Marché de la Batte

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Centre commercial Le marché de la Batte, communément appelé la Batte par les Liégeois, est un marché dominical, connu internationalement, situé le long de la rive gauche de la Meuse à Liège en Belgique.

Datant de 1561, c'est le plus ancien marché du pays et, avec ses 4 à 5 millions de visiteurs annuels, l'un des plus importants d'Europe.

Origine du nom

En wallon liégeois, Modèle:Lang<ref group="note">Modèle:Lang est une substantivation du verbe Modèle:Lang (« battre », « frapper »). Jusque dans la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce substantif féminin s'écrivait, comme le verbe, sans la voyelle finale « e » (Modèle:Cf. les dictionnaires wallon-français de Laurent Remacle de 1839 et de J.-Martin Lobet de 1854). C'est dans le dictionnaire français-wallon de Gustave Gothier de 1879 qu'apparait cet « e ».</ref> désignait à l'origine un « batardeau »<ref>Modèle:Ouvrage</ref> puis, par extension, ce terme a aussi acquis le sens de « digue » ou de « quai »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le marché dominical de La Batte, bien qu'actuellement plus étendu, a conservé le nom du lieu où jadis il était uniquement installé : La Batte.

Historique

Vers 1549, l'autorité communale décide d'élever un mur d'eau (une Modèle:Lang) le long de la Meuse permettant l'accostage des bateaux.

Cet ouvrage devient le plus important port fluvial de la Cité de Liège et permet au quartier de la paroisse Modèle:Lang de Saint-Jean-Baptiste de devenir le centre du commerce liégeois. C'est là que sont édifiés, en bord de Meuse, la bourse de commerce, Modèle:Référence nécessaire), la grande Halle à Meuse pour le grain et le vin, la halle aux viandes et le poids public<ref group="note">Le poids public était établi à l'actuelle intersection du quai de la Goffe et de la rue de la Cité.</ref>.

Dès 1561, le marché au bétail, Modèle:Référence nécessaire, est transféré sur La Batte, plus attractive en tant que centre de commerceModèle:Pourquoi. Modèle:Référence nécessaire.

Modèle:Référence nécessaire<ref group="note">Saint Lambert fut assassiné un 17 septembre non postérieur à 705.</ref>, amène camelots, forains, bateleurs, comédiens, bonimenteurs, vendeurs de remèdes divers et arracheurs de dents qui, selon l'historien liégeois Jean-Denys Boussart, seraient à l'origine des premiers théâtres publics liégeois<ref>Modèle:Article</ref>. Cette foire est l’ancêtre de l'actuelle plus grande fête foraine de Belgique : la foire de Liège, qui ne quittera La Batte qu'en 1859 pour son espace actuel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1663, le prince évêque Maximilien-Henri de Bavière transfère la foire hebdomadaire aux chevaux du port fluvial de la place aux chevaux sur le port de La Batte car, par sa situation sur le lit principal du fleuve, plus aisé et direct d'accès. Les brocanteurs, Modèle:Quand rejoignent, à leur tour, les lieux.

Depuis Modèle:Date, des autobus ayant remplacé les trolleybus de la ligne no 24<ref>Modèle:Lien web</ref>, la circulation du transport en commun est déviée jusqu'à 18 heures. Depuis septembre 2019, en raison des travaux du tramway de Liège dont la mise en service est prévue pour 2024, certaines lignes de bus sont déviées le dimanche pendant toute la durée de leur fonctionnement en raison de contraintes de service inhérentes au TEC Liège-Verviers. Par ailleurs, le tracé du futur tram est prévu de sorte qu'il dispose d'un itinéraire alternatif entre la place des Déportés et la place Saint-Lambert via Féronstrée, pour permettre au marché de se dérouler sur son site habituel.

Le Modèle:Date, le marché est annulé par les autorités communales pour cause de concordance avec le premier jour de l'an (férié). Modèle:Depuis quand, c'est la première fois qu’il n’y a pas de marché dominical le long de la Meuse<ref>Modèle:Article</ref>.

Étant un centre crucial de la vie sociale, de nombreuses anecdotes ont émaillé l'histoire du marché telle celle, du Modèle:Date, où il est le théâtre d’un duel à l’épée quand deux jeunes gens s'emparent de deux armes exposées dans un stand<ref>Modèle:Article</ref>.

Description

Fichier:Q batte 0001.jpg
Dans les années 1950, quai de Hongrée (à l'avant plan) et La Batte (en arrière-plan).
Fichier:Liège Batte1 JPG.jpg
En Modèle:Date-, quai de la Ribuée.

En activité tous les dimanches, c'est, avec ses Modèle:Unité d'étals et une superficie totale de vente qui avoisine les Modèle:Unité, un des plus grands marchés d'Europe. Avec un chalandage pouvant atteindre, par beau temps, les Modèle:Nombre, il est aussi l'un des plus attrayants. Sa réputation, qui s'exerce bien au-delà de la région liégeoise, attire aussi bien une fréquentation internationale d'Aixois et de Maastrichtois que de la région bruxelloise<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Avant l'introduction de l'euro comme monnaie unique, les prix étaient, par ailleurs, le plus souvent affichés en franc belge, en florin néerlandais et en mark allemand et les payements acceptés dans ces trois devises.

Si, au début des années 1990, plus d'un demi-millier de commerces s'y rassemblaient, on dénombre, en 2011, 350 marchands abonnés auxquels s'ajoutent, chaque dimanche, de 50 à 70 vendeurs occasionnels.

La diversité des articles mis en vente est très grande : antiquités, brocante, livres et disques compacts ou disques vinyles neufs et d'occasion, viande, volaille et poissons, vins, fromages, fruits et légumes, bijoux de fantaisie, colifichets, cuirs, bonneterie, vêtements, fleurs et plantes, oiseaux et poissons exotiques, animaux de basse-cour, chiens, chats, chèvres, articles ménagers ainsi que les inventions d'inventeurs amateurs et de nombreuses Modèle:Lang (« petites boutiques », « échoppes » — entre autres — en wallon liégeois) proposant des spécialités culinaires allant des frites accompagnées de sauce aux mets les plus exotiques.

Bonimenteurs, camelots et autres marchands ambulants, souvent rejoints par des artistes de rue ou des étudiants en arts du spectacle testant leur savoir-faire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, font du marché dominical un spectacle vivant ouvert à tous les vents. Par leur Modèle:Lang (« loquacité » en wallon liégeois) et leurs boniments, le marché reste ce qu'il a toujours été : une longue fresque colorée et un endroit de mixité sociale privilégié où apprécier la nature humaine. Cette ambiance se prolonge dans les nombreux bistros, tel le typiquement liégeois Café Lequet (dont la spécialité est le boulet à la liégeoise), et les restaurants servant des cuisines issues des quatre coins de la planète qui jalonnent le marché.

Localisation

De sa situation ancestrale limitée à La Batte, le marché occupe actuellement la rive gauche de la Meuse entre le quai Roosevelt et le quai Saint-Léonard (jusqu'à la rue de la Linière) ainsi que la rue de la Cité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Horaire et accès

Polémique

Le projet du retour du tram à Liège suscite la polémique quant au tracé de la ligne no 1 entre la place Saint-Lambert et Coronmeuse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est plus particulièrement centrée sur l'impact négatif en termes de nuisances, pendant la durée des travaux, et de places disponibles, après leur réalisation, vis-à-vis du marché<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Émulations

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

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Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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