Marie Besnard
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Marie Besnard, de son nom de jeune fille Marie Joséphine Philippine Davaillaud, née le Modèle:Date de naissance à Saint-Pierre-de-Maillé et morte le Modèle:Date de décès à Loudun, surnommée Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation, a été soupçonnée d'être une tueuse en série et reste au centre d'une des énigmes judiciaires françaises du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
C'est le Modèle:Date que Marie Besnard est inculpée pour le meurtre par empoisonnement de douze personnes, dont son propre mari.
L'histoire se passe dans la ville de Loudun (Modèle:Nombre à l'époque des faits), là où l'affaire Urbain Grandier avait fait grand bruit quelques siècles auparavant. On observe plusieurs similitudes entre ces deux affaires, dont la part très importante des rumeurs qui ont joué dans l'arrestation de Marie Besnard comme dans celle d'Urbain Grandier.
Après trois procès qui durent plus de dix ans, Marie Besnard, accusée et menacée de la peine capitale, est libérée en Modèle:Date puis acquittée par la cour d'assises de la Gironde le Modèle:Date.
Ce feuilleton judiciaire mobilisa la France entière pendant toute une décennie ; c'est, avec l'affaire Marie Lafarge, l'une des plus étonnantes énigmes d'empoisonnement.
Les trois procès furent relatés dans la presse par le célèbre chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher, le dessinateur de presse Sennep et le journaliste caricaturiste Maurice Tournade<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Biographie
Marie Joséphine Philippine Davaillaud, née le Modèle:Date dans le hameau des Liboureaux de la commune de Saint-Pierre-de-Maillé, est la fille de Pierre Eugène Davaillaud, cultivateur, et de Marie-Louise Antigny<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle fait ses études chez les sœurs d'Angles-sur-l'Anglin puis à l'école laïque de Saint-Pierre-de-Maillé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une fièvre typhoïde interrompt sa scolarité à douze ans. Sans certificat d'études, elle commence sa vie en aidant ses parentsModèle:Sfn. En 1914, elle s'éprend d'Auguste Antigny, un cousin germain né en 1898, dont la santé est fragile : il est constamment malade et doit être réformé lorsque la guerre éclate. Les Davaillaud s'opposent formellement au mariage en raison de l'état de santé du jeune homme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Marie finit cependant par l'épouser. Le couple n'a pas d'enfant et Auguste meurt d'une pleurésie consécutive à la tuberculose le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Dépressive, Marie part se reposer chez sa cousine Pascaline Antigny, à Loudun, en Modèle:Date-. Elle y rencontre Léon Besnard, cordier et gros propriétaire foncier, qui la courtise, même lorsqu'elle retourne chez elle, à Saint-Pierre-de-Maillé. Elle l'épouse le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le couple semble heureux mais n'a toujours pas d'enfant, et Marie Besnard doit subir une ovariectomie à la suite d'une péritonite en 1942Modèle:Sfn. Marie est une épouse économe et le couple vit confortablement, ce qui suscite des jalousies et des rumeurs, prêtant notamment des amants à l'épouse BesnardModèle:Sfn.
Morts en série
Le Modèle:Date-, Léon (alors âgé de Modèle:Nombre mais de santé fragile) et Marie Besnard, mariés depuis dix-huit ans, partagent un repas champêtre dans la ferme des Liboureaux, ancienne exploitation agricole des parents de Marie à Saint-Pierre-de-Maillé. Avant de reprendre la route, Léon est victime d'un malaise et vomit son repas. Son état s'aggrave les jours suivants. Le médecin de famille, le docteur Gallois, exclut une intoxication alimentaire, tous les convives étant en bonne forme, et diagnostique une crise de foie, mais la prise de sang de Léon révèle un taux d'urée de Modèle:Unité. Léon meurt le Modèle:Date-, et son décès est attribué à une crise d'urémie. L'affaire Besnard débute, Marie étant veuve pour la seconde fois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au cours de son agonie, de nombreux amis sont venus rendre visite à Léon, dont Louise Pintou, veuve employée des postes, amie et locataire des époux Besnard, dont la rumeur prétend qu'elle est la maîtresse de Léon. Quelques jours après l'enterrement, Modèle:Mme confie à un proche, Auguste Massip, propriétaire du château de Montpensier (Vienne)<ref group="note">Sur la commune de Vézières (situé à une dizaine de kilomètres au nord de Loudun).</ref> et maniaque de la délation, que Léon Besnard, avant de mourir, lui a confié Modèle:Citation. Massip consulte un dictionnaire médical et observe que les symptômes de la mort de Léon (vomissements, crise d'urémie, œdème pulmonaire) sont ceux d'un empoisonnement à l'arsenic<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aussi écrit-il une lettre au procureur de la République, le Modèle:Date-, pour lui faire part de ses doutes. L'affaire est cependant vite classée, les rapports des gendarmes signalant que Modèle:CitationModèle:Sfn.
Le mystérieux incendie du château de Montpensier<ref group="note">L'enquête de l'inspecteur Normand tourne court, établissant que ce sont les deux enfants d'un domestique qui ont mis le feu en jouant avec des allumettes dans des fanes de haricots. Modèle:Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>, le Modèle:Date-, suivi de l'étrange « cambriolage » du domicile de Modèle:Mme (où rien n'est volé mais ses affaires ont été dispersées, si bien qu'elle porte plainte) le Modèle:Date-, persuadent les deux accusateurs que Marie Besnard est une « sorcière » à l'origine de ces deux autres faits et s'empressent de la dénoncer. Les détails de ces témoignages, ainsi que de nombreuses rumeurs (notamment le fait que Marie est devenue opportunément riche en héritant des immeubles et des terres agricoles de son mari), sont portés à la connaissance de la gendarmerie puis d'un juge d'instruction de Poitiers qui lance une commission rogatoire le Modèle:Date-. Marie Besnard est entendue, mais les charges ne sont pas suffisantes pour l'inculper. Le juge diligente l'exhumation du corps de Léon Besnard le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Les prélèvements sont expédiés à un médecin légiste marseillais, le docteur Béroud, qui découvre dans les viscères de Léon Besnard Modèle:Unité d'arsenic pur (le taux naturel d'arsenic dans le corps humain est de Modèle:Nombre par litre de sang)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le cambriolage survenu chez Modèle:Mme et les témoignages de nombreux habitants de Loudun, attirent l'attention de la police, des magistrats et de la population sur les nombreux décès survenus dans l'entourage de Marie Besnard, à savoir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
- le Modèle:Date- : Auguste Antigny (Modèle:Nombre), cousin germain et premier époux de Marie Besnard. Le couple trouve une place de concierge au château des Martins, chez Modèle:M.Modèle:Sfn. Après une dernière hémoptysie, il est déclaré mort de tuberculose<ref group="note">De constitution faible, il a eu plusieurs atteintes de tuberculose qui expliquent qu'il est réformé en 1914.</ref>. Dans ses restes, exhumés pour l'enquête, on trouve Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date- : Marie Lecomte, née Labrèche (Modèle:Nombre), grand-tante de son mari. Ses restes, exhumés, révèlent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Toussaint Rivet (Modèle:Nombre), ami des époux Besnard. Dans ses restes, on découvre Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Pierre Davaillaud (Modèle:Nombre), père de Marie Besnard, officiellement mort de congestion cérébrale. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Louise Gouin, née Labrèche (Modèle:Nombre), grand-mère maternelle de Léon Besnard. La très faible quantité d'arsenic recueillie dans ses viscères exclut ce décès de la liste des supposées victimes, il n'est donc pas retenu par l'accusation ;
- le Modèle:Date-, Marcellin Besnard (Modèle:Nombre), beau-père de Marie Besnard. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Marie-Louise Besnard, née Gouin (Modèle:Nombre), belle-mère de Marie Besnard. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Lucie Bodin, née Besnard (Modèle:Nombre), sœur de Léon Besnard, retrouvée pendue chez elle. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Blanche Rivet, née Lebeau (Modèle:Nombre), veuve de Toussaint Rivet, officiellement décédée d'une aortite. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Pauline Bodineau, née Lalleron (Modèle:Nombre), cousine de Léon Besnard. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Virginie Lalleron (Modèle:Nombre), sœur de Pauline Bodineau. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Léon Besnard (Modèle:Nombre), époux de Marie Besnard. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic ;
- le Modèle:Date-, Marie-Louise Davaillaud, née Antigny (Modèle:Nombre), mère de Marie Besnard. Ses restes contiennent Modèle:Unité d'arsenic.
Deux mobiles paraissent évidents au magistrat instructeur :
- L'argent
- Marie Besnard a directement ou indirectement recueilli par héritage les biens de toutes ces personnes. Elle possède et gère néanmoins par ailleurs une fabrique prospère de cordes. Ses biens sont saisis, ce qui ne permet pas à l'accusée de payer sa mise en liberté sous caution. Charles Trenet propose de la payer.
- La passion
- Marie Besnard aurait, paraît-il, noué une relation intime avec un ancien prisonnier allemand, Alfred Dietz, que les époux Besnard avaient conservé comme tâcheron.
Consignés en détail dans l'acte d'accusation, tous ces éléments conduisent à l'inculpation de Marie Besnard pour empoisonnement, avec la circonstance aggravante de parricide et de matricide. Le Modèle:Date-, le commissaire principal Nocquet, de la police judiciaire de Limoges, l'arrête à son domicile. Le même jour, elle est inculpée de meurtre et incarcérée à la prison de la Pierre levée de Poitiers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le rapport d'autopsie de onze corps exhumés, établi par le docteur Georges Béroud, directeur du laboratoire de police scientifique de Marseille, sur la base d'analyses menées grâce au test de Marsh et à la méthode de Cribier, conclut à des empoisonnements aigus suivant des intoxications lentes, liés à des imprégnations exogènes d'arsenic. Le Modèle:Date-, on notifie à Marie Besnard onze inculpations nouvelles du chef d'homicide volontaireModèle:Sfn. Son avocat réclame une contre-expertise que le juge refuse. Le Modèle:Date-, la défense remet au juge une liste de témoins en mesure de la disculper, mais le juge s'appuie essentiellement sur l'expertise de Béroud, ce dernier faisant autoritéModèle:Sfn.
Procès à rebondissements
Bataille d'experts
Le premier procès s'ouvre le Modèle:Date- à la cour d'assises de Poitiers. Dès le Modèle:Date-<ref>Vidéo de Marie Besnard en mantilles noires, sur INA.fr.</ref>, la défense menée par maître Gauthrat met à mal l'expertise de Béroud (il lui tend un piège en brandissant des tubes de Marsh dans lesquels le docteur Béroud voit de l'arsenic, alors que le laboratoire qui les a préparés atteste qu'il n'y en a aucun). Devant cette situation, le président du tribunal nomme trois nouveaux experts dont les analyses, remises deux mois plus tard, se révèlent contradictoires. Le procès est alors renvoyé pour cause de suspicion légitime mais aussi de sûreté publique, car l'audience a été émaillée de troublesModèle:Sfn.
Un deuxième procès s'ouvre le Modèle:Date- à la cour d'assises de Bordeaux. Il est marqué par la déclaration de l'expert psychiatre, le docteur André Ceillier : Modèle:Citation, et par une nouvelle bataille d'experts : les analyses toxicologiques réalisées par des toxicologues des laboratoires de la préfecture de police de Paris<ref group="note">Les professeurs Émile Kohn-Abrest, ancien directeur du laboratoire de toxicologie de Paris, René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris et membre de l’Académie de médecine, le professeur Henri Griffon, agrégé du Val-de-Grâce, directeur du laboratoire de toxicologie de la préfecture de police, et le professeur René Piedelièvre, médecin légiste et président du conseil national de l’ordre des médecins.</ref>, concluant à la même présence anormale d'arsenic dans les prélèvements effectués lors de l'exhumation des cadavres. Mais des erreurs dans leurs rapports, ainsi qu'une confusion au niveau des prélèvements, incitent les magistrats et jurés à demander un complément d'information. Le Modèle:Date-, la justice met Marie Besnard en liberté provisoire contre une caution de Modèle:Nombre de francs ramenée à deux cent mille francs, somme réunie par des petits-cousins et des amis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le troisième procès s'ouvre à la cour d'assises de Bordeaux le Modèle:Date-. Il fait appel à de nouveaux experts, alors que Marie Besnard comparaît libre. Entre-temps, un rapport du professeur René Piedelièvre, établi en 1954, confirme les conclusions des analyses de 1952 mais se montre plus nuancé que celui du docteur Béroud<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La justice avait aussi demandé un rapport au professeur Frédéric Joliot-Curie, basé sur la recherche d'arsenic par le procédé nucléaire, mais le physicien est mort en 1958<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les jurés sont sensibles aux arguments de Modèle:M., cité au titre d'expert des sols en tant que maître des recherches au Centre national de la recherche agronomique, affirmant le Modèle:Date- : Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, au terme d'un bref délibéré, le jury de la cour d'assises de la Gironde acquitte Marie Besnard au bénéfice du doute, par sept voix contre cinq<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Acquittement
La première raison de l'acquittement tient à l'attitude du docteur Béroud lui-même : contesté, il se défend difficilement face aux avocats de Marie Besnard. La défense fait valoir également que des erreurs d'étiquetage dans les bocaux contenant les prélèvements ont été commises, certains bocaux pouvant avoir été perdus ou remplacés.
Une enquête au cimetière de Loudun permet de démontrer que le sulfatage des fleurs, la décomposition du zinc (de l'arsenic est normalement contenu dans le zinc commercial issu des ornements funéraires tels les crucifix de métal, les toitures des chapelles) et l'arséniate employé contre le doryphore de la pomme de terre cultivée à proximité par le gardien, peuvent avoir saturé la terre du cimetière d'arsenic et justifier une contamination post-mortem<ref group="note">La solubilisation de l'arsenic fait débat chez les experts mais plusieurs expliquent au cours du procès que l'arsenic, insoluble au départ, est solubilisé par la vie microbienne dans le sol et redevient insoluble quand il se fixe sur le cadavre. Modèle:Cf. Jacqueline Favreau-Colombier, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.
La longueur du procès, le dépérissement des preuves (le dernier procès ayant lieu en 1961), le retournement de l'opinion publique, lassée, conduisent à l'acquittement par défaut (au bénéfice du doute, faute de preuves) de Marie Besnard le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Marie Besnard publie ses mémoires en 1962. Elle meurt d'un cancer des os à Loudun le Modèle:Date, à l'âge de quatre-vingt-trois ans, refusant l'inhumation et faisant don de son corps à la science. Elle emporte son ou ses prétendus secrets dans sa tombe après avoir, selon une dernière rumeur, pardonné publiquementModèle:Passage contradictoire à Louise Pintou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Conséquences
Le fiasco judiciaire de l'affaire a conduit à réviser les méthodes de la justice et des expertises judiciaires. Les expertises ayant conclu à la découverte d'arsenic sur ces dépouilles, considérées comme peu professionnelles, ont été largement contestées lors des procès et par la suite. Le dépôt de métalloïde des tubes de Marsh pouvait tout aussi bien être de l'antimoine<ref>Jean-Marc Rouzioux, dans Les Dossiers de l'écran, (1980), lire en ligne, consulté le 28 novembre 2021.</ref>.
Dans la culture
Télévision
- L'Affaire Marie Besnard en Modèle:Date, téléfilm réalisé par Yves-André Hubert avec Alice Sapritch dans le rôle de Marie Besnard.
- Marie Besnard, l'empoisonneuse téléfilm en deux parties diffusé sur TF1 les Modèle:Date et Modèle:Date réalisé par Christian Faure avec Muriel Robin dans le rôle de Marie Besnard.
Radio
- Fabrice Drouelle, Marie Besnard était-elle l'empoisonneuse du siècle ?, Affaires sensibles sur Modèle:Nobr, Modèle:Date-.
- Christophe Hondelatte, Marie Besnard, Hondelatte raconte sur Modèle:Nobr, Modèle:Date-.
Médiagraphie
Bibliographie
- Marie Besnard, Mes mémoires, Les productions de Paris, 1962.
- René Héricotte, Marie Besnard ou la justice empoisonnée, Paris, éd. J.A., 1980.
- Modèle:Ouvrage
- Michel Bénézech, A-t-on jugé Marie Besnard ?, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 1995 [seul ouvrage reproduisant Modèle:Lang l'acte d'accusation et certaines pièces du procès].
- Jean-Noël Kapferer, Rumeurs : le plus vieux média du monde, Paris, Seuil, 1995.
- Sophie Mamouni, L'Affaire Besnard, Paris, De Vecchi, 1999.
- Madeleine Leveau-Fernandez, Marie Besnard : l'honneur d'une femme, Pantin, Le Temps des Cerises, 2006.
- Bernard Hautecloque « L'Affaire Marie Besnard » Modèle:P. in Les Affaires non élucidées, De Borée, 2019
Documentaires
- « Marie Besnard, arsenic et vieilles querelles » de la série Des crimes presque parfaits, sur Planète+ CI.
- « L'Affaire Marie Besnard », dossier de l'INA de 2007, comporte plusieurs documents télévisuels : interview de Marie Besnard par Pierre Dumayet (1962), interview du toxicologue Jean-Marc Rouzioux (1980), libération de Marie Besnard (1954), interview de maître Gauthrat, un de ses avocats (1960), sujet d'avant-procès par Frédéric Pottecher (1961), Marie Besnard avant le verdict (1961), voir en ligne, (consulté le 28 novembre 2021)