Mohamed el-Baradei

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Personnalité politique

Mohamed el-Baradei (en Modèle:Lang-ar), né le Modèle:Date de naissance au Caire (Égypte), est un diplomate et homme d'État égyptien.

Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de 1997 à 2009, il reçoit le prix Nobel de la paix en 2005 conjointement avec l'organisation qu'il dirige.

Le Modèle:Date, il est nommé vice-président de la République arabe d'Égypte à titre provisoire, quelques jours après le coup d'État militaire ayant entraîné la chute de Mohamed Morsi. Il présente sa démission de ce poste le 14 août pour protester contre la répression de manifestations de partisans de Morsi<ref>Rulers</ref>,<ref>Egypt’s VP ElBaradei resigns after crackdown against protesters, Al Arabiya, 14-08-2013.</ref>.

Biographie

Né d'un père avocat, il suit des études de droit à l'université du Caire, où il obtient son diplôme en 1962.

Carrière internationale

Il commence en 1964 une carrière au service du ministère égyptien des Affaires étrangères. C'est durant cette période qu'il est chargé du contrôle des armes au sein de l'ONU. En 1974, il obtient un Ph.D. en droit international à l'université de New York. De 1974 à 1978, il est l'assistant spécial du ministre égyptien des Affaires étrangères.

En 1980, il quitte le service diplomatique de son pays pour intégrer l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), où il est chargé du programme de droit international. De 1981 à 1987, il est également professeur adjoint de droit international à l'université de New York. En 1984, il intègre l'AIEA en tant que membre du secrétariat, avant d'être l'assistant du directeur général pour les relations extérieures de 1993 à 1997.

À partir du Modèle:Date-, il est directeur général de l'AIEA, fonction à laquelle il est réélu pour de nouveaux mandats de quatre ans en Modèle:Date- et Modèle:Date-. Durant la crise des armes de destructions massives irakiennes en 2003, il présente personnellement les différents rapports de l'AIEA au Conseil de sécurité des Nations unies. Il déplore que la politique américaine vis-à-vis de l'Iran et de la Corée du Nord ne permette pas de résoudre la question des armes nucléaires dans ces deux pays<ref>« Modèle:Lien brisé », Le Monde, Modèle:Date</ref>.

Le Modèle:Date-, le prix Nobel de la paix est attribué conjointement à l'AIEA et à son directeur général Mohammed el-Baradei pour leurs efforts en faveur de la non-prolifération des armes nucléaires dans le monde.

Fichier:ElBaradei Powell 030110.jpg
Mohamed el-Baradei et Colin Powell (New York, le 10 janvier 2003).

De 2007 à 2009, sur la dernière période de son troisième mandat, ses relations avec la France et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se tendent progressivement. En Modèle:Date-, à la suite des déclarations de Kouchner sur la possibilité d'une guerre avec l'Iran, El-Baradei déclare que les autres options sont loin d'avoir été épuisées. Kouchner revient ensuite à une position beaucoup plus modérée<ref>« Nucléaire iranien : Kouchner tempère ses propos », Radio-Canada.ca, Modèle:Date-</ref>,<ref>« Iran : Modèle:Mme Rice et M. Kouchner privilégient la diplomatie », Iran Focus, Modèle:Date-</ref>. Début Modèle:Date-, peu avant qu'il quitte ses fonctions à l'AIEA, Kouchner lors d'un entretien avec des journalistes<ref>Modèle:Lien brisé, www.journaux.ma, Modèle:Date-</ref>, puis officiellement le ministère français des Affaires étrangères<ref name="pointafp">« Iran : Paris maintient que le rapport AIEA ne contient pas tous les éléments », Le Point, citant l'AFP, Modèle:Date-</ref>, l'accusent d'avoir fait retirer l'annexe d'un rapport de l'AIEA contenant des informations importantes sur la nucléarisation militaire de l'Iran, dont ils avaient eu connaissance précédemment lors d'un briefing technique. Ces accusations, aussi soutenues par Israël, sont vivement rejetées par El-Baradei<ref name="pointafp" />. Le journaliste du Times Catherine Philp indique que cette annexe contenait des éléments qui auraient été fournis par les services de renseignement occidentaux et qui auraient été rejetés car insuffisamment prouvés aux yeux de l'AIEA<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Mohamed ElBaradei left out evidence of Iran bomb, France claims », The Times, Modèle:Date-</ref>. Cette passe d'armes n'a pas plus de conséquences puisque le [[1er octobre|Modèle:Abréviation discrète octobre]] Kouchner indique que le dialogue avec l'Iran se poursuit, sans prévoir de sanctions supplémentaires<ref>« Nucléaire iranien : Bernard Kouchner contre les sanctions », Le Monde, Modèle:Date-</ref>.

En 2009, il est membre de deux associations de droit international, la Modèle:Lien et la Modèle:Lien.

Carrière politique

Le Modèle:Date, il rencontre plusieurs leaders de l'opposition et intellectuels notables au Caire. Le meeting se conclut par l'annonce de la création d'un nouveau mouvement politique, l'Association nationale de changement. Ce mouvement vise à réformer la scène politique en général et l'article 76 de la Constitution égyptienne en particulier, qui impose des restrictions dans l'organisation des élections présidentielles et les candidatures indépendantes. El-Baradei annonce le même jour vouloir être candidat pour l'élection présidentielle prévue en 2011<ref>« ElBaradei candidat à la présidence égyptienne », slate.fr, Modèle:Date-</ref>.

Fichier:Mohamed ElBaradei.jpg
Mohamed el-Baradei dans son bureau à l'Agence internationale de l'énergie atomique (Vienne, 2009)

L'année suivante, au moment de la révolution égyptienne, il revient de l'étranger le Modèle:Date- pour soutenir les manifestants, exige que le gouvernement Modèle:Citation et se propose pour Modèle:Citation vers la démocratie<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, les partis d’opposition de la « Coalition nationale pour le changement » le désignent comme leur porte-parole pour négocier avec Hosni Moubarak<ref>Modèle:Article</ref>.
Il s'oppose aux réactions du président Moubarak aux manifestations du Modèle:Date-, qu'il juge inadaptées à la situation et insuffisantes.

Le Modèle:Date, il annonce, contre toute attente, qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle qui doit se tenir quelques mois plus tard<ref>« Égypte/présidentielle : El Baradei renonce », Le Figaro, Modèle:Date-</ref>.

Le Modèle:Date, au cœur du mouvement populaire ligué contre le président Mohamed Morsi, l'opposition égyptienne désigne El-Baradei comme son meneur, la veille du coup d'État militaire qui renverse le président Morsi. Sa nomination comme Premier ministre est annoncée le Modèle:Date-<ref>« Mohamed El Baradei nommé Premier ministre d'Égypte », Libération, citant l'AFP, Modèle:Date-</ref>, avant d'être démentie par la présidence peu après<ref>« Égypte : couac sur la nomination de Mohamed el-Baradei au poste de Premier ministre », rfi, 7 juillet 2013</ref>. Le 8 juillet, cependant, la présidence annonce avoir l'intention de lui confier le titre, alors vacant, de vice-président de la République. Il est officiellement nommé le lendemain, tout comme il se voit proposer, dans le même temps, la conduite de la politique diplomatique égyptienne. Il prête serment le Modèle:Date-<ref>« Égypte: ElBaradei prête serment comme vice-président », Le Soir, 14 juillet 2013.</ref>.

Le 14 août suivant, il annonce sa démission pour protester contre la répression sanglante exercée par les forces armées à l'encontre des manifestations des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi au Caire qui aurait fait au moins Modèle:Nobr et Modèle:Nombre. Modèle:Citation écrit-il dans une lettre adressée au président. Il quitte le pays pour l'Autriche dans la foulée.

Depuis, il est non seulement stigmatisé par les médias égyptiens (et nombre d’intellectuels et d’écrivains), mais il a de plus été inculpé par un tribunal pour avoir « trahi la confiance du public »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, ces charges sont abandonnées par la justice, faute de preuves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Décorations

Fichier:Mohamed ElBaradei & Yukiya Amano - Noble prize.jpg
Mohamed el-Baradei et Yukiya Amano, lauréats du prix Nobel de la paix (Stockholm, 2005).

Décorations égyptiennes

Décorations étrangères

Distinctions

Docteur honoris causa

Prix et récompenses

Publications

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette

Modèle:Portail