Massacre de Halabja
Le massacre de Halabja est un massacre par arme chimique de la population civile de la ville kurde de Halabja, dans la province d'As-Sulaymaniya (Kurdistan irakien). Il a eu lieu du 16 au Modèle:Date, pendant la guerre Iran-Irak, après la chute de la ville le Modèle:Date aux mains des peshmergas de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani.
Environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article</ref> périrent dans des attaques chimiques au gaz perpétrées sous l'ordre d'Ali Hassan al-Majid (dit Modèle:Citation) par des chasseurs-bombardiers MiG et Mirage de l'armée irakienne.
La campagne Anfal
Cette attaque fait partie de l'opération Anfal, qui provoqua la mort de Modèle:Nombre et la destruction de plus de 90 % des villages kurdes<ref>Human Rights Watch, First Anfal—The Siege of Sergalou and Bergalou, February 23–March 19, 1988.</ref>.
Le Modèle:Date-, Ali Hassan Al Majid déclara devant les responsables du parti Baas : Modèle:Citation bloc Ce projet conduit à la mise en place de la campagne Anfal de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Cette campagne génocidaire est exécutée en six phases.
Le bombardement de Halabja eut lieu lors de la première phase appelée « Premier Anfal - Sergalou et Bergalou », du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Cette ville frontalière peuplée de civils kurdes était tombée aux mains des Iraniens. Au cours de leur contre-offensive, les forces irakiennes utilisèrent du gaz moutarde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de son procès devant le Haut Tribunal pénal irakien, Ali Hassan Al Majid reconnut avoir ordonné l'utilisation de gaz contre les populations civiles kurdes du nord de l'Irak<ref name="RFI">« Peine de mort pour les responsables du génocide kurde »., RFI, 24 juin 2007.</ref>. Cet aveu lui valut d'être inculpé pour génocide. Ali Hassan Al Majid fut condamné à mort le Modèle:Date- et exécuté le Modèle:Date-.
Réactions internationales
Le Modèle:Date-, Ali Hassan Al Majid proclamait :
« Je vais les tuer tous avec des armes chimiques ! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Qu'elle aille se faire foutre ! (...) »<ref name="RFI" />.
Le massacre de Halabja ne souleva alors guère de protestations de la communauté internationale. Perçu à l'époque comme un rempart contre le régime révolutionnaire islamique iranien, l'Irak était alors soutenu par les pays occidentaux, l'Union soviétique et l’ensemble du monde arabe, à l'exception de son rival syrien. Après l'attaque chimique, la France se contenta d’un communiqué condamnant l’« usage d’armes chimiques où que ce soit ». L’ONU de son côté, dans un rapport rendu public le Modèle:Date-, nota simplement que « des armes chimiques ont de nouveau été employées tant en Iran qu’en Irak » et que « le nombre de victimes civiles augmente »<ref>Le Monde, 28 avril 1988.</ref> sans pour autant désigner de responsable, qui était l'Irak baathiste.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Modèle:Bases
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Halabja
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Un article allemand sur le Massacre d'Anfal
Notes et références
<references />