Triton (lune)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Satellite naturel Triton est le plus gros des quatorze satellites naturels de Neptune et le septième par distance croissante à cette dernière. Il a été découvert le Modèle:Date par l'astronome britannique William Lassell, dix-sept jours après la découverte de Neptune. Il a un diamètre d'un peu plus de Modèle:Unité, ce qui en fait le septième satellite naturel du Système solaire par taille décroissante Modèle:Incise. C'est le seul gros satellite connu du Système solaire orbitant dans le sens rétrograde, c'est-à-dire inverse au sens de rotation de sa planète ; tous les autres satellites dans ce cas sont de petits corps irréguliers de quelques centaines de kilomètres dans leur plus grande longueur. Cette caractéristique orbitale exclut que Triton ait pu se former initialement autour de Neptune et sa composition similaire à celle de Pluton suggère qu'il s'agit en réalité d'un objet issu de la ceinture de Kuiper capturé par Neptune<ref name="10.1038/nature04792"> Modèle:Article.</ref>. Triton est, avec Phobos<ref name="Simon (2015)">Modèle:Lien web.</ref>, la seule lune connue du Système solaire à se rapprocher de la planète autour de laquelle elle orbite<ref name="Ignasse (2015)">Modèle:Lien web.</ref> : la Lune, par exemple, s'éloigne de la Terre d'environ Modèle:Unité par an<ref name="Ignasse (2015)" />.

Triton orbite autour de Neptune en Modèle:Unité et Modèle:Unité sur une trajectoire quasi circulaire ayant un demi-grand axe de Modèle:Unité<ref name="NASA Orbital Parameters">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue « Neptune. ».</ref>, une inclinaison de 156,865° Modèle:Nobr sur le plan de Laplace<ref name="NASA Orbital Parameters"/> du système, et jusqu'à 129,6° Modèle:Nobr sur le plan orbital de sa planète<ref name="Nimmo Seasonal Cycles">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Francis Nimmo, « Modèle:Langue. ».</ref>. Ceci lui confère des saisons très marquées tout au long de l'année neptunienne, longue de Modèle:Unité ; l'hémisphère sud a ainsi passé son solstice d'été en 2000<ref name="10.1051/0004-6361/201014339"> Modèle:Article.</ref> avec une inclinaison proche du maximum possible par rapport au Soleil, ce qui est à l'origine d'un réchauffement général de l'hémisphère sud depuis le passage de Modèle:Nobr le Modèle:Date.

Triton est un corps de masse volumique moyenne légèrement supérieure à Modèle:Unité par centimètre cube, constitué vraisemblablement d'un important noyau métallique et rocheux entouré d'un manteau de glace d'eau et d'une croûte d'azote gelé à environ Modèle:Unité Modèle:Nobr en surface<ref name="10.1126/science.261.5122.751"> Modèle:Article.</ref>. Une atmosphère ténue apparentée à celle des comètes enveloppe le satellite à une pression d'environ Modèle:Unité/2<ref name="ESO">Modèle:Langue Communiqué de presse – 7 avril 2010 « Un ciel d’été de méthane et de monoxyde de carbone sur Triton. ».</ref> selon des mesures récentes réalisées depuis la Terre, composée presque uniquement d'azote Modèle:Formule chimique, avec des traces de monoxyde de carbone Modèle:Formule chimique et de méthane Modèle:Formule chimique ; du néon et de l'argon y sont certainement présents sans avoir pu y être quantifiés, n'excédant donc sans doute pas quelques pourcents du total. De l'hydrogène moléculaire Modèle:Formule chimique et atomique H sont également présents dans la haute atmosphère en quantités significatives, résultant de la photolyse du méthane par les ultraviolets du rayonnement solaire.

Cette atmosphère est probablement issue de geysers dont les traces ont été observées sur la calotte polaire australe de Triton, l'un des rares satellites naturels connus pour avoir une activité géologique significative et assez récente, notamment sous la forme de cryovolcanisme. Ceci expliquerait l'âge très récent des terrains observés par la sonde Modèle:Nobr en été 1989, qui couvrent environ 40 % de la surface du satellite, où très peu de cratères d'impact ont été relevés, donnant à l'ensemble un âge n'excédant pas la centaine de millions d'années Modèle:Incise

Cet astre a été nommé d'après Triton, dieu marin fils de Poséidon dans la mythologie grecque, Poséidon étant lui-même assimilé au dieu Neptune de la mythologie romaine.

Découverte et dénomination du nouveau satellite

Fichier:William Lassell.jpg
William Lassell, le découvreur de Triton.

Triton a été découvert par l'astronome britannique William Lassell le Modèle:Date<ref name="LassellDiscovery"> Modèle:Article.</ref>, Modèle:Unité à peine après la découverte de Neptune par les astronomes allemands Johann Gottfried Galle et Heinrich Louis d'Arrest, à partir des coordonnées calculées par l'astronome et mathématicien français Urbain Le Verrier. Brasseur de son état, Lassell commença par fabriquer des miroirs pour son télescope amateur en 1820. Quand John Herschel apprit la découverte récente de Neptune, il écrivit à Lassell, lui suggérant de rechercher de possibles satellites autour de la planète. Lassell s'exécuta et découvrit Triton après huit jours de recherches<ref name="LassellDiscovery"/>,<ref> Modèle:Article.</ref>,<ref> Modèle:Article.</ref>,<ref> Modèle:Article.</ref>. Lassell annonça aussi avoir découvert des anneaux ; néanmoins, bien que Neptune ait effectivement des anneaux, dont la première détection avérée Modèle:Incise remonte à une occultation stellaire en 1968, ils sont si ténus et si sombres que cette affirmation initiale paraît peu vraisemblable compte tenu de la technologie de l'époque, et est très probablement due à un artefact dans son télescope<ref name="Smithetal1984">Modèle:Article.</ref>.

Triton a été nommé ainsi en référence au dieu marin Triton, de Modèle:Grec ancien, fils de Poséidon dans la mythologie grecque, car Poséidon est assimilé au Neptune de la mythologie romaine. Ce nom a été proposé pour la première fois par Camille Flammarion en 1880 dans son ouvrage Astronomie Populaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bien qu'il n'ait été officiellement adopté que plusieurs dizaines d'années plus tard<ref> Modèle:Lien web.</ref>, car on préférait l'appeler plus simplement « le satellite de Neptune ». La découverte, en 1949, d'un second satellite de Neptune, Néréide, nécessita toutefois de lever l'ambiguïté qui en résultait en baptisant explicitement chacun des deux astres. Lassell n'avait pas donné de nom à sa propre découverte, mais suggéra quelques années plus tard le nom à donner au huitième satellite de Saturne, Hypérion, qu'il avait découvert après Triton. Les troisième et quatrième satellites d'Uranus (Ariel et Umbriel), que Lassell découvrit en 1851, furent baptisés, quant à eux, par John Herschel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Caractéristiques orbitales

Fichier:Neptuno y Tritón (Voyager2).jpg
Croissants de Neptune et Triton.
Fichier:Voyager 2 Neptune and Triton.jpg
Gros plan sur le croissant de Triton, le Modèle:Date.

Triton est un cas unique parmi les satellites majeurs du Système solaire en raison de sa révolution rétrograde autour de Neptune, c'est-à-dire que ce satellite orbite dans le sens inverse de la rotation de sa planète<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. De nombreux satellites irréguliers de Jupiter, Saturne et Uranus sont dans ce cas, mais ont des orbites toujours bien plus distantes, et sont bien plus petits que Triton : Phœbé, le plus gros d'entre eux, a seulement Modèle:Unité de long et orbite entre Modèle:Unité/2 de kilomètres de Saturne en plus de Modèle:Unité.

Triton circule au contraire en Modèle:Nobr sur une orbite quasiment circulaire ayant un demi-grand axe de Modèle:Unité. Il est en rotation synchrone autour de Neptune, à laquelle il présente toujours la même face. Son axe de rotation est donc perpendiculaire à son plan de révolution, lui-même incliné 156,865° Modèle:Nobr sur le plan de Laplace<ref name="NASA Orbital Parameters"/> du système et jusqu'à 129,6° Modèle:Unité par rapport au plan orbital de Neptune autour du Soleil<ref name="Nimmo Seasonal Cycles"/> Modèle:Incise. Il en découle que, sur Triton, les cercles polaires sont situés à une latitude de ±39,6° tandis que les tropiques Modèle:Incise le sont à une latitude de ±50,4° : les saisons sont donc vraisemblablement très marquées, avec des changements climatiques radicaux entre l'hémisphère éclairé et l'hémisphère plongé dans la nuit, d'autant que chaque saison sur Triton dure en moyenne Modèle:Unité.

L'hémisphère sud est actuellement en plein été, le solstice ayant été franchi en 2000<ref name="10.1051/0004-6361/201014339"/> ; l'année neptunienne durant Modèle:Unité terrestres, la décennie 2010-2020 sur Triton correspondrait ainsi, sur Terre, aux trois dernières semaines de juillet dans l'hémisphère nord, tandis que Modèle:Nobr, qui a croisé Neptune et Triton en été 1989, a observé l'hémisphère sud de Triton au printemps, à une époque équivalente, sur Terre, aux derniers jours du mois de mai dans l'hémisphère nord. Ainsi, l'hémisphère nord de Triton, inobservé par Modèle:Nobr Modèle:Incise nous est largement inconnu.

L'orbite de Triton autour de Neptune est aujourd'hui presque parfaitement circulaire, avec une excentricité orbitale proche de zéro. Les mécanismes de circularisation par amortissement viscoélastique des forces de marée ne semblent pas suffisants pour parvenir à un tel résultat depuis la formation du système Neptune-Triton, et l'action d'un disque de gaz et de débris en rotation prograde (donc inverse de celle de Triton) aurait largement amplifié cet effet.

Du fait de sa période de révolution inférieure à la période de rotation de Neptune (car Modèle:Nobr, une révolution rétrograde ayant une valeur relative négative, même si c'est bien entendu le contraire en valeur absolue), Triton est progressivement ralenti par Neptune sous l'effet du couple exercé par les forces de marée sur le satellite, de sorte que son orbite se rétrécit en spiralant et finira vraisemblablement par atteindre la limite de Roche dans au plus Modèle:Unité d'années<ref name="Chyba">Modèle:Article.</ref>. Lorsque ceci surviendra, Triton devrait se disloquer sous l'effet des forces de marée et produire un nouveau système d'anneaux semblable à ceux de Saturne.

Capture par Neptune

Fichier:Outersolarsystem objectpositions labels comp.png
La ceinture de Kuiper, dont Triton serait peut-être issu.
Fichier:Neptune (NIRCam) Labeled.jpg
À la différence d'autres satellites de Neptune, qui orbitent près des anneaux, Triton est assez isolé de cette planète. Image prise en ultra-rouge par le télescope spatial James-Webb en 2022.

Les satellites orbitant dans le sens rétrograde ne peuvent s'être formés autour de leur planète Modèle:Incise et ont nécessairement été capturés gravitationnellement par cette dernièreModèle:Référence nécessaire. Sa composition remarquablement proche de celle de Pluton fait suspecter Triton d'être issu de la ceinture de Kuiper, qui regroupe un ensemble de petits corps et de planètes naines constitués principalement de composés volatils gelés Modèle:Incise et orbitant autour du Soleil à une distance comprise entre celle de Neptune (environ Modèle:Unité) et Modèle:Unité. De cette ceinture proviendraient la plupart des comètes périodiques de période inférieure à Modèle:Unité, ainsi que les centaures Modèle:Incise et les objets épars. S'y trouvent également une classe d'objets massifs, les plutoïdes, qui regroupent actuellement quatre planètes naines, dont Pluton ; Triton aurait pu être l'un de ces plutoïdes, avant d'être capturé par Neptune.

Cette capture expliquerait plusieurs particularités du système de Neptune, notamment la très grande excentricité orbitale de Néréide et la relative rareté en petits satellites pour une planète de cette taille Modèle:Incise. Triton aurait eu une orbite très excentrique lors de sa capture par Neptune, perturbant fortement tous les petits satellites naturels et acquis autour de Neptune au point d'en éjecter la plupart hors du système et de susciter des collisions entre ceux qui n'auraient pas été expulsés, collisions dont les actuels petits satellites intérieurs seraient le résultat après accrétion subséquente une fois l'orbite de Triton circularisée. Autre conséquence de cet épisode, les déformations dues aux forces de marée exercées par Neptune sur son nouveau satellite lors de la circularisation de son orbite ont dû fortement réchauffer l'intérieur de Triton au point de le maintenir liquide pendant peut-être un milliard d'années<ref name="NASA Voyager"/>, ce qui aurait favorisé sa différenciation interne et probablement contribué à renouveler entièrement sa surface.

Le mécanisme de capture lui-même aurait pu être de deux ordres. Afin d'être capturé par une planète, un objet doit perdre suffisamment d'énergie pour n'avoir plus qu'une vitesse relative inférieure à la vitesse de libération. L'une des premières théories plausibles élaborées pour expliquer ce phénomène est celle d'une collision du proto-Triton avec un satellite de Neptune. Une explication plus récente part du constat que nombre de corps massifs de la ceinture de Kuiper sont en fait des objets multiples, avec de nombreux couples d'objets massifs, tels que le couple Pluton-Charon dont les diamètres respectifs sont d'environ Modèle:Unité et Modèle:Unité Modèle:Incise. Un tel couple pourrait plus facilement permettre la capture de l'un de ses membres par Neptune en transférant l'énergie excédentaire du système dans l'autre membre, qui serait expulsé avec une énergie accrue en laissant le corps principal orbiter au sein du système satellitaire de Neptune<ref name="10.1038/nature04792"/>. Cette capture se serait produite simplement du fait de l'interaction gravitationnelle avec Neptune, sans collision majeure avec un satellite de Neptune suffisamment massif pour ralentir le proto-Triton et permettre la capture de ses restes.

Nature physico-chimique et structure interne

Composition

Fichier:Detail of Triton - GPN-2000-000422.jpg
indicationDeLangue}} [[:Modèle:Langue]] « Modèle:Langue. ».</ref>. Cela fait apparaître certaines zones en bleu, couleur autrement absente de la surface de Triton, autour de la calotte polaire australe, qui apparaît ici en blanc cassé alors qu'elle est en fait rosâtre.

Avec un diamètre d'environ Modèle:Unité, Triton est le septième plus gros satellite naturel du Système solaire, après Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, et Modèle:Nobr. Il est également plus gros que les planètes naines actuellement connues, Éris ayant un diamètre estimé à Modèle:Unité/2 tandis que celui de Pluton serait de l'ordre de Modèle:Unité/2. Triton représente à lui seul plus de 99,5 % de la masse de tous les objets en orbite autour de Neptune, y compris les anneaux de Neptune et les treize autres satellites naturels de Neptune ; c'est précisément ce constat qui a fait penser que la capture gravitationnelle de Triton par Neptune aurait pu avoir expulsé ou détruit l'essentiel du système neptunien originel.

En fait, toutes ses propriétés globales Modèle:Incise rapprochent Triton de Pluton<ref name="NASA Voyager"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue – 17 mai 2010 « Modèle:Langue. ».</ref>. Comme celle de Pluton, la surface de Triton est composée majoritairement d'azote Modèle:Formule chimique gelé, avec une forte proportion de glace d'eau Modèle:Formule chimique et, dans une moindre mesure, de dioxyde de carbone Modèle:Formule chimique gelé ; environ 10 % de la surface de Triton serait recouverte de glace carbonique presque pure<ref> Modèle:Article.</ref>. D'autres composés gelés y sont présents, notamment du méthane Modèle:Formule chimique Modèle:Incise et du monoxyde de carbone Modèle:Formule chimique ; la maille cristalline de l'azote gelé en surface de Triton, déterminée par spectroscopie, a révélé l'absence d'α-[[Diazote|Modèle:Formule chimique]], limitant à 10 % le taux de CO pouvant être contenu en solution solide dans la glace de [[Diazote|Modèle:Formule chimique]]<ref name="10.1126/science.261.5122.751"/>.

Le monoxyde de carbone est caractéristique des corps formés dans une nébuleuse froide ; dans une région plus chaude (comme celle où s'est formée Neptune, plus proche du Soleil qu'aujourd'hui, dans le scénario décrit par le modèle de Nice aujourd'hui le mieux accepté), CO aurait été réduit en [[Méthane|Modèle:Formule chimique]], libérant de l'oxygène Modèle:Formule chimique susceptible de former davantage d'eau Modèle:Formule chimique en se combinant avec l'hydrogène Modèle:Formule chimique de la nébuleuse solaire, ce qui aurait chargé la masse rocheuse en glace d'eau et en aurait abaissé la masse volumique globale autour de Modèle:Unité<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Francis Nimmo, « Modèle:Langue. ».</ref>, valeur typique des satellites naturels de Jupiter et de Saturne.

La présence d'ammoniac Modèle:Formule chimique est également envisageable à la surface à partir du dihydrate Modèle:Formule chimique peut-être présent dans la lithosphère<ref name="10.1016/j.icarus.2003.09.009"> Modèle:Article.</ref>. La teinte rosée à rouge observée par Modèle:Nobr sur la calotte australe de Triton résulterait de l'action du rayonnement solaire sur la glace de méthane qui serait convertie en carbone sous l'effet des ultraviolets. La surface de Triton est très réfléchissante, avec un albédo variant localement de 62 % à 89 %<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Adric Riedel, « Modèle:Langue. ».</ref> et en moyenne 80 % niveau de la calotte polaire australe<ref name="10.1126/science.261.5122.748"> Modèle:Article.</ref> Modèle:Incise.

Structure

La topographie observée par Modèle:Nobr sur Triton indique une longue histoire géologique ayant abouti au renouvellement récent de la quasi-totalité de sa surface, de sorte que les modèles de sa constitution interne considèrent que l'intérieur de ce satellite est entièrement différencié, avec un noyau, un manteau et une croûte.

La masse volumique moyenne de Triton, mesurée à Modèle:Unité, est compatible avec une constitution globale de 30 % de glace d'eau et de composés volatils, formant Modèle:Langue le manteau, les 70 % restants étant constitués de matériaux métalliques et rocheux formant le noyau. La différenciation planétaire rendue possible par la chaleur induite par les forces de marée à l'œuvre lors de la circularisation de l'orbite de Triton consécutive à sa capture aurait ainsi conduit à la formation d'un noyau de Modèle:Unité de rayon Modèle:Incise au centre d'une enveloppe d'eau plus ou moins gelée avec diverses impuretés minérales et organiques épaisse de Modèle:Unité pour une pression maximum de Modèle:Unité<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Francis Nimmo, « Modèle:Langue. ».</ref>.

La masse de ce noyau Modèle:Incise serait suffisante pour entretenir une source de chaleur interne par désintégration radioactive de ses radioisotopes Modèle:Incise et générer une convection mantellique, voire maintenir un océan d'eau liquide entre Modèle:Unité sous la surface<ref name="10.1016/j.icarus.2003.09.009"/>. Ce chauffage radiogénique pourrait également porter le manteau au-dessus de Modèle:Unité (environ Modèle:Nobr, température suffisante pour faire fondre un eutectique d'eau et d'ammoniac, qui aurait tendance à s'accumuler à l'interface entre les niveaux de Modèle:Nobr (rhomboédrique avec une Modèle:Nobr) et de Modèle:Nobr (cubique à faces centrées avec une Modèle:Nobr), où il pourrait toutefois geler à nouveau si la conductivité thermique de la Modèle:Nobr est suffisamment élevée<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:LangueModèle:Pdf J. Ruiz et A. Torices, « Modèle:Langue. ».</ref>.

Minéralogie

La composition minéralogique de l'intérieur de Triton dépend de sa composition chimique, probablement chondritique mais pas de type chondrite ordinaire ni chondrite à enstatite (notamment en raison de leur densité)<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2022, trois compositions initiales sont soumises à une modélisation thermodynamique de la structure de Triton, celles de chondrites carbonées : une CI, une CM et une CV. Les trois hypothèses conduisent respectivement à : (a) un intérieur entièrement anhydre riche en olivine et en pyroxènes (avec des feldspaths, du spinelle ou du grenat selon la profondeur) ; (b) un intérieur riche en silicates hydratés (une couche de serpentine recouvrant un mélange de silicates hydratés et anhydres) ; (c, cas intermédiaire) un intérieur partiellement déshydraté (un mélange de silicates hydratés Modèle:Incise et anhydres Modèle:Incise) recouvrant des silicates anhydres<ref>Modèle:Article.</ref>.

Atmosphère

Modèle:Article détaillé

Fichier:Tritoncloud.jpg
Nuage se détachant au-dessus du limbe de Triton.

Triton possède une atmosphère ténue composée presque uniquement d'azote Modèle:Formule chimique, avec des traces de monoxyde de carbone CO<ref name="10.1051/0004-6361/201014339"/> et, près de la surface, de méthane Modèle:Formule chimique, lequel se photolyse en libérant de l'hydrogène Modèle:Formule chimique dans la haute atmosphère. CO est plus abondant que [[Méthane|Modèle:Formule chimique]], dont la concentration au niveau du sol avait été estimée à 0,01 % en 1989, mais la pression partielle de [[Méthane|Modèle:Formule chimique]] augmente rapidement depuis une décennie en raison du réchauffement saisonnier de l'hémisphère sud, actuellement en plein été. La pression au sol avait été évaluée à Modèle:Unité au passage de Modèle:Nobr en 1989<ref> Modèle:Article.</ref>, mais serait actuellement plutôt de l'ordre de Modèle:Unité/2<ref name="ESO"/>.

La température de surface est au moins de Modèle:Unité Modèle:Nobr, température minimale à laquelle l'azote gèle dans une maille hexagonale<ref name="10.1126/science.261.5122.748"/>, Modèle:Nobr, dont la signature spectroscopique a été observée Modèle:Incise. La borne supérieure de la température de surface peut également être déduite de la pression de Modèle:Formule chimique gazeux en équilibre avec Modèle:Formule chimique gelé à la surface, donnant une valeur d'une quarantaine de kelvins, tandis que la température effective a été déterminée à Modèle:Unité<ref name="10.1126/science.261.5122.751"/> Modèle:Nobr.

En cette époque de grand réchauffement saisonnier, l'atmosphère de Triton ne serait peut-être pas à l'équilibre, et sa structure semble assez variable d'une mesure à l'autre. Les turbulences au-dessus du sol créeraient une troposphère, jusqu'à une altitude communément admise de Modèle:Unité, mais que des mesures récentes situeraient jusqu'à Modèle:Unité, voire Modèle:Unité<ref name="GSU 270 14"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Adric Riedel, « Modèle:Langue. ».</ref>. Au-dessus se trouverait directement la thermosphère, comprenant une ionosphère vers Modèle:Unité/2 d'altitude<ref name="GSU 270 14"/>, la thermosphère devenant à peu près isotherme au-dessus de Modèle:Unité avec un maximum de Modèle:Unité Modèle:Nobr à Modèle:Unité d'altitude avant de redescendre à Modèle:Unité<ref name="GSU 270 14"/>. L'exosphère commencerait vers Modèle:Unité d'altitude, marquant la limite supérieure de l'atmosphère proprement dite.

L'atmosphère de Triton possède des nuages d'azote condensé évoluant typiquement de Modèle:Unité/2 au-dessus de la surface, tandis que la troposphère dans son ensemble serait parcourue par une brume d'aérosols composés d'hydrocarbures et de nitriles formés par l'action des ultraviolets du rayonnement solaire sur le méthane et l'azote de cette atmosphère. Celle-ci semble être en équilibre avec les calottes polaires, comme l'atmosphère de Mars, composée de dioxyde de carbone, qui est en équilibre avec les calottes polaires martiennes, constituées de [[Dioxyde de carbone|Modèle:Formule chimique]] gelé. L'action du soleil sur la calotte polaire australe de Triton aurait pour effet de sublimer l'azote des régions polaires, générant des vents en surface mesurés avec une vitesse de l'ordre de Modèle:Unité<ref> Modèle:Article.</ref> se déplaçant depuis le point subsolaire et déviés par la force de Coriolis. Les aérosols troposphériques pourraient modérer cet effet en interceptant partiellement le rayonnement solaire, contribuant à limiter le réchauffement de la surface tout en réchauffant davantage l'atmosphère.

Géologie et topographie

Toutes nos connaissances relatives à la surface de Triton proviennent de l'unique survol de ce satellite par une sonde spatiale, en l'occurrence Modèle:Nobr, le Modèle:Date, au cours duquel environ 40 % de la surface a pu être observée plus ou moins en détail, essentiellement dans l'hémisphère sud, alors à la fin du printemps. Ces observations ont révélé une surface sans grands reliefs, le dénivelé total ne dépassant pas Modèle:Unité, marquée par une assez grande diversité de terrains et surtout une relative rareté en cratères d'impact, Triton n'en comptant en tout peut-être pas plus de quelques centaines Modèle:Incise. La datation d'une surface planétaire à partir de son taux de cratérisation est toujours un exercice difficile entaché de nombreuses incertitudes, mais une estimation vraisemblable conduit à dater celle de Triton de moins d'une centaine de millions d'années, plus précisément entre Modèle:Unité/2<ref> Modèle:Article.</ref>, ce qui est géologiquement très jeune Modèle:Incise.

La surface de Triton présente de fortes similitudes avec celle du satellite Encelade de Saturne, un astre à peu près sphérique d'environ Modèle:Unité de diamètre caractérisé par une surface très claire (albédo de 99 %), de grands sillons formant des motifs appelés « rayures de tigre », et un cryovolcanisme actif. Elle rappelle également par certains aspects celle de la planète Mars, notamment par ses calottes polaires et ses traînées sombres d'apparence très semblable produites semble-t-il par des geysers et orientées en fonction des vents dominants. Trois grandes régions ont été définies sur Triton à partir des clichés reçus de la sonde Modèle:Nobr fin Modèle:Date, les seuls dont nous disposons à l'heure actuelle Modèle:Incise :

Fichier:Voyager 2 Triton 14bg r90ccw.jpg
indicationDeLangue}} [[:Modèle:Langue]] « Modèle:Langue. ».</ref>. La plus grande traînée visible ici est Namazu Macula, sur la droite.
Fichier:Triton close.jpg
Mosaïque de vues de la calotte polaire australe de Triton, soulignant les traînées sombres de Namazu, Doro et Viviane, sans doute laissées par autant de geysers.
Fichier:PIA01538 Complex Geologic History of Triton.jpg
indicationDeLangue}} « Modèle:Langue », de Richard W. Schmude Jr.
Springer, 2008, Modèle:P.. Modèle:ISBN.</ref> sur Triton, avec le petit cratère Amarum.
Fichier:PIA01537 Triton Faults.jpg
indicationDeLangue}} [[:Modèle:Langue] – 8 mai 1999] « Modèle:Langue. ».</ref>. »
Fichier:PIA02208 Triton.jpg
indicationDeLangue}} [[:Modèle:Langue] – 8 août 1999] « PIA02208: Triton. ».</ref>.
  • Uhlanga Regio, de loin la plus claire avec une teinte rosée tirant sur le jaune et un albédo atteignant localement 89 %, qui correspond à la calotte polaire australe, constellée de traînées sombres vraisemblablement produites par des geysers ;
  • Monad Regio, nettement plus sombre avec un gris tirant localement sur le vert et correspondant à l'hémisphère « avant » du satellite dans le sens de sa révolution autour de Neptune, marquée par des bassins d'impact et, peut-être, des plaines de « cryolave » ;
  • Bubembe Regio, la plus sombre avec un gris tirant sur le bleu Modèle:Incise et caractérisée par des terrains dits « en peau de melon cantaloup ».

Uhlanga Regio – calotte polaire australe et geysers

La calotte polaire australe Modèle:Incise a été la première région observée par Modèle:Nobr lors de son approche de Triton : les premières vues du satellite révélant quelques détails en surface étaient prises alors que la sonde se trouvait encore face à l'hémisphère éclairé de Triton, la calotte polaire australe en occupant alors presque toute la surface. La sonde s'est ensuite décalée en se rapprochant du satellite, pour ne plus en voir qu'un quartier lors du survol rapproché du Modèle:Date.

Ces clichés ont révélé une surface irrégulière de teinte rosée et globalement très réfléchissante, constellée de multiples dépressions aux bords festonnés et, surtout à l'est, de cratères d'impact. D'une manière générale, la plupart des formations topographiques observées à la surface de Triton sont à la fois récentes et endogènes, c'est-à-dire qu'elles proviennent de processus géologiques internes plutôt que de phénomènes extérieurs tels que des impacts cosmiques. C'est notamment le cas des traînées sombres découvertes sur la calotte polaire australe, correspondant Modèle:Langue à la manifestation de geysers d'azote sublimé sous la surface et sortant sous pression en entraînant des particules de poussières sombres<ref name="NASA Voyager"/>.

Ces poussières formeraient des panaches de Modèle:Unité/2 de haut, qui retomberaient à la surface après avoir dérivé dans le sens du vent local en formant les traînées observées sur toute la surface d'Uhlanga Regio, traînées qui rappellent beaucoup les formations similaires étudiées sur Mars. Ces dernières sont d'ailleurs préférentiellement situées dans les régions proches des pôles martiens, et les geysers de Triton semblent être les plus nombreux à des latitudes de Modèle:Unité/2, correspondant à des régions actuellement situées à proximité du point subsolaire mais qui n'avaient pas connu cette situation depuis cinq siècles<ref name="Nimmo Seasonal Cycles"/>.

L'albédo élevé de la calotte polaire australe serait dû au fait qu'elle est constituée de glace d'azote « fraîche », déposée au cours des siècles précédents d'hivers intenses et d'étés tièdes, par contraste avec la glace de Modèle:Formule chimique davantage chargée en impuretés Modèle:Incise constituant le reste de la surface de Triton<ref name="978-0-387-76601-0"/>. Ce contraste d'albédo favoriserait également la formation des geysers par l'absorption plus efficace de la chaleur du rayonnement solaire dans les couches sous-jacentes à la calotte polaire plutôt qu'en surface de celle-ci, qui serait translucide pour ces rayonnements.

Bien que spectaculaires, ces manifestations ne relèvent pas d'une activité cryovolcanique, dans la mesure où les geysers sont des phénomènes superficiels essentiellement gazeux limités à la croûte d'une planète ou d'un satellite, alors que les volcans sont des manifestations plus profondes de l'activité du manteau.

On suppose que Triton possède également une calotte polaire boréale, mais celle-ci se situerait à l'opposé de l'hémisphère actuellement observable, et son existence ne peut donc être confirmée.

Monad Regio – bassins d'impact et cryovolcanisme

Les vastes plaines orientales, visibles sur la droite du limbe de Triton observé par Modèle:Nobr à proximité du terminateur, ont été appelées Monad Regio. Elles semblent recouvrir des reliefs plus anciens qui apparaissent parfois encore discernables sous une couche de matériaux plus lisses aux ondulations adoucies. Certains reliefs Modèle:Incise semblent même recouverts partiellement par ces dépôts aux contours nets, qui présentent ainsi toutes les caractéristiques d'une coulée de « cryolave » (par exemple de la glace d'eau mélangée à de l'ammoniac jouant le rôle d'antigel) avec diverses impuretés conférant à l'ensemble des viscosités très variables proches des laves terrestres. On serait ainsi en présence de plaines de « cryolave » récentes, la plus explicite étant peut-être Cipango Planum, bordée au nord par un système de formations topographiques complexe évoquant des fissures cryovolcaniques (Set Catena et Kraken Catena) se croisant au niveau d'une vaste caldeira cryovolcanique (Leviathan Patera) et se prolongeant jusqu'à un cône plus petit à l'est (Kibu Patera).

Quatre « plaines à rebord » de forme plus ou moins circulaire sont visibles sur les clichés transmis par Modèle:Nobr, correspondant vraisemblablement à des bassins d'impact au fond rempli de « cryomagma ». Ce sont les régions les plus lisses de la surface connue du satellite, avec des dénivelés ne dépassant pas Modèle:Unité, les rebords atteignant localement Modèle:Unité de haut<ref name="978-0-387-76601-0"/>. Ruach Planitia serait ainsi un bassin d'environ Modèle:Unité/2 de large avec une surface parfaitement plate, un cratère d'impact significatif (le cratère Amarum) et une zone centrale plus irrégulière avec une cavité (Dilolo Patera) et une petite fracture résultant peut-être d'une relaxation isostatique ou d'un épanchement plus récent<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue – 8 mai 1999 « Modèle:Langue. ».</ref>. Au nord-ouest de Ruach s'étend Tuonela Planitia, deux fois plus vaste et de forme oblongue, peut-être issue de deux impacts ou, plus probablement, d'un impact oblique, avec également une région centrale plus chaotique au milieu d'une plaine extrêmement lisse.

Abatos Planum, en bordure orientale du limbe de Triton, apparaît maculé de grandes taches sombres auréolées de blanc, Zin Maculae, dont l'origine n'est pas connue ; il pourrait s'agir de résidus de la calotte polaire, photographiée par Modèle:Nobr à la fin d'un printemps particulièrement chaud et donc après s'être vraisemblablement retirée significativement.

Bubembe Regio – sillons et terrains « en peau de cantaloup »

La partie occidentale du limbe de Triton observé par Modèle:Nobr Modèle:Incise est composée de terrains d'apparence très particulière dits Modèle:Citation Modèle:Incise en raison de leur ressemblance avec l'aspect du melon cantaloup. Son origine géologique n'est pas certaine, mais une datation relative sommaire en fait les plus anciens terrains à la surface de Triton, dans la mesure où les fractures et les plaines de « cryolave » en altèrent la surface et lui seraient donc postérieures.

La rareté des cratères d'impact caractérisés dans cette région, située à l'arrière du satellite dans le sens de sa révolution autour de Neptune, signifierait peut-être que les surfaces correspondantes Modèle:Incise auraient été régulièrement « refondues », égalisant les reliefs tout en laissant cette apparence dépolie de bosses, de cavités et de failles évoquant une sorte de bouillonnement figé et résultant sans doute de l'activité géologique sous-jacente. Les nombreuses cavités en forme de cratère identifiées sur ces terrains ont d'ailleurs une distribution particulière évoquant davantage une origine cryovolcanique explosive plutôt que météoritique<ref name="10.1126/science.250.4979.437"/>.

Un certain nombre de grandes fractures Modèle:Incise zèbrent la surface de Triton sur de grandes longueurs en s'entrecroisant par endroits, formant des structures rappelant celles observées à la surface du satellite Europe de Jupiter, bien qu'à une échelle différente<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue Francis Nimmo, « Modèle:Langue. ».</ref> Modèle:Incise. Ces sillons, larges typiquement de Modèle:Unité et longs en moyenne de Modèle:Unité, sont présents dans toutes les régions mais plus particulièrement dans Bubembe Regio, et tendent à se regrouper, à l'exemple de Boynne Sulci, qui semble traverser la calotte polaire australe et qui est rejoint par Slidr Sulci à l'extérieur de celle-ci.

Cratères d'impact

Ce sont en tout Modèle:Nombre formellement identifiées comme cratères d'impact qui ont été dénombrées sur les clichés pris par Modèle:Nobr, lesquels ne couvrent qu'environ 40 % de la surface de Triton. Cela ferait Modèle:Unité/2 extrapolés à toute la surface du satellite, quand un taux de cratérisation similaire à celui observé sur le satellite Miranda d'Uranus, qui sert de référence dans cette région du Système solaire et compte Modèle:Nombre d'impact<ref name="10.1126/science.250.4979.437"> Modèle:Article.</ref>, conduirait plutôt à dénombrer de Modèle:Unité/2 d'impact sur Triton.

Le taux de cratérisation observé sur Triton, qui est environ soixante fois plus faible que celui de Miranda, indique que l'ensemble des processus géologiques à l'œuvre sur Triton en a récemment renouvelé la presque totalité de la surface photographiée : seuls y subsistent des cratères de moins de Modèle:Unité de diamètre, taille du cratère Mazomba, dans la région d'Abatos Planum.

Les rares cratères visibles se concentrent préférentiellement à l'avant du satellite dans le sens de sa révolution autour de Neptune, de sorte qu'il est possible que la face arrière du satellite compte encore moins de cratères que sa face avant, faisant davantage chuter le taux de cratérisation global.

Cartes

Modèle:Image annotée Modèle:Image annotée

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Modèle:Palette Modèle:Portail