pendant des milliards d'années<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2004 puis 2005, trois nouveaux trojans sont découverts par Scott S. Sheppard et Chadwick Trujillo<ref>Modèle:Article</ref>. L'un d'entre eux, {{#switch: 2005 TN | s = | S = [[S/53 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/53 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 2005 TN*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[2005 TN{{#if: 53 |53|}}|2005 TN{{#if: 53 |53|}}]] }}, a la même période orbitale que Neptune et orbite au Modèle:Pla de Neptune avec cependant une inclinaison de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article</ref>. Les deux autres sont nommés (385571) Otréré et (385695) Clété, d'après deux amazones<ref name="TroyensListe" />. {{#switch: 2008 LC | s = | S = [[S/18 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/18 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 2008 LC*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[2008 LC{{#if: 18 |18|}}|2008 LC{{#if: 18 |18|}}]] }} est le premier troyen découvert se trouvant au point Modèle:Pla de Neptune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Des études ont montré qu'il serait possible à un quasi-satellite théorique d'Uranus ou de Neptune de le rester pour la durée de vie du Système solaire moyennant certaines conditions d'excentricité et d'inclinaison<ref name="Wiegert00">Modèle:Article.</ref>. De tels objets n'ont pas encore été découverts mais Neptune possède cependant un quasi-satellite temporaire, {{#switch: (309239) 2007 RW | s = | S = [[S/10 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/10 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: (309239) 2007 RW*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[(309239) 2007 RW{{#if: 10 |10|}}|(309239) 2007 RW{{#if: 10 |10|}}]] }}<ref>Modèle:Lien web</ref>. Celui-ci est un quasi-satellite de Neptune depuis environ Modèle:Unité et devrait rester dans cet état dynamique pendant au moins autant de temps<ref name="quasi">Modèle:Article.</ref>.
Observation
Du fait de l'évolution de son orbite, Neptune s'est considérablement éclairé depuis 1980. Sa magnitude apparente varie dans les années 2020 entre 7,67<ref name="NASAFact" /> et 8,0 avec une moyenne à 7,78 alors qu'avant 1980, la planète possédait une magnitude moyenne d'environ 8,0<ref name=":9">Modèle:Article.</ref>. La magnitude limite visuelle de l'œil nu étant 6, Neptune reste cependant toujours invisible sans instrument<ref name=":10">Modèle:Ouvrage</ref>. Un télescope ou des jumelles puissantes montreront Neptune comme un petit disque bleu, d'apparence semblable à Uranus<ref name=":11">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En raison de la distance de Neptune à la Terre, variant de Modèle:Unité de kilomètres, sa taille apparente ne varie que de 2,2 à Modèle:Unité d'arc<ref name="NASAFact" />, la plus petite variation pour une planète du Système solaire<ref name="Planetary Fact" />. Sa petite taille apparente rendant difficile l'étude visuelle, la plupart des connaissances à son sujet étaient en conséquence limitées Modèle:Incise jusqu'au survol de Voyager 2 puis l'avènement du télescope spatial Hubble et des grands télescopes au sol à optique adaptative (AO)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première observation scientifiquement exploitable de Neptune à partir de télescopes au sol utilisant l'optique adaptative est réalisée en 1997 à Hawaï<ref>Modèle:Article.</ref>. L'hémisphère sud de Neptune est entré dans les années 1980 dans sa saison de printemps Modèle:Incise et il a ainsi été observé qu'elle se réchauffait, avec une activité atmosphérique et une luminosité accrues en conséquence<ref name=":18" />. Combinés aux progrès technologiques, les télescopes au sol à optique adaptative enregistrent des images de plus en plus détaillées<ref name="ESOLaser" />.
Depuis la Terre, Neptune subit un mouvement rétrograde apparent tous les Modèle:Unité, résultant en un mouvement en forme de boucle devant les étoiles fixes lors de chaque opposition. Ces boucles l'ont porté près des coordonnées de découverte de 1846 en avril et Modèle:Date- et de nouveau en octobre et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa longitude de découverte est atteinte le 11 ou Modèle:Date-, marquant sa première orbite complète depuis la première observation de Johann Galle<ref name=":39" />,<ref name=":37" />,<ref name=":38" />.
L'observation de Neptune dans la bande des ondes radio montre qu'elle est une source à la fois d'émission continue et de sursauts irréguliers. Ces deux sources proviendraient de son champ magnétique rotatifModèle:Sfn. Dans la partie infrarouge du spectre, les tempêtes de Neptune apparaissent brillantes sur l'arrière-plan plus froid, ce qui permet de suivre facilement la taille et la forme de ces caractéristiques<ref>Modèle:Article</ref>.
Exploration
Survol par Voyager 2
Voyager 2 est la première et unique sonde spatiale à avoir visité Neptune et source de la majorité des connaissances actuelles sur la planèteModèle:Sfn,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La trajectoire à travers le système neptunien est mise au point une fois le survol d’Uranus et de ses lunes accompli. Comme il doit s’agir du dernier passage de Modèle:Nobr près d’une planète, il n’existe pas de contraintes sur la manière de sortir du système planétaire et plusieurs choix sont possibles : l’équipe scientifique opte donc pour un passage à faible distance du pôle nord de Neptune ce qui permettra d’utiliser l’assistance gravitationnelle de la planète pour faire plonger la sonde sous l’écliptique pour un survol rapproché de Triton, la principale lune de Neptune, quelles que soient les conséquences de la trajectoire, de façon similaire à ce qui avait été fait pour Voyager 1 avec Saturne et sa lune Titan<ref name=":0" />,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
L’éloignement de Neptune diminue le débit théorique permis par la liaison radio. Aussi, plusieurs mesures sont prises dans les années qui précèdent le survol pour renforcer le réseau d’antennes à Terre, notamment l’accroissement de la taille des antennes de réception existantes, la mise en service d’une nouvelle antenne à Usuda au Japon, et le recours au Modèle:Langue au Nouveau-Mexique<ref name="ringsmission">Modèle:Lien web.</ref>.
Les premières observations sont effectuées à partir de Modèle:Date-, soit Modèle:Nombre avant le passage au plus près de Neptune et près de trois ans après le survol d’Uranus<ref name=":0" />. Elles permettent de découvrir les anneaux de Neptune, dont l’existence n’avait jusque-là jamais été prouvée : ils sont composés de particules très fines qui ne permettent pas leur observation depuis la TerreModèle:Sfn. Un champ magnétique est détecté et mesuré, celui étant décalé du centre géologique et incliné comme celui d’Uranus, mais cependant d'intensité bien plus faible<ref name="ringsmission" />. Au cours de la traversée du système neptunien, cinq nouvelles Modèle:Incise lunes sont découvertes<ref name=":45" />,<ref name=":44" />,<ref name="14Moons" />. Compte tenu de l’éloignement de Modèle:Nobr, il est difficile d’envoyer à temps de nouvelles instructions pour l’observation de ces nouveaux corps célestes. Seule Protée (Modèle:Nombre de diamètre) est découverte suffisamment tôt pour programmer des observations détaillées<ref name="ringsmission" />. En effet, les signaux de la sonde nécessitaient Modèle:Unité pour atteindre la Terre et, par conséquent, la mission de Voyager 2 reposait sur des commandes préchargées<ref name=":1" />.
Le survol de Neptune a lieu le Modèle:Date- : Modèle:Nobr passe à Modèle:Nombre du pôle nord de la planète<ref name="ringsmission" />,Modèle:Sfn. L’atmosphère de Neptune est analysée. Malgré le peu d’énergie solaire reçu du fait de son éloignement (3 % de ce que reçoit Jupiter), une dynamique atmosphérique est observée avec des manifestations comme la « Grande Tache sombre » et des nuages<ref name=":0" />. Des vents se déplaçant à plus de Modèle:Nombre sont mesurés. L’étude du champ magnétique permet de déterminer que la durée d’une rotation est de Modèle:Nombre<ref name="ringsmission" />. Le survol fournit également la première mesure précise de la masse de Neptune qui s'est avérée inférieure de 0,5 % à celle calculée précédemment. Cette nouvelle valeur a alors permis de réfuter l'hypothèse selon laquelle une planète X non découverte agissait sur les orbites de Neptune et d'UranusModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les images de Voyager 2 sont diffusées en direct lors d'un programme de PBS de nuit, Neptune All Night<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Nobr passe à Modèle:Nombre de Triton et peut recueillir des données très précises sur cette lune. La communauté scientifique estimait à l’époque que le diamètre de Triton était compris entre Modèle:Unité/2 ; la sonde permet de ramener ce chiffre à Modèle:Nombre<ref name="ringsmission" />. Très peu de cratères sont observés, ce qui est expliqué par le volcanisme dont des manifestations sous forme de traces laissées par des geysers sont observées aux pôles. Une atmosphère ténue (pression de Modèle:Unité/2 soit 1 % à 1,4 % de celle de la Terre), résultant sans doute de cette activité, est détectée par Modèle:Nobr<ref name="ringsmission" />. La température de la surface de Triton, Modèle:Nombre, est la plus froide jamais détectée sur un corps céleste du Système solaire<ref name="ringsmission" />,<ref name=":43" />.
Après Voyager
Après la mission de survol Voyager 2, la prochaine étape de l'exploration scientifique du système neptunien est considérée comme intégrée au Programme Flagship<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Une telle mission hypothétique devrait être possible à la fin des années 2020 ou au début des années 2030<ref name=":3" />. Aussi, une proposition en cours pour le programme Discovery, Trident, effectuerait un survol de Neptune et Triton<ref name="Trident_Description">Modèle:Lien web</ref>.
Cependant, il y a déjà eu des discussions pour lancer les missions vers Neptune plus tôt. En 2003, un projet de sonde Neptune Orbiter ayant des objectifs similaires à ceux de Cassini est proposé<ref>Modèle:Article</ref> puis, en 2009, la mission Argo qui aurait visité Jupiter, Saturne, Neptune et un objet de la ceinture de Kuiper<ref name="argho1">Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, New Horizons 2 Modèle:Incise aurait également pu effectuer un survol rapproché du système neptunien<ref>Modèle:Article</ref>.
Dans la culture
Références historiques
L'élément chimique neptunium est découvert par Edwin McMillan et Philip Abelson en 1940<ref>Modèle:Lien web</ref>. La découverte est faite au Modèle:Langue Modèle:Incise de l'université de Californie à Berkeley, où l'équipe produit l'Modèle:Nobr du neptunium, d'une demi-vie de Modèle:Nombre, en bombardant de l'Modèle:Lnobr (faisant référence à Uranus) avec des neutrons<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est l'étape intermédiaire menant à la production du Modèle:Lnobr (faisant référence à Pluton)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Edwin Mcmillan, Philip Abelson, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, vol. 57, no 12, 1940, Modèle:P..</ref>.
Après l'opération Uranus, l'opération Neptune est le nom de code donné au débarquement en Normandie des troupes alliées en Modèle:Date- lors de la Seconde Guerre mondiale. Il précède la bataille de Normandie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musique
Modèle:Citation est le Modèle:7e et dernier mouvement de l'œuvre pour grand orchestre Les Planètes, composée et écrite par Gustav Holst entre 1914 et 1916<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jimi Hendrix écrit et enregistre pour la première fois en Modèle:Date- Valleys of Neptune, une chanson qui n'a été publiée (officiellement) qu'en Modèle:Date- dans l'album éponyme Valleys of Neptune, quarante ans après la mort de l'artiste<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Science-fiction
Modèle:Article détaillé Depuis sa découverte, Neptune est apparue dans de nombreuses œuvres de science-fiction. Elle est notamment la dernière demeure de la race humaine lors de la fin du Système solaire dans le roman d'Olaf Stapledon Les Derniers et les Premiers (1930)<ref>Modèle:Lien web</ref> ou le décor principal des films Ad Astra de James Gray (2019)<ref>Modèle:Lien web</ref> et Event Horizon, le vaisseau de l'au-delà de Paul W. S. Anderson (1997)<ref name="PopCulture">Modèle:Lien web</ref>.
Elle a également été représentée dans la série d'animation Futurama, l'épisode pilote de Star Trek : Enterprise et l'épisode Dans les bras de Morphée de Doctor Who<ref name="PopCulture" />.
Symbolisme
Le symbole astronomique ♆ de Neptune est une version stylisée du trident du dieu Neptune, dont elle tient le nom<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'époque moderne, il est toujours employé comme symbole astronomique pour la planète, bien que son utilisation soit découragée par l'Union astronomique internationale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il existe un symbole alternatif ⯉ représentant les initiales de Le Verrier, qui a découvert la planète, plus courant dans la littérature ancienne (surtout française)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ellis D. Miner et Randii R. Wessen, Modèle:Langue, 2002 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William Sheehan, Nicolas Kollerstrom and Craig B. Waff, Modèle:Langue, Modèle:Langue
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
Articles connexes
- Anneaux de Neptune
- Atmosphère de Neptune
- Neptune et ses lunes dans la fiction
- Satellites naturels de Neptune
- Objets en résonance avec Neptune
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Caractéristiques de Neptune sur le site de l'IMCCE
- Neptune Fact Sheet sur le site de la NASA
- Neptune sur nineplanets.org de Bill Arnett
- La découverte de Neptune par Le Verrier (1846), texte en ligne et analysé sur le site BibNum.
- Neptune's Discovery : The British Case for Co-Prediction sur dioi.org
- Liste des troyens de Neptune
- Simulation gravimétrique 3D interactive de Neptune et de ses lunes intérieures
- Neptune et les mondes extrasolaires sur la bibliothèque numérique de l'Observatoire de Paris
- Modèle:Lien web (traduction/adaptation française)
- Modèle:Lien web (traduction/adaptation française).
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