Mourvilles-Hautes

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mourvilles-Hautes est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Favayrol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mourvilles-Hautes est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mourvillois ou Mourvilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Madeleine, inscrite en 1970, et le moulin, inscrit en 1988 puis classé en 1991.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Mourvilles-Hautes se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Revel<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bélesta-en-Lauragais (Modèle:Unité), Rieumajou (Modèle:Unité), Lux (Modèle:Unité), Folcarde (Modèle:Unité), Juzes (Modèle:Unité), Vaux (Modèle:Unité), Les Cassés (Modèle:Unité), Montmaur (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Mourvilles-Hautes fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune de Mourvilles-Hautes est de Modèle:Unité. Son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref name="rL1RO60">Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mourvilles-Hautes.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Favayrol, le ruisseau de Picard, le ruisseau des Hucs et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Renneville, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:31393-Mourvilles-Hautes-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : l'« ancienne carrière de Bélesta-en-Lauragais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Mourvilles-Hautes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,4 %), forêts (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Accès avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Mourvilles-Hautes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:31393-Mourvilles-Hautes-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mourvilles-Hautes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 79 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Montagne<ref name=Cassini/>.

Ses habitants sont appelés les Mourvillois.

Ecrit « Morvilles Hautes » en 1641, le nom est probablement issu de l’Occitan « mor ou morre » (monticule arrondi). Cette commune est effectivement située en hauteur, entourée de nombreuses collines (d’où le pluriel) avec un paysage particulièrement contrasté avec de hauts vallons et brusques dénivelés, quelques-uns couverts d’un bois danse. Peut aussi être issu du terme « more » (brun foncé) pour qualifier une colline boisée à l’aspect sombre.

Histoire

L’abbé Georges Baccrabère (1920-2007), curé de Quint (Haute-Garonne), fait l’inventaire de toutes les découvertes archéologiques de la région toulousaine qui lui sont rapportées. Mourvilles-Hautes, ainsi que Lux sa commune limitrophe, font parties des sites occupées dès l’Antiquité. En effet, le curé y trouve de nombreux artéfacts. Concernant Mourvilles-Hautes, il écrit « Dans un chemin bordant la Départementale 72D, au lieu-dit Garic de l’En Reigno, près de la limite du département de l’Aude, ont été trouvés, en février 1961, de nombreux débris d’amphores et quelques tessons de poterie ».

Le document le plus ancien connu concernant « Morville » est un contrat passé en 1231 entre Raymond comte de Toulouse et Arnaud de Baziège, ce dernier qui donne au comte et à ses successeurs la moitié de la seigneurie de la ville de Baziège et autres. De son côté, le comte de Toulouse donne à Arnaud de Baziège et ses successeurs le château de Gardoux (Gardouch) avec tout ce qu’il avait à Bruguières et la forteresse de Morville, tant en dedans qu’en dehors, en alleux ou terre en nature, les dîmes dudit château de Gardoux, de Bruguières et de ladite forteresse de Morville. Bertrand de Varagne, fils d’Arnaud de Baziège, hérite de la seigneurie de Morville qui, pendant des siècles, appartient encore à cette famille.

De 1572 à 1690, environ six générations d’Astorc de Goyrans de Montbartier tiendront la seigneurie-baronnie de Lux et autres lieux : Antoine d’Astorc de Goyrans de Montbartier (~1528-0000) marié à Gabrielle de Goyrans / Pol d’Astorc de Goyrans de Montbartier (~1604 / av1674) / Jacques d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1604/1684) marié à Françoise de Lordac (dcd en 1690) / Jacques d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1635 / ap1690) fils du précédent / Jean d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1641 / 28/01/1716) frère du précédent. Les barons de Lux avaient une part de la justice de Mourvilles-Hautes et des directes à Avignonet, Beauville, Montgaillard et Vallègue. Ils étaient seuls seigneurs justiciers, hauts moyens et bas, à Lux, Saint-Jean et Saint-Vincent. Ils possédaient dans ce dernier lieu la maison appelée La Tour, et 32 arpents de terre noble. Ils avaient aussi l’entière directe, à l’exception de la métairie noble de Brousse, et 90 arpents de terre noble, dans la juridiction de Lux, qui appartenaient au seigneur de Juzes.

De 1596 à 1599 le maréchal de Joyeuse établit une garnison à Mourvilles-Hautes lors des guerres de religion. C’est celui-là même qui ira déloger la Demoiselle Paule de Montbartier (alliée aux Protestants) de son château de Lux, de la commune voisine. Le premier livre d’état civil de Mourvilles-Hautes connu est un registre paroissial de baptêmes de 1641 tenu par le prêtre et recteur Antoine Bolaret. Le premier instituteur affecté au village en 1805 est un certain Monsieur Guimbert.

En 1647, Noble Paul de Baldare, marié à Noble Marguerite de Cassé, est Seigneur de Morvilles. On perd sa trace à partir de 1650. C’est en 1665 qu’un autre Seigneur apparaît sur le registre paroissial de Morvilles, il s’agit de Noble Pierre Pol de Lespinasse marié à Noble Susanne de Baldare (cette dernière étant la nièce de Paul de Baldare).

Economie

D’après la monographie communale de 1881 (265 habitants), l’économie de la commune repose sur l’agriculture avec la culture des vignes (ravagées en fin du 19ème siècle par le phylloxera et une grande sécheresse), principalement du blé, du maïs, le fourrage et certaines légumineuses (fèves, haricots, pommes de terre, bais). La commune, bien avant 1881, était couverte d’une forêt primaire dense dont il ne reste aujourd’hui que quelques bois éparses. Une carrière de pierre à chaux, deux moulins et une briqueterie encore en activité à la fin du 19ème siècle. A cette époque, la commune fonctionne sans commerce local. Bien avant les cultures céréalières, dès le moyen-âge, le Lauragais s’est enrichi par la culture et l’exploitation intense du pastel.

Les lieux dits

Liste des lieux dits en 1896 : Le Village / Le Moulin / En Bosc / En Cabos / Laval Vieille / Moussure d’En Bas / Moussure d’En Haut / Rouger de Cers / Rouger d’Autan / La Loure / Le Bencou / Moulis / La Tuilerie / En Ribes / Le Violon / En Sinelat / Montaussel / Lauraguel / Bordeneuve de Biès / Château de Biès / La Choule / La Quille / Las Mounjos / La Sicarde / En Pilote.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne communauté de communes du Lauragais-Revel-Sorèzois et du canton de Revel (Mourvilles-Hautes faisait partie de l'ex-canton de Saint Félix) et de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Mourvilles-Hautes est située dans l'académie de Toulouse.

Culture et festivité

Fête locales,

Activités sportives

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Lauragais-Revel-Sorèzois<ref>http://www.revel-lauragais.com/fr/environnement/ordures-menageres.html</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 24 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

12 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Mourvilles-Hautes au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,7 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 12 entreprises implantées à Mourvilles-Hautes), contre 7,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Sainte-Madeleine à clocher-mur datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est construite en pierres de l’Aude, avec trois cloches sur la partie campanaire du clocher-mur typique de la région. En 1739 on demande aux villages du Biès et de Rieumajou de participer financièrement à la réparation de l’église.
  • Fichier:Les Moulins en 1831.png
    Lieu-dit Les Moulins en 1831
    Le Moulin  : Lieudit « Les Moulins » non loin du Village sur le cadastre napoléonien de 1831. Il n’en reste qu’un aujourd’hui. En 1896, le moulin est la propriété de la famille Plantade, avec Baptiste Plantade (meunier) 30 ans marié à Marie Miquel (ménagère) 27 ans et leurs enfants Jean (meunier) 16 ans, Marie 12 ans, Antoine 4 ans, Félicité 2 ans.
  • Fichier:Le Château de Biès en 1831.png
    Le château de Biès : Le château de Biès qui figure sur le plan napoléonien de 1831, reconnaissable avec ses deux tours aux angles du bâtiment principal, et encore debout aujourd’hui. Ancienne exploitation agricole habitée en 1831 par Paul Cramaussel (métayer) marié à Anna Itier (ménagère), leurs enfants Marie (7 ans), Laurine (3 ans) et les domestiques de ferme Charles Méric (20 ans) et Malénie Berthoumieu (15 ans). En 1896, le château de Biès est toujours occupé par la famille Cramaussel. En 1901, par Pierre Couloumiès (cultivateur) et ses enfants : Jean (cultivateur), Marguerite, Marie, Etienne. En 1911, son propriétaire est Jean Raynaud (né à Mourvilles-Hautes / Maire de Mourvilles-Hautes en 1881) cultivateur marié à Antoinette Germa (née à Montmaur) ménagère. Leurs fils, Eugène Raynaud. La belle-mère Jeanne Germa (née à Avignonet) et le neveu Georges Germa (né à Castelnaudary) cultivateur. En 1926, le château est habité par Antoine Itier (cultivateur) marié à Anna Antoine. Leur fils : Jean Itier (cultivateur). Le beau-père Bernard Antoine (cultivateur). En 1931, par Jean Espinasse (né à Montmaur) cultivateur marié à Maria Rouquet (née à Montmaur). Leur enfants : Aurélie Espinasse (née à Montmaur) mariée à Paul Frêde (né aux Cassès) cultivateur, Anna Joséphine Espinasse (née à Montmaur). En 1936, par Henri Espinasse (cultivateur) marié à Louise. Leurs enfants : Marie-Rose, Joséphine, Yvonne.
  • Fichier:Lauraguel en 1831.png
    Domaine de Lauraguel en 1831
    Lauraguel  : Non loin du Château de Biès, sur la même route, le domaine de Lauraguel avec deux corps de bâtiments visibles sur le plan cadastral de 1831 et habité en 1896 par Jean Cuq (métayer) marié à Françoise Cornac (ménagère), Benoît Batignes (métayer) leur gendre marié à Françoise Cuq (ménagère) et leurs enfants Marie Batignes 4 ans et François Batignes 1 an. Le ruisseau du Valès prend sa source au Sud de la métairie à la Fontaine du Loup, il va se jeter ensuite dans le Marès au niveau du Pont de Fébus. En 1901 et 1911, le domaine est occupé par Benoît Batignes (né à Saint-Félix) métayer marié à Françoise Cuq ménagère. Leurs enfants : Marie, François, Jean, Adeline (Baptiste, Marceline, Jules nés après 1901). En 1926, par Gabriel Milharet (cultivateur) marié à Alexandrine. Leurs enfants : Julien, François, Juliette. Ses parents : Julien Milharet (cultivteur) et Jeanne (S.P.). En 1931, par de Louis Bacharan (né à Avignonet) cultivateur époux de Maria Vieu (née à Belflou). Leurs enfants : Jean Bacharan (né à Montferrand) cultivateur marié à Anna Comelira (née à Fendeille) d’où François et Denise. Leur nièce : Pauline Bacharan (née à Mourvilles-Hautes). En 1936, par Louis Bacharan (cultivateur) marié à Maria Vieu. Leurs enfants : Jean Bacharan (cultivateur) marié à Anna Gomélia d’où François et Denise.

Personnalités liées à la commune

- En 1647, Noble Paul de Baldare, marié à Noble Marguerite de Cassé, est Seigneur de Morvilles. On perd sa trace à partir de 1650. C’est en 1665 qu’un autre Seigneur apparaît sur le registre paroissial de Morvilles, il s’agit de Noble Pierre Pol de Lespinasse marié à Noble Susanne de Baldare (cette dernière étant la nièce de Paul de Baldare).

Jean Grégoire Barthélemy Rouger de Laplane, baron d'empire par décret du Modèle:Date- (lettres patentes du Modèle:Date-), lieutenant-général en retraite chevalier de Saint-Louis, grand-officier de la Légion d'honneur, né le Modèle:Date- dans le village et décédé en 1837 dans sa maison de Mourvilles ; son nom est gravé sur le pilier sud de l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris. Capitaine au Modèle:129e le 13 fructidor an III, il passa dans la Modèle:32e de ligne le 25 ventôse an IV. Il fit les campagnes de 1792 et 1793 et des ans II, III, IV et V en Italie, de l'an VI en Suisse, des ans VII, VIII, et IX en Égypte. Il est le fils d’Antoine Rouger-Laplane (1739-1809) capitaine d’Infanterie de ligne né et décédé à Mourvilles-Hautes et de Louise Françoise Gabrielle Couffin (1739-1824). Il épouse Marie Joséphine de Saint-Félix (née en 1788) le 21/01/1812 à Ayguesvives. Le couple aura 4 enfants mais une seule fille survivra, Marie Thérèse Pauline (1820-1892) qui épouse le 17/05/1842 à Mourvilles-Hautes François Maurice Achille de Puybusque.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail