Martine David

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Martine Yvette David, née Fouchier<ref>Modèle:Lien web</ref>, est une femme politique française, née le Modèle:Date à Loches. Elle a été député du Rhône de 1988 à 2007 et maire de Saint-Priest de 2003 à 2014.

Biographie

Débuts en politique

Née à Loches, en Indre-et-Loire, Martine Fouchier emménage dans l'Est lyonnais, à Décines-Charpieu durant sa jeunesse. Mariée, elle prend le nom de famille de son époux. Secrétaire de direction de profession et membre du Parti socialiste dès 1971<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, elle fait ses débuts en politique en tant que conseillère municipale de Décines-Charpieu, élue avec la liste socialiste menée par Pierre Moutin lors des élections de 1983<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections législatives de 1988, elle est la suppléante du socialiste Jean Poperen, élu député dans la 13e circonscription du Rhône lors de ce scrutin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Députée et adjointe au maire de Décines-Charpieu

Le Modèle:Date, Jean Poperen est nommé ministre chargé des Relations avec le Parlement par Michel Rocard, Martine David lui succède alors dès le 29 juillet de la même année à l'Assemblée Nationale<ref name=":1" />.

Alors qu'elle est nommée adjointe au maire de Décines-Charpieu chargée des affaires culturelles après que la liste socialiste reconduite par Pierre Moutin soit élue lors des municipales de 1989, Martine David accède pour la première fois par le vote au siège de députée de la 13e circonscription du Rhône lors des législatives de 1993<ref name=":0" />.

Cet enchaînement d'accès aux fonctions d'adjointe au maire de Décines-Charpieu et de députée du Rhône se répète lors des municipales de 1995 et des législatives de 1997<ref name=":0" />. C'est sous la [[XIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} législature]], de 1997 à 2002, que la députée rhodanienne fut présidente du Groupe d'amitié France-Israël et membre du Conseil d'administration de la Fondation France-Israël.

En 2001, Martine David est présente sur la liste socialiste conduite par Bruno Polga lors des élections municipales à Saint-Priest. Maire de cette commune depuis 18 ans, Polga est réélu pour un quatrième mandat consécutif et David nommée première adjointe. Dans la même période, lors des élections législatives de 2002, elle est réélue pour un quatrième mandat consécutif à l'Assemblée Nationale<ref name=":0" />.

Maire de Saint-Priest

C'est à l'âge de 68 ans que Bruno Polga, maire de Saint-Priest pendant deux décennies, démissionne le Modèle:Date. Martine David, qui est alors première adjointe de la commune, accède à la fonction de maire dans la foulée, de la même façon dont elle a accédé au siège de députée du Rhône pour la première fois en 1988, après la nomination de Jean Poperen au gouvernement. Il s'agit alors de la première femme maire de Saint-Priest.

Grâce aux nouveaux projets entrepris dernièrement par Polga, Saint-Priest est alors une commune moderne et dynamique, prête à valider aisément les objectifs en matière de développement économique et durable attendus au XXIe siècle. Martine David en devient la première magistrate, avec comme ambition de concrétiser les projets entrepris par Bruno Polga et d'en développer de nouveaux.

Martine David s'illustra parmi les autres maires de Saint-Priest en poursuivant l'opération Cœur de Saint-Priest lancée en décembre 2001 par son prédécesseur afin de réhabiliter totalement le centre-ville de la commune, ainsi que par la construction de logements sociaux, de nouveaux logements modernes et la rénovation de lieux publics<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La maire de Saint-Priest est reconduite à la tête de la ville en 2008, et nommé vice-présidente du Grand Lyon chargée du plan local d'urbanisme. Cette élection vient un an après sa défaite face au candidat UMP Philippe Meunier lors des élections législatives de 2007, malgré le soutien de Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est à la suite de ce dernier scrutin que David a dû céder le siège qu'elle occupait depuis 19 ans à l'Assemblée Nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de ces années en tant que députée, Martine David a noué des relations avec de nombreuses personnalités politiques socialistes, comme Bruno Le Roux ou Claude Bartolone.

Le [[1er janvier|Modèle:1er janvier]] 2013, elle est nommée Chevalier de la Légion d'Honneur. Sa décoration lui est remise par Claude Bartolone, alors président de l'Assemblée Nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections municipales de 2014, et malgré le soutien de Bruno Polga<ref>Modèle:Lien web</ref>, Claude Bartolone<ref>Modèle:Lien web</ref>, Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web</ref>, Martine David, en tête lors du premier tour, est battue au second face au candidat de l'UMP, Gilles Gascon. Après cette défaite serrée, l'ancienne maire conserve néanmoins un siège d'opposition au conseil municipal de Saint-Priest et un de conseillère communautaire du Grand Lyon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Décorations

Notes et références

Notes

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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