À une quinzaine de kilomètres au sud de Péronne, Matigny se situe à proximité de l'axe Amiens - Roye.
La commune, située sur un plateau surplombant la vallée de la Somme, est traversée par l'ex-route nationale 37 (actuelle Modèle:Nobr).
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est argileux sur les deux tiers du territoire communal et siliceux calcaire sur l'autre tiers<ref name=Noti/>.
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est assez plat, constitué par un plateau.
Hydrographie
La commune n'est traversée par aucun cours d'eau.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique, avec vents dominants d'ouest.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé en son chef-lieu.
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Péronne - Matigny - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Matigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (91,5 %), zones urbanisées (8,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
}}, auquel les indigènes gallo-romains accolèrent le suffixe iacus qui se transforma en « gny ». Ce cas de figure est assez fréquent en Picardie<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969 Modèle:P..</ref>.
Histoire
Antiquité
L'archéologie aérienne a montré l'existence d'une villagallo-romaine sur le territoire de la commune<ref>Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Nathan 1985 Modèle:ISBN.</ref>.
Moyen Âge
L'existence d'un lieu se nommant Matigny ne nous est connu que depuis les années 950, date à laquelle, Raoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, évêque de Noyon, accorda le territoire de Matigny-en-Vermandois qu'il avait acheté à un certain Wascelin, au chapitre cathédral de Noyon. On trouve encore trace de l’existence de Matigny quand l'évêque de Noyon, Hardouin de Croÿ, accorda des autels de Matigny aux chanoines de Noyon.
Matigny avait donc pour co-seigneurs, le chapitre cathédral de Noyon et un laïc. On relève en 1279, Théophanie de Saint-Quentin, veuve de Roger Le Loup de Matigny et en 1313, Pierre de Matigny, maître queux du futur roi Charles IV<ref name="Noti">Notice géographique et historique sur la commune de Matigny, rédigée par Octave Coffin, instituteur, 1898, Archives départementales de la Somme.</ref>.
Époque moderne
Vers 1580, Jean de Callendre (ou Calandre) était co-seigneur du domaine de Matigny avec le chapitre cathédral de Noyon.
D'après un bail de 1621, la commanderie d'Eterpigny percevait encore une redevance en grain ainsi que la grosse dîme sur 37 journaux de terre labourable situés à Matigny.
Le clocher de l'église fut construit en 1628<ref name=Noti/>.
La commune est longuement occupée par l'armée allemande, qui détruit de nombreux bâtiments<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La localité est considérée comme détruite après l'Armistice<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le Modèle:Date- prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, Péronne, J. Quentin, 1844 (Lire en ligne sur Google books)