Marans (Maine-et-Loire)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Marans est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Typique du Haut-Anjou, la commune est devenue célèbre dans des romans d'Hervé Bazin, sous le nom de Soledot.
Elle est depuis le Modèle:Date<ref name="création">Modèle:Article.</ref> intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Géographie
Commune angevine du Segréen, Marans se situe au nord-ouest de Gené, sur la route Modèle:Nobr Chazé-sur-Argos Gené, et à un peu plus de Modèle:Unité au nord-est d'Angers<ref name="geoportail">IGN et BRGM, Géoportail Marans (49), consulté le 13 septembre 2012.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen<ref>Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, Modèle:P.158 — Données consultables sur WikiAnjou.</ref>.
Toponymie
Selon Albert Dauzat et Ernest Nègre, le nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Marentius, forme qui serait attestée en 705.
Histoire
Après la Révolution, la commune est intégrée en 1801 au canton d'Angers. Elle a rejoint le canton de Segré en 1842.
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le Modèle:Date- Marans constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué<ref name="création" />.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Administration ancienne
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Ancienne situation administrative
La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré<ref>Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013.</ref>, elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société
Évolution démographique
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 23,5 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 23,5 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 15,1 %).
Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges
Économie
Sur 32 établissements présents sur la commune à fin 2010, 34 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="inseeeco">Insee, Statistiques locales du territoire de Marans (49), consultées le 20 avril 2013.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Sources La commune compte plusieurs châteaux et demeures. Le château de la Devansaye est un ancien manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, agrandi et remanié au Modèle:S mini- et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les différentes retouches ont apporté de nombreux styles, allant du néogothique au Louis XIII, en passant par la Renaissance.
Plus récent et moins éclectique, le château de la Cour date des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles et est entièrement fidèle au style néoclassique.
Théâtre de l'enfance malheureuse de Hervé Bazin, le Paty, connu dans Vipère au poing sous le nom de la Belle Angerie, est une ancienne ferme qui fut transformée en manoir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La demeure fut également habitée par René Bazin, grand-oncle du précédent et membre de l'Académie française. Cette demeure possède une architecture originale, qui utilise la polychromie et des formes variées (toits dentelés, structures métalliques...).
La Ravardière fut construite aux alentours de la Révolution française, puis agrandie vers 1840. Ce manoir est typique de l'architecture de l'époque, il suit des formes néoclassiques.
D'autres manoirs plus petits sont visibles à Marans, dont la Petite-Devansaye, près du château du même nom, construite au Modèle:S mini- et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'église paroissiale Saint-Serge-et-Saint-Bach fut construite de 1870 à 1873. Elle remplace un édifice médiéval plus petit, endommagé durant la Révolution.
L'ancienne mairie, dont le bâtiment regroupait aussi l'école, fut édifiée de 1849 à 1852 sur les plans de l'architecte angevin René Hodé.
Personnalités liées à la commune
- Marie de La Roche-Guyon (vers 1434-1498) fut dame de Marans.
- Françoise Suhard une rue de la commune porte son nom.
- Le manoir du Paty fut habité par deux grands écrivains français, René Bazin (1853-1932), membre de l'Académie française, et son petit-neveu Hervé Bazin (1911-1996). Ce dernier posa d'ailleurs à Marans l'intrigue de plusieurs de ses livres, comme Vipère au poing ou La Mort du petit cheval.
- René Hodé (1811-1870), architecte du style néogothique, principalement connu pour l'édification du château de Challain-la-Potherie.
Archives
- Registres paroissiaux et d'état civil.
- Dépouillements généalogiques.
- Délibérations municipales.
Aviculture
La Marans est une race de poules sélectionnée dans la région de Marans et réputée pour ses œufs roux foncé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.