Angles-sur-l'Anglin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Terme défini est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Occupant un site stratégique sur les bords de la rivière l'Anglin, occupé depuis l'époque préhistorique — ce dont témoigne le Roc-aux-Sorciers, sommet de l'art pariétal —, aux confins des provinces du Poitou, de la Touraine et du Berry, cette petite cité a conservé son caractère médiéval, avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et son château fort à demi ruiné, juché sur un piton rocheux. Elle est un des plus beaux villages de France.

Centre d'artisanat d'art, Angles-sur-l'Anglin est célèbre pour ses ateliers de textiles à armure toile ajourée : « Les jours d'Angles », nés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Très populaires auprès de la « haute société » de la Belle Époque, ils connaissent un regain d'intérêt. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située dans l'est<ref name="Lion 1906">Site de Lion 1906 : Vienne, consulté le 18 septembre 2012.</ref> du département, à la limite avec le département de l'Indre.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et lieux-dits

Les hameaux<ref name="Géoportail">Site du Géoportail : Angles-sur-l'Anglin, consulté le 15 décembre 2013.</ref> et lieux-dits<ref name="Géoportail"/> de la commune sont : Boisdichon, Saint-Pierre, Chézelles et les Liboureaux.

Géologie et hydrographie

Le territoire communal est arrosé par les rivières Gartempe<ref name="Géoportail"/> et Anglin<ref name="Géoportail"/>. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les routes départementales<ref name="ViaMichelin">Site de ViaMichelin : Angles-sur-l'Anglin, consulté le 14 décembre 2013.</ref> : 2, 2A, 2B, 2C et 5.

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châtellerault<ref name="ViaMichelin"/>, à Modèle:Unité.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard<ref name="ViaMichelin"/>, à Modèle:Unité.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 48<ref name="Géoportail"/> et par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne<ref name="Géoportail"/>. De plus la commune est desservie par cinq circuits communaux de promenade à pied et en VTT (boucles de 3,5 à Modèle:Unité) et quatre sentiers intercommunaux de 12 à Modèle:Unité, tous au départ de la place et du pont.

La place, en 2008.
La place, en 2008.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roche-Posay Cou », sur la commune de La Roche-Posay, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Angles-sur-l'Anglin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (16,2 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Angles-sur-l'Anglin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Anglin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2006, 2010 et 2016<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:86004-Angles-sur-l'Anglin-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Angles-sur-l'Anglin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 14,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Castellum Ingla dès 1025<ref>Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Cyprien.</ref>, Castellum Engli en 1070, Engla vers 1080, au sommet d'une boucle de l'Anglin, sur un rivage concave et escarpé<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 291 - Modèle:ISBN.</ref>.

Elle tire son nom d'une tribu d'AnglesModèle:Refnec.

L'Anglin est la rivière passant dans la commune et son hydronyme est attesté sous la forme Fluvius Anguli au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fluvius Engle vers 1080, Engleen en 1260, du latin angulus « angle » ou de l'adjectif *angulinus « anguleux », pour décrire le cours sinueux de ce cours d'eau<ref name="Ernest Nègre"/>.

Ses habitants sont appelés les Anglois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

L'abri du Roc-aux-Sorciers est un haut-lieu de la sculpture magdalénienne<ref name="museeRoc">Modèle:Harvsp.</ref>. Le site est constitué de deux secteurs, l’abri Taillebourg en amont et l'abri Bourdois en aval<ref name="1975bastin24">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. Il a été habité du magdalénien III (dernière des trois périodes du magdalénien inférieur) au magdalénien VI (les trois périodes du magdalénien supérieur), soit environ Modèle:Nb à Modèle:Unité<ref name="1975bastin23">Modèle:Harvsp.</ref>.

L'analyse paléopalynologique (1975) a permis d'établir l'existence de l'oscillation d'Angles-sur-Anglin, synchronisée avec la phase climatique douce et humide Würm IV-Périgord IV reconnue par H. Laville (1973) en Périgord<ref name="1975bastin34">Modèle:Harvsp.</ref>

Moyen Âge

La statue d'ange sur la place du marché, en 2008.
La Victoire (Aimé Octobre, sculpteur)<ref>Modèle:Article.</ref>, statue sur la place du Marché, en 2006.

Le premier château de pierre est construit par un évêque de Poitiers Gilbert (975-1020), sur l'escarpement rocheux dominant la rivière. Le commandement de la garnison en est confié à un cousin de l'évêque, Gaucelme Roy, puis à son neveu vers 1025. La même année, un pont est construit, qui subsiste jusqu'en 1741.

L'abbaye Sainte-Croix, dont il subsiste l'église, a été fondée également par un évêque de Poitiers, sous la règle bénédictine. Vers 1070, l'évêque de Poitiers Isembert II accorde plus d'autonomie au monastère de Sainte-Croix. Son successeur Pierre, en 1090, lui donne autorité sur la paroisse d'Angles, Saint-Pierre (la ville haute), sur la rive droite du cours d'eau, alors que l'abbaye est sur la rive gauche.

Le château est confié aux Lusignan. En 1096, avant de partir en croisade, Hugues de Lusignan et son fils Hugues le Brun accordent les bénéfices de l'abbaye à l'abbé de Saint-Cyprien de Poitiers.

Les barons de Lusignan tiennent leur fief d'Angles en « franche aumône, sans hommage, ni autre obligation » des évêques de Poitiers. Ils sont donc indépendants. Ils remanient le château, reconstruisant notamment le donjon.

Cependant, les seigneurs de Lusignan abandonnent peu à peu leurs terres d'Angles, qu'ils vendent ou échangent. En 1268, Guillaume de Lezay-Lusignan échange le château et ses droits aux évêques de Poitiers, contre la terre de Villefagnan, et le Modèle:Date, Hélie de Lusignan vend les deux tiers de ses terres d'Angles à l'évêque Gautier de Bruges, qui soutint le pape Boniface VIII contre Philippe le Bel, et fut exilé pour ceci.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, c'est la famille d'Oyré qui défend le château pour les évêques. Un de ses membres, Guichard IV, fut célébré pour ses exploits à la bataille de Poitiers en 1356, du côté de Jean le Bon, qu'il défendit vaillamment. Il combattit ensuite sous le commandement du Prince Noir, ayant reçu l'ordre du roi de France d'obéir à son nouveau suzerain. Il reçoit l'ordre de la Jarretière, devient gouverneur du fils du Prince Noir. Il embellit son château, qui prend le nom de château Guichard.

Le Modèle:Date, Bertrand Du Guesclin assiège et prend le château (que le capitaine Pierre Gedoin lui cède gracieusement), et le village est ruiné. Les évêques de Poitiers sont ensuite les seuls seigneurs du château.

On notera également la naissance du cardinal Jean de la Balue.

Reconstruction d'après la guerre de Cent Ans

Ces reconstructions sont au nombre de deux : d'abord celle des évêques, qui restaurent le château, après la Praguerie, en fait au cours de la guerre de Cent Ans (qui n'est qu'une longue suite de conflits et de trêves plus ou moins longues). Les moines de l'abbaye Sainte-Croix travaillent quant à eux au relèvement du village au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en vendant de nombreuses terres de 1441 à 1482. Les armes de l'abbé figurent sur chaque mur qu'ils construisirent, ce qui donne une idée de l'importance des destructions. Des foires sont rétablies en 1481 par Louis XI.

Temps modernes

Son château demeure ensuite une forteresse d'importance dont on tient à s'assurer tout au long des guerres de Religion. Il est pris par l'amiral de Coligny en 1567, qui y installe une garnison protestante qui défend le château jusqu'en 1571, date à laquelle il est pris par le gouverneur de Châtellerault. L'abbaye avait été ravagée par les Protestants et son abbé Boivert fut par la suite un des chefs catholiques les plus acharnés. En 1591, les Ligueurs prennent et pillent le château. En 1652, le duc de Roannez, commandant les troupes royales, le reprend aux frondeurs poitevins qui l'avaient pillé en 1650.

La ville est aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVII

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, une source de revenus réguliers pour l'évêque de Poitiers : foires, four banal, moulin (emporté par le torrent en 1646, 1657 et 1699, mais debout encore aujourd'hui avec sa roue) lui rapportaient vers 1650 environ Modèle:Nombre. Ces forts revenus témoignent de la prospérité de la petite ville, au carrefour de trois provinces (Poitou, Berry et Touraine), donc dans un lieu propice au commerce. Il semble que certains en aient profité pour arrondir leurs revenus en pratiquant la contrebande de sel, ce qui provoqua l'installation d'un grenier à gabelle dans la ville en 1664.

Par contre, le château n'est pas relevé après les dégâts causés par les guerres civiles, et même abandonné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, après requête au Parlement de Paris. Celui-ci renonce en 1708 à exiger une restauration complète du château (estimée à 10 années de revenus du fief, soit Modèle:Nombre). Il se contenta d'une réparation du château neuf, pour Modèle:Nombre.

Le pont emporté en 1741 ne fut remplacé que par un bac ; d'une part la construction d'un pont aurait coûté Modèle:Nombre, et la situation d'Angles entre trois provinces, relevant de Poitiers d'un point de vue féodal, de Bourges pour la généralité et du Blanc pour l'élection, compliquait encore les choses.

Révolution française

Angles accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. C’est le lieu de toutes les nouvelles fêtes : fête des Époux, de l’Agriculture Modèle:Etc.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À la Révolution, le château est déclaré bien national et sert de carrière publique.

Époque contemporaine

En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. Ce sapin existe toujours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

La commune dépend de l'arrondissement de Montmorillon, du canton de Montmorillon, de la troisième circonscription de la Vienne et de la Communauté d'agglomération du pays châtelleraudais (jusqu'au Modèle:Date elle dépendait de la communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse).

Elle dispose d'une agence postale communale<ref>Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.</ref>. Elle dépend de la troisième circonscription de la Vienne. Elle a été récompensée par trois fleurs et la distinction Grand prix au palmarès 2007<ref>Site des Villes et Villages Fleuris : 2007, consulté le 25 août 2012.</ref> et par trois fleurs en 2022<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>. du concours des villes et villages fleuris. De plus la commune porte le Label Plus beaux villages de France.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

En 2010, il ne restait plus que huit<ref name="DRAAF">Site de la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt du Poitou-Charentes : Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne, consulté le 21 février 2013.</ref> exploitations agricoles contre onze<ref name="DRAAF"/> en 2000. Les surfaces utilisées sont passées de Modèle:Unité<ref name="DRAAF"/> en 2000 à Modèle:Unité<ref name="DRAAF"/> en 2010. 53 % sont destinées à la culture des céréales<ref name="DRAAF"/> (essentiellement du blé tendre, mais aussi de l'orge et du maïs), 3 % pour le fourrage<ref name="DRAAF"/>, 29 % pour les oléagineux<ref name="DRAAF"/> (colza pour les 2/3 et tournesol pour 1/3) et 5 % reste en herbes<ref name="DRAAF"/>.

L'élevage quant à lui est récent car il n'existait pas en 2000, reste faible et concerne uniquement les ovins (205 têtes en 2010).

Population et société

La commune possède comme lieu d'enseignement<ref>Site du ministère de l'Éducation nationale : Angles-sur-l'Anglin, consulté le 25 août 2012.</ref> une école primaire publique. Le collège public (Léon Huet) de secteur<ref>Site du collège Léon Huet, consulté le 25 août 2012.</ref> se trouve à La Roche-Posay.

Durant l'année des festivités sont organisées comme « Les jours d'Angles » : l'industrie de broderie à fils tirés des Jours d'Angle assura au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la prospérité de la ville (les paquebots Queen Elizabeth et Normandie se fournirent des broderies extrêmement fines produites à Angles), le « festival du livre » tous les week-ends du 15 août et le feu d'artifice le premier week-end du mois d'août.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blason commune

Fichier:Logo d'Angles-sur-l'Anglin (86).jpg Logotype de la commune d'Angles-sur-l'Anglin

Modèle:...

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail