Maxéville

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Maxéville (prononcer Modèle:API-fr<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ou Modèle:API-fr<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.</ref>) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie

Localisation

Maxéville est une commune limitrophe de Nancy, longée à l'est par la Meurthe et traversée par l'autoroute A31 en direction de Metz. On distingue globalement trois quartiers traditionnels : Meurthe-Canal, le Centre et Champ-le-Bœuf, ce dernier, à l'extrême ouest, partagé avec Laxou. Un quatrième quartier a vu le jour sur le Haut de Lesse, dominant la vieille ville de ses 320 mètres, les Aulnes, en bordure du Haut-du-Lièvre nancéien.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Maxéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,7 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,5 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 454, alors qu'il était de 4 074 en 2014 et de 3 880 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 11,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 26,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maxéville en 2019 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,8 % en 2014), contre 57,2 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Maxéville en 2019.
Typologie Maxéville<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> Meurthe-et-Moselle<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 88,6 88,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 2 9,7
Logements vacants (en %) 11,1 9,3 8,2

Voies de communication et transports

Modèle:... Maxéville est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

  • Tempo 2 : Laxou Sapinière - Laneuveville Centre
  • Ligne 13 : Maxéville St. Jacques - Dommartemont
  • Ligne 32 : Maxéville Jean Lamour - Essey La Fallée
  • Ligne 10 Sub : Chaligny / Neuves-Maisons / Vandœuvre CHU Brabois - Villers Campus Sciences / Pompey
  • Ligne Corol (ligne circulaire desservant Vandœuvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers)

Toponymie

La commune est appelée dans les anciens titres Marchainville (village du marquis, ou aux marches, aux limites de la ville) et en patois Mahinville<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Autrefois Maxéville s'écrivait Machéville<ref>Durival, Mémoire sur la Lorraine et le Barrois, Nancy, Henry Thomas, 1753, Modèle:P., « Maxéville, vulg. Machéville ».</ref> et jusqu'au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} siècle, les habitants ont appelé leur ville ainsi<ref>Le Pays lorrain, Volume 27, 1935</ref>. On peut toutefois voir sur la gravure de Melchior Tavernier sur le siège de Nancy durant la guerre de Trente Ans le nom de Marchinville<ref>Une guerre de trente ans en Lorraine, de Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à l'université de Nancy 2, page 75</ref>.

Vocables : Marcheville (1224), Marcinvilla (1402), Maxéville (1600).

Histoire

Antiquité

Présences préhistorique et gallo-romaine.

Le chemin vicinal de Maxéville à Champigneulles, passe au dire de quelques personnes, pour une ancienne voie romaine. Cette tradition pourrait être appuyée par la découverte de vestiges d'un camp romain dans le bois qui domine ce chemin et le vallon de Champigneulles. Ce chemin s'appelle chemin de la Justice, à cause des fourches patibulaires qui se trouvaient à son extrémité<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Moyen Âge

Seigneurie en 1210.

Maxéville, village de l'ancien duché de Lorraine, qui a dépendu de la prévôté et du bailliage de Nancy, remonte à une époque assez éloignée : il en est parlé dans des titres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La maison de Lénoncourt y possédait des terres qu'elle tenait de la générosité des ducs de Lorraine. Cette seigneurie, après lui avoir appartenu, fut ensuite partagée à titre d'héritage, d'où vient qu'il y eut plusieurs châteaux<ref name="Lepage Stat 1843">Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, Nancy, 1843</ref>.

Vers 1298, pendant la guerre qui eut lieu entre le duc Thiébaut II et le comte de Vaudémont, celui-ci étant entré en Lorraine avec 600 hommes, brula le village de Maxéville. C'est dix ans à peu près avant cet événement que Ferry III, qui par les affranchissements donnés aux serfs de ses États, s'était attiré la haine des seigneurs, fut enlevé par ces derniers dans les bois de Heys et amené prisonnier dans la tour de Maxéville<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Modèle:M. Beaupré, après avoir établi l'authenticité de l'emprisonnement de Ferry Modèle:III, a cherché à déterminer l'emplacement qu'occupait la fameuse tour où le duc fut détenu par Andrian des Armoises, et que les bourgeois de Nancy rasèrent complètement. D'autre part, deux seigneuries distinctes, dit-il, se partageaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le village de Maxéville<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Temps modernes

Sous l'ancien régime, ce village était pour l'époque considérable : on estime qu'avant la peste de 1630, il y avait plus de Modèle:Unité. Et il y existait, au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} siècle, quelques usages religieux assez inhabituels<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Un lieu-dit de Maxéville porte le nom de Côte-le-Prêtre : c'était, dit-on, sur cette montagne voisine du village, que l'on déposait les pestiférés en attendant leur mort, et que le prêtre venait leur apporter les derniers secours<ref name="Lepage Stat 1843"/>.

Époque contemporaine

Fichier:Musée Européen de la Bière, Beer coaster pic-118.JPG

Modèle:… La grande brasserie viennoise de Maxéville a été construite en 1869 par Nicolas Galland (1816-1886), célèbre pour ses travaux de recherche sur le maltage ; mais la société est mise en liquidation en 1877 et vendue aux enchères. Elle devient alors la « Grande Brasserie de l'Est », qui produit Modèle:Unité en 1885. Elle fusionne en 1898 avec la brasserie Betting, sous le nom de « Grandes Brasseries réunies de Maxéville ». Elle a été remplacée par l'usine B2 et a disparu<ref>Le grand livre de la bière en Lorraine, Philippe Voluer, éd. Pl Stanislas. Modèle:P..</ref>.

Deux mines de fer ont été exploitées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Maxéville :

  • la mine de Boudonville débouchant à côté de l'église Saint Martin (le train de la mine passe sous l'église) et dont le minerai alimentait les hauts-fourneaux de Maxéville ;
  • la mine Arbed débouchant près du cimetière, qui a fermé en 1967 et dont le minerai était envoyé par transport fluvial pour alimenter les hauts-fourneaux du nord de la Lorraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

D'autre part, sur les hauteurs, Maxéville possède un important gisement de calcaire oolithique qui a été exploité d'abord par la Société des Carrières de Maxéville, puis à partir de 1914 par la société Solvay. En 1927, Solvay a mis en service le TP Max pour acheminer le bâlin depuis la carrière jusqu'à son usine de Dombasle-sur-Meurthe. La carrière cessant son activité, le transporteur a été démonté en 1984.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Nancy du département de la Meurthe-et-Moselle.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Nancy-Nord, année où elle intègre le canton de Pompey. En 1997, elle intègre le canton de Villers-lès-Nancy<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton Val de Lorraine Sud Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Maxéville est membre de la Métropole du Grand Nancy, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2016 par transformation de l'ancienne communauté urbaine Le Grand Nancy créée en 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS-PCF-EELV menée par Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (52,50  %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de 117 voix la liste UDI menée par le maire sortant Henri Bégorre, qui a recueilli Modèle:Unité (47,49 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin42,47 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Maxéville</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVG menée par le maire sortant Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (73,72 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains), devançant très largement celle DIV menée par Alexandre Lamarque, qui a recueilli 366 voix (26,27 %, 3 conseillers municipaux élus)
Lors de ce scrutin marqué pat la pandémie de Covid-19 en France, 67,04 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Jumelages

Équipements et services publics

Justice, sécurité, secours et défense

  • 2009 : construction d’un centre pénitentiaire de 690 places.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:INSPE UL 1307350.jpg
L'École supérieure du professorat et de l'éducation, rue Leclerc.
Fichier:Brasserie Craffe maxeville 1307355.jpg
Les anciennes brasseries et caves des vins de la Craffe.
Fichier:Maxeville eglise.JPG
Église Saint-Martin.
Fichier:Maxeville chapelle institut thiery.JPG
Chapelle à l'institution Jean-Baptiste Thiery.

Modèle:Article connexe

Personnalités liées à la commune

  • Ferry III, dit le Chauve, duc de Lorraine fut enlevé et emprisonné sur les hauteurs du village<ref group="Note">devenues par la suite les carrières Solvay, puis le site du Zénith de Nancy</ref> par Adrian des Armoises, seigneur de Maxéville. Il parvint à faire parvenir sa bague à la duchesse Marguerite par l'intermédiaire d'un charpentier-couvreur appelé Petit Jean Dethillon. Celui-ci, en réparant le toit du pigeonnier, chantait la chanson de Ferry III, qui se signala à lui. Le couvreur prévint la femme du duc. Celle-ci envoya une troupe de soldats libérer son époux. Adrian des Armoises libéra le duc sans combattre.
    Le duc punit Adrian des Armoises en saisissant terres et châteaux et il proscrivit les armoiries du blason maxévillois. Pendant plusieurs générations les seigneurs maxévillois ont payé par le sang les fautes de leurs ancêtres en envoyant à la guerre les fils de Maxéville. Petit Jean fut retrouvé par les seigneurs maxévillois et assassiné. Cependant le duc anoblit ses fils et sa famille, donnant souche à la famille du Hautoy<ref>références : la tour de Maxéville, Ferry 3</ref>.
  • Camille Cavallier (1854-1926), grand industriel lorrain, acheta le château de Gentilly à Maxéville où il vécut de 1921 à sa mort en 1926<ref name=Gentilly/>.
  • Jean Prouvé (1901-1984), architecte, avait ses ateliers à Maxéville.
  • Guy Béart (1930-2015), chanteur français et père de l'actrice Emmanuelle Béart, ingénieur des Ponts et Chaussées de formation, y dirigea la construction d'un pont au-dessus de la route, à travers bois, des carrières SOLVAY.
  • Modèle:Mgr (né en 1945), archevêque d'Avignon, né à Maxéville.
  • La mathématicienne Nicole El Karoui, pionnière des mathématiques financières a fréquenté l'école communale de Maxéville<ref>Nicole El Karoui La bosse des maths, Le Monde, mardi 16 mai 2006.</ref>,

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail