Luzenac

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Luzenac (en occitan Lusenac) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Lavail, le ruisseau de caussou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Luzenac est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Luzenacois ou Luzenacoises.

Elle est notamment connue pour l'exploitation de ses mines de talc et son équipe de football Luzenac Ariège Pyrénées.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de Luzenac se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Ax-les-Thermes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Unac (Modèle:Unité), Garanou (Modèle:Unité), Vernaux (Modèle:Unité), Lordat (Modèle:Unité), Bestiac (Modèle:Unité), Lassur (Modèle:Unité), Axiat (Modèle:Unité), Urs (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Luzenac fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Communes limitrophes<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>

Modèle:Carte communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de Modèle:Unité (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1087 - Vicdessos » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Luzenac.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Lavail, le ruisseau de caussou, le ruisseau d'aygue bernine, le ruisseau de Barané, le ruisseau de l'Encombré, le ruisseau de l'Uscladeille et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Ariège, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Lavail, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source au droit de Font Rouseillouse, à l'extrémité sud de la commune, et se jette dans l'Ariège dans le bourg de Luzenac<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ascou Lavail », sur la commune d'Ascou, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:09176-Luzenac-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Luzenac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:…

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 478, alors qu'il était de 461 en 2013 et de 423 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 50,8 % étaient des résidences principales, 44,1 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Luzenac en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (44,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Luzenac en 2018.
Typologie Luzenac<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 50,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 44,1 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,1 9,7 8,2

Projets d'aménagements

Modèle:…

Voies de communication et transports

Voies routières

On accède à la commune par la RN 20.

Voies ferroviaires

La gare de Luzenac - Garanou est située sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Luzenac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09176-Luzenac-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Luzenac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Luzenac<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 21 février 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Luzenac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name=DDRM-Radon>Modèle:Lien web, chapitre Risque radon.</ref>.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

La première mention du village date de 1074, lorsque le comte de Foix donne la ville de « Lusinac » à l'abbaye de Cluny. En 1244, le seigneur local, Guillaume-Bernard de Luzenac, fait serment au comte de Foix. Le château de ce noble, situé au lieu-dit « Castella » à Luzenac, a aujourd'hui disparu et n'est plus cité après le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1390, le village compte 22 feux, un moulin et le seigneur Guilhem-Bernat de Luzenac est alors capitaine de la ville de Foix. Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est la famille de Miglos (en référence à Miglos) qui possède la seigneurie de Luzenac. Elle y fait construire la forge de Sordatel, dont les ruines ont été retrouvés lors de travaux. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est Louis Gaspard de Salles qui récupère la seigneurie.

Le village, d'abord connu pour ses ardoisières, se développe avec l'exploitation du gisement de talc de Trimouns datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1936, le club de football Luzenac Ariège Pyrénées est créé.

Un second village existait dans l'actuelle commune de Luzenac, Sourtadeil (cité en 1272), aujourd'hui fondu dans le village de Luzenac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Luzenac est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Depuis 1960, quatre maires se sont succédé<ref>Tableau affiché à la mairie (26.06.2014), Modèle:Lire en ligne sur le site de l'association FranceGenWeb.</ref> :

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:…

Jumelage

Luzenac est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Ses habitants sont appelés les Luzenaciens. Le terme Luzenaçois est lui aussi parfois employé, mais à mauvais escient.


Modèle:Population de France/section

Enseignement

Luzenac est située dans l'académie de Toulouse.

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant Modèle:Nobr en 2013-2014<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Sports

Fichier:Stadeluzenac.JPG
Tribunes du stade Paul-Fédou

Médias

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,2 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 27,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 481 en 2013 et 517 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 190, soit un indicateur de concentration d'emploi de 265,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 190 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 15,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, la population âgée de Modèle:Unité s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,3 % d'actifs dont 64,5 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 460 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 222, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 231,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de deux emplois par habitant actif<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Activités hors agriculture

31 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Luzenac au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 31
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 19,4 % (12,9 %)
Construction 2 6,5 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 41,9 % (27,5 %)
Activités immobilières 1 3,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 9,7 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 12,9 % (14,4 %)
Autres activités de services 2 6,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,9 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 31 entreprises implantées à Luzenac), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Fichier:LuzenacTalc.jpg
Talc de Luzenac.

Modèle:Section à actualiser Au Modèle:Date-, Luzenac comptait Modèle:Nombre : un dans l’agriculture-sylviculture-pêche, six dans l'industrie, un dans la construction, vingt-deux dans le commerce-transports-services divers et douze étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En 2011, trois entreprises ont été créées à Luzenac<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Avant l'âge d'or du talc, le village était renommé pour ses ardoisières.

Un important gisement de talc se trouve dans le massif du Saint-Barthélémy entre Modèle:Unité d'altitude, surplombant la vallée de l'Ariège. Ce gisement est exploité depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et constitue aujourd'hui la plus grande carrière de talc du monde<ref name="Site officiel de la carrière de talc">Site officiel de la carrière de talc consulté le Modèle:Date-</ref>.

Aujourd'hui il doit sa réputation à la carrière de talc de Trimouns, un gisement qu'il partage cependant avec d'autres localités : Lordat, Vernaux, Bestiac, Axiat. Cette carrière produit chaque année Modèle:Unité de talc, destinées à divers secteurs industriels (papier, peintures, plastiques, caoutchoucs, céramiques, cosmétiques). Modèle:Nobr permanents travaillent sur le site de Luzenac, auxquels s'ajoutent Modèle:Nobr saisonniers entre avril et novembre<ref name="Site officiel de la carrière de talc" />.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et bâtiments

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:Légende plume

  • Gilles Castroviejo, L'épopée du talc : poème historique sur le talc de Luzenac, Ariège, C. Lacour, Nîmes, 1996
  • Jean-Pol Fortuné, Le gisement de talc de Trimouns près Luzenac (Ariège), Éditions du BRGM, 1980
  • Bruno Labrousse, Les politiques ariégeois
  • Éric Massy-Delhotel, Luzenac : un minéral qui prend de la hauteur, in Mines et carrières, juillet-Modèle:Date-, Modèle:Vol., Modèle:P.
  • Pierre Mercier, Un moulin devient une multinationale, l'usine des Talcs de Luzenac, C. Lacour, Nîmes, 2003, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN
  • Société anonyme des Talcs de Luzenac, L'épopée du talc de Luzenac, Talc de Luzenac, 2005, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN
  • Luzenac in Guide vert Michelin Midi-Pyrénées, 2007, Modèle:P. Modèle:ISBN Modèle:Plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail