Mikhail Alekseïev
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Modèle:Infobox Personnalité militaire
Mikhaïl Vassilievitch Alekseïev ou Alexeïev<ref>Orthographié dans la plupart des ouvrages historiques en langue française en Alexéiev, Alexeieff ou Alexeïev</ref> (en Modèle:Lang-ru), né le Modèle:Date de naissance dans le gouvernement de Tver (Russie) et mort le Modèle:Date de décès à Ekaterinodar (Russie), est un militaire russe. Il fut officier avant et pendant la Première Guerre mondiale et l’un des chefs des armées blanches anti-bolchéviques durant la guerre civile russe de 1917 à 1918.
Biographie
Son père, Vassili Alekseïev, était capitaine au Modèle:64e de Kazan. S’engageant aussi dans la carrière militaire, Mikhaïl Alekseïev est diplômé de l’école d’infanterie de Moscou, en 1876, et il est affecté au Modèle:64e de Kazan. Il participe à la guerre contre la Turquie en 1877 pendant laquelle il est blessé lors de combats près de Pleven. Il entre à l’Académie militaire Nicolas d’état-major en 1890 puis sert à l'état-major du Modèle:1er d'armée stationné à Saint-Pétersbourg ; il sert comme professeur d’histoire militaire à l’Académie militaire Nicolas<ref>Nommée ainsi en mémoire du tsar [[Nicolas Ier (empereur de Russie)|Nicolas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Russie]]</ref> de 1898 à 1904.
Pendant la guerre russo-japonaise, Alekseïev est nommé général d’état-major de la Modèle:3e mandchoue en Modèle:Date-. Pendant cette guerre, il reçoit une épée d’or, l’ordre de Saint-Stanislas, et l’ordre de Sainte-Anne. Après la guerre, il est nommé au quartier général suprême, tout en conservant sa fonction de professeur à l’académie.
En 1908, il est nommé chef d'état-major de la zone militaire de Kiev et en 1912, commandant du Modèle:13e d’armée.
Première Guerre mondiale
Au début, il devient chef d'état-major du groupe sud-ouest (regroupant la troisième, la cinquième et la huitième armée) à partir d’[[Août 1914 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]. Il fait partie des officiers qui lancent l’offensive russe en Galicie. Il est nommé chef d’État-major général de la Stavka en [[Août 1915 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]. En cette qualité, il supervise en 1916 l’envoi du corps expéditionnaire russe en France.
Il est membre de la franc-maçonnerie, dans une loge militaire, jusqu'en 1917<ref> Nina Berberova, Les Francs-maçons russes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Actes Sud, Arles, 1990,Modèle:P..</ref>.
Révolution de Modèle:Date-
Pendant la révolution, Alekseïev use de son influence auprès des autres commandants en chefs<ref>Dominique Venner, Les Blancs et les Rouges, Histoire de la guerre civile russe, Éditions Pygmalion, 1997 Modèle:P.</ref> pour convaincre le tsar d’abdiquer en Modèle:Date- et de sauver ainsi la monarchie<ref>Massie, Robert (1967). Nicholas and Alexandria. New York: Ballantine Books. pp. 413–418.</ref>. Alekseïev conserve son poste de commandant en chef et, par la suite, de conseiller du gouvernement provisoire.
Après la révolution d'Octobre, il est l’un des fondateurs des organismes contre-révolutionnaires appelant à combattre les bolchéviks et les Allemands.
Alekseïev meurt d’un problème cardiaque à Ekaterinodar. Il est d'abord enterré dans la crypte de la cathédrale Sainte-Catherine, mais son corps est récupéré plus tard par sa famille et il est enterré une deuxième fois à Belgrade, en Yougoslavie.
Hommages
Modèle:Section à sourcer Après sa mort, son nom est donné à une unité de volontaires qu’il avait formé en Modèle:Date- et qui devint la division du général Alekseïev.
En Sibérie un régiment de hussards de l’ataman Doutov porta en son souvenir le nom du général Alekseïev.
En Modèle:Date-, le cuirassé rouge Volia, l’ancien Modèle:Navire, est rebaptisé Général Alekseïev en son honneur. Appartenant à l’escadre russe, ce bâtiment termine sa carrière à Bizerte.
En Modèle:Date-, le train blindé léger Sevastopolets no 3 est renommé Général Alekseïev. Commandé par le colonel Chamov, il sera détruit le Modèle:Date- lors de la retraite des troupes blanches de Tauride septentrionale.
