Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les charbonnages se développent jusqu'à 19 puits en activité. Les premières fabriques de charbon en briquettes établies en Belgique sont exploitées à partir de 1851 par les Dehaynin père et fils à Montignies-sur-Sambre, sous la direction d’un Français, Jean-Baptiste Bouriez.
Une première verrerie voit le jour vers 1830 et une seconde vers 1870. Une première usine métallurgique apparaît vers 1835. Elle est dirigée par l'ingénieur Champeaux - en 1980, certains ouvriers disaient encore - « on travaille à Champeaux. Il y aura aussi la Société du Marais et les aciéries Brachot. C'est à cette époque que débuta le pavage des rues principales. Le financement en fut assuré par des droits de péage.
En 1868, se déroule le drame de l'Épine. À la suite d'un mouvement de grève, des débordements ont lieu à l'fosse di l'Ispéne, charbonnage de l'Épine situé à l'avenue du Centenaire à la limite de Gilly. Les gendarmes sont débordés et il est fait appel à l'armée. Un détachement du Modèle:11e de ligne est envoyé sur place. À la suite des jets de pierres de la foule, le major Quenne ordonne l'ouverture du feu. Il y aura six morts et de nombreux blessés. Depuis de nombreuses générations, les commerçants Piérard faisaient commerce de tissus. Ils se plaçaient sur les marchés et avaient un magasin à la chaussée de Charleroi, actuellement ING. Vers 1870, deux des fils ont fondé les Usines du Marais, un laminoir racheté après 1918 par Sambre-et-Moselle qui allait devenir Hainaut-Sambre. L’un d’eux était Jacques Piérard, joueur de balle pelote réputé et futur bourgmestre de Montignies. L’autre était Sébastien Piérard qui fit construire un « château », ce genre de grande maison de capitaine d’industrie. À sa mort en 1900, c’est sa fille Mathilde qui en hérita et continua à y vivre en compagnie de ses domestiques.
En 1874, une concession est accordée pour le premier tramway à traction animale.
22 août 1914
Le Modèle:Date-, les Allemands entrent à Montignies vers midi. Mais la bataille fait rage à Loverval et les troupes sont bloquées tout le long de la chaussée de Gilly, actuellement avenue du Centenaire. Les habitants viennent voir les soldats. Le stationnement des troupes allemandes se passe bien jusque vers 17h00 lorsque les envahisseurs se mettent à tirer brusquement sur les civils, sans aucune raison apparente<ref>Modèle:Article</ref>. Un habitant parle de cette anecdote, qui a particulièrement changé et bouleversé à jamais la ville de Montignies sur Sambre: C’est ma cousine A.F, la nièce de Mathilde Piérard, qui m’a expliqué la raison de ce changement. L’homme à tout faire de Tante Mathilde était monté au grenier avec des jumelles pour regarder par la tabatière le déroulement de la bataille de Loverval. Là-bas, un officier a vu un éclair dans la tabatière et est redescendu vers Montignies pour dire au Major allemand que des francs-tireurs se trouvaient dans cette maison, il s’agissait en fait du reflet du soleil sur les jumelles ! Le Major a ordonné la fouille de la maison. Ne trouvant aucune arme, il a fait incendier la maison vers 18h00 et l’homme à tout faire a été battu à mort pour avouer. Quant à Mathilde et sa servante, elles ont été amenées devant la gare, pour assister à l’incendie de leur maison. Les otages ont été aussi regroupés depuis la place communale où ils avaient été parqués. Aucune arme trouvées par l'ennemi, les frères sont amenés devant la gare<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Furieux, les allemands ont continué à brûler les maisons jusque sur la place communale. Ensuite, les otages, parmi lesquels Tante Mathilde, sa servante et les frères, les hommes ont été amenés sur les ponts de la Sambre et les femmes sur le déversoir, où ils ont passé toute la nuit dans l’humidité (pluie ou brouillard, selon les témoignages). Là, ils ont vu, à l’aller et au retour, le bourgmestre de Charleroi, Émile Devreux, qui se rendait en voiture au château de Parentville pour signer les accords de Couillet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Le Modèle:Date-, le Modèle:19e division d'Infanterie de Réserve de l'armée impériale allemande passa par les armes 35 civils et détruisit 103 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Des civils furent utilisés comme boucliers humains. Des personnes furent placées sur le pont de la Sambre pour qu'on ne le fasse pas exploser; d'autres durent progresser devant les troupes allemandes en direction de Nalinnes.
L'hôpital Sainte-Thérèse échappa de peu à l'incendie. Le 10 et le 11 novembre 1918, Montignies fut soumis à des bombardements par aéroplanes. Le 18 novembre, les Anglais arrivèrent dans la ville.
Après la guerre 1914-1918, l'industrie se développe rapidement. La population s'accroît et atteint, selon les chiffres de l'état-civil Modèle:Nombre en 1930.
1940-1944.
En 1936, la Belgique décide de redevenir neutre. De plus, cette même année, les Allemands annulent le traité qu’ils avaient signé après la guerre 14-18, en amenant des troupes de ce côté-ci du Rhin. La Belgique se défend seule alors que la guerre menace. Il est donc décidé d’augmenter les effectifs de l’Armée. Mais les casernes sont trop petites pour accueillir tous ces soldats. On décide donc, toujours en 1936, d’agrandir la caserne Trésignies de Charleroi. Mais les soldats affluent et l’extension est seulement en travaux. Les miliciens devront donc faire leur service militaire à la caserne de Montignies-Neuville. L’ancienne verrerie Fourcault est aménagée à la hâte et dès Modèle:Date-, les premiers miliciens y sont casernés. Parmi eux, le futur Premier Ministre Edmond Leburton, qui fera son service militaire jusqu'au Modèle:Date-.
Les nouveaux bâtiments de la caserne Trésignies seront inaugurés par les Allemands. Quant à la caserne de Montignies, elle servira de dépôt à l’armée allemande. Puis, après des fortunes diverses, elle servira de dépôt à Courthéoux, puis à Delfood.
C’est là qu’ont été amenées toutes les cloches d’églises réquisitionnées pour en faire des canons. Ensuite, elles ont été chargées sur un train qui a passé la nuit à la gare de Montignies (actuel Carrefour). Là, les résistants ont creusé des tranchées de chaque côté du train et y ont caché les cloches. Après la guerre, toutes les cloches ont retrouvé leur clocher, sauf celle de Gilly-Haies qui s’est cassée dans la manœuvre<ref>Recherches de Luc Leroy, petit-fils du Lt-Gén Joseph Leroy, commandant de la caserne Trésignies de 1928 à 1938.</ref>.
En 1944, l'aviation alliée fut amenée à bombarder la gare de formation et le pont de Sambre. Il y eut malheureusement de nombreux dégâts collatéraux entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Plus de 200 personnes furent tuées, plus de 400 maisons furent détruites et l'église Saint-Remy fut gravement endommagée. Le Modèle:Date-, une bombe V1 explosa à la rue de la Pensée.
Après guerre
À la fin des années 1950, la concurrence des charbons étrangers et des autres formes d'énergie (pétrole, gaz naturel) amène la fermeture des charbonnages: St André en 1957, St Charles en 1958, la Duchère en 1965. Dix ans plus tard, c'est l'industrie sidérurgique qui est frappée.
Le Modèle:Date-, en raison de la loi sur la fusion des communes, Montignies-sur-Sambre est intégrée dans la Ville de Charleroi.
Bourgmestres
Liste des bourgmestres de Montignies-sur-Sambre de 1866 jusqu’à la fusion de la commune à Charleroi en 1976<ref>D'après un cadre situé à l’Hôtel de Ville de Montignies-sur-Sambre</ref> :
L'Église Saint-Remy. Construite 1789 sur l'emplacement de l'ancienne église<ref name="PMDB166-167">Modèle:Harvsp</ref>. À côté se trouvent encore des tombes du premier cimetière qui servit jusqu'en 1845. Elle conserve quelques ossements de Saint-Valentin. Ceux-ci furent offerts par le pape Pie IX en 1874 en remerciement du soutien des habitants lorsqu'il se trouva confiné au Vatican en 1870<ref>Modèle:Article</ref>.
Porte de Waterloo ou de la Belle Alliance, rue Petite Aise Modèle:N°. Éléments d'une ancienne porte des fortifications de Charleroi construites par les Hollandais en 1816. Pièces déplacés lors du démantèlement de la forteresse (1869-1872). Monument classé depuis 1985<ref name="PMDB171-172">Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Couvent des Pères franciscains, ancien château de Bonne Espérance. Siège du premier charbonnage de Montignies ouvert à la fin du XVIII s. par Adrien Drion et converti en couvent depuis 1857<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
L'Église Saint-François, édifiée en style néo-gothique par l'architecte Stevens de 1855 à 1857. L'église ne possède pas de clocher comme les autres, il y a un clocheton avec une flèche sur le toit.
Anciens bureaux de Sambre et Moselle, édifié au Modèle:1er quart du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècle.
Les processions : quatre processions se déroulaient chaque année. Il y avait : la procession de la Fête-Dieu (passait par la chapelle des Trieux), la procession Champeaux (date de 1836, faisait une halte au Calvaire et subsista jusqu'en 1967), la procession du Modèle:Date- (disparue en 1951), la procession du Roctiau (passait par la ducasse du quartier).