Montaillou
Modèle:Infobox Commune de France Montaillou, en occitan Montalhon, est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « bassin du Rebenty ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montaillou est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1806. Ses habitants sont appelés les Montallionois ou Montallionoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1984.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège
La commune de Montaillou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Ax-les-Thermes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Prades (Modèle:Unité), Camurac (Modèle:Unité), Comus (Modèle:Unité), Belcaire (Modèle:Unité), La Fajolle (Modèle:Unité), Mérial (Modèle:Unité), Sorgeat (Modèle:Unité), Caussou (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Montaillou fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Sous la neige.
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Le village au lever du soleil.
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Montaillou et Prades (Ariège).
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Montaillou au printemps
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Au loin le Pic de Soularac
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de la Coume du Moulin, le ruisseau de la Prade, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « bassin du Rebenty »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, qui offre une palette d'habitats naturels sur une grande gamme altitudinale et climatique et sur des substrats variés (calcaires, marnes, schistes). En particulier, on y rencontre de belles pinèdes de pins à crochets sur sol acide. La rivière héberge des espèces aquatiques (Chabot commun et Barbeau méridional, Écrevisse à pattes blanches) et mammifères (Desman des Pyrénées)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 28 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- « le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 18 dans l'Ariège, 4 dans l'Aude et 3 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « montagnes d'Olmes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montaillou.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montaillou est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), prairies (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 89 en 2013 et de 82 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 13,3 % étaient des résidences principales, 72,3 % des résidences secondaires et 14,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montaillou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (72,3 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Montaillou<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 13,3 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 72,3 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,5 | 9,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
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Panneau d'entrée d'agglomération.
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Sentier de randonnée.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montaillou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montaillou<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montaillou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref name=DDRM-Radon>Modèle:Lien web, chapitre Risque radon.</ref>.
Toponymie
Histoire
Montaillou a une riche histoire liée au catharisme (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - 1320) qui a été retracée dans l'ouvrage d'histoire et d'anthropologie d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324.
Quelques décennies après le massacre de la forteresse de Montségur, il persiste dans le massif des Corbières ainsi qu'en Haut Foix, notamment à Montaillou, une communauté gnostique essentiellement encadrée par les Bonshommes ou Parfaits tels que Peire Authié, Raymond de Castelnau ou Philippe d'Alayrac. Les persécutions menées par l'évêque Fournier de Pamiers, futur pape Benoit XII, ont pour conséquence d'éradiquer cette poche d'hérétiques. Après maintes péripéties, une grande partie des habitants a migré en Catalogne et en Pays valencien où ils ont formé une diaspora active plus ou moins dirigée par Guillaume (Guilhem) Bélibaste. Béatrice de Planisolles est arrêtée en 1320 et interrogée dans le but d'éradiquer les derniers cathares issus de la famille Clergue<ref>Modèle:Article</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Montaillou est membre de la Communauté de communes de la Haute Ariège<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 85,7 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 28,6 % de chômeurs) et 14,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 4 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 35,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 4 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 50 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
5 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montaillou au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Montaillou), contre 13,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Vie locale
Culture locale et patrimoine
Le château de Montaillou
Le château de Montaillou, bâti par les seigneurs d'Alion vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Bernard d'Alion étant condamné par l'Inquisition en 1258 pour sa participation à l'hérésie cathare, le château revint alors au père de son épouse Esclarmonde de Foix, Raymond-Roger de Foix, comte de Foix.
L'église Notre-Dame
Église Notre-Dame de Montaillou
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Le clocher et l'ancienne école
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Médiévales 2006
La chapelle Notre Dame des Carnesses
Chapelle Notre-Dame-des-Carnesses de Montaillou.
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Chapelle Notre dame des Carnesses
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Chapelle notre Dame des Carnesses et Camurac au lointain
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La chapelle et au loin Camurac
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La chapelle en 2005
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La chapelle en 2015
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Belle neige!
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Image pieuse du début 1900.
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Sculpture au pied de la chapelle.
Le centre historique Jean Duvernoy
Ouvert en 2021, ce musée est consacré à l'histoire de Montaillou, village pyrénéen au début du XIVe siècle<ref>Modèle:Article</ref>.
Le chemin des Bonshommes
Sentier de grande randonnée sur le GR 107 (sentier de grande randonnée).
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel Le Roy Ladurie, historien auteur du best-seller Montaillou, village occitan de 1294 à 1324 publié en 1975.
Voir aussi
Liens internes
Bibliographie
- Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, Paris, Gallimard, 1975.
- Jeanne Bayle, « Mise en défense du château de Montaillou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », in Bibliothèque de l'école des chartes, no 129-1, 1971, Modèle:P.113-119, Modèle:Lire en ligne.
- Charles Samaran, « À propos de la mise en défense du château de Montaillou », in Bibliothèque de l'école des chartes, no 130-1, 1972, Modèle:P.235-236, Modèle:Lire en ligne.
- Florence Guillot, « Autour de Montaillou, un village occitan », L'occupation du sol en pays d'Ax et d'Alion, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2000, Modèle:Lire en ligne.
- René Weiss, Les derniers cathares 1290 - 1329, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Paris, Fayard, 2002.
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Montaillou sur le site de l'Institut géographique national
- Montaillou sur le site histariege
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes