Marc Cerrone
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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Musique (artiste) Marc Cerrone, né le Modèle:Date à Vitry-sur-Seine, est un compositeur et musicien français.
Biographie
Jeunesse et formation
Fils d'immigrés italiens, ayant échappé au fascisme. À cinq ans, il est marqué par la séparation de ses parents, ses frères et lui sont mis en pension. Il vit à Vitry-sur-Seine.
Pour ses douze ans, sa mère, Liliane Cerrone, lui offre sa première batterie pour le canaliser, lui qui se faisait renvoyer du collègeModèle:Sfn. Il devient batteur et est influencé par le rhythm and blues d'Otis Redding. Durant son adolescence, des groupes ou musiciens comme Chicago, Cream, Jimi Hendrix, Santana influencent Cerrone. Dès 14 ans, il fonde son premier groupe et quitte l'école. Sur l'insistance de son père, il entame malgré tout des études de Modèle:Cita dont il réussit à obtenir un diplôme avec mentionModèle:Sfn.
Son frère Jean-Pierre est un DJ plus connu sous le nom de scène Max Berlin.
Débuts
Ne souhaitant pas être coiffeur, il fugue de chez ses parents et atterrit à Saint Michel chez une amieModèle:Sfn. Celle-ci est engagée au Club Med et lors d'une soirée, Marc Cerrone persuade Gilbert Trigano, d'engager des groupes de rock à faire tourner entre chaque village. Marc Cerrone devient alors directeur artistiqueModèle:Sfn d'une quarantaine de clubs durant un temps.
Le premier véritable groupe de Cerrone est monté en 1972 Modèle:Citation. Il se nomme Kongas<ref>Les musiciens sont André Allet, Norbert Journo, Patrick Sesti, Raymond Donnez, Serge Tonini, Sylvain Claude
— cf. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kongas, sur discogs.com.</ref> et va durer quatre ans. Il est repéré par Eddie Barclay qui le fait jouer au club de Saint-Tropez « Le Papagayo »Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Cita<ref name=lexp18/>. Eddie Barclay fait signer un contrat à Marc Cerrone et devient son premier producteur, lui permettant de produire son premier single Anikana-O en Modèle:Date-. Malgré l'argent qu'il gagne avec le groupe<ref name=lexp18/>, Cerrone se lasse, quitte ce métier puis décide de créer Import Musique, une chaîne de magasins de disques importés qui deviendra plus tard l'enseigne « Nuggets »<ref name=lexp18/> ; il en ouvre cinq la première année d'activitéModèle:Sfn.
Période disco
Avec l'aide de son ami Modèle:Lien, qui possède un studio sur l'avenue de la Grande-Armée à Paris, il réalise une maquette, au début de l'année 1976. Cependant, Cerrone trouve qu'il est mieux de faire un album dans les studios de Londres. Il produit aux Studios Trident<ref group=n>Studios où il enregistrera d'ailleurs nombre de disques par la suite.</ref> lui même et enregistre Modèle:Lang, un morceau d'une quinzaine de minutes, trop long pour les radios<ref name=INR/>, composé de batterie, avec la grosse caisse mise en avant, et d'une piste sonore issue d'un film pornographique américainModèle:Sfn. Aucune maison de disques ne veut l'engager, alors il fait fabriquer à ses frais puis distribue quelques exemplaires à ses connaissancesModèle:Sfn. Mais la pochette, où Cerrone pose avec une femme nue à genoux à côté de lui, fait que les magasins de disques restent hésitants à mettre le disque en avantModèle:Sfn. Il précise qu'alors, Modèle:Cita<ref name=lex>Modèle:Article</ref>.
Par le plus grand des hasards, Champs Disques<ref group=n>Champs Disques est un magasin célèbre situé à Paris sur les Champs-Élysées.</ref> envoie à New York un carton de ses disques à la place d'exemplaires de Barry White défectueux. La pochette attire l’œil du distributeur qui le fait ensuite écouter à des disc jockeys : le titre arrive en radio et en discothèqueModèle:Sfn. Une version pirate, à base d'une reprise, est éditée chez Casablanca Records et passe assidûment dans les boîtes de nuit américaines ; lorsque Cerrone en est informé, il se précipite aux États-Unis et finit par se faire engager par Ahmet ErtegünModèle:Sfn : Modèle:Citation
Modèle:Lang est récompensé d'un Grammy Award aux États-Unis en 1976<ref name=lex/>. Il s'installe à New York ; il précise : Modèle:CitaModèle:Sfn. New York est pour lui la ville de tous les excès : sorties au Studio 54, drogue, femmes, sport, mais aussi des millions de disques vendusModèle:Sfn. Modèle:Cita<ref name=lexp18/>.
En 1976 également commence une collaboration avec Alain Wisniak, avec qui il va coécrire et coréaliser plusieurs albums<ref name=INR/> : Cerrone's paradise, Supernature, Cerrone V Agelina , Cerrone VI Panic, Cerrone VIII Back Track. Il reçoit beaucoup d'instruments en cadeau comme un ARP Odyssey<ref name=INR/> et expérimente pour trouver le son qui l’intéresseModèle:Sfn.
L'année suivant son Grammy Award, il sort deux albums à la suite : son deuxième album, Cerrone's paradise, réalisé en février et Modèle:Date- connaît un peu moins de succès. Par contre, le troisième, Supernature (Cerrone III), porté par le single éponyme qui reste son plus gros tube et Modèle:Lang (au départ prévu pour n'être qu'une face B<ref name=lexp18/>), la bande originale du film Brigade mondaine<ref group=n>Il fait la musique de trois adaptations de Brigade mondaine.</ref>, est un succès énorme, avec dix millions de disques vendus<ref name=lex/>. Supernature deviendra un des grands hymnes du disco<ref name=INR>Modèle:Lien web</ref>.
Dès 1977, Cerrone produit des artistes comme Don Ray, Revelacion, troisième et dernier album de la formation Kongas. Il est nommé cette année-là cinq fois aux Grammy Awards, dont celui du meilleur artiste. Cerrone IV sort durant l'été 1978. À la fin de cette même année, il donne deux concerts au Pavillon de Paris, devant une pyramide comme décorModèle:Sfn.
Après un long passage à vide médiatique, durant lequel il produit tout de même une dizaine d'albums, son nom revient au devant de la scène, dès 2001 grâce à sa collaboration avec Bob Sinclar, qui publie l'album Cerrone by Bob SinclarModèle:Sfn.
Discographie
Albums Kongas
Albums studio Cerrone
Cerrone a numéroté certains albums studio par son patronyme suivi d'un chiffre romain (ou arabe pour les albums 3 et 8)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de Cerrone, sur discogs.com.</ref>.
Compilations
Cerrone By
Albums en concert
Bandes originales
Remixes
Publications
En 1982 et 1984, Marc Cerrone publie deux romans policiers : Le Rat et Névrose. En 1990, il publie Dancing Machine, un roman aussitôt adapté pour le cinéma par Gilles Béhat, avec Alain Delon, Claude Brasseur et Patrick Dupond.
...Et Pourquoi Pas La Lune ! en 2004.
En Modèle:Date-, il publie son autobiographie sous le titre Paradise écrite par une journaliste belge, avec Bee Gordon<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Décorations
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Liens externes
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