Morlancourt

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Modèle:Confusion {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Morlancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Elle fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot dont le siège est à Albert. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Morlancourt est située entre Albert et Bray-sur-Somme.

Fichier:Morlancourt - Panorama 3.jpg
Panorama du village.

Géographie physique

Fichier:Morlancourt - Borne de nivellement- altitude 62 m.jpg
Borne de nivellement sur l'église- altitude 62 m.

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est pour une large part argilo-calcaire, crayeux sur les versants ouest et argileux ailleurs. Le sous-sol est composé par endroits de lits de cailloux<ref name="Morlancourt 1898">Notice géographique et historique sur la commune de Morlancourt, rédigée par M. Lenain, instituteur, 1898, Archives départementales de la Somme.</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le territoire de la commune est compris dans une vallée sèche<ref name="Morlancourt 1898"/>. La commune se situe géographiquement à une altitude de Modèle:Nobr environ.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Des nappes phréatiques sont présentes dans le sous-sol.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord et d'ouest

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

L'habitat de la commune est étalé du versant nord de la vallée sèche puis sur le versant ouest jusqu'à Villers-le-Vert et se prolonge dans la vallée sèche autour de la mairie-école et de l'église. Le village détruit pendant la Grande Guerre a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres.

Activités économique et de services

L'économie de la commune est dominée par l'agriculture. Il n'y a pas de commerce dans la commune.

Communes limitrophes

Fichier:Morlancourt - Entrée.jpg
Une entrée du village.

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Morlancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (1,9 %), forêts (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

On trouve plusieurs formes pour désigner Morlancourt dans les textes anciens : Morlincurtis, Moolincurt (1164), Morlegcort (1178), Mollaincourt (1205), Morlincourt, Morlaincourt, Morlincourt, Morlancourt (1648)<ref name="Abbé 1865">Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines - volume 1, Amiens, 1865, Société des Antiquaires de Picardie, réédition partielle, Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990 Modèle:ISBN.</ref>.

Les noms de localités se terminant par -Modèle:Page h' sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.</ref>,<ref>Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, Modèle:P. à Modèle:P..</ref>. Le premier élément Morlan- s'explique par un nom de personne germanique<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>.

Histoire

Antiquité

L'archéologie aérienne a révélé la présence de vestiges de deux villas gallo-romaines dans le sol de la commune.

Moyen Âge

En 1164, Waldin de Moolincourt était seigneur de Morlancourt<ref name="Abbé 1865"/>. En 1174, Raoul d'Attinehem, seigneur de Morlancourt et son épouse Gilette, vendent les 2/3 des dîmes au chapitre cathédral d'Amiens<ref name="Abbé 1865"/>.

En 1178, Gamelo de Morlegcort est l'un des signataires de la charte communale d'Encre.

En 1205, Robert, chevalier de Molleincourt accorde des dîmes et Julienne du Gard fonde à Morlancourt la chapelle de Saint-Firmin-en-Castillon<ref name="Abbé 1865"/>.

Il y avait sur la terre de Morlancourt, une maison de templiers dont les vestiges étaient encore visibles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Abbé 1865"/>.

1315, Ansel de Mollaincourt vend une pêcherie (un vivier)<ref name="Morlancourt 1898"/>.

1361, Robert de Beaumont est seigneur de Molancourt<ref name="Abbé 1865"/>.

En 1440, le seigneur de Dour fut tué en défendant le château de Morlancourt<ref name="Abbé 1865"/>.

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur de Morlancourt est Foursy de Mont-Jean<ref name="Abbé 1865"/>.

Une inscription gravée sur une pierre de l'église de Villers-le-Vert, datée de 1741 indiquait : « Pour servir de mémoire perpétuel, l'an 1674, le Modèle:Date-, 3 000 hommes de la garnison de Cambray et des places voisines, envoyés par le comte de Montercy, commandés par le baron du Quesnoy et guidés homme, Mouillet, sont venus piller et entièrement brûler les villages de Villers-le-Vert et de Morlancourt pour n'avoir pas voulu payer contribution. Trois enfants ont été brûlés, 675 ennemis et 5 habitants ont été tués, sans compter les blessés. <ref>(Cf. récit détaillé in Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines - volume 1, Amiens, 1865, Société des Antiquaires de Picardie, réédition partielle, Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990 Modèle:ISBN.</ref>».

1725, reconstruction du chœur de l'église de Morlancourt en pierre du pays, le reste de l'édifice datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était de style gothique simple, le clocher se terminait par une flèche octogonale<ref name="ReferenceA">Maurice Leroy, Histoire de Morlancourt, Amiens, Yvert et Tellier, 1904</ref>.

Époque contemporaine

Révolution française

1792, la commune de Morlancourt réunit les deux anciennes paroisses de Morlancourt et de Villers-le-Vert. La laïcisation des registres de l'état-civil est accomplie à cette époque<ref name="Nicolas Quédé 1792">Nicolas Quédé, Étude démographique, économique et sociale de la paroisse de Morlancourt (1701-1792), mémoire de maîtrise, Université de Picardie Jules Verne, sous la direction de Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, Vincent imprimeur, Péronne, 2003.</ref>.

Le 12 brumaire an II (Modèle:Date-), trois des quatre cloches de l'église sont livrées pour être fondues afin de fabriquer des canons<ref name="Nicolas Quédé 1792"/>.

Le 5 nivose an II (Modèle:Date-), la commune de Morlancourt dut livrer au district de Péronne les objets métalliques de l'église : 2 soleils (ostensoirs), Modèle:Nobr de ciboire, 1 couvercle, 1 plaque de pied de calice, 2 boîtes d'argent, 1 coupe de calice, sa patène, 2 coupere de ciboire, 1 croissant, 2 parties de calice de vermeil<ref name="Nicolas Quédé 1792"/>.

Le 27 messidor an II (Modèle:Date-), Marguerite de Blottefière veuve de Jean-Baptiste du Sausay, ci-devant seigneur de Morlancourt et de Villers-le-Vert, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire, ayant été exécutée, les scellés furent apposés sur ses biens. Le château de Morlancourt, confisqué, fut vendu aux héritiers de Toussaint Dizengremel, receveurs et greffiers de la terre et seigneurie de Morlancourt et locataires dudit château<ref name="ReferenceA"/>.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} siècle

Le Modèle:Date-, un incendie détruisit un nombre important de bâtiments à Morlancourt<ref name="Abbé 1865"/>.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle

Première Guerre mondiale
Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands envahissent la France et poursuivent leur route vers l'ouest. Le front se stabilisera ensuite du côté de Péronne. Pour cette raison, Morlancourt restera loin des combats jusqu'au printemps 1918. En juillet 1916, un hôpital de campagne britannique s'installe à l'ouest du village pour soigner les victimes de la Bataille de la Somme. Les soldats décédés des suites de leurs blessures seront inhumés dans le cimetière qui porte le nom de Morlancourt British Cemetery N°1.
En mars 1918, l'Etat-Major allemand lance l'Offensive du printemps dont le but est de prendre Amiens. Peu de temps après, les Allemands s'emparent de Morlancourt. Evacué des tous ses habitants, le village restera sur la ligne de front jusqu'à sa libération par les troupes britanniques fin août 1918 et sera complètement détruit.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf</ref>.
Alors commença une longue période de reconstruction de l'église, de la mairie, des routes et des habitations grâce aux dommages de guerre.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Les communes de Buire-sur-l'Ancre, Treux et Morlancourt se sont associées en regroupement pédagogique intercommunal. Le regroupement compte 70 élèves pour l'année scolaire 2020-2021, répartis sur les trois communes. Un espace numérique de travail est prévu en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune gère une école de Modèle:Nobr pour l'année scolaire 2016-2017. Cette école est située en zone B, dans l'académie d'Amiens<ref>L'école sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Lieux et monuments

  • Église Sainte Marie-Madeleine, reconstruite dans l'entre-deux-guerres. Clocher restauré en 2013.

Modèle:Article détaillé

  • Monument au général Friant, sous forme de pyramide.
  • Monument aux morts : construit sur les plans de l'architecte Benjamin Maneval, il a la forme d´un obélisque surmonté d´un coq. Sa construction fut financée par la commune et par une souscription publique organisée par les anciens combattants. L'inauguration eut lieu le 23 août 1936<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Cimetières militaires britanniques :

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

Fichier:Morlancourt, plaque à la mémoire des résistants René Carpentier, Alfred Dizy et Alexandre Demarquet.jpg
  • Alfred Dizy, ouvrier agricole, chef d'un groupe de Résistants membres du groupe Michel affilié au Front national. Ils eurent à leur actif plusieurs déraillements de trains. Arrêté avec ses camarades, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d'Amiens et exécuté le Modèle:Date, comme ses camarades, à la citadelle d'Amiens. Une plaque honore sa mémoire au pied du monument aux morts de Morlancourt.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines - volume 1, Amiens, 1865, Société des Antiquaires de Picardie, réédition partielle, Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990 Modèle:ISBN.
  • Maurice Leroy, Histoire de Morlancourt, Amiens, Yvert et Tellier, 1904.
  • Nicolas Quédé, Étude démographique, économique et sociale de la paroisse de Morlancourt (1701-1792), mémoire de maîtrise, université de Picardie Jules-Verne, sous la direction de Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, Vincent imprimeur, Péronne, 2003

Liens internes

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Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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