Montesquiou (Gers)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Montesquiou (Montesquiu en gascon), ou aussi Montesquiou-d'Armagnac, est une commune française située dans le sud du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Osse, la Baradée, le Lizet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montesquiou est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mirande. Ses habitants sont appelés les Montesquivais ou Montesquivaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de la Mothe, inscrit en 1941, et le château de Laplagne, inscrit en 2005.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Montesquiou est le chef-lieu d'un canton de 17 communes. Le village, bâti sur un coteau, est un castelnau s'ouvrant sur les Pyrénées et la vallée de l'Osse. Il constitue une étape sur la via Tolosane des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:... Montesquiou se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montesquiou.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Osse, la Baradée, le Lizet, le ruisseau de Barres, le ruisseau de la Herrère, le ruisseau de laoueille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Osse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Baradée, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Christaud et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Guiroue à Castelnau-d'Anglès, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Lizet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Martin et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse à Saint-Arailles, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirande », sur la commune de Mirande, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:32285-Montesquiou-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, composés de coteaux découpés par deux cours d'eau issus du plateau de Lannemezan, comportant localement des bancs calcaires perforés de grottes. De nombreux vallons sont parsemés de prairies, landes et pelouses très riches en orchidées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:32285-Montesquiou-ZNIEFF1.jpg
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « coteaux du Lizet et de l'Osse* » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « lac de la Baradée et coteau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Montesquiou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirande, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,4 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (10,2 %), prairies (7,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,1 %), zones urbanisées (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Montesquiou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:32285-Montesquiou-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montesquiou.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 370 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2009, 2018 et 2020. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002, 2009, 2015 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de Montesquiou est attesté sous la forme Montesquivo au xve siècle, adaptation de l’ancien Monteschivum (1162), de l'occitan esquiu, signifie sauvage, hostile, d'où « mont sauvage ». Mais il se pourrait, à l’inverse, que le nom du village provienne de son propriétaire : Esquieu ou Esquiou est aussi un sobriquet devenu un nom de famille bien attesté, qui a pu désigner le possesseur primitif de ce lieu : « mont d'Esquiou ». Castelnau typique du Gers, le village de Montesquiou s’est construit au fil des siècles autour du donjon des barons de Montesquiou et des murailles, dont il reste quelques vestiges, ainsi que de la chapelle castrale, devenue l’église.

Histoire

Montesquiou est le berceau de la famille de Montesquiou.

Presque aucun vestige du château de Montesquiou ne subsiste actuellement, hormis des morceaux de remparts d’enceinte<ref>Raoul Deloffre, Églises, châteaux et fortifications dans le Gers occidental, 2003.</ref>. Selon Benoît Cursente, il a pu être un des castelnaux construits sur motte en terre et en brique au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Benoît Cursente, Les Castelnaux de la Gascogne médiévale. Gascogne gersoise, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, 1980</ref>. Montesquiou apparaît comme castrum dans les sources écrites en 1274<ref>Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l’ancien comté d’Astarac entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, thèse 2012, université de Bordeaux III, page 211</ref>. Aymeri de Montesquiou, est le dernier Montesquiou à y avoir vécu et à y être mort vers 1574. Sa sœur Anne, mariée à Fabien de Montluc, a recueilli sa succession.

Le nom de Montesquiou apparaît pour la première fois dans une charte de 985. Signifiant « mont en échine », il peut également s'interpréter comme « mont terrible » ou « mont sauvage ». Sa situation privilégiée pour la surveillance et la défense favorise l'implantation humaine dès la préhistoire, comme l'attestent les objets datant du Néolithique et les tumuli découverts sur place. Des vestiges de villas gallo-romaines sont également présents.

Montesquiou est associé à d'Artagnan, né non loin de là au château de Castelmore à Lupiac. De son vrai nom Charles de Batz de Castelmore, sa mère, Françoise de Montesquiou d'Artagnan, était issue de la branche des derniers seigneurs possédant cette ville.

La Révolution française ne bouleverse pas la vie des montesquivais. Pendant une période, tout signe rappelant la féodalité devant disparaître, le village est renommé « Mont Osse » et le château est vendu puis démoli. Les matériaux sont négociés pour bâtir de nouvelles demeures ou paver les chemins.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle constitue une période de prospérité à Montesquiou et dans tout le Gers. À cette époque, plusieurs membres d'une famille de notables ont de hautes fonctions d'État et jouent un rôle important dans la région.

La Première Guerre mondiale provoque une saignée dans la jeunesse. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voit arriver la mécanisation, l'électricité, le goudron et le début de l'exode rural. De 2028 habitants en 1846, la population passe à 570 en 1999, soit 13 hab/km2. Le mouvement est aujourd'hui stabilisé, et de nouveaux habitants en quête d'un mode de vie rural compensent la baisse des actifs agricoles.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Montesquiou (Gers) Mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage Modèle:Jumelage

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (65 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mirande, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 168 en 2013 et 211 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 216, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 216 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 103 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 77,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

78 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montesquiou au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 78 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 14,1 % (12,3 %)
Construction 14 17,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 25,6 % (27,7 %)
Information et communication 3 3,8 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,3 % (3,5 %)
Activités immobilières 1 1,3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 10,3 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 11,5 % (12,3 %)
Autres activités de services 11 14,1 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 78 entreprises implantées à Montesquiou), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 76 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 50 en 2000 puis à 53 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 36 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Martin

L'église remonterait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Aujourd'hui, la partie la plus ancienne est le clocher qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. C'était encore une église assez modeste à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le flèche actuelle en éteignoir date aussi du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et ne correspond pas au style du pays. Le chœur est couvert d'une voûte de la fin du gothique, nervurée et dotée de clés armoirées. La clé centrale porte les armoiries des barons de Montesquiou. Dans la chapelle située à la droite : une pietà et un reliquaire doré dédié à saint Martin.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Communes du Gers 3
  • G. Laplagne-Barris,
    • "Monographie de la commune de Montesquiou-sur-l'Osse, présentation du cadre et étude historique", dans le Bulletin de la Société archéologique du Gers, Modèle:1er et Modèle:2e 1971, pages 106-140 et 267-282.
    • "Le château de la Motte d'Angles (Montesquiou, Gers)", dans le Bulletin de la Société archéologique du Gers, Modèle:2e, 1977, pages 202-215.
    • "Une petite ville gasconne de la fin du XVe siècle au début du XVIe siècle : Montesquiou d'Armagnac", dans la Revue de Comminges, 1981, pages 177-181.
    • "Une petite ville gasconne de la fin du XVe siècle au début du XVIe siècle : Montesquiou d'Armagnac", dans la Revue de Comminges, 1983, pages 163-188.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail