Micheline Calmy-Rey

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Micheline Calmy-Rey, née le Modèle:Date de naissance- à Sion (originaire de Chermignon), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Elle est conseillère fédérale, à la tête du Département fédéral des affaires étrangères, de 2003 à 2011 et présidente de la Confédération en 2007 et 2011.

Naissance et famille

Née Micheline Rey le Modèle:Date de naissance- à Sion, dans une famille catholique, Micheline Calmy-Rey est originaire de Chermignon en Valais. Ses parents sont Adeline Fournier, originaire de Nendaz<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, et Charles Rey, un instituteur syndicaliste qui devient chef de train et qui s'engage également en politique en tant que socialiste dans la commune de Saint-Maurice<ref name=DHS>Modèle:DHS</ref>. Sa sœur cadette Éliane Rey, née en 1953, est municipale à Lausanne de 2002 à 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle épouse André Calmy en 1966. D'origine juive roumaine, celui-ci arrive en Suisse avec sa mère, catholique, à l'âge de 12 ans dans les années 1950<ref>Modèle:Lien web</ref>, après avoir connu le nazisme et le communisme. André Calmy a été d'un grand soutien dans la carrière politique de Micheline Calmy-Rey, comme elle le souligne lors de ses obsèques en 2015<ref>Modèle:Article</ref>, même s'il est resté médiatiquement très discret<ref>Modèle:Article</ref>.

Sa fille, Alexandra Calmy, devient en 2014 professeure à la faculté de médecine de l'Université de Genève<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a aussi un fils, Raphaël, et trois petites-filles.

Études et parcours professionnel

Elle étudie à l'école de commerce de Saint-Maurice, obtient une maturité commerciale à Sion, puis une licence en sciences politiques à l'Institut de hautes études internationales de l'Université de Genève.

Elle travaille d'abord dans une entreprise de construction<ref>Modèle:Article</ref>, puis est à la tête d'une entreprise de diffusion de livres avec son mari durant vingt ans, jusqu'en 1997<ref name="UNIGE" />.

En Modèle:Date-, elle est nommée professeure invitée à l'Université de Genève (à l'institut d'études globales)Modèle:Ref nec.

Parcours politique

Membre du Parti socialiste, elle préside sa section genevoise à deux reprises de 1986 à 1990 et de 1993 à 1997. Élue députée au Grand Conseil du canton de Genève dès 1981, elle préside cette assemblée en 1992-1993.

En mars de cette même année, elle est désignée candidate au Conseil d'État par le congrès du parti socialiste cantonal genevois, mais n'est pas élue.

Sa combativité lui vaut parfois le surnom de Dame de fer de Genève<ref>Modèle:Lien brisé</ref> et son apparente froideur, son intransigeance et ses mèches blanches celui de Cruella<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle dénoncera ce dernier surnom, estimant qu'il renforce les stéréotypes à l'égard des femmes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Conseillère d'État genevoise

Élue membre du Conseil d'État genevois aux côtés de son collègue Laurent Moutinot en 1997, elle prend la tête du département des finances jusqu'en 2002. Elle préside également le Conseil d'État en 2001-2002.

Son bilan de conseillère d’État se caractérise par une maîtrise de la croissance de la dette, une réforme de la comptabilité financière intégrée, une amélioration des systèmes d’information du Département des finances et une réorganisation de la centrale d’achats, autant de réformes qui portent leurs fruits aujourd’hui encore. Elle s’est aussi engagée de manière décisive pour le sauvetage de la Banque cantonale de Genève<ref name=DHS/>, dont elle était membre du conseil d'administration avant son élection<ref>Micheline Calmy-Rey entartée à Genève: "C'était brutal", www.rts.ch, 6 mars 2012 (consulté le 13 août 2017)</ref>.

Certains de ses adversaires remettent en cause ce bilan en soulignant que l’exercice 2003 s'est soldé par un déficit de près de 500 millions de francs suisses, bien que le budget ait été équilibré. Selon l'Administration fiscale cantonale de Genève, le résultat de 2003 s'explique principalement par une baisse temporaire des recettes liée au changement du système de taxation (passage du pré- au post numerando), ainsi que par la réduction d'impôts votée par le peuple en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Conseillère fédérale

Le Modèle:Date-, après avoir été désignée candidate de son parti aux côtés de la Fribourgeoise Ruth Lüthi, elle est élue au Conseil fédéral (Modèle:106e membre de l'histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>) au Modèle:5e de scrutin par 131 voix contre 68 à sa concurrente Ruth Lüthi<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entre le Modèle:Date- (non-réélection de Ruth Metzler-Arnold) et le Modèle:Date- (élection de Doris Leuthard), elle est la seule femme sur les sept membres du gouvernement suisse.

Elle dirige le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), où elle pratique la discrimination positive en faveur des femmes dans les cas où la parité entre hommes et femmes n'est pas respectée<ref>Modèle:Article</ref>. Elle s'implique notamment dans le développement des relations entre la Suisse et l'Europe et signe les accords bilatéraux II<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle s'engage aussi pour une visibilité accrue de la Suisse dans les relations internationales, avec des positions en faveur des droits de l'homme et de la neutralité de la Suisse.

Elle joue un rôle important dans le lancement de l’initiative de Genève<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, un plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba pour résoudre le conflit israélo-palestinien, et contribue à l’établissement du Conseil des droits de l’homme à Genève en 2006<ref name=":0" />.

Fichier:Barack Obama meets with foreign ministers in Istanbul 4-6-09.JPG
Le président américain Barack Obama avec plusieurs ministres des Affaires étrangères à Istanbul, le 4 juin 2009.

Elle s'implique également dans le processus d’indépendance du Kosovo et dans des médiations entre l’Arménie et la Turquie (signature des Modèle:Lien en 2009<ref name=":0" />), la Géorgie et la Russie. Elle participe aussi à l'entrée du Magen David Adom dans la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge<ref name="UNIGE">Modèle:Lien web</ref>.

En mai 2003, alors que les tensions entre les deux Corées sont vives en raison de la reprise par la Corée du Nord de son programme nucléaire, elle franchit à pied la ligne de démarcation entre les deux pays. Juste après cet acte symbolique, elle paraphrase (en allemand) la célèbre déclaration de Neil Armstrong : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Elle porte à cette occasion des baskets rouges à croix blanche, qui sont conservées au Musée national suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Engagée dans la résolution de la crise entourant le programme nucléaire iranien, elle fait l'objet de vives critiques en mars 2008 pour avoir porté un voile lors d'une rencontre avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad<ref name=":0" />.

Elle est à la tête du DFAE lors de la crise diplomatique entre la Suisse et la Libye<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, elle est élue présidente de la Confédération pour 2007, par 147 voix sur 215 (192 bulletins valables) et devient ainsi la seconde femme à exercer cette fonction après Ruth Dreifuss, en 1999. Le Modèle:Date-, elle est élue pour la seconde fois à la présidence de la Confédération, mais avec le plus faible score jamais enregistré depuis 1920 (106 voix sur 189 bulletins valables)<ref name="tsr8122010">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="lemonde 1568787">La présidente suisse Micheline Calmy-Rey annonce son départ, www.lemonde.fr, 7 septembre 2011 (consulté le 13 août 2017)</ref>.

Elle préside le Comité des ministres du Conseil de l'Europe en 2010 et la Conférence ministérielle de la francophonie en 2010 et 2011.

Le Modèle:Date-, elle annonce son retrait du gouvernement pour la fin de l'année<ref>Annonce de son départ sur swissinfo, le 7 septembre 2011.</ref>,<ref name="lemonde 1568787"/>.

Autres fonctions

Positions politiques

Micheline Calmy-Rey est membre du parti socialiste et pro-européenne. En Modèle:Date-, elle affirme que la Suisse doit adhérer à l'UE pour rentrer dans le jeu décisionnel continental<ref>Micheline Calmy-Rey explique pourquoi la Suisse devrait intégrer l'UE, www.rts.ch, 2 février 2014 (consulté le 13 août 2017)</ref>. En 2016, elle déplore l'impact du Brexit sur la souveraineté européenne, mais recommande toutefois à la Suisse de s'ouvrir à Londres car les deux pays se retrouvent maintenant dans une configuration similaire face au pouvoir européen<ref>Laure Lugon, Micheline Calmy-Rey: «La Suisse ne doit pas courir à Bruxelles!». www.letemps.ch, 24 juin 2016 (consulté le 13 août 2017)</ref>.

Publications

  • Pour une neutralité active : De la Suisse à l'Europe, Lausanne, Le Savoir Suisse, PPUR, 2021 Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage.
  • « The Art and Science of Negociations : “De–Politicizing and Technicizing Negotiations”, in WTO Accessions - The Upper Floors of the Trading System, WTO & Cambridge University Press (in Druck).
  • « Doktrin in globalen Kontext », in Konrad Hummler et Franz Jaeger, Kleinstaat Schweiz – Auslauf- oder Erfolgsmodell?, Zürich, NZZ Libro, 2017.
  • Die Schweiz, die ich uns wünsche. Übersetzt aus dem Französischen von Irma Wehrli, mit einem Vorwort von Charles Lewinsky. Nagel & Kimche, Zürich 2014, Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage
  • « The Swiss Model », Horizons, Autumn 2014.
  • « Justice sociale et liberté politique selon Calvin : clarification et perspectives », La Vie Protestante, Genève 2010.

Hommages

  • 2011 : prix Diaspora pour son rôle dans la reconnaissance de l’État du Kosovo<ref>Modèle:Article</ref>
  • 2012 : médaille d’honneur de la république d’Arménie<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • 2012 : docteur honoris causa de l’Université internationale de Genève<ref name=UNIGE/>
  • 2014 : Fichier:Orden of Friendship.png ordre de l'Amitié (Russie) ordre de l’amitié de la fédération de Russie en reconnaissance de sa contribution au renforcement de l’amitié et la coopération entre la Russie et la Suisse<ref>Modèle:Article</ref>
  • 2017 : citoyenne d’honneur de la commune de Viti, Kosovo

Une plaque en l'honneur de Micheline Calmy-Rey a été placée en Modèle:Date- à Vitina au Kosovo, en mémoire de son rôle dans l'indépendance du pays, acquise en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Nefail Maliqi, Micheline Calmy-Rey a trouvé «asile» au Kosovo, www.tdg.ch, 12 août 2017 (consulté le 13 août 2017)</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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