Navès (Tarn)

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Modèle:Infobox Commune de France

Navès est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Thoré, le ruisseau du Bernazobre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Navès est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Navessols ou Navessolles.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Navès est une petite commune rurale du sud-ouest de la France située à Modèle:Unité à l'ouest de Castres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le village fait face à la montagne Noire. Navès fait partie de l'aire urbaine de Castres.

Communes limitrophes

Navès est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

La ligne 761 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Revel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un service de transport à la demande du réseau urbain Libellus assure également la desserte, en reliant Navès au centre-ville de Castres.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, le ruisseau du Bernazobre, le ruisseau du Bernazobre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Agout, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Thoré, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau du Bernazobre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Escoussens et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Cambounet-sur-le-Sor, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Navès.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 11,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castres », sur la commune de Castres, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:81195-Navès-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:81195-Navès-ZNIEFF2.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Navès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), terres arables (40 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Navès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Thoré et le ruisseau du Bernazobre. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1999, 2003, 2009, 2011, 2013 et 2017<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Navès est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:81195-Navès-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Navès.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 297 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

En l'état actuel des connaissances, et ce depuis l'étude de Barrière Flavy, l'ensemble des terroirs de Navès, Montespieu et Sallepieussou n'entre véritablement dans l'histoire que vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les écrits présentent donc la situation à la fin de la Croisade contre les Albigeois, et d'ailleurs les cadres juridiques demeureront pratiquement tels quels jusqu'à la Révolution : Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye bénédictine de Castres, Navès est vendu à la famille des Tourène, bourgeois de Castres et Montespieu est sous la coupe d'une famille de chevalier, les Caudière en l'occurrence.

Navès

À Navès, les premiers textes mentionnent déjà l'église (donc une population environnante plus ou moins proche) et peut-être le pont…

Navès est-il une tentative de bastide qui échoue ? avec un paréage royal et surtout avec comme pièce maîtresse ce seul pont (donc un péage éventuel) facilitant les échanges entre Castres et le piémont de la Montagne Noire, voire le Toulousain.

Mais la vente de la presque totalité de la terre à un grand seigneur (Jourdain de Saissac) puis à une famille de bourgeois de Castres, les Thourène, va faire avorter cette idée et sceller le sort de ce terroir comme terre de rapport. Les nouveaux acquéreurs, les frères Thourène, vont marquer cette terre en se la partageant, puis en construisant une maison qui portera leur nom.

Barginac précède la fondation officielle de Navès ; il est mentionné comme fort, surveillant de sa motte le passage du Thoré. Le lieu est équidistant du passage des Fargues et de celui du pont de Navès, la vue est totale et en donnant le nom à une des gâches ou quartiers de Castres, la relation avec la ville est renforcée. Barginac sera le seul espace disponible pour de petits possédants et c'est avec Galiou les seuls points de concentrations humaines. D'ailleurs le peu de population sera pour Navès une plainte constante.

Sallepieussou

Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye et à l'inverse des deux autres terroirs l'habitat et la population sont pour l'essentiel répartis en deux lieux : au lieu-dit Latour, à proximité de la petite fortification et en contrebas de celle-ci : le hameau, regroupement de petites fermes (« las bories ») qui offrait ainsi une main-d'œuvre à la disposition du château de Montespieu, dès le milieu du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} (à moins que ce soit la construction du château qui ait induit l'implantation de cet habitat)

Le choix du site ne semble pas fortuit : toujours une crête avec même une vue panoramique versant Bernazobre et versant Thoré (depuis le sommet originel de la tour) et de plus à la croisée d'une route de Castres passant par le gué de Tourène et de la route de crête Labruguière-Viviers (longeant la plaine du Bernazobre et sur laquelle furent découverts il y a peu des vestiges d'un habitat gaulois au lieu de Rauly, commune de Viviers). Caraven Cachin mentionne la découverte à Latour d'une hache celtique dans sa carte archéologique ; le lieu est peut-être habité depuis « des temps immémoriaux » pour reprendre la formule classique.

Montespieu

L'existence sur le terroir de Montespieu d'un « fossé de la salvegarde » est un détail intéressant : il matérialise un distinguo juridique quant au partage de la justice qui subsiste jusqu'à la Révolution, il rappelle peut-être la mise en place par l'abbaye en des temps plus anciens d'une sauveté (c'est-à-dire un refuge pour les populations sur une terre d'église). Sur le terroir de Montespieu, l'habitat est peut-être dispersé ; c'est du moins ainsi qu'il apparaît dans les divers recensements - certes postérieurs à la période qui nous intéresse et dont le plus ancien est le compoix de 1585.

Si un groupement d'habitat a disparu, seule l'archéologie pourra le préciser. L'idée de translation est par contre très vivace au sujet du château de Montespieu et ce pour plusieurs raisons :

  • un texte du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, pour le moment introuvable, mentionnerait les restes de l'ancien château ;
  • la situation de l'actuel château ne correspond pas trop à l'idée d'un mont et de surcroît à un mont qui épie (cf toponymie) ;
  • de plus, celui qui existe constitue certes une enclave de Montespieu mais il se situe tout de même dans le terroir de Sallepieussou ; alors comment expliquer qu'il donne son nom à une terre où il n'est pas ?
  • de plus le terme « milite » pour les Caudière peut raisonnablement impliquer un fort.

La famille Caudière dont une tour à Castres illustre le nom est-elle en rapport avec les croisés vainqueurs ? Le nom respire pourtant les sonorités méridionales et l'on trouve des homonymes dans le Lautrécois. Castres s'est vite déclarée ville ouverte, les Caudière avec prudence… ont peut-être évité toute saisie et ainsi transmis leurs biens.

Plusieurs tertres encore existants peuvent prétendre au titre de motte castrale et encore une fois l'archéologie pourra peut-être préciser les choses.

En conclusion

Du milieu du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} jusqu'au milieu du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, l'habitat sur les différents terroirs ne semble pas avoir beaucoup changé : quelques forts et fermes dispersés et peut-être deux lieux d'habitats groupés : Sallepieussou et Barginac. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'installation de la Chambre de l'édit à Castres va impulser un nouveau mouvement d'achats, de partages et surtout la construction de nouvelles demeures pour les juristes protestants souvent originaires de contrées éloignées (les juristes catholiques étaient eux pour la plupart détachés du Parlement de Toulouse). L'habitat se densifie ou se transforme un peu plus avec Mascarenc, Puechbertou, Tourène-Bas, Gaillard, Malzac et sans doute la construction du nouveau château de Montespieu.

Il faudra attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour voir d'importantes modifications : avec l'implantation au centre de la nouvelle commune de Navès (la réunification a eu lieu en 1825) de l'église, l'école mairie et quelques habitations jouxtant mais toujours clairsemées et quelques nouveaux lieux : la Grèze, Vaudricourt, le Jardinier au début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }}.

Le dernier tiers du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} voit une vague de constructions d'une ampleur sans précédent permise et expliquée par la conjugaison de plusieurs facteurs : la rationalisation et l'adaptation du parcellaire aux nouvelles techniques agricoles (et par la même la mutation dans la destination de certaines terres), le morcellement de certains grands domaines, et enfin la réalisation d'un réseau d'adduction d'eau potable qui permet une liberté d'implantation par rapport au point d'eau. La population stabilisée depuis des siècles aux environs de 400 habitants a aujourd'hui pratiquement doublé<ref name="test">[1] Histoire par Alain Pauthe.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 79 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

32 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Navès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 32
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 18,8 % (13 %)
Construction 3 9,4 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 25 % (26,7 %)
Information et communication 1 3,1 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 6,3 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 15,6 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 6,3 % (15,5 %)
Autres activités de services 5 15,6 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 32 entreprises implantées à Navès), contre 26,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalité liée à la commune

Vie locale, tourisme

  • La commune s'organise autour d'une église, d'une école, d'une salle des fêtes, d'une maison des associations et d'une épicerie-presse-tabac.
  • On y trouve toute sorte d'activités : gymnastique, danses occitanes, atelier d'arts plastiques, club des Ainés Ruraux… De plus, un moto-cross est ouvert tous les Modèle:1ers et Modèle:3es dimanches du mois.
  • La fête locale a lieu fin août et se termine par une fabounade.
  • Un dimanche par mois, le club des randonneurs organise une randonnée ; il existe de nombreux chemins de randonnée pour les amateurs et de nombreux petits bourgs autour du village qui sont assez typiques.
  • Pour les amoureux des cueillettes automnales, les prés alentour regorgent de rosés des prés ou de pisse-cannettes.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail