Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Mosson, le ruisseau de Lassedéron, le ruisseau de la Garonne et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Située à l'ouest de Montpellier, Montarnaud s'étend sur l'étroite plaine de la Mosson et de ses petits affluents ; une plaine dominée par des collines, et adossée à un relief forestier, le bois de la Rouvière, situé à environ Modèle:Unité d'altitude. La Mosson prend sa source sur le territoire de la commune.
Montarnaud est directement accessible par l’autoroute A750, via la Modèle:Nobr.
Pour faciliter les déplacements pendulaires entre Montarnaud et les zones d'emplois montpelliéraines, un échangeur a été construit sur la route nationaleRN109 (future autorouteA750) à hauteur de Montarnaud.
La commune est également traversée par le Modèle:Nobr qui suit le chemin moyenâgeux d'Arles à Saint-Jacques-de-Compostelle où un grand nombre de pèlerins et de marcheurs traversent Montarnaud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 14,8 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1980 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Modèle:Climat
la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de Modèle:Unité, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
la « garrigue du Mas Dieu » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire du Mas Dieu, superbe garrigue située à quelques kilomètres du centre de la ville, constitue aujourd’hui le symbole d'une lutte citoyenne victorieuse pour la protection de l’environnement. Une mobilisation des populations de Montarnaud et de trois communes voisines et de leur municipalité, qui a défrayé la chronique au début des années 1990, a permis de sauvegarder ce territoire destiné à devenir une décharge accueillant les déchets de l’agglomération de Montpellier. Ce combat a notamment permis d’implanter une agriculture durable sur le Mas Dieu, avec la mise en place de viticulteurs et d’oléiculteurs et de pérenniser une activité pastorale. Aujourd’hui, un projet de valorisation de ce site voit le jour à travers la mise en place d’activités pédagogiques consacrées à la culture avec un théâtre de verdure, à la garrigue, à l’environnement, à l’agriculture durable et au pastoralisme, résultat du travail du SIADE du mas Dieu (syndicat intercommunal regroupant Montarnaud et les trois communes voisines)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
Deux autres ZNIEFF sont de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
Montarnaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Montarnaud, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), forêts (27,8 %), cultures permanentes (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (6,4 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Montarnaud est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 264 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montarnaud est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : el castel de Mont Arnalt (XIe s), lo castel de Mont Arnalt (1111), castrum de Montarnaldo (1114), castrum de Mont Arnald (1121), parrochia de S. Maria de Monte Arnaldo (1202), parrochia de Beate Marie Montisarnaudi (1320), Montarnaud (1526), Monternault (1622), Bois de Montarnaud (1770)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Montarnaud est née à l'époque gallo-romaine, sur un site localisé au sud de la commune actuelle, proche du Mas Dieu. Quelques restes de villas gallo-romaines ont été identifiées.
En ce lieu, marqué par la présence d'une très ancienne église encore cartographiée en 1770 sur la carte de Cassini, Notre-Dame-de-Sestairanègues, le village a traversé les époques wisigothiques puis mérovingiennes.
La construction du château, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a provoqué une migration progressive de ses habitants à proximité de la protection de ses murailles, sur le lieu actuel où se situe la commune.
Le Modèle:Date-, un bombardier moyen Bloch 200 basé à Toulouse Francazal, s'écrase sur la commune. Les cinq membres de l'équipage n'ont pas survécu. Une stèle et un pupitre explicatif sont présents sur la colline au nord du chemin des Truquets<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune dispose d’une crèche, d’un service jeunesse et d’un centre aéré adapté à tous les âges, d’un espace multimédia dynamique et d’une bibliothèque.
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 53 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (45,8 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
Sur ces Modèle:Nombre de Modèle:Nombre ou plus ayant un emploi, 349 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montarnaud au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
379
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
24
6,3 %
(6,7 %)
Construction
70
18,5 %
(14,1 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
78
20,6 %
(28 %)
Information et communication
10
2,6 %
(3,3 %)
Activités financières et d'assurance
9
2,4 %
(3,2 %)
Activités immobilières
15
4 %
(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
60
15,8 %
(17,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
78
20,6 %
(14,2 %)
Autres activités de services
35
9,2 %
(8,1 %)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,6 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les Modèle:Nombre implantées à Montarnaud), contre 14,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Clinique ST Antoine S A, activités hospitalières (Modèle:Unité)
Echafacades, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
Societe Montage Barascud - Somoba, commerce de détail de meubles (Modèle:Unité)
Totem Mediterranee, activités des agences de publicité (Modèle:Unité)
L'arrivée de la vigne, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'est accompagnée d'un essor démographique marqué, alors qu'auparavant, sa population stagnait autour des Modèle:Unité. Les vignes entourent le village. Cependant, la crise viticole a laissé des traces puisqu'un grand nombre d’entre elles ont été arrachées. La cave coopérative, l’un des bâtiments les plus imposants de Montarnaud, dans l’attente d’une reconversion. Par contre, les viticulteurs qui ont résisté à la crise produisent aujourd’hui un vin de qualité, dont la renommée s’accroît.
La commune comprend plus de Modèle:Unité, artisans et PME. À proximité de l'échangeur, une zone d'activité économique a été mise en place par la communauté de communes Vallée de l'Hérault.
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 30 en 2000 puis à 22 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 22 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Le château de Montarnaud est l’un des plus anciens de la région ; il a connu bien des événements depuis sa construction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Tout d’abord propriété des seigneurs de Montpellier, il fut reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, assiégé et en partie détruit pendant les guerres de religion, puis démantelé par Richelieu avant d’être reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Malgré plusieurs reconstructions, il a conservé son aspect ancien et la plupart de ses fortifications. Propriété privée des descendants des Turenne, il n’est pas ouvert au public, même si ses abords et la chapelle castrale romane Notre-Dame-du-Fort, cédée à la commune, sont accessibles.
Cette chapelle ou église, est l’ancienne église du château ; elle possède d’ailleurs une tribune qui communiquait directement avec cet édifice. Construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de style roman, elle fait partie de cette série d’églises et de chapelles que l’on nomme castellanes, érigées dans la structure même de la fortification du château. Devenue église paroissiale, elle a été utilisée jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date à laquelle, devenue trop petite pour accueillir les habitants, une nouvelle église fut construite. De nos jours, après sa restauration, elle est utilisée dans le cadre d’expositions et de concerts;
Particularité méditerranéenne, Montarnaud est doté d’un campanile surmonté d’une horloge publique, qui témoigne d’une opposition entre église et bourgeoisie. Le clocher de l’église marque le temps au rythme religieux, le campanile au rythme de l’agriculture et du commerce.
Jean de Balthazard de Simmeren (vers 1600 - vers 1688) épouse le Modèle:Date- au château de Montarnaud, Madeleine de Brignac, fille de François de Brignac, baron de Montarnaud.